samedi 30 mars 2013

Les dispositions de soutien à l’investissement dans le Sud, explicitées à Laghouat


Les dispositions de soutien à l’investissement dans les wilayas du sud, ont été au centre d’une journée d’information organisée jeudi à Laghouat, à l’initiative du guichet unique décentralisé de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Cette rencontre, qui a regroupé les porteurs de projets et investisseurs de Laghouat avec les responsables des secteurs concernés, a permis de passer en revue les dispositions réglementaires décidées par les pouvoirs publics pour promouvoir l’investissement dans les wilayas du Sud du pays.
Elle a été aussi l’occasion de projeter un documentaire sur les potentialités d’investissement offertes à travers la wilaya de Laghouat dans les segments de l’industrie et du tourisme.
Ces mécanismes et mesures incitatives préconisés en direction des investisseurs des wilayas du Sud consistent en des facilités depuis la conception du projet à sa concrétisation et son entrée en exploitation.
Ces avantages portent notamment sur des exonérations des droits de transfert de propriété, de la TVA sur les produits et services et des taxes douanières, a-t-on expliqué.
Ils concernent également des exonérations fiscales sur le bénéfice des entreprises, sur la taxe d’activité professionnelle, la taxe sur le foncier pour les propriétés intégrées au projet d’investissement, ainsi que l’exonération de droits d’enregistrement et de publicité du foncier, en plus d’autres facilités d’encouragement.
Cette batterie de mesures, appuyée de mécanismes d’exécution, vise l’impulsion de l’investissement dans différents domaines, le renforcement du développement régional et de la justice sociale, et la lutte contre les disparités entre différentes régions du pays, a expliqué le directeur de l’industrie, des PME et de la promotion de l’investissement de Laghouat.
APS

Nouveaux avantages fiscaux pour encourager les entrepreneurs à investir dans la région GESTION DE L’EMPLOI DANS LES WILAYAS DU SUD


Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné jeudi à Alger, qu’une réflexion suivait son cours pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux destinés à encourager les entrepreneurs à investir dans les projets de développement au Sud du pays.
Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé qu’"une réflexion était en cours actuellement pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux et parafiscaux pour encourager les entrepreneurs à investir dans les grands projets de développement qui accusent un retard de réalisation dans les wilayas du sud".
Ces nouveaux avantages consistant en des réductions des charges sociales et des impôts visent à encourager l’investissement créateur de richesses dans la région, et contribueront, dans une large mesure, à créer des postes d’emploi.
Le ministre a ajouté que certains walis des régions du Sud avaient exprimé leur préoccupation quant à l’insuffisance de moyens de réalisation des projets de développement, d’où les retards enregistrés dans la réalisation de ces projets.
Ces nouvelles mesures sont de nature à contribuer à faire avancer la réalisation de ces projets, notamment dans les secteurs des travaux publics, des investissements dans l’agriculture et pour la création de postes d’emploi, a conclu le ministre.
APS

vendredi 29 mars 2013

Ce qu'il faut retenir de l'intervention de François Hollande


François Hollande, jeudi soir, sur France 2.
François Hollande, jeudi soir, sur France 2. Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP
Taxe à 75% payée par les entreprises, allongement de la durée des cotisations retraites, Mali, mise en examen de Sarkozy... Le Figaro compile les éléments les plus importants de l'intervention du chef de l'État sur France 2.
«Je suis le président de tous les Français»
François Hollande en première ligne. Usant systématiquement du «je», sans jamais citer son premier ministre, le chef de l'Etat a voulu montrer qu'il était à la hauteur de sa fonction. «Je ne suis maintenant plus président socialiste, je suis président de tous les Français», a-t-il assuré, demandant à «être jugé sur les résultats». Et d'utiliser un vocabulaire martial: «Je suis en ordre de bataille, je suis le chef de cette bataille. J'avance. Car j'ai ce cap, c'est la croissance», a-t-il expliqué, assurant avoir «le cuir solide» et «les nerfs tout à fait froids».
» La taxe à 75% sera prise en charge par les entreprises
 
Censurée par le Conseil constitutionnel, démantelée par le Conseil d'Etat, la taxe à 75% sur les hauts revenus, promesse de campagne de François Hollande, avait du plomb dans l'aile. Pour ne pas être qualifiée de confiscatoire, l'exécutif souhaite transférer la charge de cette taxe aux entreprises. «L'Assemblée générale des actionnaires sera consultée sur les rémunérations et, lorsqu'elles dépassent un million d'euros, l'entreprise aura une contribution à payer qui, toutes impositions confondues, atteindra 75%», a expliqué François Hollande.
» Les allocations familiales modulées en fonction des revenus
Comme l'avaient déjà laissé entendre certains de ses ministres, les allocations familiales ne seront pas taxées. En revanche, François Hollande souhaite moduler les prestations en fonction des revenus. «Pas de fiscalisation des prestations familiales, parce que c'est absurde (…) Mais que les plus hauts revenus aient les mêmes allocations, non! Ça sera revu», a tranché le chef de l'Etat.
» Retraites: vers une hausse de la durée de cotisation
«Ceux qui ont cotisé longtemps doivent pouvoir partir à temps mais comme on vit plus longtemps - l'espérance de vie s'allonge -, il va falloir avoir des durées de cotisation plus longues», a affirmé le Président, expliquant que cette allongement sera «l'objet de la négociation avec les partenaires sociaux.
» Pas de nouvelle hausse d'impôt, mais hausse de la TVA en 2014
François Hollande a promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts supplémentaire en France en 2013 et 2014, à l'exception des hausses de la TVA déjà prévues pour financer le pacte de compétitivité. «Pour financer la sécurité sociale nous en reparlerons». Quant aux «collectivités locales elles sont libres, maîtresses de leurs décisions».
» Mariage gay: incertitudes sur la PMA, pas de GPA
François Hollande a défendu sa promesse de campagne d'accorder le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels en répétant qu'il s'agissait de «droits qui étaient donnés à tous sans qu'aucun droit soit repris à d'autres.» «Je comprends qu'il y ait cette opposition mais il y a un moment où il faut aussi accepter la légitimité du Parlement». En revanche, l'incertitude plane toujours sur le sort réservé à la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes: le Président s'est simplement contenté d'expliquer qu'il respectera l'avis du Conseil national d'éthique sur ce sujet, attendu à l'automne. La gestation pour autrui (GPA) - la pratique des mères porteuses - sera «interdite tant que je serai président», a-t-il ajouté.
» «Etre dans l'austérité, c'est condamner l'Europe»
Fidèle à ses engagements en faveur de la croissance, le chef de l'Etat a enjoint ses partenaires européens à ne pas céder aux sirènes de l'austérité, promue par l'Allemagne. «Je ne veux pas que l'Europe soit une maison de redressement (…) Aujourd'hui, prolonger l'austérité, c'est le risque de ne pas aboutir à réduire les déficits et la certitude d'avoir des gouvernements impopulaires dont les populistes feront une bouchée le moment venu», «c'est condamner l'Europe à l'explosion».
» Le budget de la défense restera stable
François Hollande a voulu rassurer les militaires inquiets du sort qui sera réservé au budget de la défense nationale dans l'effort global de réduction des dépenses pour résorber les déficits. «Nous dépenserons en 2014 exactement le même montant qu'en 2013», a annoncé le chef de l'Etat, alors que des inquiétudes. Le budget de 31 milliards d'euros sera donc maintenu durant la loi de programmation militaire 2014-2019.
» Le retrait au Mali débutera fin avril
«Nous avons atteint nos objectifs au Mali», s'est félicité le chef de l'État, évoquant «l'arrêt de l'offensive terroriste» et la «reconquête des villes occupées». Le retrait des 4000 soldats présents sur place débutera fin avril. D'ici juillet, il n'y aura «plus que 2000 soldats français au Mali», a annoncé François Hollande, et plus que 1000 à la fin de l'année. Sans vouloir confirmer le décès de l'otage Philippe Verdon, retenu au Mali, le Président a reconnu que»des éléments» accréditent le fait qu'il «pourrait être mort».
» Un «choc de simplification administrative»
Outre le choc de compétitivité, présenté à l'automne, François Hollande compte sur un «choc de simplification administrative» pour fluidifier le travail des entreprises. «Aujourd'hui, une entreprise - petite - est obligée d'envoyer 3.000 informations par an à l'administration. Demain il faut réduire deux fois, trois fois ce chiffre», a-t-il annoncé. Ce «choc», qu'il avait déjà annoncé pour le logement, devrait selon lui permettre aux collectivités locales de faire des économies.
LE FIGARO


Hammam Chiguer à Maghnia : des thermes aux eaux curatives


Situé dans un site préhistorique, à 5 km de Maghnia, Hammam Chiguer est réputé pour ses eaux chaudes, légères, un peu saumâtres,  sulfureuses et aux vertus curatives.

