vendredi 28 février 2014

NOUVEAU PORTAIL DE RECRUTEMENT EN ALGÉRIE Dynajoob lance sa filiale à Alger

Le capital humain est le leitmotiv actionnant une équipe d'experts en ressources humaines pour accompagner et conseiller les entreprises dans leur processus de développement. C'est sur cette thématique que Abderrahmane Belamine, directeur du bureau Dynajoob-Afrique du Nord et Proche-Orient, a présenté, hier, sa filiale à Alger devant abriter à partir d'hier un bureau de ce portail leader dans le recrutement. Son entreprise qui chapeaute quatre pôles du monde du travail, à savoir l'emploi, le recrutement, la formation et enfin le diagnostic des entreprises. Ce bureau qui existe déjà au Maroc, en Tunisie et dans les pays du Golfe à Dubaï, a donc été lancé hier à Alger en présence de la presse nationale. Dans son discours «inaugural», Belamine s'est longuement attardé sur l'importance des ressources humaines (RH) en soulignant que les entreprises les plus performantes de par le monde s'intéressent de très près au volet des ressources humaines. Mettant l'accent sur l'importance de la présence de Dynajoob dans le Maghreb, Belamine a indiqué qu'une équipe d'experts s'active pour répondre aux besoins actuels de l'entreprise. Il se tient à «l'écoute» pour mieux percevoir les exigences de travail. Dynajoob se veut aussi être un «trait d'union» entre les candidats à l'emploi et l'employeur. Il pourvoit à une formation adaptée aux desiderata sur une base de données, précise-t-il, mise à jour en continu (annonces, CV techniques, options, espaces publicitaires...). Sur le plan formation en particulier, il a développé les aspects du management pluridisciplinaire (gestion de crise, conflits, repérer et évaluer les difficultés...) et des ressources humaines en exposant leurs enjeux dans l'entreprise. Il a expliqué le rôle essentiel de l'accompagnement de l'entreprise dans la qualité et les certifications ISO, dont il a énuméré sept déclinaisons, tout comme il a présenté la logistique et le «lean management» (approche visant l'excellence opérationnelle). Parlant du diagnostic de l'entreprise, Belamine a expliqué que cette opération vise à proposer des solutions réalistes et pertinentes après sa réalisation. Questionné par L'Expression sur sa participation au Salon de l'emploi 2014 (Salem), Belamine a indiqué que sa date de création postérieure au Salem en Algérie, n'a pas permis sa présence au salon, il a toutefois assuré qu'«à l'avenir Dynajoob participera à toutes les manifestations relatives à l'emploi organisées en Algérie.»

L'expression

TROPHÉE DE LA MEILLEURE VOITURE DE L'ANNÉE 2014 La Seat Leon l'emporte haut la main

