lundi 30 avril 2012

1,5 million d’Algériens inscrits au registre du commerce

Par Khidr Omar Algérie plus


L’activité commerciale  intéresse de plus en plus les algériens qui accordent à ce secteur une attention particulièrement soutenue. D’année en année, le nombre de commerces poursuit une ascension exponentielle comme le relève le rapport du centre national du registre du commerce (CNRC) qui avance le chiffre de 1.516.642 commerçants  inscrits fin 2011.  Le dit rapport note qu’il a été enregistré 480.050 nouveaux inscrits par rapport à l’année 2010 soit une de  hausse  31,7% à la même période selon les statistiques fournies par le centre national du registre du commerce (CNRC). Sur ces 480.050 inscriptions recensées par le CNRC, il y a eu 246.946 nouvelles créations d’entreprises (ou immatriculations) dont 233.564 constituées en personnes physiques (94,6%) et 13.382 personnes morales (sociétés – 5,4%), précise cet organisme. Le nombre des modifications effectuées par les opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s’est élevé à 72.428 cas opérés notamment par des entreprises avec 72,5% du total, alors que les radiations de registres de commerce ont atteint à la fin de l’année écoulée 160.666 cas.

Une hausse de 5,5 % dans le secteur de l’import-export

C’est dans le secteur des services où l’on a enregistré le plus grand nombre de nouvelles créations d’activités commerciales en 2011, avec 59,6%, devançant de loin le commerce de détail (22,5%), selon les données du CNRC, qui signale aussi que 12,8% des nouvelles immatriculations ont été enregistrées dans les secteurs du BTPH/Industrie, suivis du commerce de gros (2,8%), de l’import-export (2%) et de la production artisanale (0,3%). Les chiffres du CNRC  montrent aussi une hausse de 5,5% des nouvelles inscriptions au registre du commerce des opérateurs dans le secteur de l’import-export, dont le nombre total s’est élevé à 35.891 à fin 2011 alors qu’il était à 34.013 opérateurs un an auparavant.

Les nouvelles immatriculations réparties sur 10 wilayas

S’agissant de la répartition géographique des 246.946 nouvelles immatriculations, 41% de ce nombre se concentrent dans 10 wilayas du pays, dont 10,9% à Alger, suivie d’Oran (4,4%), Sétif (4,3%), Tizi-Ouzou (3,5%), Tlemcen (3,3%), Béjaia (3,1%), Constantine (3%), Blida et Batna (2,9%) et Chlef (2,8%). Par régions, « le centre a enregistré 34,4% des inscriptions, l’est 32,3% l’ouest 23,4% et le sud 9,9% », indique encore le CNRC dans son rapport annuel. Sur le nombre total des commerçants inscrits au registre du commerce à fin 2011 (1.516.642 commerçants), 1.386.260 (91,4%) sont des personnes physiques et 130.382 (8,6%) sont des personnes morales ou sociétés.

La forme juridique SARL prédomine

Par ailleurs,  la forme juridique qui prédomine est la SARL (Société à responsabilité limitée) avec une part de 49,8% du nombre total des opérateurs composant le tissu économique national tandis que 33,5% des sociétés sont des EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) selon toujours le même organisme. Entre 2007 et 2011, note le rapport annuel du CNRC, le nombre des sociétés inscrites dans le secteur de l’import-export est passé de 21.307 en 2007 à 35.891 sociétés à fin 2011.
Joueurs bi-nationaux: « pas de revirement » selon Blatter à la veille de sa visite à Alger


Le Président de la Fifa, Joseph Blatter, a assuré samedi qu’il n’y aura pas de « revirement » sur la décision permettant aux joueurs bi-nationaux de jouer pour la sélection nationale de leur pays d’origine, tant qu’il sera à la tête de la Fifa. « La Fifa n’a reçu, dans ce sens, aucune demande officielle.

Tant que je serai le président, je dresserai un mur contre toutes les propositions qui bloquent la décision prise par la comité exécutif aux Bahamas, à l’initiative de l’Algérie » a déclaré Blatter, joint par téléphone par la Radio algérienne.

Le Président de la Fifa, effectuera une visite de deux jours en Algérie, lundi et mardi (30 avril et 1er mai) à l’invitation de la FAF. Il assistera notamment à la finale de la coupe d’Algérie opposant le CR Bélouizdad à l’ES Sétif, mardi au stade du 5 juillet (Alger). « C’est un honneur pour moi d’être présent à Alger pour cette finale de Coupe d’Algérie.

L’épreuve de coupe est un évènement très important. D’abord, parce qu’elle diffère du championnat où les équipes se disputent le titre tout au long de la saison, et ensuite parce qu’une finale de coupe représente un évènement qui réunit les personnalités et politiciens partout dans le monde », a estimé Blatter.

Réagissant sur l’annulation du système de rotation des continents pour l’attribution de la phase finale de la coupe du monde, Blatter a indiqué que « la prochaine date ouverte pour l’Afrique est 2026, sachant que les éditions de 2018 et 2022 sont déjà attribuées », avouant au passage l’ »excellente » organisation du Mondial 2010 en Afrique du Sud. « La compétition a réalisé de grandes retombées, dans divers domaines, non seulement pour le continent africain, mais pour le monde entier également », a-t-il dit.