Des milliers de visiteurs du territoire national se rendent tout le long de l’année dans cette station, précisément des curistes souffrant de calculs rénaux. «C’est très efficace, je suis venu ici avec des douleurs atroces aux reins, quatre jours plus tard tout a disparu, l’échographie faisant foi», témoigne un quinquagénaire d’Alger. Cependant, les médecins déconseillent cette eau aux patients ayant des maux ou un ulcère d’estomac. «Je ne suis pas au courant d’une analyse effectuée sur cette eau. Mais il n’y a aucune raison de ne pas croire tous ceux qui souffraient des reins et qui sont guéris», avoue Abdeljalil M., médecin.
Composé de douches et de piscines, Hammam Chiguer, qui s’étale au pied des falaises, offre aussi son eau gracieusement grâce à un cône abreuvant les passagers et les visiteurs par quatre robinets au fort débit. Toutefois, si les lieux sont édéniques, la prise en charge par l’APC de Hammam Boughrara (daïra de Maghnia) laisse à désirer. Les sortes de bungalows sont en deça des normes de l’hébergement et les loisirs font cruellement défaut. A visiter donc le jour et séjourner à Maghnia. Les moyens de transport sont très disponibles et les prix pas du tout élevés…
 
Chahredine Berriah
EL WATAN

Tourisme domestique : aller au-delà de la période estivale



Mohamed Benmeradi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a mis en exergue, à Adrar, l’importance de la promotion du tourisme intérieur.

«La promotion du tourisme intérieur s’avère nécessaire pour en faire la locomotive du développement du tourisme d’accueil», a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux d’une journée d’étude sur «Le développement du tourisme saharien». L’intérêt grandissant que suscite le tourisme intérieur est tributaire de plusieurs facteurs dont le rôle prépondérant du tourisme dans le soutien de l’action de développement local, a-t-il estimé. Les données statistiques font ressortir que «plus d’un million d’Algériens optent pour des vacances à l’étranger en l’absence d’offres touristiques à l’intérieur du pays».
Le ministre a regretté que la dynamique du tourisme intérieur durant la période estivale s’estompe durant les autres saisons de l’année, aussi bien dans les régions intérieures que sahariennes, en dépit des opportunités touristiques existantes lors des saisons d’hiver et de printemps. Cette situation est due, selon M. Benmeradi, au manque d’offres convaincantes et alléchantes en direction des vacanciers, ainsi qu’aux faibles campagnes et de programmes promotionnels en direction des touristes nationaux, notamment pour les destinations sahariennes.
Il est clair que la satisfaction des besoins en vacances, loisirs et en détente des Algériens nécessite d’œuvrer individuellement et collectivement avec beaucoup d’abnégation pour accélérer le passage de notre pays du statut de l’un des plus beaux pays au monde à celui d’un des espaces les plus fréquentés. Il est utile de rappeler que le tourisme est une activité transversale qui nécessite la bonne articulation de la «chaîne touristique».
 
Kamel Benelkadi
EL WATAN

La kabylie s'ouvre au tourisme : l’opération de séduction lancée


 
 L’hôtel Les Hammadites bénéficiera d’un relooking.
Un voyage de presse a été organisé, du 20 au 23 mars, par l’Office national du tourisme (ONT) en Kabylie. Trois escales étaient au programme : Bouira (Tikjda), Tizi Ouzou et Béjaïa.

Le but était de faire découvrir aux plumes journalistiques l’une des plus belles régions d’Algérie. Après avoir été longtemps marginalisée, la presse nationale est de plus en plus sollicitée pour faire la promotion de la destination Algérie. Cette démarche est justifiée à nos yeux au moins pour deux raisons : le discours dominant est à l’encouragement du tourisme national ou domestique, et les plus grandes destinations mondiales réservent une place de choix aux médias pour rester en tête d’affiche.
Tikjda est un site touristique situé à l’est de la wilaya de Bouira, à 1475 m d’altitude, au cœur de la chaîne montagneuse du Djurdjura. La beauté du site séduit dès le premier regard et la magie opère dès les premiers instants. Les amoureux de la nature y trouvent leur compte. Les journalistes ont découvert ce petit coin de paradis en blanc. Ils font une bataille de boules de neige. A Tizi Ouzou, ils découvrent une ville qui a besoin d’être reprise en main, touristiquement parlant. Le potentiel est là, mais pas les produits touristiques. L’hôtel Amraoua (EGT Centre) nous accueille sur les hauteurs de la ville. Le confort est moyen et les prestations plus ou moins acceptables.  
Le voyage vers Béjaïa se poursuit via Yakouren. Des paysages d’une rare beauté se succèdent. La nature nous offre un panorama exceptionnel. On prend des photos pour immortaliser ces moments si précieux. A l’arrivée, la délégation s’installe à l’hôtel Sahel (Aokas). Les journalistes ont visité la mosquée de Sidi Soufi, l’une des plus anciennes de la ville.
L’entrée de la mosquée fait face à une grande esplanade ceinturée par une galerie donnant accès à des boutiques et ateliers artisanaux. Son minaret est en rénovation, après avoir subi des dommages suite au tremblement de terre qu’a récemment connu la région. Ses fenêtres sont joliment décorées avec de la belle faïence arabesque. La rue Fatima mène vers le marché Philippe et le lycée Ibn Sina sur la gauche. Non loin de là, c’est Bab El Fouka, l’une des cinq portes de la ville qui vous fera revivre l’époque hammadite — lorsque dès la tombée de la nuit la ville était fermée aux étrangers.
Béjaïa et ses environs sont l’un des plus beaux paysages de la côte maghrébine et de la Méditerranée. Une région fascinante d’inspiration, de savoir et de convoitises. Elle compte un potentiel énorme, qui représente autant d’opportunités d’investissements pour les opérateurs et professionnels du tourisme. La porte Sarazine (Bab El Bahr) a été construite sous le règne hammadite par le sultan En Nacer, vers 1070.Classée monument historique, surmontée d’une admirable voûte en forme d’ogive et située au milieu du front de mer, elle était la porte par où entraient les navires.
Une cité au carrefour des civilisations
Béjaïa se laisse bercer par le ressac des vagues. Ses ruelles qui montent sont marquées par le passé. La rue du Vieillard est entrecoupée de différents escaliers. L’écrivain Guy de Maupassant en  a fait une belle description : «Dans une nappe de verdure, la ville dégringole vers la mer comme un ruisseau de maisons blanches.» Aujourd’hui, Béjaïa tente de retrouver son instinct touristique. Son parc hôtelier s’agrandit, mais il est loin de répondre à la forte demande, surtout en période estivale.
L’affluence sur les plages de la saison dernière était de 3 674 519 estivants pour 33 plages autorisées et 100 563 nuitées. Il y a, selon la direction du tourisme, 62 hôtels d’une capacité de 3540 lits, soit 1793 chambres. 15 agences de tourisme et de voyages activent (9 de catégorie A et 6 de catégorie B). Les travaux de réhabilitation et d’extension de l’hôtel Les Hammadites (EGT Est) seront lancés au début de 2014.
Le programme de modernisation consiste en la rénovation de l’ancien hôtel (chambres, réception, restaurant, cuisine) avec un nouvel équipement, la réalisation de 30 bungalows avec restaurant, la construction de 3 piscines (une couverte et 2 en plein air), la réalisation d’un sauna avec une salle de remise en forme, l’aménagement d’un espace pizzeria et fast-food et la réalisation d’une station d’épuration. Profitant d’une récente visite à Béjaïa, le ministre du secteur a inauguré un nouvel hôtel de haut standing, le
Rahmani, construit au centre-ville, d’une capacité de 180 lits, doté d’une salle de conférences de 250 places et d’un restaurant de 100 couverts.  L’Eductour s’est poursuivi avec la visite du Musée de l’eau, à Toudja.
En fait, pour Toudja, le projet consiste à remettre au goût du jour «la route de l’eau» qui existait lors de l’époque romaine, et qui avait été utilisée pour acheminer, grâce à un monumental aqueduc, des viaducs et des équipements hors normes, de l’eau de Toudja jusqu’à Béjaïa, sur une distance de 55 km. Cet Eductour a été une totale réussite sur le plan de l’organisation. Mme Hammani Nacéra, chargée des médias et relations publiques de l’ONT, a veillé au moindre détail. Avec son expérience et son sens de la communication, elle a insufflé un supplément d’âme au groupe. Saïd Boukhelifa, conseiller du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, était du voyage. Il a donné ses éclairages et ses analyses pertinentes, lui qu’on nomme «La mémoire du tourisme algérien». Il a connu les heures de gloire de ce secteur, mais refuse de se réfugier dans la nostalgie d’un âge d’or déjà si loin. En tout cas, Bougie a communiqué sa passion aux journalistes. La flamme n’est pas près de s’éteindre…
 
