jeudi 28 février 2013

AQUACULTURE:UNE VINGTAINE DE SITES A LA DISPOSITION DES INVESTISSEURS A BOUMERDES


Plus d’une vingtaine de sites susceptibles d’accueillir des projets aquacoles, ont été mis, ces trois dernières années, à la disposition d’investisseurs à Boumerdes, afin de promouvoir l’aquaculture et la pêche continentale et de pallier à la régression persistante de la production halieutique, a-t-on appris auprès de la direction locale de la Pêche et des ressources Halieutiques.
Ces sites ont été répertoriés au niveau des 3 barrages de la wilaya, des embouchures des cours d’eau, des grands bassins hydriques, des retenues collinaires (naturelles et artificielles) et du littoral de la région, qui peuvent accueillir, à l’occasion, des cages flottantes ou des opérations d’ensemencement en alevins, a indiqué à l’APS le responsable du secteur, M. Kadri Cherif.
"La disponibilité de telles opportunités à travers la région est susceptible de répondre à la demande d’investissement, sans cesse croissante, exprimée en matière d’aquaculture", a estimé ce responsable.
D’importants projets en réalisation pour la promotion de l’élevage quacole
Conscients de l’importance de cette ressource en matière de création de richesses et d’emplois, les responsables du secteur redoublent d’efforts, à cet égard, en vue d’encourager les investisseurs à exploiter ces sites, notamment pour l’élevage de certains types de poissons et crustacés, très prisés par les consommateurs pour leur saveur et leur valeur nutritionnelle, à l’exemple de la crevette et des moules.
M. Kadri a fait, à ce titre, état de l’approbation, à ce jour, par la commission ad hoc de la wilaya, d’au moins 6 projets d’investissement dans la filière aquacole.
Parmi ces projets ayant bénéficié du droit de concession depuis 2010, le même responsable a cité les fermes d’élevage de daurade (400 tonnes/an) et de moules (120 tonnes/an) dans des cages flottantes respectivement dans la région de Sghirate, sur le littoral de la ville de Boumerdes, et à Cap Djinet.Ces projets sont toujours au stade de concrétisation.
La ferme d’élevage aquacole en eau de mer de Cap Djinet demeure le plus important projet en la matière à Boumerdes. Selon les objectifs qui lui sont fixés, ce projet partiellement exploité, devrait produire, une fois totalement achevé, près de 1500 tonnes/an de daurades et de moules.
Les autres projets d’élevage en cages flottantes sont localisés sur le littoral de Zemmouri et le lieu-dit "Les Salines" sur le littoral de Dellys, où des fermes aquacoles sont en réalisation en vue d’assurer une production moyenne de 200 tonnes de moules/an.
L’intégration de l’aquaculture dans l’irrigation agricole : un enjeu à venir
L’autre enjeu futur de la valorisation de la filière aquacole, consiste en son intégration dans la fertilisation des superficies agricoles par l’ensemencement en alevins des plans d’eaux destinées à l’irrigation agricole, a indiqué, par ailleurs, M.Kadri.
Une convention de coopération a été signée, dans ce sens, au siège de la wilaya, entre le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et la direction de la chambre de pêche et d’aquaculture.
Depuis octobre 2010, plus d’une vingtaine d’aides en la matière ont été octroyées à des paysans et exploitations agricoles individuelles et collectives, en vue de procéder à l’ensemencement au lâchage de près de 100.000 alevins dans des bassins d’irrigation agricole, a signalé la même source.
Des opérations similaires sont prévues, en coordination avec le Centre national de recherche et développement de la pêche et de l’aquaculture, a-t-il ajouté.
Relèvement des revenus des agriculteurs et hausse de la production piscicole, avec son impact bénéfique sur la baisse des cours du poisson sur les marchés, sont les deux principaux objectifs attendus de ces opérations, a-t-on relevé enfin à la direction de la Pêche et des Ressources halieutiques.
APS

mercredi 27 février 2013

Sellal : «La célébration à Tinguentourine est une réponse aux ennemis de l’Algérie»


LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, S’EST RENDU HIER À IN AMENAS ET AU SITE GAZIER DE TIGUENTOURINE DANS LA WILAYA D’ILLIZI, OÙ IL A PRÉSIDÉ LA COMMÉMORATION DU 57E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DE L’UGTA ET DU 42E ANNIVERSAIRE DE LA NATIONALISATION DES HYDROCARBURES. 

«La célébration de ce double anniversaire à Tiguentourine est une réponse aux ennemis de l’Algérie», a indiqué M. Sellal. Le Premier ministre était accompagné de plusieurs membres du gouvernement et du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd. «Je rends grâce à Dieu pour l'unité de notre peuple grâce à son armée, son gouvernement et son Etat fort qui ne prend aucune décision contre son peuple», a-t-il déclaré. Abdelmalek Sellal a rendu aussi un hommage aux victimes de l’attaque terroriste ayant ciblé, en janvier dernier, le complexe gazier de Tiguentourine (Illizi). Le chahid du devoir Mohamed-Amine Lahmar, assassiné par le groupe terroriste qui a perpétré cette attaque, a été décoré, à titre posthume, de la médaille de l’ordre du mérite national. La médaille a été remise par M. Sellal aux parents de ce jeune qui s’est sacrifié pour sauver des centaines de vies d’Algériens et d’étrangers travaillant sur ce site gazier. L’octroi de cette distinction a été décidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Un hommage a été également rendu aux expatriés étrangers, morts lors de l’attaque terroriste. Une médaille a été remise symboliquement au responsable d’une entreprise japonaise. En marge des festivités, le Premier ministre a procédé à la remise en marche du train n°1 (unité de production) du complexe gazier de Tiguentourine. La cérémonie de remise en marche de cette unité de traitement et de production de gaz s’est déroulée en présence de membres du gouvernement et du secrétaire général de l’UGTA. Le premier train assure 35% de la production totale du complexe gazier de Tiguentourine (1 300 km au sud-est d’Alger).

MONCEF RÉDHA

DNA

L’entrepreneuriat féminin dans le monde arabe Timide percée dans certains pays et grand recul dans d’autres


Ouverts hier à Alger, les travaux du 4e congrès de l’Organisation de la femme arabe (OFA) se déroulent sous le thème de l’entrepreneuriat féminin dans le Monde arabe, une région où la situation des droits des femmes est peu reluisante. A entendre les participantes, cette réalité a été malheureusement occultée. Seules les représentantes de la Tunisie et de l’Egypte ont fait référence au recul des droits des femmes dans
leur pays…      

Profitant de la tenue du 4e congrès de l’Organisation de la femme arabe (OFA), à Alger, le président de la République, par la voix de son conseiller, Mohamed Ali Boughazi, a adressé un message aux nombreux invités de cette organisation, créée en 2006, qui compte 16 pays arabes dont l’Algérie. Le Président présente l’entrepreneuriat féminin, thème de la rencontre, comme «une réalité à prendre en considération dans le processus de construction économique en faisant en sorte que la femme puisse assumer d’autres rôles dans la vie nationale et arabe qui seraient empreints d’efficacité et de créativité». Organisé par le ministère de la Solidarité et de la Condition féminine, ce congrès, ajoute Bouteflika, «vient couronner un combat de plusieurs décennies où il n’a pas été facile pour les femmes arabes, dans des sociétés quasiment fermées, de se frayer un chemin pour pouvoir s’imposer dans la réalité socioéconomique (…).
La femme arabe franchit aujourd’hui une étape majeure hautement significative (…), car après avoir fait ses preuves dans les domaines économique et technologique, elle a investi tous les secteurs et réalisé des acquis sociopolitiques. Nous pouvons aujourd’hui attester de la capacité de la femme arabe à transcender les difficultés et autres entraves rencontrées grâce à sa volonté et à sa persévérance». Il rappelle que le rapport sur le développement humain arabe pour l’année 2009 avait révélé un taux de 27,6% en matière de participation des femmes dans l’activité économique dans le Monde arabe, alors qu’en 2005, un autre rapport «dressait un tableau sombre de la situation économique de la femme dans la région (…)». Il indique que l’Algérie «a réuni tous les moyens et pris toutes les dispositions pour parachever le processus de promotion de la femme afin de lui permettre d’occuper la place qui lui sied tant au plan politique qu’économique.
Les lois ont, de ce fait, donné leurs fruits qui se sont traduits par l’augmentation de la participation de la femme à la vie politique avec 31,81% à l’APN, lors des dernières élections législatives de mai 2012. Les programmes et mécanismes mis au point par l’Etat pour faciliter l’accession de la femme à l’entrepreneuriat et l’encourager au travail, à la production et à l’investissement dans tous les secteurs ont donné des résultats plus que remarquables au regard du nombre de femmes entrepreneurs, industrielles et innovatrices dans tous les domaines productifs et avec une compétence avérée. Ainsi, grâce au dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), il y a eu création par les femmes de 2951 micro-entreprises en 2011, de même que sur les 451 608 projets de micro-crédits financés en 2012, 273 504 étaient destinés aux femmes, soit un taux de 61%».
Par ailleurs, exception faite pour les représentantes de la Tunisie et de l’Egypte, toutes les intervenantes, dont Leïla Charef, de Jordanie, Cheikha Meriem Al Khalifa, du Bahreïn, Moulati Ould Mokhtar, de Mauritanie, Cheikha Latifa Salem Essabah, du Koweït, Ouidad Boubakar, épouse du président soudanais Omar Al Bachir, ont mis en exergue les «progrès» en matière de droits des femmes dans leur pays et dressé un tableau rose de la situation marquée par «d’importantes réformes» en voie d’achèvement. Les représentantes de la Tunisie et de l’Egypte vont néanmoins ramener le débat à la réalité. L’Egyptienne Souheïr Lotfi rappelle à l’assistance «les nombreux défis imposés par le Printemps arabe en matière de liberté et de justice sociale».
Elle met en garde contre les nouvelles menaces de l’intégrisme, de l’extrémisme religieux et de l’exclusion. Pour elle, «il y a une nécessité de protéger les acquis et d’empêcher les nouveaux régimes de mettre en péril les acquis». Abondant dans le même sens, Sihem Badi, de Tunisie, exhorte les participantes «à ne pas oublier qu’aujourd’hui des femmes souffrent de l’exclusion, des guerres, de la violence, de l’extrémisme religieux, de la pauvreté et de l’exode» et les appelle «à avoir une pensée pour les femmes syriennes et palestiniennes». A Signaler que l’OFA a décerné, hier, 4 prix de la meilleure production médiatique sur les femmes, un pour la télévision jordanienne, deux pour des Bahreïnis et un pour une radio libanaise. Les travaux du congrès reprendront aujourd’hui en atelier. Ils s’achèveront demain avec des recommandations.
Salima Tlemçani
EL WATAN