Interrogé sur la violence qui sévit dans les stades de football, le président de la Fifa a déclaré: « la violence n’est pas dans le sport ou dans les stades de football, elle est dans la société », ajoutant qu’il y a trois moyens pour aller contre la violence sur un terrain de football: d’abord les lignes de touches qui forment un première barrière, la deuxième c’est l’arbitre et la troisième est qu’il y a une limite de temps ». Concernant le projet relatif à l’introduction de l’arbitrage vidéo et le recours à un 5è arbitre, Blatter a indiqué qu’ »une décision finale sera prise début juillet après la fin du Championnat d’Europe des nations ».
Etude sur la vulnérabilité de la ville d’Alger aux catastrophes naturelles



Une étude sur la vulnérabilité et l’adaptation de la ville d’Alger au changement climatique et aux catastrophes naturelles a été lancée afin de faire face à la problématique du changement climatique et des risques naturels en milieu urbain, a indiqué dimanche le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.

Financée par la Caisse des dépôts et de consignation (France), l’étude est copilotée avec le Centre pour l’intégration en Méditerranée (CMI), basée à Marseille, avec le concours de la Banque mondiale (BM), en association avec les autorités algériennes aux différents échelons, ministériel, de la wilaya d’Alger et des élus locaux, a précisé le ministère dans un communiqué.

Elle permettra d’évaluer les sources de vulnérabilité de la ville d’Alger face aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles, à l’horizon 2030, et d’élaborer un plan d’adaptation pour accroître la résilience de la capitale, a-t-il expliqué. L’objectif de cette étude vise également la fourniture aux institutions concernées un outil méthodologique pour la caractérisation des vulnérabilités urbaines et l’adaptation au changement climatique qui pourra être utilisé sur d’autres villes côtières du pays.

A cet effet, Mme Maryse Gautier, directeur opérationnel du CMI, a souligné qu’au-delà des résultats sur Alger, « cette étude permettra aux autorités algériennes d’acquérir un savoir-faire qui pourra ensuite être répliqué à d’autres territoires ». Selon le ministère, l’étude a été attribuée, par le CMI au bureau d’études international « Egis EAU », actuellement à Alger, qui a commencé ses travaux à la mi-avril pour une période de 14 mois.

Les différentes institutions publiques concernées au niveau ministériel, de la wilaya d’Alger, les élus locaux « sont totalement associés » aux différentes phases de réalisation de cette étude et seront « régulièrement informés » des avancées de ces travaux et de leurs implications, a-t-il précisé.

La problématique du changement climatique et des risques naturels en milieu urbain est d’une « importance particulière » sur les villes du littoral, au regard de la concentration de la population, des activités et des infrastructures sur la frange telienne, mises en évidence par le Schéma national d’aménagement du territoire, a rappelé par ailleurs le ministère. Il a cité, comme exemple, Alger qui « concentre un certain nombre de vulnérabilités naturelles, économiques et environnementales ».

Il a expliqué, à cet égard, que la ville d’Alger « est soumise aux risques d’érosion et menacée par la montée du niveau des eaux », comme elle est « exposée à un risque de perturbations sismiques et de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, épisodes de sécheresse, vagues de chaleur) que le changement climatique risque d’accentuer ».

Pour y faire face, le gouvernement et les pouvoirs publics ont décidé d’inscrire leur action dans le renforcement du dispositif légal qui régit l’action publique en la matière et dans la contribution de la société en matière de prévention des risques majeurs, en promulguant la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.

Il s’agit, d’autre part, de mener des actions concrètes visant à l’amélioration de la connaissance des risques, le renforcement de leur surveillance et de leur prévision, ainsi que le développement de l’information préventive sur ces risques et la prise en charge efficiente et intégrée de toute catastrophe d’origine naturelle ou technologique.(Aps)

dimanche 29 avril 2012

Les chanteurs du chaabi ont le blues


Alors que le statut de l’artiste est discuté dans les salles feutrées des institutions de l’Etat en vertu d’un décret exécutif publié en juin 2011 et que le Conseil national des arts et des lettres a été officiellement installé le 5 avril, les chanteurs de chaabi n’ont jamais autant eu le blues.

Il est le pouls de la ville blanche et le conteur de son histoire. Hymne populaire de tout le pays et porte-voix des générations, le chaabi est indissociable de la culture algérienne. Sur ses rythmes, nous parvient la parole sage des poètes depuis des siècles anciens qui adoucissent le quotidien. Ses adeptes sont nombreux et ils sont des milliers à perpétrer la tradition, avec amour et abnégation. Mais vit-on véritablement du chaabi ? «Je vis à Alger et vis Alger, et en tant qu’interprète, je trouve qu’il n’existe pas d’espace d’expression pour le chaabi, mis à part les traditionnels espaces privés lors de cérémonies de mariage», tranche Sid Ali Idriss, chanteur et animateur de l’émission «Kahoua ou Latay», consacrée au chaabi sur les ondes d’Alger Chaîne III.
«Je parle là de véritables espaces où on peut apprécier le véritable chaabi avec ce que ça comporte comme atmosphère», précise-t-il en insistant sur tous ces petits détails qui peuvent décourager le plus curieux des spectateurs à aller voir un spectacle. Sécurité, stationnement, qualité. Lui-même a été éconduit par un agent de police, faute de stationnement lors d’un concert à la salle El Mouggar, raconte-t-il dans un sourire mêlé de dépit. Les salles ont toujours manqué mais les interprètes sont plus nombreux, aujourd’hui, à s’éprendre du chaabi, et ce membre du commissariat du festival du chaabi en est témoin. «Il y a un grand vivier d’artistes de talent, mais il faudrait qu’il y ait aussi un circuit, qu’ils soient pris en charge pour s’aguerrir au contact du public», explique-t-il.