La Seat Leon l'emporte haut la main
Cette montée en puissance du groupe Sovac a lieu alors que d'autres accusent un recul, sinon un statu quo, comme c'est respectivement le cas pour Hyundai et Renault.
L'ibérique Seat Leon vient de remporter le Trophée du meilleur véhicule de l'année. Une distinction qu'attribue chaque année le Club des journalistes automobiles d'Algérie (Cjaa). Cette consécration est le résultat d'un vote effectué par le collectif des journalistes affiliés au club, lesquels ont largement plébiscité ce véhicule commercialisé par le groupe Sovac, représentant officiel des marques Volkswagen, Volkswagen utilitaire, Audi, Seat, Skoda et Porsche. La Seat Leon a remporté, haut la main, les suffrages avec pas moins de 1 266 points, dépassant ainsi et dans l'ordre les prétendantes au titre, à savoir la Mercedes Classe A (1 140 points) la Volkswagen Golf (1 037,5), Renault Captur (953) Toyota Corolla (949,5) Skoda Rapid (902,5) Renault Symbol (580) et Dacia Logan (552). La Leon a séduit les journalistes de la presse automobile par son comportement dynamique, son confort et son design. Ce succès intervient alors que la marque Seat, dont le directeur au sein du groupe Sovac n'est autre que M. Adel Zerouk, enregistre une franche réussite sur le marché algérien. Finalement, la Leon s'adjuge le sacre pour cette année et succède à la Renault Clio qui avait arraché le prix en 2013. La lauréate a été annoncée à la faveur d'une soirée organisée par le Cjaa, dont le coordinateur est M. Belkacem Bellil, au niveau du chapiteau de l'hôtel Hilton, à Alger et ce, en présence de nombreux invités de marque, notamment les personnalités et acteurs qui gravitent autour du monde de l'automobile dans notre pays. L'événement de remise du Trophée a gagné en qualité cette année grâce au concours de nombreux collaborateurs et sponsors dont ALD Automotive (filiale du groupe Société Générale), spécialiste de la location longue durée présent en Algérie depuis 2007 et qui est représentée dans 37 pays à travers le monde, EquipAuto, PPG et GL Events. Finalement, c'est Sovac qui parvient à s'imposer dans cette troisième édition du Trophée du meilleur véhicule de l'année, un groupe automobile qui se distingue sur le classement par groupes et ce, dans un contexte de marché qui voit les concessionnaires se disputer âprement les parts, la concession des Grands Vents (Sovac) s'adjuge une évolution de +37% avec plus de 65 000 unités écoulées et se place en 3ème position dans le classement par groupes avec 15% de part de marché (17% sur le véhicule particulier). Ce bilan qui augure d'une année 2014 prometteuse, a été établi à l'issue de l'exercice 2013. Cette montée en puissance du groupe Sovac a lieu alors que d'autres accusent un recul sinon un statu quo, comme c'est respectivement le cas pour Hyundai et Renault. Ce dernier ayant vu ses ventes chuter de 7% au cours des neuf premiers mois de 2013, comparativement à la même période en 2012. Dans le détail, ces résultats qui sont à mettre à l'actif de Sovac sont le fait de la marque Volkswagen qui arrive en 6ème position avec 30 500 unités vendues (24 800 véhicules particuliers et 5700 utilitaires), Seat en 7ème position avec 23.000 unités et Skoda en 13ème position avec 9150 unités écoulées. Pour rappel, et pour la procédure de sélection de la voiture de l'année 2014, le Club des journalistes automobiles algériens (Cjaa) a eu à arrêter une première liste de modèles composée de 31 voitures sur un total de 43 véhicules neufs commercialisés en Algérie entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013 et qui étaient susceptibles d'être éligibles pour cette distinction annuelle. Ce tri a été effectué sur la base d'un certain nombre de critères, notamment le nombre minima d'exemplaires vendus ou escomptés sur le marché local selon les chiffres communiqués par les concessionnaires. Une seconde sélection a ensuite permis de dégager les huit modèles finalistes. Le Trophée de la voiture de l'année institué par le Cjaa en 2012 récompense la voiture vendue en Algérie et qui répond le mieux au canevas de critère arrêté, intégrant notamment la sécurité, le design, le prix, le confort et l'habitabilité, les performances et le comportement, la qualité et la finition, l'écologie et la consommation.
L'expression