Kamel Benelkadi
EL WATAN

jeudi 28 mars 2013

Logement location-vente : programme spécial pour la communauté nationale à l’étranger


Le gouvernement compte créer un programme spécial de logements au profit de la communauté algérienne résidant à l’étranger dans le cadre de la formule location-vente, a annoncé mardi à Sidi Bel Abbès le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Abdelmadjid Tebboune.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya, le ministre a souligné qu’une "réflexion réelle est engagée pour la création d’un programme à l’avenir au profit des émigrés désirant acquérir des logements dans le cadre de la formule AADL."
M. Tebboune a ajouté, lors de sa visite dans la wilaya en compagnie du ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, qu’il est en discussion avec le secrétaire d’Etat chargé de la communauté algérienne à l’étranger, en vue de dégager le cadre approprié pour créer ce programme.
En réponse à des questions des journalistes sur ce sujet, le ministre a souligné qu’"actuellement les émigrés ne peuvent pas bénéficier de programmes, car ils ne résident pas en Algérie et la priorité est de satisfaire la demande sur l’habitat de différentes formules aux algériens résidant dans le pays".
"La question nécessite une réflexion approfondie pour que les quotas d’habitat soient attribués aux émigrés à l’avenir d’une manière équilibrée", a-t-il encore indiqué, expliquant que les émigrés sont dispersés dans de multiples zones à l’étranger et qu’"il faut donc dégager une formule adéquate pour le recouvrement de l’argent et des banques qui traitent les opérations à l’intérieur du pays et à l’étranger".
D’autre part, le ministre a appelé les bénéficiaires du soutien de l’Etat dans le cadre de l’octroi de logements, qui ont déposé des demandes pour d’autres logements ou pour d’autres formules, d’accélérer le retrait des demandes, mettant en garde contre des poursuites judiciaires contre les auteurs de fausses déclarations.
La mise en place d’un fichier national de l’habitat en cours d’élaboration dévoilera les bénéficiaires du soutien de l’Etat, a-t-il souligné rappelant que les dossiers de demandes de logements comportent une déclaration sur l’honneur attestant que le demandeur n’a bénéficié d’aucune formule de l’habitat soutenu par l’Etat.
Le ministre a annoncé dans ce cadre l’achèvement en avril prochain de l’élaboration de quatre fichiers nationaux qui comportent les bénéficiaires de logements et fixent les besoins nationaux de différentes formules de soutien selon une demande réaliste.
"Ces fichiers sont destinés aux entrepreneurs et entreprises de construction et d’autres à des entrepreneurs tricheurs et incompétents. Ce fichiers nationaux seront mis à la disposition des commissions nationales des marchés", a-t-il dit.
Plus de 4 millions de bénéficiaires ont reçu un soutien de l’Etat dans le cadre de l’accès au logement, selon le fichier national, en plus de 5500 entrepreneurs, a souligné M. Tebboune.
Le ministre a inspecté plusieurs projets d’habitat, tous programmes confondus, en cours de construction à Sidi Bel-Abbès.
APS

mercredi 27 mars 2013

Tunisie 2013 : de jeunesse, d'innovation et d'espérance


"La jeunesse est le sourire de l’avenir devant un inconnu qui est lui même"
(Victor Hugo)

Les évènements du 14 janvier 2010, ont enfanté une période inhabituelle pour le tunisien,  nourri  à une vie réglée, sans trop de  fantaisie.

Inhabituelle, par l’enchainement  d’évènements chaque jour différents, allant de l’explosion de joie des premiers moments heureux, jusqu’aux larmes versées sur ceux qui sont tombés pour leurs idées ou pour les taches souvent difficiles et ingrates qu’ils accomplissaient, à l’instar des Martyrs  Chokri Belaïd, les agents des forces de sécurité,  et de bien d’autres citoyens anonymes qui forment la longue cohorte des disparus.
Parallèlement, la vie politique s’est animée, devenant le centre d’intérêt et de préoccupation, de larges franges de notre population, acquises aux  joutes verbales des membres de l’Assemblée Nationale Constituante, et des débats politiques quotidiennement retransmis sur différents espaces médiatiques.
Le tunisien toutes classes sociales confondues, a acquis une certaine culture politique, à défaut d’une culture tout court.

Désormais, chacun  à sa manière, a sa   compréhension et sa  conception  de la chose publique.
Cependant, ce qui retient le plus l’attention, c’est un manque de représentation de la  jeune génération, que ce soit au niveau des instances gouvernementales et parlementaires, ou encore dans le paysage médiatique, plus précisément, dans  les débats télévisuels, en qualité d’acteurs témoins de leur temps.
D’autant que le discours des quelques exceptions,  de jeunes sollicités, s’est souvent distingué par un  bon sens, une clairvoyance, et  une fraicheur,  qui tranchent avec le langage souvent convenu de l’argumentation professionnelle,  voire politicienne.

Nous sommes ainsi impressionnés, par ces  rares jeunes, qui se sont chaque fois illustrés, par  leur  impeccable  argumentation structurée, autour de critiques  souvent acerbes, mais convaincantes, parce que servies par la  distanciation  nécessaire.

Et nous serions ravis d’écouter plus souvent leurs  congénères dont nous ne doutons pas qu’ils aient une qualité équivalente.

Notre jeunesse, c’est la Tunisie d’aujourd’hui, et pour ses  cadets, celle de demain, c'est-à-dire celle  de l’innovation attendue et programmée et de l’espérance revisitée.

La jeunesse : notre patrimoine le plus prometteur ("Rien n’est trop difficile pour la  jeunesse "-Socrate)

La jeunesse tunisienne souffre,  au pire des difficultés de survie, qui pousse quelques uns parmi elle à des gestes extrêmes : le suicide, l’émigration clandestine, voire le Jihad, dans des pays où le feu brule et les balles  sifflent,  et  au mieux  d’un manque de considération,  de ceux qui ont eu la chance de surmonter leur parcours d’obstacles et sont prêts à servir.

Curieusement, au contraire de ce qui se passe, habituellement, dans des situations  comparables ou ressemblantes (post révolutionnaires, ou celles  des lendemains de l’indépendance) nos jeunes n’ont pas pris  une part active à la  période  de transition et de reconstruction.

A titre d’exemple,  dans les gouvernements  de l’indépendance, nos ministres  à l’instar, de Si Béchir ben Yahmed,  alors 27 ans, avaient une moyenne d’âge assez basse, ceux de l’Algérie d’alors, avaient pour noms  Aït Ahmed (à peine  trentenaire dans le GPRA) et Bouteflika (ministre à 26 ans) - sans compter que les gouvernements "bis"  marocains (les conseillers du Roi) ont toujours été une "ruche" de très jeunes cadres.
Les exemples pullulent, même dans ce qu’il y a de moins reluisant : la Libye d’après le roi Idriss, c’était  de manière notable des jeunes trentenaires.

Rien de tout ne cela, aujourd’hui  dans notre pays, ou le recours aux jeunes est, il faut le reconnaitre, en dessous de leur poids dans la population, et de ce que pourrait faire espérer leur niveau d’éducation.

A cet égard, la jeunesse féminine est tout particulièrement concernée par ce déséquilibre, qui réduit sa présence dans les responsabilités en général, curieusement minimales au sein du gouvernement, dans  la fonction publique, le  corps diplomatique et les entreprises nationales.

Et comment ne pas donner à la jeunesse féminine, par ailleurs très active dans la société civile, la place éminente qu’elle mérite dans la société tout court ? Comment se priver de ses forces vives ?

La réponse est donnée par  le grand Louis Aragon : "le poète a toujours raison- qui voit plus haut que l’horizon- et le futur est son royaume- face aux autres générations- je déclare avec Aragon- la femme est l’avenir de l’homme".
La représentativité plus grande de notre jeunesse, aurait constitué un signal fort,  que la Tunisie d’aujourd’hui  a une vraie conscience de ce qu’elle représente et de l’exclusion qu’elle subit.