Un statut

Mis à part les ténors du genre, rares sont les artistes qui arrivent à vivre du chaabi. La plupart se résignent à exercer un métier en parallèle afin de «joindre les deux bouts», constate Sid Ali Idriss. «Le chaabi en Algérie ne nourrit pas son homme, d’abord parce qu’il n y’ a pas de statut, ensuite parce que le travail est sporadique», confirme Fayçal Hedroug, chanteur natif de Bologhine. «Heureusement qu’on a du travail à côté ! Beaucoup de chanteurs de talent ont rencontré des difficultés, surtout pendant la décennie noire, et sont devenus dépendants des aides de leurs proches, alors notre génération a compris la leçon», poursuit-il. Les propos de Mohamed Hamdine abondent dans le même sens «On demande un statut, rien d’autre. Un gala, de temps en temps ne nourrit pas femme et enfants», relève-t-il en prenant en exemple les cas de maladie. «Si tu tombes malade, toi ou ta famille, il n’y a rien à faire.
Alors, on travaille ailleurs. Mais il est difficile de nous concentrer sur notre art, dans ces conditions.» En effet, difficile d’enchaîner galas et fêtes de mariage après une dure journée de labeur, sans compter les répétitions et les soins qu’exige la chanson. Le chaabi, plus que tout autre genre musical algérien, demande une recherche continue des textes. Hocine Driss pour sa part se demande : «Comment cotiser ? Le statut est fait pour des gens qui produisent et qui se produisent beaucoup, comme en Europe où les artistes enchaînent les tournées, que produit-on ici ?» Avant de soulever un autre problème épineux : «Comment démêler le professionnel ou l’artiste, l’opportuniste ?»  Pour ce grand passionné intarissable sur le sujet, la priorité est ailleurs. «Il faudrait une grande sélection pour bien conserver le chaabi et que celle-ci soit prise en charge par l’Etat à travers des enregistrements, par exemple», suggère-t-il.

Dans des cartons

«Dernièrement, j’ai essayé de faire un album. Mais une fois le travail terminé, rien n’est garanti, poursuit Mohamed Hamdine, c’est pourquoi un chanteur de chaabi n’enregistre pas d’album. Il est difficile de pénétrer le marché, devenu très commercial.» Un simple tour en ville suffit pour s’en convaincre : sur les étals des disquaires, le chaabi n’a pas la cote, boudé par une jeunesse avide de rythmes endiablés. Pourtant, sortir un album est un véritable parcours du combattant dans lequel «l’artiste est au four, au moulin et à la boulangerie», déclare Sid Ali Idriss, avec dérision. Lui-même a mené ce combat récemment. «J’ai investi moi-même, payé le studio, fait appel à des amis musiciens, soumis les enregistrements à l’éditeur qu’il faut, parfois supplier. J’ai sollicité Arts et Culture pour le parrainage de l’album, j’ai essayé de faire toutes les radios, j’en ai parlé, envoyé des SMS...», énumère ce grand nom de la chanson. S’improviser manager, attaché de presse et racler les fonds de tiroirs et puis se résoudre.

«Rien à gagner»

Les albums restent sur les étals ou pire, dans des cartons. «Je comprends les éditeurs qui doivent écouler les produits mais il faudrait penser à la chanson algérienne. Ou alors, c’est aux pouvoirs publics d’imposer aux producteurs un quota de culture algérienne comme cela se fait sous d’autres cieux», déclare Sid Ali Idriss. Le constat est sans appel. «L’acte de payer pour du chaabi est mort», dit-il en prenant pour exemple une anecdote du temps où il était consultant conseiller d’Arts et Culture : «A l’accueil du théâtre de Verdure, les gens avaient beau arriver dans des voitures de luxe, ils étaient étonnés de devoir payer un prix symbolique pour un spectacle de chaabi.» Hocine Hamdine a vécu une expérience similaire lors de la sortie de son album en 2006 alors qu’il fait partie des lauréats du Festival de la musique chaabi.
C’est décidé, il ne retournera plus en studio. «A quoi bon ? Il n’y a rien à gagner. Tout ce qu’on demande est qu’il sorte et qu’il soit bien distribué, mais on ne gagne rien. Bref, ça ne sert à rien, je préfère enregistrer lors de galas et mettre des morceaux sur internet», raconte-t-il, désabusé. Si internet et le piratage informatique contribuent grandement au rétrécissement du marché du disque, il constitue néanmoins un espace d’expression supplémentaire pour les artistes. Fayçal Hedroug, après être passé par les mêmes vicissitudes, s’est résolument tourné vers internet. «Nous publions des vidéos enregistrées lors des fêtes sur internet, seul moyen pour nous de nous faire connaître par un large public.» Tous ont un point commun, un amour profond pour cet art à part entière.
«J’ai déjà pensé à arrêter, mais Allah ghaleb, je ne peux pas, c’est en moi», confie Mohamed Hamdine. «Si on n’aimait pas le chaabi, on l’aurait abandonné car il demande beaucoup d’efforts et nous donne peu. Mais tant qu’il y aura des gens pour nous écouter, nous ne baisserons pas les bras, promet-il avec détermination avant de pointer de sa main droite son cœur, c’est ça qui nous dirige.»