La France compte 3,17 millions de chômeurs, au plus haut depuis juillet 1997


Un 21e mois de hausse d’affilée. Le nombre d’inscrits a Pôle Emploi a encore une fois augmenté en janvier 2013. De 43.900 exactement en catégorie A (sans aucun emploi), dont un peu moins de la moitié au titre d’une modification des modes de calcul des radiations. Corrigé de cet effet, la hausse se limite à +22800 chômeurs. Si l’on ajoute les demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite (catégorie B et C), la hausse atteint 60.800.

chomage categorie a

Ce sont surtout les plus de 50 ans qui ont une nouvelle fois souffert en janvier, avec une hausse de 1,8%. Comme les chômeurs de longue durée dont le nombre progresse de 1,9% et frôle désormais les 1,85 million de personnes. Quant aux niveaux des offres d’emploi collectées et satisfaites, ils continuent respectivement de plonger de 19,7 et 19,5% sur un an, laissant difficilement entrevoir l’espoir d’une reprise rapide.

Avec cette nouvelle hausse, la France compte désormais 3,17 millions de chômeurs en catégorie A, à 35.700 de son record historique atteint en janvier 1997. Au rythme actuel, il sera donc dépassé dans un ou deux mois. Inclus les catégories B et C, avec 4,68 millions d’inscrits, cela fait en revanche plus de deux ans que le record a été dépassé…

Le Figaro

La France compte 3,17 millions de chômeurs, au plus haut depuis juillet 1997


Un 21e mois de hausse d’affilée. Le nombre d’inscrits a Pôle Emploi a encore une fois augmenté en janvier 2013. De 43.900 exactement en catégorie A (sans aucun emploi), dont un peu moins de la moitié au titre d’une modification des modes de calcul des radiations. Corrigé de cet effet, la hausse se limite à +22800 chômeurs. Si l’on ajoute les demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite (catégorie B et C), la hausse atteint 60.800.

chomage categorie a

Ce sont surtout les plus de 50 ans qui ont une nouvelle fois souffert en janvier, avec une hausse de 1,8%. Comme les chômeurs de longue durée dont le nombre progresse de 1,9% et frôle désormais les 1,85 million de personnes. Quant aux niveaux des offres d’emploi collectées et satisfaites, ils continuent respectivement de plonger de 19,7 et 19,5% sur un an, laissant difficilement entrevoir l’espoir d’une reprise rapide.

Avec cette nouvelle hausse, la France compte désormais 3,17 millions de chômeurs en catégorie A, à 35.700 de son record historique atteint en janvier 1997. Au rythme actuel, il sera donc dépassé dans un ou deux mois. Inclus les catégories B et C, avec 4,68 millions d’inscrits, cela fait en revanche plus de deux ans que le record a été dépassé…

Le Figaro

mardi 26 février 2013

COMMERCE INFORMEL : EFFORTS A BLIDA POUR SON ERADICATION


La wilaya de Blida fournit, ces derniers temps, ’’des efforts soutenus’’ pour l’éradication du commerce informel, par la réalisation de locaux commerciaux et de marchés de proximité dans les différentes communes et leur attribution aux jeunes chômeurs, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
Un total de 257 locaux, représentant le reliquat des locaux réalisés dans le cadre du programme présidentiel ’’100 locaux par commune’’, a été attribué entièrement au niveau des différentes municipalités, a indiqué, lundi à l’APS, M.Mohamed Badjou, chargé de communication à la wilaya.
’’Ce lundi 25 février est l’échéance fixée par le wali de Blida, M.Mohamed Ouchen, aux chefs de daïras pour finaliser l’opération d’attribution’’, a-t-il précisé, ajoutant que les jeunes chômeurs bénéficieront également des locaux invendus de l’Office de promotion et de promotion immobilière (OPGI) et de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL).
" Il y a au total 134 locaux de l’AADL et 102 de l’OPGI qui seront attribués d’ici au 15 mars prochain, dans différentes communes. Ces locaux sont destinés aux vendeurs informels qui pourront travailler dans la légalité’’, a assuré M.Badjou, précisant que la wilaya de Blida ’’sera au rendez-vous concernant le programme du gouvernement visant à éradiquer définitivement le commerce informel d’ici le mois de ramadhan prochain’’.
Outre l’exploitation des locaux commerciaux, plusieurs marchés de proximitésont en cours de réalisation dans cette wilaya, dont nombre d’espaces publics sont "envahis" par des vendeurs informels.
’’Trente-deux (32) nouveaux marchés de proximité sont en cours de réalisation dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), 2011,2012 et 2013 et du plan sectoriel de développement (PSD) 2012. Il y a également 15 marchés forains dans dix daïras. Ces espaces commerciaux devraient entrer en activité avant le mois de ramadhan’’, a indiqué le même responsable.
Ces nouveaux marchés devraient offrir l’opportunité à ’’plus de 2.150 commerçants informels’’ de se convertir à l’activité légale à travers les différentes communes de la wilaya, a affirmé M.Badjou, mettant en avant ’’la détermination des autorités locales à venir à bout du phénomène du commerce parallèle’’.
Les projets lancés par la wilaya devraient, en finir avec les milliers d’étals de fortunes installés par des jeunes vendeurs au niveau des espaces urbains, sur les bords de routes et même sur les trottoirs, un phénomène qui se répercute négativement aussi bien sur la circulation automobile que sur la propreté des quartiers.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fait de l’éradication du commerce illégal et la propreté des villes un des axes prioritaires de sa feuille de route, rappelle-t-on.
APS

Le chômage baisse en Algérie, les chiffres de l’emploi dérapent

ChomageLe FMI considère la lutte contre le chômage comme le défi majeur du monde durant la prochaine décennie. En Algérie, la bataille semble bien engagée, à en croire les chiffres officiels, avec un taux de chômage qui est passé, première historique, sous la barre des dix pour cent. Mais que valent les statistiques du chômage ? Quelle crédibilité leur accorder ?


Le taux de chômage devrait légèrement baisser en Algérie en 2013, pour atteindre 9.3%, contre 9.6% en 2012. C’est du moins ce qu’indiquent les chiffres officiels. Des chiffres fortement contestés, accueillis avec beaucoup de scepticisme, parfois avec des sarcasmes, tant ils paraissent déconnectés de la réalité économique du pays.

Pourtant, à y regarder de plus près, le marché du travail a subi un changement de fond, qui tranche avec les données qui ont longuement dominé ce secteur. D’où vient ce scepticisme alors ? D’abord, de la méfiance et de la suspicion envers tout ce qui émane du pouvoir ; pour les spécialistes et les initiés, ensuite, le doute ne se limite pas aux résultats publiés, mais il concerne aussi les méthodes utilisées, ainsi que le coût de la lutte contre le chômage, et les différents subterfuges qui permettent de maquiller des données alarmantes.

Quel que soit le degré de contestation, une donnée s’impose : le chômage semble avoir fortement diminué en une décennie. Est-ce suffisant pour affirmer qu’il est plus proche de 10% que de 20%, alors qu’il était autour de 30% à la fin des années 1990, pour ensuite amorcer un déclin régulier, passant de 27.3% en 2001 à 12.3 en 2006 ? Les avis divergent. Oui, affirme un économiste, qui s’en tient à une lecture restrictive des règles observées par l’Office National des Statistiques (ONS) pour élaborer ses chiffres sur le chômage. Non, affirme un autre ancien haut responsable, qui estime que le taux de chômage reste supérieur à 20%.
Côté officiel, M. Mohamed Tahar Chaalal, directeur général de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), a déclaré en fin de semaine que le taux de chômage était de 9.7% en 2012, et devrait légèrement diminuer pour atteindre 9.3% en 2013. Ces projections sont celles du FMI, a indiqué M. Chaalal, comme pour leur donner du poids, en sachant que les statistiques publiées en Algérie sont souvent approximatives et peu crédibles.