N’oublions pas,  tout de même,  qu’en vingt trois ans du régime précédent, dont l’actif le moins  déshonorant,  est l’élément quantitatif du bilan économique, les jeunes diplômés sans emplois sont pourtant passés de 2,4% à 20%.

Il n’est pas interdit de croire que ce pourcentage effrayant est encore, aujourd’hui,  en dessous de la réalité, et encore heureux que nous ne disposons pas de celui, des diplômées sans emplois !
Pourtant notre jeunesse est notre meilleur choix pour le présent et pour l’avenir, car elle est de son temps et dans son temps, c’est  Victor Hugo, encore lui,  qui assène  "l’un des privilèges de la jeunesse, c’est d’avoir outre son âge tous les âges ".

Elle  a, en effet, ouvert les yeux dans l’univers de la médiatisation et de la mondialisation,  et elle s’y est installée avec la facilité qui sied à son statut.

Les bouleversements exceptionnels et ultra rapides que connait notre monde, et qui sont initiés par la révolution de l’Internet et du "tout numérique", sont appréhendés par elle comme un prolongement naturel, d’un monde qui  sourit aux pays totalement dédiés à l’innovation.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : avons-nous pris la mesure du potentiel formidable de progrès économique, social, et culturel, que l’innovation peut offrir, à tous les pays et particulièrement à ceux dépourvus de richesses naturelles ?

L’innovation : notre  futur, notre destin commun (" il n’y a pas de précurseurs il n’y a que des retardataires" - Jean Cocteau)

L’innovation n’est pas, ni un phénomène ni un besoin nouveaux.
C’est une exigence qui s’est amplifiée  du fait de la mondialisation, de la multiplication des échanges, et de l’accélération de la compétition internationale.

Elle a fait l’objet d’études diverses sur son impact économique et  ses conséquences sociales que d’aucuns considéraient comme néfastes.

Ils estimaient en effet, que la démarche innovante, avait pour seule conséquence d’augmenter la productivité de la main d’œuvre, et de diminuer en conséquence l’emploi.

Ces affirmations ont fait l’objet de multiples controverses, dans l’histoire de la pensée économique, et il est clair  que les détracteurs de l’innovation ont mis en sourdine leurs récriminations suite aux deux dernières grandes théories de Joseph Schumpeter sur "la destruction créatrice" et celle d’Alfred Sauvy sur le "déversement", qui montrent que l’innovation, au contraire,  est un facteur de croissance de l’emploi.

Outre que nos ancêtres arabes ont eu, dans le passé,  des inventeurs illustres, le tunisien a de plus,  une fibre méditerranéenne qui lui confère  une forme de poésie, d’originalité, de créativité et d’inventivité.
Notre jeunesse n’est pas inapte à la création, et nombreux parmi elle, ont démontré qu’avec des moyens limités, ils pouvaient aspirer au statut d’innovateurs, surtout quand on découvre plein de fierté,  les adolescents à l’intérieur du pays et parfois des villages, qui reviennent avec des trophées,  des compétitions internationales dans lesquelles ils excellent.

L’innovation, n’est pas simplement des récompenses glanées, par le génie de nos jeunes et de nos chercheurs, elle est l’avenir de notre pays, de notre économie, et  de notre tissu social.

La Tunisie a plus besoin d’innovation,  que d’autres pays, car ses ressources naturelles, certes non négligeables, restent tout de même  modestes pour lui permettre de dormir sur ses lauriers.

Nous n’avons pas de gisements de pétrole ou de gaz, de la dimension de ceux de nos voisins limitrophes, pas d’uranium et  de diamants, et encore moins de "matières rares".

Nous  avons à   développer et à orienter notre matière grise, vers ce futur commun de l’humanité : l’innovation.
Si nous réussissons à prendre ce train en marche, nous pourrions panser la plus grande plaie de notre tissu industriel, essentiellement agissant dans des activités à faible valeur ajoutée, et actif dans la part la plus faible de la chaine de valeurs, totalement absents que nous sommes aux deux bouts les plus "huppés" de cette dernière : la conception et la prescription.

Il existe dans le monde, des pays qui ont pris en marche le train de l’éducation et  de l’innovation, et y excellent.
Prenons exemple sur eux: Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Luxembourg, les pays scandinaves, sont  ceux qui viennent en tête avec les USA,  dans le  classement de la  productivité technologique, établi par l’Institut Européen d’Administration des Affaires (INSEAD) et qui fait  référence,  en termes de progrès dans le domaine de l’innovation.

Dans ce même classement, qui est présenté, annuellement,  au "World Economic Forum" de Davos, une surprise agréable : les pays du Moyen Orient, principalement le Qatar,  les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, même s’ils ne figurent pas dans le peloton de tête,  se distinguent  par leur  progression significative réalisée au cours des dernières années, servie il est vrai par une capacité financière, mais aussi, ne réduisons  pas leur mérite,  par des choix judicieux, dans le domaine de la culture du savoir, qui est en passe de leur permettre une autonomie intellectuelle et scientifique.

Ce classement prend un goût particulier quand on apprend que les pays cités plus haut sont également ceux qui figurent en tête de celui de  la création et de l’innovation établi en 2012, par l’INSEAD, encore lui, et l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).

Enfin, pour couronner le tout, ces mêmes pays sont ceux qui ont réalisé en 2012, les taux de croissance parmi les plus élevés  au monde et qui, de plus,  figurent  dans les toutes premières places de l’Index de Développement Humain (IDH), établi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), que d’aucuns préfèrent au PIB,  qu’ils jugent trop restrictif parce que exclusivement quantitatif alors que l’IDH tient compte de critères comme l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation, le PIB à parité de pouvoir d’achat, qui sont plus exhaustifs dans l’appréhension de l’état d’avancement d’un pays.

Ce qu’il convient de noter fortement, c’est que les pays qui investissent dans l’industrie de la connaissance, sont bien ceux qui sont en tête des classements connexes reflétant l’état de développement et de bien-être de leurs populations.

En Tunisie,  et depuis une vingtaine d’années, de nombreuses mesures incitatives ont été prises en faveur de l’entreprenariat en général et des entreprises innovantes en particulier: elles comprennent des exonérations fiscales, des financements adaptés, à travers le duo BFPME –SOTUGAR, avec la prise en charge partielle, entre 50 et 70%°,  de certaines dépenses de pré-démarrage, comme celles  des   primes d’études, d’investissements immatériels, et technologiques prioritaires, par les SICARS, les Fonds d’amorçage et pour les "Start Up" des financements encore plus spécifiques avec les concours du RITI,  notamment.

Parallèlement,  des pôles et pépinières technologiques, ont vu le jour,  dédiés principalement au soutien et à l’accompagnement des projets.

Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur  des espoirs, pour diverses raisons, relevant essentiellement des lenteurs administratives, du manque de culture de l’innovation dans notre environnement national, et tout particulièrement dans notre système éducatif et d’un déficit dans les structures d’accompagnement.

Ainsi au cours des deux dernières décennies, la moyenne annuelle des brevets portant sur des projets innovants qui ont été présentés par des nationaux  est d’une cinquantaine, ce qui est tout particulièrement faible.

Et le financement des projets, durant la même période de référence,  n’a pas excédé le plafond de 20 millions de dinars, dérisoire au regard de l’enjeu et de notre ambition.

D’autant que,  un pourcentage non négligeable (plus de 40%) des projets entrés en activité, ne la poursuivent pas, faute d’une capacité à trouver les relais  de soutien suffisants, en matière d’exploitation et de gestion.
Cependant, en dépit de cet insuccès, l’espoir est toujours permis.

Il dépend de nous de corriger les insuffisances qui ont entravé le vrai décollement d’une industrie innovante,  en prenant  exemple sur les pays qui ont réussi dans ce domaine.

Une Tunisie innovante : l’espérance d’un incontournable chemin ("Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre"-  George Sand)

Les tunisiens, ont de tous temps, été porteurs d’une grande culture et "friands" de toutes les nouveautés.
Cependant, depuis quelques décennies, notre projet éducatif, "rame" à contre courant,  de l’évolution des techniques nécessaires au développement d’une économie compétitive.

Nous avons une génération de  jeunes qui ont reçu une éducation scolaire et universitaire, en inadéquation avec les besoins de notre économie.

Cette situation incombe aux planificateurs qui n’ont pas tenu compte de l’évolution du monde, des techniques, et donc des besoins en ressources humaines de cette dernière.