ABDELKADER BENDAMÈCHE. Président du Conseil national des arts et des lettres et musicologue La chanson chaabi est un refuge qui nous rappelle d’où on vient

- Où en est le statut de l’artiste ?
L’Etat algérien a décidé d’instituer par décret un Conseil national des arts et des lettres. C’est une volonté importante matérialisée par un texte juridique réglementaire opposable à tous les membres du gouvernement de notre pays. Pour ce qui est des chanteurs de chaabi, le ministère du Travail et celui de la Culture œuvrent à pallier ce manque juridique. Un artiste n’existait pas, s’il devait poursuivre quelqu’un en justice pour plagiat, il devait le faire en tant qu’individu.

- Qu’en est-il de la carte d’identité de l’artiste ?
Dans l’article 2 de ce décret exécutif, il est stipulé que deux commissions verront le jour. La première pour établir une nomenclature des artistes dans notre pays et la seconde concerne la carte d’identité de l’artiste. Maintenant, il faut établir les critères pour déterminer qui est un artiste.

- Qu’en est-il des artistes, nombreux, qui exercent leur art en marge d’une activité professionnelle ?
Ils sont reconnus en tant qu’artistes mais ils sont déjà enregistrés à la Sécurité sociale. Celui qui en fait son gagne-pain, et lorsqu’il en fait sa principale ressource, sans filet, l’Etat le sécurise. Il peut toujours travailler quelque part - juridiquement, il restera lié à ce poste - tout en étant considéré comme un artiste.

- Au vu des difficultés, doit-on craindre la disparition progressive du disque ?
Nous sommes en train d’assister à un regain d’intérêt important, parce qu’on en a besoin dans la société. La chanson chaabi est un refuge qui nous rappelle d’où on vient. Mais le métier d’éditeur vit un déclin affreux et nous avons notre part de responsabilité. L’histoire a fait que nous avons vécu une période noire. Aujourd’hui, les gens n’achètent plus, et c’est un phénomène mondial. Il faudrait que notre gouvernement devance la technologie.
Nesrine Sellal
El watan
 

5e festival de la bande dessinée à Riad El Feth L’Algérie à l’honneur



Le 5e Festival international de la bande dessinée se tiendra du 6 au 13 octobre 2012, à l’esplanade de Riad El Feth à Alger.
 

Placée sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, cette prochaine édition  de la bande dessinée  proposera un programme des plus  divers et riches à la fois. Lors d’une rencontre informelle, tenue jeudi au restaurant du Grill Room au Bois des arcades de Riad El Feth, la présidente du festival et directrice des éditions Dalimen, Mme Dalila Nadjem, a dévoilé une partie des grandes lignes de ce rendez-vous. Vu l’engouement du public pour la BD, le festival sera, cette année, prolongé de quatre  jours.  Si cette année l’Algérie sera l’invitée d’honneur, il n’en demeure pas moins que plusieurs pays étrangers seront présents.
Concernant  cette participation étrangère, la conférencière indiquera : «Nous maintenons  une forte délégation étrangère, l’une des marques de fabrique du festival étant de tisser des liens avec une trentaine de pays invités, et parmi eux des pays qui ont accompagné notre mouvement national, comme Cuba, les USA, la Belgique, mais aussi le Japon dont nous fêtons cette année le cinquantenaire de l’établissement, la Belgique, la Suisse, mais aussi de nombreux grands pays de BD, comme l’Angleterre, l’Italie... Le Maghreb et le Machrek seront bien entendu présents à travers des artistes marocains, tunisiens, égyptiens, libanais... Ainsi que ceux de notre continent.»
Ainsi, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, une imposante exposition retraçant 50 ans de la BD algérienne sera à l’honneur, sur une superficie de 1000 m2. Elle rassemblera sur une scénographie des plus recherchées d’anciens et de nouveaux bédéistes algériens. D’autres espaces seront maintenus, à l’image de la librairie BD, ou encore la bulle de lecture. Les organisateurs  ont reconduit les mêmes activités habituelles avec, cependant, un dispatching différent de celui des années précédentes. Les matinées seront consacrées aux activités de jeunesse et aux ateliers. Les après-midi, à partir de 14h, les intéressés potentiels pourront assister à des conférences et à des master class.   
A 18h, place à l’événement festif où des performances en live, des projections de films d’animation ainsi que des concerts se tailleront la part du lion. De même que des  formations en scénario et en film d’animation seront organisées pendant la durée du festival, «mais le FIBDA maintient sa politique de formations longues, débouchant sur des publications. Une de ces formations est en cours, toujours sous la direction du bédéiste belge et ami du festival, Etienne Schredder, et qui devrait déboucher sur différentes publications autour du thème ‘‘Résistances’’», explique la directrice du festival. Il est à noter, par ailleurs, que trois concours de création à destination des talents nationaux, ainsi qu’un concours international ont été ouverts à tous les bédéistes depuis la mi-avril dernier.
 