De plus, M. Chaalal a affirmé que c’est désormais « l’activité économique qui devient le premier facteur de création d’emplois », et non les emplois aidés. Pour illustrer cette tendance, il a indiqué que 260.000 postes de travail « économiques » ont été créés en 2012, et que l’ANEM, à elle seule,  a pourvu 214.000 postes de travail réel en 2012, contre 181.000 en 2011.

Excès de zèle

Mais quand M. Chaalal déclare que ces chiffres sont « les meilleurs résultats enregistrés dans le monde arabe dans le domaine de la lutte contre chômage », il montre clairement son zèle à vouloir embellir les résultats de la politique économique du gouvernement. D’autant qu’il les accompagne de l’inévitable commentaire selon lequel ces résultats ont été obtenus « dans le cadre de l’application du programme de son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika ».

Faut-il, dès lors, ne voir que du zèle dans ces chiffres flatteurs? Difficile à dire, car sur le terrain, des évolutions sont réellement contrastées. Il y a, d’abord, les données qui plaident en faveur d’une forte diminution du taux de chômage. En premier lieu les pénuries de main d’œuvre enregistrées de manière chronique dans de nombreux secteurs d’activité, comme l’agriculture, le BTP, le bâtiment, et différents travaux d’entretien. En zone urbaine, chaque algérien connait une histoire d’un voisin ou d’un parent qui a, en vain, cherché pendant des mois un peintre, un maçon, ou un artisan quelconque pour des travaux sans importance. Un entrepreneur a déclaré à Maghreb Emergent que « le manque de main d’œuvre est devenu aussi contraignant pour l’entreprise que l’étaient les pénuries de matériaux de construction dans les années 1980 ». Il serait donc logique de penser qu’un pays qui enregistre une pénurie de main d’œuvre se rapproche du plein emploi.

Mais c’est l’ONS lui-même qui fournit les premiers éléments pour réfuter cette hypothèse, en rappelant, à titre d’exemple, que la participation des femmes à l’activité économique demeure très faible ». L’ONS notait ainsi, dans l’enquête menée en septembre 2001, que « les femmes représentent 14.1% du total des occupés », contre 16,9% en septembre 2006. Comment avoir un taux de chômage si bas avec si peu de femmes qui travaillent ? Ce détail semble indiquer que les femmes au foyer ne sont pas classées parmi les chômeurs. L’ONS précise d’ailleurs qu’il prend le chômeur au sens que lui attribue le Bureau International du Travail : est considéré comme chômeur  celui qui n’a pas d’activité rémunérée pendant un certain temps, et qui a engagé des démarches pour trouver du travailler.

Chômeur réel et chômeur statistique

En ce sens, un vendeur occasionnel de cigarettes, qui ne s’inscrit pas auprès de l’ANEM, n’est pas considéré comme chômeur. Tout comme un travailleur à temps partiel. L’exemple le plus édifiant est cependant offert par le « hittiste » classique qui n’a pas mené des démarches pour chercher du travail : il n’est pas considéré comme un chômeur. Avec de tels critères, les chiffres de l’ONS deviennent plausibles, mais ils changent totalement de signification.

A cela, il faudrait ajouter les autres éléments qui faussent à la fois l’analyse et le marché du travail. Comme ces milliers de jeunes qui ont déposé un dossier ANSEJ, et qui attendent l’argent de l’Etat. « Cette distribution d’argent a soustrait du marché du travail des centaines de milliers de jeunes », note un entrepreneur qui a perdu la moitié de ses ouvriers qualifiés.

Ce tour de passe-passe a un coût. Transformer un jeune chômeur en entrepreneur coûte beaucoup d’argent. Tout comme les emplois aidés, qui permettent à des entreprises publiques de recruter des jeunes diplômés sans en avoir besoin, de les sous-payer, les sous-employer, pour les soustraire momentanément aux statistiques du chômage. L’impact de ce phénomène est difficile à évaluer, tout comme le phénomène du sous-emploi dans les administrations publiques. Mais au final, l’opération permet au gouvernement d’afficher des chiffres statistiquement vrais, mais dont la signification est totalement faussée.
PAR ABED CHAREF

lundi 25 février 2013

11e Convention France Maghreb les 7 et 8 mars à Paris Participation d’une trentaine d’entreprises algériennes


Une trentaine d’entreprises algériennes prendront part les 7 et 8 mars prochain à Paris à la 11e Convention France Maghreb, une rencontre annuelle visant à proposer des perspectives pour l’économie et les ressources humaines dans l’espace franco-maghrébin, a-t-on appris, vendredi, auprès des organisateurs.

Outre la Confédération algérienne du patronat (CAP), qui chapeaute des dizaines d’entreprises, et la Bourse de sous-traitance et du partenariat, une trentaine d’entités économiques algériennes, pour l’essentiel privées, seront représentées à cette rencontre économique, a indiqué à l’APS le président de la Convention, Mohamed El Ouahdoudi. « La représentation algérienne sera multisectorielle. Elle a été toujours de qualité, depuis la mise sur pied de cette manifestation en 2002 », a-t-il ajouté, en marge d’une conférence de presse de présentation de l’événement auquel sont attendus une centaine d’entreprises françaises entre congressistes et visiteuses, et autant d’entités du Maroc, de Libye et de Tunisie. Selon M. El Ouahdoudi, l’intérêt algérien pour cette manifestation économique est tel qu’une « invitation » a été faite aux organisateurs, dont la mairie de Paris, d’accueillir la prochaine édition à Alger. « On se félicite de cette invitation algérienne et tout sera mis en œuvre pour organiser la 13e édition à Alger, en 2015, le pays étant concerné par une échéance électorale capitale en 2014 », a-t-il annoncé. Déclinée cette année sous la thématique générale « Quels projets France Maghreb en 2013 ? », La 11e Convention prévoit 60 exposants et partenaires, 200 congressistes, neuf grandes conférences, 20 ateliers thématiques et huit trophées France Maghreb par catégories professionnelles. Le premier objectif de la Convention France Maghreb est de proposer en début de chaque année un bilan et des perspectives pour l’économie et les ressources humaines dans l’espace France Maghreb. Elle réunit à la fois les entreprises, les administrations, les cadres et les associations opérant dans l’espace France Maghreb. C’est un événement fédérateur qui permet à des centaines d’entreprises de rencontrer des partenaires, de trouver des compétences rares, et d’élargir leur horizon à l’ensemble de l’espace France Maghreb. Selon les organisateurs, la France est le premier partenaire de tous les pays du Maghreb, tandis que le Maghreb est le premier client de la France devant la Chine, avec 24 milliards d’euros d’échanges commerciaux par an. On relève, cependant, que le commerce inter maghrébin demeure le plus faible de toutes les régions du monde avec un taux jugé dérisoire de 5 %.
APS

OUVERTURE 193 NOUVEAUX POSTES D’EXAMINATEURS DU PERMIS DE CONDUIRE


193 postes nouveaux d’examinateurs du permis de conduire ont été ouverts à l’échelle nationale par la fonction publique, a indiqué samedi à Batna le ministre des Transports, M. Amar Tou, au cours d’une visite de travail dans cette wilaya.
Lors de l’inspection du circuit d’examen du permis de conduire de la ville d’Ain Touta, le ministre a indiqué que les 100 examinateurs actuellement en formation à l’Ecole nationale d’application des techniques de transport terrestre (ENATT) de Batna seront rejoints par 93 autres examinateurs.
M. Tou a cependant estimé que les besoins en la matière exigent 100 autres postes supplémentaires pour résorber le déficit enregistré et pour remplacer les examinateurs qui partiront à la retraite parmi le total de 300 fonctionnaires actuellement en exercice dans le pays.
Le ministre a également estimé "impératif" de renforcer les effectifs des examinateurs pour répondre aux besoins des jeunes désireux d’obtenir leur permis de conduire et des 7.000 autoécoles en activité en Algérie et dont le nombre est en constante augmentation.
M. Tou doit notamment inspecter, au cours de sa visite dans la wilaya, les gares routières de Batna et de Barika et le siège de l’ENATT au chef-lieu de wilaya.
APS

Allons enfants... de l'Algérie


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Vous l'avez vu ? Si, ce t-shirt avec une carte de France floquée du drapeau algérien, tout en bas il y a une croix qui indique Marseille : "capitale du bled". Rappelez-vous, Jean-Marie L.P. avait organisé une récupération crapuleuse de ce t-shirt pour la campagne des régionales. Et bien, sachez qu'aujourd'hui, c'est impossible de le trouver. Je le tiens de source sûre, un vendeur de Belsunce m'a expliqué que la police lui avait interdit de le vendre. Ah bon ? Mais pourquoi ça ? Je le trouvais plutôt marrant, moi, ce t-shirt. D'accord le message était un peu ambigu, voire provocateur, mais ça dépend de quel côté on se place.
 