Nous ne devons pas refaire, en termes de planification des besoins, les erreurs du passé, et intégrer l’idée qu’il nous faudrait  appréhender la situation du monde et de notre pays, à un horizon raisonnable, soit environ une quinzaine d’années, et commencer à travailler pour être au rendez vous de cette échéance.

Prenons l’exemple des pays scandinaves, et tout particulièrement de la Finlande et de la Suède, pour observer que des pays figurant  à l’arrière du peloton européen sont passés en tête, grâce surtout à l’innovation. 
La Suède, pays d’Alfred Nobel, a réussi une formidable reconversion, dans l’industrie de la connaissance, en multipliant les centres de recherche tous azimuts et en réalisant des prouesses, notamment dans les nanotechnologies, avec des retombées inestimables en termes  d’impact sur  le développement durable et l’espèce humaine.

Quant à la Finlande, la reconversion et  la réussite planétaire de Nokia, montrent que tout pays, aussi petit soit-il,  qui a la rage de vaincre,  peut devenir un géant dans tel ou tel domaine et offrir à ses citoyens une vie décente.
Les exemples de la Suède et de la Finlande, ne sont pas exhaustifs : le petit Danemark, n’est pas en reste, tout comme Hong Kong, Singapour,  la Corée du Nord, autant de pays,  très ou moyennement modestes, par leurs populations et leurs ressources naturelles, qui sont devenus, en moins de deux générations,  des "dragons",  notamment par la recherche et le développement et  leurs corollaires l’innovation et la prospérité.
Notre salut est dans la culture de l’innovation,  dés l’enfance, pour que la prochaine génération soit au rendez vous des enjeux de notre décollage économique.

Il est dans toute une série de mesures que nos gouvernants se doivent de prendre et qui ont fait l’objet de multiples rapports  établis à notre attention par des organisations internationales,  sur notre parcours actuel,  dans le domaine de l’innovation.

Il ne suffira plus de les  lire, mais d’avoir une  forte volonté de mettre en œuvre leurs préconisations, à l’instar de celles de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique – OCDE- qui recommande, principalement de :
- Développer la culture de l’innovation au sein du système éducatif,  très tôt dés le primaire,
- Susciter chez les élèves le goût de la création et de l’innovation  dans la formation et aider à créer des contacts avec les pôles technologiques et les laboratoires,
- Mettre sur pied  des  espaces  de création d’entreprises innovantes dans chaque université,
- Encourager le  lancement de clubs autour de l’entreprise innovante,
- Multiplier et développer les pépinières dédiées aux entreprises innovantes,
- Encourager la recherche scientifique dans le domaine de l’entreprenariat innovant,
- Valoriser très tôt la culture de l’innovation et de la recherche scientifique en général,
- Etc.

Conclusion

Les tunisiens, affirment   quand  on les interroge, que ce qui les préoccupe le plus, c’est l’avenir de leurs enfants.
Cet avenir dépend du chemin que notre pays  va emprunter,  dés aujourd’hui.

Nous n’avons pas de temps à perdre, et encore moins d’énergie à gaspiller : beaucoup de chantiers nous attendent, dont le principal et le plus urgent est la mise en place d’institutions modernes et fiables, assurant l’autorité et  l’efficacité de l’Etat, la sécurité des citoyens, plus de justice sociale, et  plus de justice interrégionale.
Il est nécessaire,  aussi, compte tenu de  toutes les habitudes nouvellement intégrées dans notre quotidien, de conserver les meilleures, il en existe comme les libertés d’expression, globalement obtenues, et de mettre hors d’état de nuire toutes les mauvaises, à savoir la violence verbale et physique, et  l’inacceptation de l’autre, en raison de ses différences d’opinion.

Nous serons surtout bien avisés d’approfondir les expériences des pays, qui ont réussi dans leurs expériences économiques, sociales et sociétales. A cet égard deux exemples :
Celui d’un grand pays, les USA – d’une population de 320 millions d’habitants qui rebondit chaque fois qu’on le présume fragilisé, grâce à ses  capacités multiples : celle d’attirer et d’intégrer les populations les plus diverses et de finir par les faire vivre ensemble, en développant chez les plus défavorisés la volonté de viser le plus haut, et d’exercer un pouvoir d’attraction sur  les talents du monde entier, en leur  offrant le cadre propice à l’explosion de leur créativité et de leur  inventivité.

La Suède offre un deuxième exemple, celui  d’un  pays européen, qui se distingue,   par ces temps de crise, par une prospérité sans grande austérité, qui est le résultat du fameux "modèle suédois", toujours vivant et bien vivant,  alliant le goût du dialogue social, un pilier pérenne de sa réussite, avec le choix déterminé d’une économie de la connaissance, s’appuyant sur un investissement dans la recherche, clef d’une réussite incontestable, louée pour son développement durable et  son économie innovante.

La Suède, à une population inférieure à la nôtre, 9,5 millions d’habitants, c’est un clin d’œil pour nous, qui nous laisse espérer que nous pourrions envisager de faire aussi bien,  un jour prochain.
Certes, nous n’avons pas la culture des gens du Nord,  faite de rigueur et  de discipline, ce qui nous distingue d’elle.

Par contre ce qui pourrait nous en rapprocher, c’est le fait que ce petit pays était il y a deux  générations à la remorque des grands d’Europe, dont il  est à l’avant-garde aujourd’hui.
Il nous appartient d’en faire autant et d’aider notre jeunesse à  évoluer dans  un pays où il fait bon vivre et capable de faire les bonds technologiques qui lui permettraient "d’exister" dans notre univers impitoyable,  qui ne sourit qu’à la hardiesse et au volontarisme.
Mourad Guellaty

Désaveu d'al-Qaida par les manifestants algériens


Le Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC) a désavoué dimanche 24 mars toute tentative de la part des groupes terroristes et autres mouvements politiques d'exploiter leur mouvement.
Le porte-parole du CNDDC Tahar Belabes a publié un communiqué après qu'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ait apporté son soutien aux revendications des habitants du sud algérien qui ont récemment organisé des manifestations pour demander des emplois.

"Nous, les chômeurs, n'avons rien à voir avec al-Qaida ni avec les autres groupes armés, parce que notre mouvement est pacifique et dénonce par principe toute violence. Nous ne sommes pas responsables de comportements ou de déclarations faites par quelque groupe que ce soit", a-t-il déclaré.
Le comité a rejeté toutes les tentatives politiques visant à exploiter ce mouvement populaire par des forces politiques pour leurs propres desseins et selon leurs propres idées. Les jeunes chômeurs ont compris ces tentatives et affirmé dès le début qu'ils n'accepteront aucune exploitation politique de leurs revendications par un quelconque parti.

Les membres du mouvement ont chassé plusieurs députés et dirigeants de parti qui avaient fait le déplacement dans la province d'Ouargla, berceau de ces manifestations.

Le CNDDC a précisé n'avoir que des revendications sociales et liées à l'emploi, et ne rien avoir à faire avec des manoeuvres politiques ou avec les buts poursuivis par des groupes terroristes suspects.

Plusieurs régions du sud de l'Algérie ont récemment été le théâtre de manifestations au cours desquelles les protestataires ont demandé au gouvernement d'honorer les promesses faites il y a quelques jours. Ces manifestations de la jeunesse se sont étendues d'Ouargla à Laghouat, Ghardia et dans d'autres provinces.

Par ailleurs, les manifestants soulignent la nature pacifique de leur mouvement, qui vise à créer une dynamique et à obtenir l'équité en matière d'emploi, et à permettre le développement des régions du sud.

"La jeunesse du sud refuse de croire qu'un groupe terroriste serait prêt à adopter les revendications sociales légitimes que ces jeunes ont exprimé pacifiquement", a expliqué Abed, un manifestant. "Nous n'avons pas besoin d'eux."

"Leurs méthodes et les nôtres ne sont pas les mêmes, et la différence entre l'action armée menée par AQMI et les revendications sociales des jeunes en faveur du travail et de la dignité sont évidentes", a-t-il ajouté.

Et de s'interroger : "Comment une organisation terroriste qui tue des innocents lors d'attentats suicides aveugles peut-elle affirmer comprendre les demandes de jeunes chômeurs qui ont choisi la lutte pacifique ?"

"Quelles que soient les procédures légales et la répression exercées à leur encontre, ces jeunes ont toujours affirmé la nature pacifique de leur mouvement", a-t-il ajouté.

AQMI a publié samedi un communiqué apportant son soutien à ce qu'elle décrit comme "le soulèvement des habitants du sud de l'Algérie", en référence au mouvement social pacifique organisé par des jeunes chômeurs pour demander des emplois et une amélioration des conditions de vie de la population de ces régions.