Nacima Chabani
El Watan

Renflouement du FMI: l'Algérie va étudier la proposition du Fonds


Le gouvernement algérien va étudier la demande du   FMI de participer au renforcement des capacités de prêt de cette institution   financière internationale, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Prospective   et des statistiques, M. Hamid Temmar.

"Le gouvernement va examiner la demande du Fonds monétaire international.   Tout dépendra de l'opportunité" pour l'Algérie de participer au renflouement   du FMI, a déclaré le ministre à la presse en marge de la présentation de son   livre "la transition de l'économie émergente".          
''C'est au gouvernement d'apprécier l'opportunité de ces placements",   a-t-il ajouté. M. Temmar relève à ce propos que la demande du FMI traduit le revirement   de la situation en faveur de l'Algérie, qui est passée d'un emprunteur du FMI   dans les années 1990 à un net préteur dans les années 2000.          
Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a déclaré dimanche dernier   à Washington que "cette demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que   pays doté d'excédents financiers'' qui pourraient atteindre 205,2 milliards   de dollars à fin 2012, selon les prévisions du Fonds.          
M. Djoudi a aussi précisé que l'Algérie allait étudier le rendement   proposé pour ces placements et le type de participation envisagée par le FMI   pour les pays désireux de contribuer à cette opération.          
L'Algérie aurait en effet besoin de savoir si le FMI allait réaliser   cette opération à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, selon   M. Djoudi.          
En janvier dernier, le FMI avait annoncé être à la recherche de sommes   nécessaires pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables.          
Le G20 s'était engagé la semaine dernière à accorder au FMI plus   de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. Le Japon, deuxième actionnaire du FMI derrière les Etats-Unis pourrait   apporter à lui seul 60 milliards de dollars.
APS

Journée mondiale de la propriété intellectuelle : Versement de 398 millions DA aux auteurs algériens et étrangers


A l'occasion de la célébration de  la journée mondiale de la propriété intellectuelle correspondant au  le 26 avril, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture a annoncé l’application d’un nouveau programme et autre calendrier de travail étayé par le versement de 398 millions de DA avec effet rétroactif aux auteurs.

Lors d’une cérémonie soulignant de  la journée mondiale de la propriété intellectuelle, vendredi soir, au palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger, et ce, sous les auspices de l’Office national des droits d’auteurs( ONDA), Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a déclaré que  sur le montant total de l’ordre de 398 millions de DA,  220 millions seront  versés aux auteurs nationaux( 8511) et  étrangers  (5363)  notamment  51 millions de DA alloués à 563 artistes et 67 producteurs nationaux  ainsi que 127 millions DA pour le patrimoine public.
Ainsi, en marge de cette soirée, un accord de coopération maghrébine a été paraphé par les directeurs généraux des offices des droits d’auteurs, Sami Bencheikh, directeur de l’ONDA, Abdallah Ouadrighi (Maroc) et  Mohamed Salmi ( Tunisie).  Cette occasion était aussi pour rendre hommage  à de grands chanteurs algériens et maghrébins.Ainsi, Abdelawahab Doukali (Maroc), Lotfi Bouchenak (Tunisie) et les Algériens, Takfarinas, Cheb Bilal, et à titre posthume, le mythique auteur de Ya Rayah, le regretté Dahmane El Harrachi, à travers sa veuve, ont  été les récipiendaires du Disque du Mérite, une distinction musicale décerné par l’ONDA (l’Office national des droits d’auteurs). Les maisons d’édition (musique) Izem, Dounia, Belda, Padidou, Music Factory et le jeune et dynamique animateur de la radio Chaîne 3, Yazid Aït Hamadouche ont aussi été honorés en recevant le Disque du Mérite. «Cette distinction, est un énorme plaisir. Cela fait plus de 30 ans, que je vis loin de mon pays,  l’Algérie. Ce trophée, je le dédie à tous les Moudjahidines. Merci ! Tahia Djazaïr ! ». Remerciera avec déférence, Takfarinas célèbre par des hits comme Waytalha ou  Zaâma Zaama.

K. Smail
El Watan

François HOLLANDE, interrogation des jeunes des banlieues : L'Humain à côté du bâti?



L’humain à côté du bâti ?
Promesse de Mr François HOLLANDE aux jeunes des banlieues
« Pour vivre dignement »

Lors de sa visite de campagne en banlieue, une promesse ferme a été proclamée  par Mr François HOLLANDE à la jeunesse des quartiers de la rénovation urbaine :

« Nous réinstallerons de l’humain à côté du bâti, pour vous permettre de vivre dignement"