J'ai essayé de comprendre comment on avait pu en arriver là. Je me suis demandé pourquoi des jeunes portaient ce t-shirt. S'agissait-il réellement d'une provocation ou plutôt d'un acte militant revendicatif ? Et même dans  ce cas, qu'y a-t-il à revendiquer ? J'avais beau retourner le problème dans tous les sens, je ne trouvais pas. Heureusement, j'ai rencontré Sonia, membre du PIR (le Parti des indigènes de la République), tout est devenu beaucoup plus clair. Elle a commencé par me dire qu'elle avait l'habitude de porter un t-shirt qui disait "Va te faire intégrer !". Du coup un jour, avec ce t-shirt, elle a parlé et débattu pendant des heures avec une bonne sœur. Une grande rencontre.

Sonia m'explique qu'aujourd'hui, les jeunes de deuxième ou troisième génération d'immigrés maghrébins, comoriens ou autres, se cherchent. "C'est normal, quand on discute avec des gens, ils finissent toujours par nous demander : t'es d'où ? Nan, vraiment, t'es de quelle origine ? On nous rabâche sans cesse qu'on est différent, qu'on vient d'ailleurs". Les jeunes sont déboussolés, quand ils sont en France ils sont algériens, marocains ou comoriens, quand ils sont au bled, ils sont français. Quoiqu'il arrive, ils sont catalogués. Du coup, le t-shirt de la discorde devient avant tout une réponse à cette fameuse question sur leur origine. Sonia me le dit clairement, "on a vraiment une double culture, on est les deux". Si c'est bien de recherche d'identité qu'il s'agit, alors, pourquoi l'afficher comme ça ?

Sonia bouillonne, elle s'enflamme, "tu sais, les anciennes générations d'immigrés faisaient tout pour être discrètes, pour se fondre dans la masse, pour passer inaperçues. Le résultat c'est qu'aujourd'hui on ne nous demande plus notre point de vue, alors on l'affiche, tout simplement". Les vertus sont multiples, car en plus du côté revendicatif, ces messages permettent aux jeunes de s'initier au débat, de s'éveiller à des problématiques auxquelles ils seront confrontés toute leur vie.

La marque de t-shirt LSA (Le savoir est une arme) l'a bien compris. Ils jouent d'ailleurs sur les préjugés pour faire réagir. Leur dernière création : "I'm Muslim Don't Panic" (Je suis musulman, ne paniquez pas, pour ceux qui étaient au fond de la salle pendant les cours d'anglais). C'est un carton et un message à double effet. D'abord, l'ironie du message permet d'assumer un certain regard sur le monde musulman. Sonia m'assure que les mentalités changent dans les quartiers, "les jeunes en ont marre de faire peur, avant c'est ce qu'ils cherchaient, mais plus maintenant".
Le deuxième effet muslim, c'est de donner confiance aux gens qui portent ce t-shirt. Inconsciemment ils se sentent rassurés de voir qu'il ne sont pas paranos, qu'ils ne sont pas les seuls à avoir senti les regards accusateurs. Sonia confirme, "ça permet de répondre à ces regards", et elle va même plus loin "ces t-shirts c'est une réponse à la politique actuelle. C'est nouveau, mais depuis 2001 à peu près, on nous demande de choisir, d'être un bon français ou d'être un musulman intégriste. Et là, on a vu les voiles apparaître et les barbes pousser. Nous, on a pas envie de choisir".

Bondy blog

dimanche 24 février 2013

Un accord-cadre de coopération entre les villes de Tlemcen et Lille signé hier : Renforcer les liens d’amitié entre les deux peuples


Un accord-cadre de coopération entre Tlemcen (Algérie) et Lille (France) a été signé, hier, au siège de la wilaya de Tlemcen par les maires des deux villes, respectivement M. Mohamed Abderrafik  Khouani et Mme Martine Aubry. Cet accord porte sur la coopération en matière d’innovation technologique, de formation professionnelle, de développement durable et des domaines médical, culturel, éducatif, de l’enseignement supérieur et du patrimoine.
Les deux collectivités se sont engagées à encourager les différents  accords et conventions sectoriels établis entre les organismes relevant de leur territoire, à favoriser et à soutenir les rencontres entre les structures associatives, notamment dans les domaines sociaux, culturels, sportifs et éducatifs. Les deux parties entendent également considérer la jeunesse et l’emploi comme objectifs transversaux et prioritaires à tous les axes qui seront développés dans cette coopération, à s’informer mutuellement des démarches effectuées auprès de tiers (bailleurs de fonds... ) et enfin à rechercher les ressources financières nécessaires à la réalisation des projets identifiés. Après une brève allocution de bienvenue présentée par le wali de Tlemcen, dans laquelle il a énoncé les potentialités et l’histoire riche de la capitale des Zianides, Mme Aubry a mis l’accent, pour sa part, sur la nécessité de renforcer les liens d’amitié entre Algériens et Français. Elle a rappelé, dans ce cadre, la visite récente effectuée par le président François Hollande en Algérie, «à travers laquelle une nouvelle dynamique de coopération et de partenariat a été insufflée aux relations algéro-françaises». Mme Aubry, en visite de deux jours à Tlemcen, effectuera une visite  au centre hospitalo-universitaire de Tlemcen, au palais royal d’El-Mechouar, au musée de l’histoire, au musée de l’art graphique de Sidi Belahcene et au  Grand bassin, avant de rencontrer les membres de l’Assemblée populaire communale  de Tlemcen. La deuxième journée de cette visite mènera la délégation française au plateau Lalla Setti, au mausolée de Sidi Boumediène, au 2e pôle universitaire de Tlemcen, aux grottes d’Aïn Fezza, au centre d’études andalouses et au palais de la Culture de hai «Imama». Mme Aubry sera également reçue à la faculté de médecine de Tlemcen où le recteur lui fera un exposé sur les activités de l’université Abou- Bekr-Belkaïd. La maire de Lille (France), qui effectue une visite en Algérie, a été reçue, mardi à Alger, par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. L’audience s’est déroulée à la résidence Djenane El-Mufti, en présence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, et la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. Le choix de la ville de Tlemcen a été motivé par la «dimension culturelle et géographique de la ville, son rôle historique de passerelle entre l’Espagne et le Maghreb, et entre l’est et l’ouest du Maghreb», qui lui confère un caractère  «très mélangé», «semblable à celui de Lille», a estimé Aubry lors d’un point de presse organisé au palais des Raïs (Alger). La cérémonie de signature de cet accord-cadre s’est déroulée en présence des autorités locales de la wilaya de Tlemcen et des membres de la délégation de la ville de Lille, dont des élus locaux, des représentants du mouvement associatif  lillois, des opérateurs économiques et des universitaires, rappelle-t-on.
 EL MOUDJAHID

MEDEA:DES EXPERTS A LA RENCONTRE DES OPERATEURS ECONOMIQUE


Une trentaine d’opérateurs économiques et de chefs d’entreprises activant dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et de l’artisanat prennent part à Médéa à une rencontre de vulgarisation du programme d’assistance technique, initié par la PUM Netherland senior experts.
Cette rencontre, organisée récemment au siège de la Chambre de commerce et d’industrie du Titteri (Médéa) au profit des PME-PMI de la wilaya a été animée par des conseillers de la PUM netherland senior experts, une organisation hollandaise, à vocation non lucrative, qui dispense ses conseils, à titre gracieux, et assure des expertises dans de nombreux pays en voie de développement ou émergents, a-t-on appris samedi du directeur de la Chambre, M.Abdelhakim Fechit.
Outre la vulgarisation du programme d’assistance, la rencontre vise également, a-t-il expliqué, à identifier les PME et PMI susceptibles d’être intégrées dans ce programme, en vue de bénéficier d’une assistance technique et accéder ainsi à un savoir-faire qui fait défaut à nombre d’entreprises.
Ce programme, financé par l’Etat néerlandais, est destiné à doter les PME-PMI de solutions actualisées dans les domaines du management, des techniques de production, dans le suivi des projets, ainsi que dans la formation des cadres et des gestionnaires affiliés à ces entreprises, a fait savoir ce responsable.
L’objectif visé par ce programme est de permettre, selon M. Fechit, aux PME-PMI qui vont bénéficier de cette assistance, d’améliorer la conduite des projets, de hisser leur niveau de management et d’atteindre un degré de performance à même de leur ouvrir de nouvelles perspectives.
APS