"Al-Qaida a toujours tenté d'exploiter ces manifestations", a expliqué Mohamed Smiem, universitaire spécialisé dans les questions de sécurité. "L'organisation avait déjà tenté de recruter des jeunes en Tunisie en les appelant à aller combattre au Mali, et aujourd'hui, elle tente de recruter des jeunes dans le sud de l'Algérie."

"L'incapacité du groupe à recruter de nouveaux éléments même après le début de l'intervention militaire française au Nord-Mali a poussé al-Qaida à utiliser l'agitation populaire pour tenter de recruter des jeunes en colère", a-t-il ajouté.

Il a souligné que la prise de conscience par les jeunes et leur compréhension de ces tentatives les avaient incités à rejeter les appels visant à saper la nature pacifique des actions des jeunes chômeurs du sud et d'autres régions du pays.
Source : | Magharebia


Feu vert pour la création d’une chaine de télévision dédiée aux jeunes (Secrétaire d’Etat)


 
Le secrétaire d’Etat chargé de la jeunesse, M. Belkacem Mellah, a annoncé, lundi à Mascara, que le Premier ministre a donné son feu vert pour la création d’une chaine satellitaire de télévision destinée aux jeunes.
Animant une conférence de presse en marge de sa visite dans la wilaya, M. Mellah a souligné que le Premier ministre a donné son accord pour la création d’une chaine de télévision dédiée aux jeunes et qu’il a ordonné la prise de mesures nécessaires pour concrétiser le projet dans les proches délais.
"Le Secrétariat d’Etat chargée de la jeunesse dirigera cette chaine", a-t-il ajouté.
D’autre part, le Secrétaire d’Etat a relevé un regain d’activités des maisons de jeunes durant ces cinq derniers mois. Il a souligné une forte fréquentation des jeunes appelée à doubler à l’avenir, grâce à certaines mesures prises comme la gratuité des connections internet, le prolongement des heures d’ouverture de ces maisons jusqu’à minuit et l’autorisation donnée aux associations d’activer au sein de ces structures et de contribuer à leur encadrement.
M. Belkacem Mellah rappelé l’attention particulière accordée par l’Etat aux jeunes avec notamment la création d’un secrétariat d’Etat qui leur est dédié. Grâce à ces efforts l’Algérie occupe la première place au niveau africain pour ce qui est du nombre des maisons de jeunes (3400) répondant aux différents critères internationaux.
Lors de sa visite, le secrétaire d’Etat a inspecté plusieurs projets et infrastructures en cours de réalisation dans la wilaya de Mascara, comme la future maison de jeunes d’El Ghomri, qui sera réceptionnée en juin prochain, l’auberge de jeunes de Mohammadia, dotée d’une capacité de 50 lits.
Toujours à Mohammadia, il a inauguré le lancement d’une session de formation des encadreurs des camps d’été en faveur de cinquante jeunes. Dans la même ville, il a inauguré une salle internet avant de visiter la maison de jeunes "Abdelkader Abdelkader".
M. Belkacem Mellah a inspecté, dans la commune de Sidi Abdelmoumene , le chantier de la maison de jeunes qui sera réceptionné l’été prochain avant de visiter la maison de jeunes "Chahid Bensalim Ghaouti", où il a donné le coup d’envoi du cross pour enfants avec la participation, de 150 enfants.
Au chef-lieu de wilaya, le secrétaire d’Etat a inspecté plusieurs projets et infrastructures dont les locaux inexploités par l’OPGI et attribués aux associations.
Tighennif, Hel Hachem, Nesmat, Khalouia et Aïn Fekkane ont été les autres étapes de la tournée du ministre qui a également tenue, dans la soirée, une rencontre avec le mouvement associatif local.
APS

mardi 26 mars 2013

Évolution du marché de la téléphonie mobile en Algérie Plus de 37,5 millions d’abonnés en 2012


Le parc algérien d’abonnés en téléphonie mobile, selon les dernières statistiques émanant de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), a atteint, en 2012, plus de 37 millions et demi, marquant ainsi une évolution de plus de 5,37% par rapport à 2011. Une année qui bat tous les records, inscrivant au tableau de l’ARPT une évolution de 8,65% en comparaison avec 2009-2010 considérée comme une période plutôt timide avec un taux de croissance de seulement 0,15%.
Le bilan 2012 publié récemment par l’ARPT sur son site Web ne donne pas, cependant,  de répartition par opérateur mais fait ressortir, toutefois, la prédominance du prepaid sur le postpaid de l’ordre à peine de 2 613 467 abonnés, soit une évolution de plus de 24,50% par rapport à 2011. Il n’en demeure pas moins que la faiblesse du postpaid est évidente avec une évolution de 4,17% par rapport au prepaid avec seulement 6,96% sur le parc global, et ce, malgré toutes les tentatives de rééquilibrage.
À rappeler, à ce titre, la décision émise par l’ARPT en mars  dernier interdisant les offres tarifaires de type prépayé qui permet seulement celles expressément souscrites par contrat, en l’occurrence le postpayé. En termes du trafic du segment mobile, l’on note que les Algériens ont parlé 85 millions de minutes en 2011 avec 62 982 en intra-réseau, 11 000 en entrant et 11 021 en sortant. Ils se sont envoyé, par contre, plus d’un milliard et demi de SMS dans cette même année sans autre précision pour 2012.
Pour ce qui est de la téléphonie fixe, les chiffres s’arrêtent à 2011 avec 3 059 000 d’abonnés et une évolution de seulement 4,67% entre 2010 et 2011, alors qu’elle était de +13,45% entre 2009 et 2010 et encore mieux de 16,21% entre 2008 et 2009 avec le plus grand nombre d’abonnés de l’ordre de       3 074 728 qui, soit dit en passant, a diminué en 2011, probablement à cause du recul du WLL dont le nombre d’abonnés en 2011 se chiffre à 518 064.
Liberté

Energies renouvelables : l’électricité solaire pour satisfaire la forte demande à Bechar


Considérée comme un important gisement d’énergies renouvelables, la wilaya de Bechar mise beaucoup sur sa future centrale électrique solaire de 150 mégawatts (MW) pour couvrir une demande en constante hausse dans le sillage de la forte dynamique socio-économique que connaît cette wilaya.
Inscrite dans le cadre du plan national des énergies renouvelables, cette centrale à concentration thermique qui sera réalisée à Beni Abbes (230 km au sud de Bechar), est conçue pour augmenter les capacités de production d’électricité de cette wilaya où des pics de consommation sont enregistrés souvent l’été provoquant des perturbations sur le réseau local.
Il s’agit ainsi d’exploiter l’immense potentiel des vastes étendues sahariennes de la région et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales mais aussi à accompagner la dynamique industrielle naissante dans la Saoura.
Selon Abdelkader Belammouri, directeur des mines et de l’énergie de Bechar, ce projet de centrale solaire, qui est actuellement en phase de choix des terrains, devrait être réceptionné en 2015 et sera à même d’assurer une meilleure qualité de service aux ménages et relancer les activités économiques, notamment l’agriculture et l’industrie.
De plus, une telle infrastructure va constituer une bouffée d’oxygène pour toute la wilaya de Bechar, notamment au sud, puisque la perspective de réalisation de cette centrale encourage déjà quelques projets industriels comme la cimenterie publique qui sera implantée à Ben Zireg (nord-est) et une briqueterie à Abadla (sud).
M. Belammouri recommande, néanmoins, une plus grande maturation des études de ce projet énergétique en vue d’arriver à une utilisation rationnelle des ressources hydriques nécessaires pour une station solaire thermique comme celle projetée à Beni Abbes.
Il appelle aussi à préparer et à former, dès maintenant, les jeunes de la région aux techniques utilisées dans la mise en place et la gestion des centrales solaires via, dit-il, des stages à la centrale hybride solaire-gaz de Hassi R’mel mise en service en 2011.
"La production d’électricité dans les stations solaires thermiques demande énormément d’eau. Actuellement, il reste à savoir les quantités d’eau nécessaires pour la centrale de Beni-Abbes et les volumes d’eau à recycler au niveau du site une fois le projet opérationnel", souligne encore ce responsable.
En prévision de la réalisation de cette infrastructure énergétique, de nouvelles lignes de transport de l’électricité devraient être réalisées à l’avenir étant donné l’apport attendu sur le réseau à la faveur de la mise en service de la centrale qui a une capacité de 150 MW.
En plus de l’impact positif sur les conditions de vie des populations de la wilaya au climat rude en été comme en hiver, les projets de raccordement au réseau d’électricité et de gaz à Bechar sont "nécessaires" au développement d’activités économiques, a noté M. Belammouri.
La direction des mines et de l’énergie (DME) compte aussi concrétiser des projets de lignes et de stations électriques dans le but de réduire les coupures de courant enregistrées durant l’été où la demande atteint des pics. Il s’agit surtout d’une mini-centrale électrique à Kerzaz (sud) qui vient renforcer les centrales existantes dans les localités de la vallée de la Saoura.
Dans ce contexte, deux lignes de 60 kilovolts (KV) desservant Taghit (sud) à partir de Bechar viennent d’être lancées. Des réalisations qui s’ajoutent aux lignes de raccordement du réseau local au réseau électrique national.
Actuellement, le taux de raccordement au réseau électrique s’élève à 98%, selon les données de la DME de la wilaya, alors que le taux de raccordement au réseau gaz est de 40%. Ce taux est cependant appelé à augmenter à 69% à la faveur de l’achèvement de la conduite de gaz de Labiod Sidi Cheikh (El Bayadh) vers Bechar qui affiche un taux d’avancement de 93%.
APS