Pour rappel, nos quartiers bénéficient d’un vaste programme de rénovation urbaine pour un montant national de 45 milliards d’euros dont 4 milliard d’euros dans le département du 93 et 564 millions d’euros avec 210 millions d’euros de subvention de l’Etat à Clichy sous Bois/Montfermeil.
L’ambition du vaste programme de rénovation urbaine devait se traduire par un effet de levier majeur sur l’insertion professionnelle des habitants des quartiers et notamment pour les jeunes.
Or, sur le terrain, on constate que l’objectif emploi n’a pas donné les résultats escomptés dans le cadre de la charte d’insertion. On propose aux jeunes des emplois précaires (sécurité du chantier, nettoyage, manœuvre), juste dans un but de remplir l’obligation des 5% d’insertion imposée par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine pour l’octroi des subventions de l’Etat. A noter, les entreprises locales du bâtiment sont délibérément exclues des marchés de la rénovation urbaine.
Jeunes et Artisans des quartiers s’interrogent sur le dispositif que Mr François HOLLANDE mettra en place pour favoriser l’interaction entre l’offre et la demande d’emploi dans les marchés de la rénovation urbaine ?
JEUNES ET ARTISANS DES QUARTIERS réclament une place prépondérante dans les marchés de l’Etat à venir.
JEUNES ET ARTISANS DES QUARTIERS, vous avez l’occasion de faire entendre votre voix,
JEUNES ET ARTSANS ne sous-estimez pas la force de votre décision.
JEUNES ET ARTISANS DES QUARTIERS, c’est le moment opportun de réclamer votre droit,

 ENSEMBLE POUR  CE COMBAT HUMAIN ET GENEREUX

Contact : ppru.gallard@yahoo.fr    Consultez le programme de PPRU :  http://associationppru.blogspot.com/

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Algérie législatives 2012: Les candidats de l’immigration en campagne


Législatives 2012 en Algérie: Les candidats de l’immigration en campagne

Emission "Sans transition" Nadia BEY Radio Orient suivre le lien :
Invités : 
- Chafia Mechetalecha, candidate de l'Union des Forces Démocratiques et Sociales
- Samir Bouakouir, candidat du Front des Forces Socialistes (FFS ).
- Abdelkrim Hadj Mehdi, candidat du Mouvement National pour la Nature et le Développement (Les Verts )
- Mohamed Ben El Hadj, ancien secrétaire général du MDA (parti de Ben Bella)
- Mohamed Bousseta, candidat pour l'ANR (l'Alliance Nationale Républicaine, parti de Reda Malek)



http://www.radioorient.com/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=133:audio-sans-transition-&id=16586:legislatives-2012-en-algerie-le

vendredi 27 avril 2012

LE GRAND MAGHREB ARABE DOIT SE CONSTRUIRE PAR LE «BAS» L'Union imposée par le haut est un «échec»


«Le Maghreb est une évidence», déclare la directrice de Nessma TV.
Deux journées de rencontre seront-elles suffisantes pour embrasser les nombreuses difficultés auxquelles fait face la construction d'une Union du Maghreb arabe (UMA)? Karim Mahmoudi, président de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité, (Ccfc-Maghreb), qui a expliqué les raisons de la création de cette association, avait déclaré «On a fait un constat: l'UMA imposée par le haut est un échec.»
Cette rencontre est un défi qu'a relevé l'Association maghrébine pour la promotion des relations économiques et financières dénommée «Maghreb +», qui a su rassembler nombre de grosses pointures économiques et autres cadres activant au sein des rouages économiques maghrébins ou du moins qui contribuent étroitement avec espoir à la construction du Grand Maghreb arabe auquel ils y croient.
En atteste la présence à cette rencontre qui s'est déroulée mardi et mercredi dernier à Alger au bureau de Maître Karim Mahmoudi, du président de l'Institut international de management d'Alger (Insim), Abdelhak Lamiri, de la directrice de la chaîne de télévision tunisienne privée Nessma TV, Linda Khalfa, accompagnée de son P-DG Nabil Karoui, ou encore du P-DG et responsable de la publication du groupe El Khabar et autres personnalités de renom activant dans les médias. Sans oublier la présence de quelques ambassadeurs ou de leurs représentants qui ont été conviés à ce rendez-vous économique.
Brandissant une réflexion de l'un de ses professeurs américains, «Il n'y a pas de pays sous-développés, mais des pays sous-gérés», Lamiri a estimé qu'il faut «orienter les ressources vers une économie positive.» Techniquement, on fait progresser les choses mais politiquement, a-t-il regretté, «les choses ne bougent, ni avancent.» Il a cité la pléthore de services chargés de l'économie du pays disséminés dans divers ministères du secteur qui emploient une multitude de compétences constituées de plusieurs «cerveaux» qui «pondent» parfois des décisions contradictoires au lieu de disposer d'un seul «cerveau» pour mieux piloter l'économie du pays.
Pour le Maghreb, il pense qu'il faut occulter les problèmes politiques en multipliant les échanges économiques et culturels sans pour autant parler du «Maghreb» évitant ainsi d'induire forcément des questions politiques. Il est impératif pour lui, de construire le Maghreb par le bas en jouant «gagnant-gagnant».
La directrice de Nessma TV, Linda Khalfa, pour laquelle «le Maghreb est une évidence», l'a rejoint dans ses propos en appuyant l'idée que le Maghreb doit se construire par le bas, par un brassage de la population maghrébine qui est unifiée par une histoire et un héritage communs. Elle a développé l'attitude du consommateur téléspectateur maghrébin qui «zappe les programmes d'ailleurs et qui ne se retrouve nulle part, ni dans les canaux de télévision européens, ni moyen-orientaux, ni même nationaux car ceux-ci usent d'une langue arabe qui n'est usitée ni en famille, ni dans la rue, ni dans la cour de l'école...» A Nessma TV «on a inventé une sorte de langue «espéranto» qui relie les pays du Maghreb. Aussi, a-t-elle souligné, «le Maghreb ne peut (et doit) se construire que par le bas».
Il est clair, selon un intervenant, que l'Association ne va pas se substituer aux pouvoirs publics «Nous sommes des partenaires» a-t-il clamé en regrettant que le secteur du tourisme ne joue pas le jeu et de conclure que «beaucoup d'Algériens se rendent en Tunisie (3 millions en 2011) et aussi au Maroc mais la réciprocité n'est guère évidente.»
Abdelkrim AMARNI 