BOUIRA : REALISATION EN COURS DE 11 PROJETS HOTELIERS PRIVES


Onze (11) projets d’hôtels d’une capacité d’accueil globale de 852 lits, sont, actuellement, en chantier dans la wilaya de Bouira, pour un investissement privé de cplus de 981 millions de Da, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du tourisme et de l’artisanat.
Il s’agit, entre autres, de 7 hôtels urbains, d’une auberge sur la route Ouchali, et d’un complexe thermal, dont la mise en exploitation devrait générer quelque 373 emplois, est-il indiqué.
"Leur taux d’avancement actuel est de plus de 74 %", selon la même source.
Une offre globale de 1038 lits, dont 400 au niveau du Centre national de détente et de sport de Tikjda, est, actuellement, assurée par le parc hôtelier de Bouira, dont la capacité d’accueil sera portée à 1890 lits, à la réception de la totalité des projets en cours de concrétisation, a estimé la même source.
En 2012, le secteur a été, en outre, renforcé par l’agrément de 3 nouvelles agences touristiques et de voyages, qui sont venues s’ajouter aux 4 agences opérationnelles depuis 2011.
Un Plan de développement d’importance a été destiné au secteur, au titre du programme de soutien à la croissance économique 2010-2014, selon la même source qui cite, à cet effet, 4 opérations, dont une portant sur la réalisation d’un plan d’orientation touristique de la wilaya, qui définira les grandes lignes de l’activité touristique dans la région.
Une autre étude est relative à l’aménagement des zones d’extension touristique de Tikjda , Tala Rana, Hammam Ksana, et Errich, des régions susceptibles de fournir le foncier nécessaire aux investissements touristiques aptes à promouvoir la wilaya en un pôle touristique par excellence.
APS

    TIZI- OUZOU : 450 MILLIONS DE DA POUR LA REALISATION DE 11 MARCHES COUVERTS


    Une enveloppe de 454 millions de Da vient d’être allouée à la wilaya de Tizi-Ouzou, par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, au titre de la concrétisation des opérations de résorption du commerce informel, a-t-on appris auprès de la direction du Commerce.
    "Cette dotation servira à financer la réalisation de 11 marchés couverts et l’aménagement de 522 étals commerciaux, qui seront affectés pour le recasement de vendeurs occasionnels", a indiqué à l’APS le chargé de la réglementation des marchés et de la concurrence au niveau de la direction du commerce Ces projets de marchés couverts sont projetés au niveau des communes de Draa El Mizane, Boghni, Souk El T’nine, Ain El Hammam, Ouacifs, Ait Toudert, Tadmait, Tizi Ghenif, Azazga, Fréha et Iferhounne, a précisé M. Benhadji, relevant que le chef-lieu de wilaya verra, pour sa part, "la remise en exploitation de son marché couvert du centre ville, fin mars prochain, après l’achèvement des travaux de sa réhabilitation engagés pour un montant de 13 millions de Da".
    L’implantation des étals commerciaux se fera, selon ce responsable, "en fonction des besoins exprimés par les communes et les dairas, en matière du recasement des commerçants informels", dont le nombre a été estimé à 1029 intervenants répartis sur 24 sites, relevant des principales agglomérations urbaines de la wilaya.
    "La réception de l’ensemble de ces projets devra intervenir avant le mois de Ramadhan prochain", a souligné ce responsable, assurant que "le respect de ce délai pour la réalisation de ces projets est du domaine du possible, considérant les moyens d’envergure de réalisation dont dispose l’entreprise publique Batimetal, titulaire de tels marchés qui lui ont été confiés de gré à gré , au niveau national en vertu d’une convention qu’elle a signée avec le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales".
    A leur concrétisation, ces projets viendront compléter les actions initiées par la wilaya dans le cadre de la lutte contre le commerce informel, à savoir la réalisation, dans le cadre de plans communaux de développement, de 16 marchés de proximité, et la réhabilitation de 14 marchés hebdomadaires au titre d’une opération financée sur le budget d’équipement sectoriel, a rappelé la même source.
    APS

    BOUTEFLIKA : ‘’NOTRE CAPITAL RESIDE DANS NOTRE JEUNESSE’’


    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé samedi que la jeunesse algérienne constituait le "véritable capital" du pays et qu’elle devrait être préparée pour assumer sa responsabilité de demain.
    "Notre véritable capital réside dans notre jeunesse, que nous devons préparer à assumer sa responsabilité de demain et pour laquelle nous devons tout faire pour lui léguer un pays apaisé et capable de tenir son rang au sein de la communauté internationale", a souligné le président de la République dans un message adressé au SG de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et aux travailleurs algériens, à l’occasion du double anniversaire de la création de l’UGTA (24 février 1956) et la nationalisation des hydrocarbures (24 février 1971).
    A cet effet, le président Bouteflika a indiqué que ces dates "comptent parmi (celles) qui jalonnent notre histoire et qui marquent chacune une étape dans l’évolution de notre pays vers plus de prospérité, plus de progrès, plus de maturité".
    "Ces deux dates, a-t-il poursuivi, sont associées à des événements de très haute importance pour l’Algérie. La première est liée à la naissance de l’UGTA, qui a donné à la cause ouvrière un outil pour la défense des droits des travailleurs, mais également, la possibilité pour eux de participer activement et souvent efficacement à la vie politique, économique et sociale de notre pays.
    La seconde est celle de la nationalisation des hydrocarbures, qui a permis la récupération de nos richesses naturelles et leur utilisation pour le développement du pays et pour le bien-être de nos compatriotes".
    Le président de la République a, dans ce sens, affirmé que "la commémoration, aujourd’hui, de ces deux événements nous invite d’abord à un retour sur notre histoire pour nous rappeler les circonstances dans lesquelles ils se sont produits et rendre hommage à tous ceux et toutes celles qui y ont apporté leur contribution et consenti des sacrifices pour lesquels nous leur devons une reconnaissance éternelle. Leurs initiateurs ont montré une lucidité et un courage qui leur donnent droit à toute notre admiration".
    "Si nous nous tournons maintenant vers le présent, il est facile à tout observateur de constater que notre pays change quotidiennement de visage. Les infrastructures dont nous sommes en train de le doter permettront, dans un proche avenir, l’essor de notre économie et une meilleure exploitation de nos ressources", a-t-il relevé.
    Par ailleurs, le président Bouteflika a indiqué que l’Algérie est confronté à d’autres défis, notamment sur le plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.
    "Cependant, nous sommes confrontés à d’autres défis. Notre sécurité est mise en danger par la situation au Mali à notre frontière sud et par les manifestations sporadiques d’un terrorisme que nous n’avons de cesse de combattre", a-t-il dit.
    "Je ne peux pas passer sous silence les scandales qui touchent la gestion de Sonatrach" "Ce qui s’est passé dernièrement à In Amenas en est une illustration édifiante, qui a mis en lumière la cruauté des bandes terroristes, mais en même temps le savoir-faire de notre armée, de nos services de sécurité, qui ont su mettre fin à cette agression contre l’une des installations les plus importantes de notre pays", a-t-il ajouté.
    A cette occasion, le chef de l’Etat a voulu rendre un hommage "particulier" aux officiers, soldats et membres des services de sécurité et ceux de la Protection civile, dont, a-t-il précisé, "l’intervention a fait notre admiration et celle de l’opinion internationale.
    "Je m’incline également à la mémoire des travailleurs algériens et des étrangers qui ont perdu leur vie lors de ce lâche attentat et j’exprime notre admiration et notre gratitude à ceux d’entre eux qui, par leur sang-froid et leur attitude courageuse, ont permis la sauvegarde des installations et de l’outil de production", a affirmé le président Bouteflika dans son message.
    Le président Bouteflika a, par ailleurs, réitéré sa confiance en la justice algérienne pour établir les responsabilités et punir les personnes à l’origine des scandales qui entachent la réputation de l’entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach.
    "A cet égard, je ne peux pas passer sous silence les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach. Ces informations soulèvent notre révolte et notre réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation", a-t-il indiqué.
    Concernant le développement socioéconomique de l’Algérie, le président de la République a souligné qu’il nécessitait "davantage" d’efforts et de sacrifices, mais aussi une "efficacité" dans la gestion et une préservation de l’outil de production nationale.
    "A l’occasion de cette commémoration, nous devons enfin nous tourner vers l’avenir et les défis qu’il nous réserve. Nos sacrifices et nos efforts seront encore nécessaires pour aller de l’avant et satisfaire les ambitions que nous nourrissons pour l’Algérie."
    "Les travailleurs seront, par évidence, les meilleurs artisans de ce développement. Nous disposons de tous les éléments pour cela et nous saurons en tirer tous les fruits en répondant à l’exigence de l’efficacité dans la gestion et la préservation de l’outil de production, en sachant maintenir et consolider notre unité et en plaçant l’intérêt de notre pays au-dessus de tous les égoïsmes", a-t-il dit.
    Le chef de l’Etat a conclu son message en adressant ses vœux de succès et de prospérité à l’ensemble des travailleuses et travailleurs algériens. "Je veux enfin adresser à vous tous, et plus particulièrement aux travailleurs et aux travailleuses ainsi qu’à leurs familles, mes vœux de succès et de prospérité au moment où nous commémorons la création de leur organe syndical, l’UGTA".
    APS

    mercredi 20 février 2013

    Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran


    Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

    L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).
    A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.
    Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».
     