Effacer l’échec de la CAN-2013 et rester au contact du Mali : ELIMINATOIRES MONDIAL-2014 (ALGERIE-BENIN)


La sélection algérienne de football n’aura pas le droit à l’erreur mardi au stade Mustapha Tchaker de Blida (20h30) face à son homologue béninoise, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires du Mondial-2014 (zone Afrique, groupe H), pour garder intactes ses chances de qualification au prochain tour des éliminatoires du grand rendez-vous planétaire qui aura lieu au Brésil.
Il s’agit de la première sortie officielle des "Verts" depuis leur cuisant échec en coupe d’Afrique des nations 2013 (CAN-2013) en Afrique du Sud où ils ont été éliminés dès le premier tour en terminant à la dernière place de leur groupe avec un petit point.
Face aux "Ecureuils" du Bénin, les hommes de Vahid Halilhodzic, qui restent sur une défaite dans ces éliminatoires face au Mali (2-1), n’auront d’autre alternative que de s’imposer et avec la manière en plus, d’autant que les "Aigles" maliens ont gagné dimanche, en remontée, contre le Rwanda à l’extérieur (2-1), prenant par la même occasion la tête du groupe H.
"Après l’échec essuyé à la dernière CAN, je m’attends à une bonne réaction de la part de mes joueurs. Pour moi, il s’agit d’un examen de maturité et de combativité. Ce ne sera pas facile, la pression sera certainement énorme, mais je veux une victoire rassurante", a ainsi exigé le coach national.
"Nous devons absolument relever la tête pour aller de l’avant et ne pas rater notre second objectif majeur, à savoir la qualification pour le prochain Mondial. Cela passera par un succès face au Bénin, dont il faudra se méfier car il n’y a plus de petites sélections en Afrique", a ajouté le technicien bosnien.
En vue de cette importante rencontre, 25 joueurs, dont quatre nouveaux, sont depuis mercredi dernier en stage préparatoire au centre technique national de Sidi Moussa (Alger).
Le Bénin venu en Algérie pour un bon résultat
Parmi les joueurs sélectionnés par Halilhodzic, figurent les "novices" Saphir Taïder (FC Bologne/Italie), Yacine Brahimi (FC Grenade/Espagne), Nabil Ghilas (Moreirense/Portugal) et Hamza Koudri (USM Alger) qui ont honoré leur première convocation chez les "Verts".
Ces éléments devraient constituer un apport technique important pour "coach Vahid", lequel ne devra pas chercher d’excuses en cas de faux-pas face aux "Ecureuils".
La mission ne s’annonce cependant pas une simple promenade de santé face à un adversaire qui était en tête du groupe et qui peut reprendre les commandes en cas de succès à Blida.
D’ailleurs, l’entraîneur français des "Ecureuils", le Français Manuel Amoros, a annoncé d’emblée la couleur : "Nous sommes ici pour un bon résultat qui nous permettra de préserver notre position. Je suis conscient de la difficulté de notre mission devant une équipe algérienne qui va chercher à se racheter après sa sortie ratée en coupe d’Afrique des nations".
En prévision de cette rencontre, le Bénin, qui sera privé à l’occasion de ce match de son joueur vedette Stéphane Sessegnon (Sunderland/Angleterre) et de l’attaquant Mickael Poté (Dynamo Dresde/Allemagne) pour blessures, a effectué un stage préparatoire d’une semaine à Aix-en-Provence (Marseille/France).
Cette rencontre sera arbitrée par le Mauricien Seechurn Rajindraparsad, assisté de ses compatriotes Vally Vivian et Rossaye Akhtar. Le quatrième arbitre est aussi de l’Ile Maurice, Nunkoo Parmendra en l’occurrence.
APS

lundi 25 mars 2013

Préservation du patrimoine forestier : De nouveaux parcs pour Alger


Treize projets inscrits au profit de la capitale à l'horizon 2029.
Le Plan Alger vert compte 13 projets portant sur la préservation du patrimoine forestier à l’horizon 2029 a annoncé jeudi, M. Noureddine  Baaziz,  directeur des forêts de la wilaya d’Alger à l’occasion de la journée mondiale de l’Arbre.
Le directeur des forêts de la wilaya qui participait à une opération de plantation de 1.200 arbres à Bouchaoui (de reboisement, organisée par la Direction générale des forêts (DGF) avec la participation  des douanes algériennes, a précisé que le plan vert prévoyait des  projets de réalisation de parcs à Bainem, El Harrach et Zéralda et de réaménagement des espaces forestiers dans le sud de la capitale, outre le projet de réaménagement du lac de Réghaia, de l'Oued Hamiz et des zones d'irrigation à Ain Taya et Herraoua.       
 Ce plan, qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement urbain de la capitale dans les trois prochaines décennies, prévoit par ailleurs un projet de réalisation de 23 agri-parcs, consistant en l'établissement  de ceintures autour des agglomérations.  En plus de ces projets, M. Baaziz a précisé que la Conservation des forêts œuvrait à doubler l’espace des forêts en l’élargissant de 6,25 % à 12 % de la superficie  totale de la wilaya à travers différents plans et programmes, notamment ceux inscrits dans le cadre de la politique du renouveau agricole.   Selon le directeur des forêts de la wilaya qui a longuement insisté sur «la préservation des arbres et des plants reboisés», on compte plus de 80.000 arbres implantés à Alger depuis février 2012, dont 500 ha au niveau des forêts.
S. S.
M. Abdelkader Rachedi, directeur de la planification à la DFG :
« Le patrimoine forestier représente 11 %  de la superficie globale »
Sur un autre plan, le directeur de la planification  à la direction générale des Forêts (DFG), M. Abdelkader Rachedi, a affirmé que le patrimoine forestier en Algérie représente 11 % de la superficie globale du pays et que les espèces d'arbres qui forment cet espace nécessitaient une protection.
Il a précisé en outre que les actions engagées par les pouvoirs publics pour la conservation et  la gestion durable des forêts méritent aussi d'être renforcées pour faire face  à des menaces causées par les constructions illicites et anarchiques, les changements  climatiques, les feux de forêts et l'avancée du désert,
Selon M Rachedi le programme de plantation de plus d'un million d'hectares d'arbres  lancé depuis 1990 n'est que partiel  par rapport au potentiel forestier dont  dispose l'Algérie estimé à  4,2 millions d'hectares. Il a indiqué à cet effet, que la législation qui régit ce domaine doit être adaptée au contexte actuelle car datant des années 1980.        
Pour ce qui est des opérations de reboisement en Algérie, il a relevé que cette opération vise en priorité  la préservation et la réhabilitation des espèces d'arbres menacées comme le  liège, l'argan, le chêne vert, l'acacia et autre espèces autochtones propres aux zones steppique dont alfa, ainsi que la protection des ressources naturelles, l'eau et le sol notamment.        
M. Rachedi a précisé que l'objectif du reboisement n'aspirait pas, pour le moment, à produire du bois destiné à la construction ou à l'exportation, mais concernait la préservation de l'espace forestier, cette partie végétale indispensable à l'équilibre écologique, a-t-il dit.       
Concernant les dégâts causés par les feux de forêts, l'invité de la  chaîne III de la Radio nationale a fait savoir que 70% des forêts incendiées connaissent un niveau de reprise sur le plan naturel. Il y a lieu de rappeler qu’en 2004, l’Algérie était classée troisième producteur mondial de liège avec une moyenne de 7 % de la production planétaire, bien sûr, loin du Portugal et de l’Espagne enregistrant, respectivement 57 % et 23 %. A l’époque déjà, une étude a été effectuée par un bureau d’études étranger sur les filières industrielles algériennes où il a été noté  qu’«avec une meilleure gestion et une exploitation plus rationnelle des peuplements, la production nationale de liège peut connaître une sensible augmentation à court terme».
S. S.