DES PHOTOGRAPHIES À LA GALERIE MOHAMED-RACIM (ALGER) Regards croisés sur le patrimoine vivant méditerranéen

Trente participants. Trente propositions iconiques avec un seul objectif : rattacher le présent au passé, la tradition à la modernité, en tenant compte des influences extérieures. Des regards imprégnés de sensibilité mettant en valeur une richesse inestimable.

“Patrimoine vivant en Méditerranée”, tel est l’intitulé de l’exposition de photographie qui se tient depuis le 21 avril 2012 à la galerie Mohamed-Racim (Alger). 
Cette manifestation est organisée en partenariat avec Euromed Héritage (un programme financé par l’Union européenne, qui œuvre depuis 1998 à valoriser le patrimoine culturel en Méditerranée), RehabiMed (Barcelone) et Ecume (Echanges culturels en Méditerranée), avec la collaboration, en Algérie, de l’association culturelle Patrimoine. Cette exposition est le résultat d’un concours de photographie lancé en 2010 autour du thème “Le patrimoine vivant méditerranéen”. Plus de 300 photographes, amateurs ou professionnels y ont pris part. Après une sélection draconienne, trente travaux ont été choisis pour faire partie de cette exposition qui est, pour rappel, itinérante. Son point de départ a été Barcelone. Après Alger, c’est la ville de Batna qui accueillera cet événement qui sera ensuite visible à Tunis.
Sites archéologiques, monuments, paysages urbains ou ruraux, bâti traditionnel, traditions, us et coutumes, savoir-faire ancestral…, autant de sujets abordés et mis en avant par les participants. L’ont peut admirer la beauté naturel d’un patrimoine qui fait la richesse de chacun des pays du pourtour de la Méditerranée. Un rappel iconique des différents trésors durables autour desquels peuvent s’articuler des actions à caractère touristique, économique ou sociale, pouvant générer une certaine mise en valeur de cet héritage qui tente de résister face à une modernisation et mondialisation accrues, voire féroces. Des photographies remettant, pour certaines, au goût du jour la beauté pure, de certains monuments, de certains quartiers : l’antique route reliant Jéricho à Jérusalem longeant le wadi Qelt ; la médina de la ville d’Oujda fondé en 994 par Ziri Ibn Attia, Jamaâ El Fna à Marrakech, l’Eglise de l’Assomption dont les 48 marches sont illuminées…  Alors que d’autres sont de véritables tranches de vies. Comme celle montrant des jeunes élèves dans une école coranique dans le Sud algérien, ou cet artisan de Naplouse travaillant le métal, où cette fabrique de savon à Tripoli qui date du siècle dernier. D’autres photographes ont, quant à eux, transposé la vie urbaine : un immeuble à Marseille aux couleurs ocres déteints, mais qui sont ravivées  par le linge étendu ainsi que les paraboles disgracieuses ; place Attahrir (Le Caire), le reflet de la façade d’un immeuble dans un grand miroir tenu par un cycliste… Autant de photos qui nous réconcilient avec notre passé culturel traditionnel. Des visuels qui nous projettent également dans un futur qui ne pourra se construire sans ce patrimoine qui demeure le vecteur de l’identité. Cette exposition est une interrogation sur la place que tient ce patrimoine “exceptionnel” au sein  nous interroge sur la place que tient ce patrimoine exceptionnel au sein de nos sociétés contemporaines… 
Des regards croisés qui marquent une halte sur une envie, ou une politique qui tend à réhabiliter l’architecture traditionnelle, les centres historiques, les sites archéologiques, les musées…
Amine IDJER
La liberté

Énergie renouvelable et 4e Workshop international “Sahara Solar Breeder” Le 2e Forum Asie-Arabes, les 15 et 16 mai à Oran