    Rédaction économie
    EL WATAN

    mardi 19 février 2013

    Aziz Nafa. Economiste, chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) «Un entrepreneuriat de nécessité»


    «Un entrepreneuriat de nécessité»
    Rencontré en marge de la conférence virtuelle sur l’entreprenariat, Aziz Nafa, chercheur au Créad, décortique dans cet entretien les résultats de l’étude comparative sur les intentions entrepreneuriales des étudiants algériens, canadiens, français et belges. Il analyse également les facteurs expliquant la situation de l’entrepreneuriat chez les jeunes en Algérie.

    -L’étude que vous avez présentée montre que les jeunes Algériens sont animés par l’esprit d’entreprendre. Ces résultats sont-ils à considérer dans l’absolu ?
    L’étude consiste en un travail de recherche et de comparaison sur l’intention d’entreprendre entre les étudiants algériens, canadiens et européens (français et belges). L’objectif est de voir ce niveau d’intention et de définir les indicateurs qui expliqueraient les motivations et le comportement à l’entrepreneuriat des étudiants. Les résultats obtenus démontrent globalement que les étudiants algériens ont plus l’intention d’entreprendre que les Canadiens ou les Européens. Toutefois, il s’agit d’une analyse qui ne prend pas en compte les facteurs subjectifs, c’est-à-dire les éléments qui font partie de la personnalité de l’individu : c’est dire l’envie d’aller à la création, la culture d’entreprendre, etc.
    En approfondissant l’analyse et en introduisant les indicateurs subjectifs, il ressort que les étudiants algériens ont tendance à aller vers l’entrepreneuriat non pas par envie ou culture d’entreprendre, mais parce qu’il y a un contexte socio-économique favorable. On entend par là, l’objectif fixé par les pouvoirs publics de créer un millier d’entreprises, les dispositifs d’aide à la création d’entreprise. On peut ajouter que le taux de chômage en Algérie étant le plus élevé parmi la catégorie des jeunes diplômés (21,4% en 2010). Entreprendre serait donc un moyen de trouver une place dans la société. En d’autres termes, c’est un entrepreneuriat de nécessité.

    -Pourtant, on entend souvent dire que les Algériens n’ont pas la culture d’entreprendre en raison notamment d’un système d’assistanat entretenu par la rente pétrolière. Doit-on relativiser cette analyse ?
    La culture d’entreprendre, soit on l’a, soit on ne l’a pas. Les enfants issus de familles de chefs d’entreprise ont par exemple cette motivation d’aller vers la création d’entreprise. Il y a une part de vrai dans ce que vous dites dans le sens où la société algérienne est «une société qui attend beaucoup de l’Etat» et surtout ces dernières 20 années, plus précisément avec les premiers plans d’accompagnement des jeunes, et après 1994 et le plan d’ajustement structurel, l’Etat a mis beaucoup de moyens pour absorber le chômage et pour accompagner les chômeurs issus de la fermeture d’usines, des privatisations.
    Ces différents dispositifs ont été accompagnés par d’autres dispositifs comme l’Ansej, la CNAC au début des années 2000 pour aider les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui n’ont pas forcément des débouchées. Depuis 20 ans donc, l’Etat est présent pour assister les jeunes dans la création de leurs entreprises et quelque part, ces différents dispositifs deviennent une arme à double tranchant. A la fois, on a envie d’absorber le taux de chômage et à la fois, on crée des assistés.

    -La mise à niveau des salaires dans la Fonction publique et les avantages offerts par les multinationales ne favorisent-il pas, selon vous, une orientation des jeunes vers le salariat plus que vers l’entrepreneuriat ?
    Cela nous renvoie à la première question qui a trait aux débouchées qu’ont les nouveaux diplômés. En premier lieu, on cherche du travail, mais les débouchées ne sont pas offertes à tout le monde, ce n’est donc pas tout le monde qui trouve du travail. Ceci amène certains de ces chômeurs à s’orienter vers des dispositifs tels que l’Ansej. Evidemment que beaucoup cherchent une place en tant que fonctionnaires avec un travail pas trop fatiguant et un salaire adéquat, mais ce n’est pas ouvert à tout le monde, là non plus.

    -Aujourd’hui, on dit qu’il y a une inadéquation entre la demande du marché du travail et le type des formations qui sont dispensées à l’université. Comment expliquer cela ?
    Effectivement, le monde économique absorbe parmi les diplômés et la formation universitaire et professionnelle n’est pas forcément en synergie avec ce monde économique. C’est pour cela que durant ces dernières années, notamment avec le système LMD, on a fixé l’objectif de rapprocher les deux mondes par des stages et par des formations au niveau des entreprises, de faciliter cette relation et cette synergie. C’est un moyen de créer un pôle pour permettre aux entreprises de puiser de la compétence dans les universités et aux centres de recherche de former et d’accompagner les universités et les entreprises dans leur process et leur innovation. Evidemment, le système va permettre de rapprocher le monde de l’université avec le monde économique et c’est là qu’on pourra créer des synergies productives. 
     
    Safia Berkouk
    EL WATAN

    Les futurs diplômés attirés par le salariat l’entrepreneuriat, un choix par défaut !


    Les étudiants diplômés de nos universités seraient plus enclins à s’orienter vers la création de leurs propres entreprises que vers le salariat, comparés à leurs confrères européens et canadiens.

    C’est du moins ce qui ressort d’une étude qui vient d’être réalisée auprès d’un nombre d’étudiants algériens et dont les résultats ont été communiqués à l’occasion de la première conférence virtuelle sur l’entreprenariat des jeunes tenue, mardi dernier, à l’université de Bab Ezzouar (USTHB). Ces résultats semblent aller à contre-sens des chiffres de l’Office national des statistiques (ONS) relatifs à l’enquête sur l’emploi 2011 qui confortent le salariat comme principal mode d’insertion dans le monde du travail chez les diplômés universitaires. L’étude intitulée «Projets entrepreneuriaux chez les étudiants : états des lieux et comparaison internationale (Algérie, Canada, France, Belgique)» a été réalisée en collaboration avec des universités canadienne, française et belge.
    Elle a porté sur un échantillon de 1.810 étudiants, dont 8% Algériens. Elle démontre que «l’intention d’entreprendre des étudiants algériens est plus élevée que celle des Canadiens et des Européens». Même constat en ce qui concerne «l’aspiration à l’identité d’entrepreneur, la clarté des buts entrepreneuriaux et l’attitude face à l’acte d’entreprendre» dont les indicateurs sont tous plus élevés que chez les étudiants canadiens et européens.
    De quoi surprendre quand on regarde les chiffres de l’ONS dont l’enquête sur l’emploi en 2011 avait révélé que s’installer à son compte était la dernière option recherchée par les chômeurs diplômés pour s’insérer dans le monde du travail. Seulement 21,5% d’entre eux empruntaient ce chemin. La majorité d’entre eux (91%) avançaient comme premier recours l’inscription auprès de bureaux de main-d’œuvre, 84% les démarches auprès des entreprises et 77% l’utilisation de relations personnelles. Cette tendance ne concerne pas seulement les diplômés universitaires puisqu’elle touche également les chômeurs diplômés de la formation professionnelle et les chômeurs non diplômés qui sont respectivement 34% et 32% seulement à songer à s’installer à leur compte, selon la même enquête.
    Facteurs subjectifs
    Plusieurs étudiants rencontrés par ailleurs à l’occasion de la conférence ont avoué être davantage intéressés par «les multinationales ou partir à l’étranger» que créer leurs propres entreprises. Cette dernière option est considérée par certains d’entre eux comme «risquée» en raison «des conditions bancaires et des conséquences en cas d’échec». D’autres, en revanche, voient en l’entrepreneuriat «une chance de se faire un statut et de réaliser ses propres buts», ce qui est plus «intéressant que d’avoir quelqu’un sur le dos qui vous donne des ordres et qui est, souvent en plus, moins qualifié que vous», affirment-il.
    Mais si l’envie d’entreprendre existe, sa concrétisation dépend de certains paramètres. Ainsi,  les auteurs de l’étude avancent comme facteurs encourageants un environnement socioéconomique «favorable» expliqué notamment par un taux de chômage élevé chez les jeunes diplômés. Selon l’ONS, le chômage touche davantage les universitaires et plus particulièrement les diplômés que les autres catégories (16,1% en 2011 et 21,4% en 2010). A cela, il faut ajouter les mesures mises en place par les pouvoirs publics pour faire baisser le chômage global à travers les dispositifs de création d’entreprises comme l’Ansej et la CNAC.
    Le salariat alléchant
    L’ensemble de ces facteurs relativise les résultats de l’étude dont les auteurs ont souligné que «les normes subjectives sont plus marquées pour les Algériens que pour les Canadiens ou les Européens». En d’autres termes, l’entrepreneuriat chez les étudiants algériens relève davantage d’une exigence imposée par un contexte que d’un choix. Ce qui va davantage dans le sens des statistiques de l’ONS qui montrent que le salariat reste encore l’option privilégiée pour l’insertion dans le monde du travail. Selon l’enquête 2011, il constitue la forme d’emploi «dominante qui touche les 2/3 des occupés (67%)».
    Plus précisément, l’emploi salarié constitue la forme d’emploi dominante pour les occupés diplômés représentant 83,5% de l’ensemble de cette population. L’ONS avait fait remarquer que «l’emploi salarié représente le débouché principal pour les diplômés du supérieur, alors que le travail indépendant reste marginal et presque limité».
    La tendance est appelée à se poursuivre avec les dernières augmentations de salaire, d’après certains observateurs. Une source bancaire nous avait précédemment déclaré que «nous sommes dans un système qui conforte le salariat public en multipliant son pouvoir d’achat, ce qui est dangereux parce que cela réduit l’esprit d’entrepreneuriat et l’expansion d’entreprises privées». Selon cette même source, «il ne faut pas que les salariés (fonctionnaires ou du secteur économique public) soient les seuls à toucher des augmentations, de même qu’il ne faudrait pas que l’écart se creuse entre le travail salarié et non salarié auquel cas cela entraînerait une déprime du marché économique».
    Au-delà des motivations qui poussent les futurs diplômés à l’entrepreneuriat, les chômeurs en Algérie sont loin d’avoir le choix et agissent davantage en fonction des options du moment. L’enquête de l’ONS avait fait ressortir que 62% des chômeurs sont indifférents au type d’emploi recherché qu’il soit un emploi salarié ou s’installer à leurs propres comptes, alors que 33% préfèrent un emploi salarié.  
    Safia Berkouk
    EL WATAN