La décharge d’Ouled Fayet se met au vert
«Le parc Dounia sera ouvert, au public avant l’entame de cet été», c’est ce qu’annoncé le ministre de l’Aménagement du Territoire,  de l’Environnement et de la Ville, M.  Amara Benyounes qui a  donné, hier,  le coup d’envoi de l’opération de reboisement au niveau de l’extension du parc des Grands vents, et ce, à l’occasion de la  journée mondiale de l’Arbre. En effet,  prés de 1.000 arbres, toutes espèces confondues, ont été plantés.  Cette opération concernera 259 ha, issus de la fermeture de la décharge de Ouled Fayet, portant ainsi la  superficie totale du parc Dounia à 1.059  ha, se veut, estimera le chargé du secteur, à message à l’endroit du citoyen, notamment les enfants pour  préserver l’environnement et ce, à travers l’initiation de ces derniers à la problématique environnement, rappelant que la relation entre l’Algérien et l’écologie a  toujours était forte et  qu’il est temps pour que le citoyen renoue avec la culture environnementale. M. Amara Benyounes   reviendra lors de sa sortie, sur le projet de fermeture de la décharge d’Ouled Fayet qui s’étalera sur 20 mois, pour céder place un  immense espace vert qui sera le poumon de  toute la ville d’Alger qui bénéficiera aux populations de Baba Hassan, d’Ouled Fayet et d’El Achour Le parc des Grands Vents ou le parc Dounia  qui en ont vu des vertes et des pas mûres depuis la création du site d’enfouissement  de Ouled Fayet. S’exprimant sur cette opération de reboisement,  le directeur du Parc, M. Betttiche  Abdellatif soulignera que ce parc a enregistré une extension de 259 ha, ajoutant que  les localités Sud-Est et Sud-Ouest de la Capitale seront les premières à tirer profit de cet espace de villégiature qui dispose également d’un stock d’arbre adultes, constitué de pins,   qui seront utilisés comme clôture et  brises vents.  Le responsable du parc, ne manquera pas de préciser  que de petits parkings seront aménagés permettant ainsi l’accès à ce grand espace vert. Il précisera par ailleurs que  95 % des 14.000 plants effectués dans les différentes campagnes de reboisement ont réussi. Le choix des arbres qui s’adaptent au micro climat de la région des Grands Vents, en est la principale cause.
 A noter que des enfants du village SOS Draria  ainsi que des  scouts ont été  conviés à cette opération de reboisement,  qui  se veut un geste pour la réhabilitation  de l’environnement.
Samia D.

EL MOUDJAHID


38e salon mondial du tourisme à paris : La destination Algérie en vitrine


L’Office national du tourisme (ONT) et l’Entreprise nationale algérienne du tourisme (ONAT), premier tour-opérateur algérien, participent depuis vendredi soir et pour quatre jours, à la 38e édition du Salon mondial du tourisme dans la capitale française pour promouvoir la destination Algérie riche d'une panoplie de paysages d'une variété difficilement égalable. "Pour l'ONAT, cette participation a pour ambition essentielle de mettre en place trois produits touristiques qui ciblent plusieurs types de clientèle", a indiqué à l'APS, le directeur général de l’ONAT, Selatnia Mohamed Chérif. "Il s'agit ainsi de développer une stratégie touristique en direction de la communauté nationale, favoriser le tourisme de mémoire, sachant que de nombreux français pieds-noirs souhaitent visiter l'Algérie, et enfin encourager le tourisme d'aventure", a-t-il expliqué. Il a souligné aussi que la présence de l'Algérie à ce Salon mondial du tourisme lui permettra de renouer avec ses anciens partenaires et établir des relations d’affaires avec des partenaires nouveaux. Une convention a ainsi été établie récemment entre l'ONAT, Selectour, tour-opérateur français, composé de 85 agences de voyages en France, ancien partenaire de l'Algérie et la compagnie nationale Air Algérie pour la relance du tourisme de mémoire à destination de l'Algérie. Des visites dans ce cadre sont ainsi prévues dans le courant des mois de mai et de septembre où près d'une centaine de Français pieds-noirs se rendront en Algérie, grâce à cette formule de partenariat, à travers le tour-opérateur Selectour devenu le réseau de distribution de la destination Algérie en France, à la faveur de cette convention une brochure sur le circuit adopté, couvrant les destinations ciblées, à savoir les stations thermales, le nord de l'Algérie, le Sud et le Grand Sud. Un programme de la visite, étalé sur une semaine, a même été imprimé par les soins de l'ONT pour être remis aux touristes français désirant se rendre en Algérie. D'autres programmes variés sont envisagés avec d'autres tour-opérateurs et seront concrétisés à partir du mois de septembre, selon le DG de l'ONAT. Un package adopté en direction de la communauté nationale pour favoriser le tourisme thermal. Il a également indiqué qu'un package a été adopté pour favoriser le tourisme thermal en Algérie, en partenariat avec la compagnie Air Algérie, en faveur de la communauté nationale établie en France. "C'est un séjour de 8 jours, en pension complète comprenant des excursions, billet d'avion inclus, à partir de 620 euros", a indiqué Selatnia Mohamed Chérif. Le directeur général de l'Office national du tourisme (ONT), Rachid Chelloufi, a estimé pour sa part que la superficie réservée à l'Algérie dans ce Salon, estimée à 60 m², demeure "insuffisante au vu de l'intérêt que suscite la destination Algérie auprès des visiteurs venus en très grand nombre au stand qui n'a pas pu contenir tous ceux qui semblaient intéressés par un voyage touristique dans notre pays". "Il y a nécessité de revoir notre stratégie en matière de réservation d'espace pour une meilleure présentation de nos offres touristiques dans les Salons mondiaux", a-t-il jugé. Sur l'afflux touristique étrangers vers l'Algérie, il a précisé qu'une augmentation de 17% a été constatée en 2012 par rapport à l'année 2011. Le DG de l'ONT a précisé, par ailleurs, que près de 260.0000 entrées en Algérie ont été enregistrées en 2012, dont plus d'un million d'étrangers, et parmi ce chiffre figurent 200.000 touristes français. Le reste des visiteurs représente les membres de la communauté nationale à l'étranger. "Nous devons renforcer notre stratégie pour faire du tourisme, un secteur économique de premier ordre, notamment par le développement des infrastructures et l'amélioration des prestations de qualité qui ne peut avoir lieu qu'à travers une formation du personnel", a-t-il estimé. Le directeur général du village de vacances "Les Andalouses" a insisté également sur l'intérêt de la formation des ressources humaines et l'importance de motiver les jeunes à s'orienter vers les formations en hôtellerie et restauration "en améliorant les salaires selon les compétences de chacun".
APS
Les richesses du Gourara à l'honneur du 12 au 14 avril
Les richesses de l'oasis rouge Timimoune (Sud-Ouest  algérien) seront à l'honneur du 12 au 14 avril prochain à Paris, avec un focus sur le tapis du Gourara, a-t-on appris hier auprès des organisateurs. L'exposition "Cap sur Timimoune", qui se tiendra à Asnières, proposera notamment des tapis originaux disparus pendant plus d'un demi-siècle et aujourd'hui tissés à nouveaux aux ateliers "Tigourarine" (ex-An Nahda), ainsi que des peintures sur toile inspirées à l'artiste Mokrane Bouzid par la puissante mystique soufie. Fondés à Timimoune, en mars 2007, les ateliers de tissage d'art et de teinture naturelle "Tigourarine" se sont donné pour vocation, tout à la fois,  de retrouver progressivement et remettre en valeur la mémoire d'un patrimoine ancestral en grand danger d'extinction, de lutter contre le chômage des jeunes femmes et de les accompagner durablement dans leur désir de formation et d'insertion dans le tissu économique du Gourara algérien. Des mélodies des chants "Ahellil", classé au patrimoine oral intangible de l’humanité, des sculptures de Hadj Marouf Roukbi, qui puise son inspiration dans les instruments de musique et des formes architecturales des ksours et  la maternité, égayeront également cette exposition, organisée conjointement  par les associations Au fil des cultures, les Amis de Timimoune et Trait d'union  solidarité Alsace. Selon le président de l'association.
EL MOUDJAHID