La deuxième édition du Forum Asie-Arabes sur l'énergie durable et le 4e Workshop international sur le programme algéro-japonais “Sahara solar breeder” (SSB) se tiendront le 15 et 16 mai 2012, en corrélation avec le 2e symposium académique Algérie-Japon le 17 mai à l'université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO), a annoncé, à Oran, le président du Forum, lors d’une conférence de presse tenue à l’USTO.
Amine Boudghène-Stambouli a indiqué que cette manifestation scientifique sera entièrement dédiée aux développements des technologies solaires, précisant que la mise en œuvre d'une vision d'avenir en matière d'approvisionnement énergétique à l’horizon 2050 sera appuyée sur le programme “SSB”.
Cette rencontre constituera le prolongement d’un premier forum tenu en août dans la ville japonaise de Nagoya, qui a déjà bénéficié du soutien actif de la Japan international cooperation agency (Jica), de la Japan science and technology agency (Jsta), de la New energy development organization (Nedo) ainsi que de plusieurs universités et compagnies japonaises. Selon le professeur Boudhène-Stambouli, l'objectif du projet algéro-japonais, en partenariat avec un consortium de six universités et deux agences japonaises (Jica et Jsta), est de permettre, dans un délai de cinq ans, l'acheminement de l'énergie solaire du Sahara vers la région nord du pays à l’effet d'alimenter les stations de dessalement de l'eau de mer. Pour plus de précisions, l'Usto bénéficiera de la création d'un centre de recherche consacré au développement des technologies solaires et la réalisation d'une ferme solaire expérimentale à Saïda. La rencontre sera aussi marquée par la présence des différents acteurs, à l’instar de Sonelgaz, Sonatrach, le Centre de développement des énergies renouvelables (Cder), l’Unité de développement des technologies solaires (Udts) et l’Unité de développement des équipements solaires (Udes.) Le Japon, qui sera présent en force avec 70% des participants, a opté pour le choix de l’Algérie dont le Sahara est à juste titre considéré comme étant le réservoir de l’humanité en matière d’énergie solaire non polluante, renouvelable et propre. Mais c’est la qualité de l’ensoleillement et du sable de l’Erg composé à 61% de silicium qui a incité les Japonais à jeter définitivement leur dévolu sur l’Algérie. La Russie, Hong Kong, Taïwan, la Thaïlande, le Turkménistan, l’Inde, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Maroc et probablement l’Égypte prendront part à cette manifestation scientifique majeure. Le 17 mai, le 2e Symposium académique Algérie-Japon, initié en partenariat avec l’université japonaise de Tsukuba, se tiendra juste après le 2e Forum et le 4e Workshop international sur le programme SSB. Il est à souligner qu’un don japonais de 5 millions de dollars a été alloué pour la réalisation des centres de recherches en panneaux solaires à Oran et Saïda. La participation japonaise sera aussi marquée par la présence d’acteurs du secteur énergétique, tels ceux spécialisés dans l’élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement. Le programme “SSB”, dont l’appellation fait référence à la plate-forme technologique dite ferme solaire expérimentale, prévue à l’université de Saïda, doit permettre, à l’échéance 2015, l’acheminement de l’énergie solaire du Sud vers la région Nord. Dans ce même cadre, l’Usto bénéficie, quant à elle, de la création d’un centre de recherches sur les technologies solaires ; alors que le Centre de recherche sur l’énergie solaire d’Adrar disposera d’une plate-forme technologique pour la construction de cellules photovoltaïques et l’exploitation de l’énergie produite.
REGUIEG-ISSAAD. K.
La liberté

Tipasa : création d’un parc citadin

Une enveloppe financière de l’ordre de 200 millions de dinars a été mobilisée pour la concrétisation de ce projet .


La wilaya de Tipasa a dégagé une superficie de 21 hectares destinée à la création du parc citadin  «Dounia», qui s’articulera autour de trois espaces, en l’occurrence celui de la lecture, des loisirs et un troisième consacré aux jeux pour enfants. Une autorisation programme (AP) de 200 millions de dinars a été affectée pour la concrétisation de ce projet, dont l’étude a été achevée en 2011. Implanté à l’entrée sud-est de la ville Tipasa, à proximité de la gare routière en cours de travaux, le parc se trouve en aval du centre universitaire qui devait ouvrir ses portes à la fin de l’année en cours, mitoyen de l’école de formation de tennis pour l’élite sportive et d’une auberge de jeunesse, 2 projets du secteur des sports en cours de travaux, l’ espace  «Dounia » qui domine la ville de Tipasa, sera réalisé afin de permettre aux familles,  aux jeunes de déstresser et de se reposer dans un climat convivial.

Ce parc citadin répondra aux normes internationales. Il servira à l’éducation environnementale, en prenant en charge la gestion des énergies renouvelables et celle de l’eau. L’actuelle forêt récréative qui se situe en amont du complexe touristique, la Corne d’Or, draine un nombre considérable de familles accompagnées de leurs enfants. Hélas, cet espace forestier ne dispose pas de toutes les commodités pour accueillir les citoyens en quête de détente.  

D’ailleurs, la direction de l’environnement de Tipasa compte entamer la construction de ce parc citadin, en évitant les difficultés rencontrées dans d’autres wilayas. L’appel d’offres sera lancé au mois de juillet prochain, selon le responsable du secteur. Il est prévu la réalisation de sentiers piétons, de kiosques,   d’aires de jeux pour  enfants, de terrains de sport, d’une zone de détente équipée de bancs et de tables de pique- nique, d’un parking, d’un jardin botanique, ainsi qu’ un lac d’une superficie de 2 ha.

En somme, la wilaya de Tipasa compte multiplier ces espaces verts pour accueillir le plus grand nombre de touristes des wilayas environnantes qui désirent venir visiter son territoire. Le barrage de Boukourdane, les forêts de Bouharoun, Hadjret Ennous et Sidi Ghilès, les aires de repos aménagées le long de la voie express, sont des espaces naturels qui ne désemplissent pas en raison de l’engouement des familles.
                           

M'hamed Houaoura