    lundi 18 février 2013

    Association des musées de la Méditerranée: Promotion prochaine du musée national des beaux-arts d'Alger

    L'Association des Musées méconnus de la Méditerranée vient de choisir le Musée national des beaux-arts d'Alger pour bénéficier d'une action visant sa promotion,  a indiqué, vendredi dernier, la  secrétaire générale de l'AMMed, Sonia Mabrouk. Selon cette dernière, il s'agit de développer trois actions envers le musée algérois, surplombant la baie d'Alger et réputé pour son fonds inestimable, dont la réalisation d'un documentaire en partenariat avec la chaîne Arte (avec autorisations de diffusion pour les chaines locales), la création d'un site Internet avec visite virtuelle en numérisant toutes les pièces muséales, et la publication d'un livre d'art présentant les œuvres du musée et retraçant son histoire. "Notre équipe du tournage du documentaire sur le musée d'Alger se rendra en mai prochain sur place avec l'objectif de mettre en valeur l'établissement que j'ai eu déjà l'occasion de visiter, avant qu'il ne soit procédé, dans un second temps, à la numérisation de l'ensemble de ses œuvres", a-t-elle précisé. Pour la secrétaire générale de l'AMMed, l'objectif est aussi de mettre en valeur des lieux d'histoire peu connus qui symbolisent le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.  "Le Musée d'Alger s'inscrit dans un siècle d'histoire algérienne et, en même temps, il raconte l'art universel", a-t-elle expliqué, affirmant que le Musée des beaux-arts d'Alger gagnerait, au vu de ses œuvres saisissantes, à être davantage connu tant par les touristes étrangers que par les Algériens eux-mêmes".  Considéré comme l'un des plus beaux balcons sur la Méditerranée, le Musée national des beaux-arts d'Alger est réputé pour son fonds inestimable. Outre les toiles de fondateurs de la peinture algérienne contemporaine comme Mohammed Khadda et Baya, il regorge d'œuvres  d'artistes français de renom, à l'instar de Delacroix, Fromentin, Degas, Renoir et autres. Le Musée a été érigé à partir de 1927 sur la colline boisé du quartier d'El Hamma au cœur d'une végétation généreuse face au verdoyant Jardin d'Essai. Sa collection est considérée comme la plus importante pour l'art en Algérie et sur le continent africain. Outre sa grande collection de peintures, le musée renferme des gravures et estampes anciennes ainsi qu'un bel ensemble de sculptures, de mobilier ancien et d'art décoratif.  Sa promotion par l'AMMed intervient après celles ayant concerné la maison du baron d'Erlanger, à Sidi Bou Saïd, en Tunisie (autrement appelée le palais Ennejma Ezzahra), et le Musée archéologique de Thessalonique en Grèce. Soutenue par une dizaine de mécènes versés dans la chose muséale, l'AMMed s'assigne comme principaux objectifs la mise en valeur des musées méconnus de la Méditerranée afin de parvenir au dialogue des cultures et au rapprochement des civilisations des pays de la région. 
    Amel D.
     

    Premier salon national de l’huile d’olive et de l’olivier à Béni Amrane Plus de 500 hectares d’oliviers seront plantés en 2013


    “Nous avons pris toutes les dispositions pour arriver à atteindre le maximum  de production de l’huile pour dépasser les 3 270 hectolitres enregistrés en 2012 au niveau des 29 huileries disséminées dans la wilaya”, a affirmé M. Sabaoui.
    Le Salon national de l’huile d’olive a ouvert ses portes jeudi à la salle omnisports de Béni Amrane en présence des autorités locales de la wilaya et un nombreux public. Plus de 95 exposants venus de 15 wilayas ont présenté  leurs produits et plus de 20 stands ont été consacrés exclusivement à des professionnels de la transformation et l’extraction de l’huile d’olive. Parmi eux, des spécialistes venus des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Chlef, des régions renommées pour la qualité de leur production.
    Des fellahs spécialistes dans la greffe et de la multiplication des oliviers étaient également présents à cette manifestation. Mais la nouveauté de ce Salon est sans nul doute la firme algérienne Seap  venue proposer aux agricultures l’exploitation de l’énergie solaire dans leur activité et l’utilisation des résidus de l’opération d’extraction de l’huile d’olive pour la production de gaz.
    En effet, cette entreprise a présenté toute une panoplie d’appareils dédiés aux énergies renouvelables à partir de la matière organique et de l’énergie solaire, à des prix abordables même pour les particuliers. Selon le président de la Chambre agricole, M. Sabaoui Sadek, l’objectif fixé pour l’année 2013 est d’arriver à planter 500 hectares d’oliviers sur tout le territoire de la wilaya, un chiffre qui va s’ajouter aux 680 350 existants déjà dont 654 000 sont productifs. “Nous avons pris toutes les dispositions pour arriver à atteindre le maximum de production de l’huile pour dépasser les 3 270 hectolitres enregistrés en 2012 au niveau des 29 huileries disséminées dans la wilaya”, a affirmé M. Sabaoui.
    Par ailleurs, les responsables de la  direction de la Conservation des forêts ont indiqué que des campagnes de plantations oléicoles ont été menées à travers les communes de la wilaya et touché 559 hectares entre 2011 et 2012, soit une moyenne de 154 arbres par hectare. Ces opérations visaient à  réparer les ravages des feux de forêt qui ont détruit des milliers d’oliviers, notamment dans la région de Tidjellabine, Beni Amrane et Ammal, nous a indiqué un responsable de cette institution.
    Pour le maire de Béni Amrane, cette manifestation est une occasion pour permettre aux fellahs d’échanger leur expérience et de faire connaître leurs ambitions mais aussi d’exposer leurs difficultés aux autorités. Avec plus de 20 000 oliviers étalés sur 18 000 hectares, la commune de Béni Amrane est le premier verger oléicole de la wilaya de Boumerdès. Plus de 1500 familles cultivent l’olivier depuis des générations dans cette localité.
    A noter que des conférences sur la production de l’huile d’olive ont été animées par des ingénieurs de la Chambre nationale de l’agriculteur et de l’Institut national des recherches agricoles. On a appris que le président national de la Chambre agricole effectue aujourd’hui une visite à Beni Amrane pour rencontrer les producteurs et les fellahs de la région.

    Nassim Ouhib/M. T.
    Liberté

    Visite de Abdelmalek Sellal dans la ville du Vieux Rocher Un gros budget pour Constantine, capitale de la culture arabe


    “Nous œuvrerons au gouvernement à ce que tous les projets proposés pour Constantine, capitale de la culture arabe, soient réalisés. Constantine aura un gros budget”, s’est engagé le Premier ministre. Il a mis en exergue les chantiers qu’il avait visités dans la journée et qui donneront, de son avis, une nouvelle dimension urbaine et socioculturelle à la ville.

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a supervisé, hier, plusieurs projets de développement local dans la wilaya de Constantine. Une ville qui sera consacrée  capitale de la culture arabe en 2015. Au début de l’après-midi, au palais Ahmed-Bey, il lui a été exposé, par le directeur général des grands projets culturels, le programme des infrastructures à réaliser en moins de deux ans pour être dans les délais de la célébration de cette manifestation. “Le programme n’est pas très ambitieux car nous n’avons pas le temps de nous lancer dans de grands chantiers”, a souligné M. Seraï. Dès lors, l’effort sera concentré sur la reconversion des édifices déjà existants.
    Il en sera ainsi pour l’ex-résidence de la wilaya, érigée au vieux centre-ville dans une architecture néo-mauresque qui sera transformée en centre des arts. L’actuel centre culturel sera requalifié en grand musée des arts modernes et contemporains. Le palais du Bey sera réhabilité et les 7 salles de cinéma rénovées.
    Il a été proposé, en outre, de doter Constantine d’un grand palais de la culture, d’un pavillon des expositions et d’un musée d’arts et d’histoire. “On doit lancer ces projets rapidement”, a insisté M. Seraï, soutenant que l’événement de 2015 devra constituer un facteur déclencheur du plan de sauvegarde de la ville, qui passera nécessairement par la réhabilitation de ses lieux de mémoire.
    Le Premier ministre a acquiescé, en promettant un soutien particulier de l’Exécutif à ce programme. “Nous œuvrerons au gouvernement à ce que tous ces projets soient réalisés. Constantine aura un gros budget”, s’est-il engagé.
    Il a mis en exergue les chantiers qu’il avait visités dans la matinée, et qui donneront, de son avis, une nouvelle dimension urbaine et socioculturelle à la ville.
    Dès son arrivée dans la wilaya, vers 8h30 du matin, la délégation gouvernementale (7 ministres accompagnaient Abdelmalek Sellal) s’est dirigée vers le chantier de l’autoroute Est-Ouest à Djebel Ouahch, un tronçon de 65 kilomètres traversé par un tunnel. L’entreprise japonaise Cojaal, à laquelle a été confiée la réalisation de ce chantier, est en retard de quelques mois sur sa livraison. Les responsables de cette société ont invoqué aussitôt, en présence de l’ambassadeur du Japon en Algérie, Tsukasa Kawada, un problème de financement. Le Premier ministre leur a assuré qu’il veillera personnellement au paiement des factures en instance au bout de 15 jours.
    En contrepartie, il a exigé du constructeur japonais de livrer le projet avant la fin du mois de mars prochain.
    “Il ne reste plus qu’à régler le problème des glissements sur 300 m, c’est pourquoi aucun prétexte ne sera plus admis pour justifier tout autre retard”, a-t-il martelé. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a assimilé, pour sa part, les doléances des Japonais à une fuite en avant. “Il n’y a aucune contrainte technique ou financière. C’est juste un prétexte pour justifier les retards car l’entreprise japonaise s’est engagée, par écrit, à livrer le tronçon Constantine-Skikda à la fin du mois de décembre. Elle n’a même pas encore déposé la caution de garantie”, a-t-il expliqué. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est montré attentif à l’exposé sur les suggestions de correction des erreurs commises dans la création de la ville nouvelle Ali-Mendjeli, dont la construction tous azimuts de logements sans les accompagner des équipements de base et le caractère hybride de ce pôle dépendant à la fois de deux communes (El-Khroub et Aïn Smara) et sans statut administratif clair.
    Dans ce contexte, il est proposé la réalisation d’infrastructures publiques (établissements scolaires, structures sanitaires, espaces récréatifs, complexes sportifs…) et la création d’une zone d’activités économiques en vue de réduire le taux de chômage, important au sein de la population de cet ensemble urbain.
    Comme à Annaba la semaine dernière, Abdelmalek Sellal a affirmé que la ville d’Ali-Mendjeli est l’exemple à ne pas suivre impérativement. Il a recommandé une vision intégrée pour le nouveau pôle urbain de 6 400 logements à Aïn Nahas, dans la commune d’El-Khroub, dont il a lancé officiellement le démarrage des travaux. Globalement, Constantine a bénéficié, dans le cadre des deux plans quinquennaux (2004-2009 et 2010-2014), de plus de 108 000 logements aidés et de 32 244 logements promotionnels.
    Pourtant, les autorités locales parlent encore de déficit. À cette étape de sa visite, le Premier ministre a donné son accord pour l’inscription, au profit de la wilaya, d’un programme additionnel de 20 000 logements promotionnels aidés (LPA), 6 000 logements ruraux et l’attribution de 3 500 aides pour la restructuration des quartiers spontanés.
    La visite s’est poursuivie au chantier du tramway, dont le premier tronçon de 8 km, reliant la station Abdelmalek à la cité Zouaghi, sera mis en circulation le 4 juillet prochain. On lui a montré, à l’occasion, le projet d’extension de cette ligne, qui prendra, à partir de la gare de Zouaghi, deux itinéraires, l’un menant vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli et l’autre vers l’aéroport Mohamed-Boudiaf. Il sa inspecté, également, la cité universitaire, le chantier du viaduc transhummel et s’est enquis de la démarche de l’amélioration du service public et de l’hygiène du milieu.
    Liberté

    dimanche 17 février 2013

    Abdelkrim Boudra. Membre du collectif Nabni : «La bureaucratie est plus puissante que le système politique»


    -L’arrivée du nouveau gouvernement Sellal a laissé entrevoir des possibilités d’amélioration du climat économique pour les entreprises. Sur le terrain, cette volonté affichée a-t-elle été concrétisée ?
    Quand on parle de climat des affaires, il y a un certain nombre de points qui nécessitent des plans d’action à court et moyen termes, qui sont bien plus lourds que de simples décisions. Ce serait illusoire de s’attendre à ce que ça change immédiatement. Ce que je peux dire, c’est qu’on a senti une réelle volonté exprimée, mais cela reste au niveau de la volonté. Maintenant, ce qui va être un critère tangible, ce n’est pas que les choses changent, c’est encore tôt, il faut d’abord commencer à travailler pour espérer que ça change, mais qu’il y ait un programme d’action sur le court terme avec des délais sur les actions que compte faire le gouvernement. Au sein du groupe Nabni, nous avons un chantier sur l’amélioration du climat des affaires à moyen terme, mais à court terme il faut des mesures comme celles qui ont été prises et d’autres encore. Il ne faut pas croire que ça va changer rapidement.
    -Il est encore tôt pour faire une évaluation et savoir par exemple si le délai d’octroi de crédit a été effectivement réduit.
    Vous parlez d’un plan d’action à moyen terme, mais sur le court terme, où situeriez-vous l’urgence ?
    Dans le rapport Nabni 2012, la première mesure concerne la réduction des 20 actes administratifs les plus utilisés. Nous avons fait une étude et listé l’ensemble des documents et on voit qu’il y a un tas de paperasse qu’on nous demande à chaque fois et qui ne sert absolument à rien, si ce n’est à rendre nos administrations toujours pleines de monde, avec des chaînes interminables. J’ai été récemment au niveau de l’agence nationale de développement de la PME avec un client, on nous a demandé une copie du registre du commerce, de la carte fiscale, du casier judiciaire etc., en six exemplaires, qui ne servent absolument à rien et que personne ne verra. On a donc proposé la numérisation des documents à travers un site web Idara.dz, où il y aurait tous les documents compilés par département ministériel.
    On ne dit pas que ce sont les mesures de Nabni qui doivent être mises en œuvre, mais il faut que le gouvernement ait une série de mesures pour qu’on sache ce qui va changer dans les mois à venir. Nous avons fait des propositions, d’autres associations ont également fait de même, mais tant que nous n’avons pas d’actes tangibles… Si on parle des crédits, c’est une décision qui implique les banques ; en quoi le gouvernement peut-il la maîtriser ? Elle relève du comportement des agences bancaires. En revanche, agir au niveau réglementaire des wilayas, des APC, des changements des dossiers qui ne servent à rien, c’est là qu’il y a un message fort que le gouvernement peut transmettre et ça ne coûte absolument rien.
    -Pensez-vous que cette sur-bureaucratisation découle d’un manque de compétence ou d’une volonté de bloquer les initiatives, ce dont a été accusé l’ancien premier ministre Ouyahia ?
    Brider l’initiative des agents économiques, non. Si vous faites allusion aux décisions d’Ouyahia, c’étaient des décisions politiques qui ne relèvent pas de la bureaucratie. La bureaucratie est un système à l’intérieur du système, qui dépasse le politique même.
    Le fonctionnement de la bureaucratie correspond à un certains nombre de règles, de structures, de gens qui ont leur propre logique, qui parfois transcende la décision politique. C’est pour cela qu’il faut la détricoter calmement. Quand vous donnez la possibilité à un fonctionnaire de la Banque centrale de considérer si une entreprise a le droit ou pas d’exporter, vous lui donnez un pouvoir discrétionnaire qui est multiplié par les milliers d’acteurs des mairies, des APC, des daïras, de la douane, etc.
    C’est avec ce type de décision que vous leur donnez la possibilité de jouer un rôle. Il y a des fonctionnaires qui vont l’utiliser à bon escient, d’autres vont essayer de le monnayer, en devenant des corrompus, soit en cherchant à avoir une contrepartie sous une forme ou une autre, soit d’en faire un outil de valorisation sociale. La bureaucratie est une pieuvre qui est plus puissante que le système politique actuel. Il faut calmement la déconstruire, parce qu’elle s’est construite au fil des années, démarrant de l’idée que les citoyens sont incapables et il y a l’Etat qui fait tout et il se manifeste à travers la bureaucratie. C’est cela l’erreur, car on devrait laisser les citoyens plus libres avec la possibilité de s’organiser et non pas considérer que l’Etat est le garant de tout systématiquement.
     
    Safia Berkouk
    EL WATAN