Le salon du prêt à porter turc à Alger axé sur le partenariat commercial

Le salon du prêt à porter turc à Alger axé sur le partenariat commercial
La foire de la mode et du prêt à porter turcs "Alger Fashion 2014" s'est ouverte jeudi au Palais des expositions (Pins maritimes) avec la participation d'une trentaine d'exposants venus surtout prospecter les opportunités commerciales avec les opérateurs algériens.
Les participants à cette manifestation économique et commerciale, qui en est à sa 4e édition, ont souligné que l'objectif essentiel de leur participation est de conclure des partenariats commerciaux avec des opérateurs algériens. "Nous voulons identifier le maximum de partenaires pouvant commercialiser nos produits en Algérie", a déclaré à l'APS Sami Yalcin, représentant d'une entreprise turque de prêt-à-porter pour hommes présente dans plusieurs pays.
Selon Irham Denis, cadre commercial dans une autre société présente au salon, les produits de son entreprise sont commercialisés en Algérie depuis plusieurs années "Le consommateur algérien demande de plus en plus les produits turcs, pour leurs bonne qualité et leurs prix abordables", a-t-il estimé.
Par ailleurs, des opérateurs commerciaux algériens ont été nombreux à venir prospecter des fournisseurs turcs lors de cette foire qui se poursuivra jusqu'à samedi prochain. "Je vends des produits turcs depuis 4 ans et ça marche très bien" note Khaled, un jeune marchand d'Alger. "La qualité des produits turcs leur ont permis de s'imposer sur notre marché", témoigne ce jeune détaillant qui affirme se rendre régulièrement en Turquie pour passer des commandes de produits de confection.
Hassen, un autre jeune commerçant de Tizi-Ouzou et qui rend souvent en Turquie pour acheter des vêtements turcs qu'il commercialise dans sa région, affirme que l'essor du commerce des produits de la confection entre les deux pays est dû notamment aux facilités accordées par la Turquie surtout dans le domaine du transit.
La foire "Alger Fashion 2014" a été également une occasion pour les entreprises du transport et transit pour identifier de nouveaux clients. "Nous profitons de la présence des opérateurs turcs pour les prospecter comme de nouveaux clients", indique un représentant de l'entreprise publique Maghrébine de transport et auxiliaire (MTA).
En 2013, la Turquie était classée 9e client de l'Algérie avec des exportations algériennes de 2,6 milliards de dollars et son 7e fournisseur avec 2,07 mds USD d'importations, selon les Douanes algériennes.
Les deux pays ont souhaité, lors du dernier forum d'affaires tenu en juin dernier, de porter ces échanges commerciaux à 10 milliards de dollars.
Environ 160 entreprises turques exercent en Algérie et ont réalisé 195 projets dans le domaine de la construction pour un coût total de 6,9 mds USD.
En 2013, un accord pour la réalisation d'une usine de textile à Relizane a été signé entre la société de gestion des participations SGP-industries manufacturières et le groupe "Taypa", pour un investissement de 800 à 900 millions de DA. 60% de la production du tissu de cette usine devra être destinée à l'exportation.
APS

Participation de la femme travailleuse au développement économique, un "processus irréversible"

Conférence nationale sur "la femme travailleuse et le dialogue social" à Alger
La participation de la femme travailleuse au développement économique est "un processus irréversible", a affirmé mercredi à Alger le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed Benmeradi.
Intervenant à l'ouverture  d'une conférence nationale sur "la femme travailleuse et le dialogue social", le ministre a indiqué que "le double rôle que joue la femme en tant que travailleuse et syndicaliste ou membre aux instances dirigeantes de certaines organisations syndicales prouve qu'elle a pris les choses en main et que ses capacités de gérer et de participer au développement économique relèvent d'un un processus irréversible".
Le ministre a rappelé le code du travail algérien qui "s'inscrit en droite ligne" des conventions internationales que l'Algérie a adoptées ajoutant que les législations nationales "ne font pas de distinction entre la femme et l'homme".
Il a cité dans ce contexte, certaines procédures établissant "une discrimination positive en faveur de la femme" concernant la protection de ses droits en matière de travail de nuit, des congés de maternité, d’allaitement et autres.
Concernant les disparités qui caractérisent les salaires de l'homme et de la femme, une question qui fait l'objet de débats dans plusieurs pays même les plus développés, M. Benmeradi a indiqué que "cette question n'est pas du tout à l'ordre du jour en Algérie où les salaires des travailleurs sont définis en fonction du régime des salaires et non du genre".
Cette absence de disparité dans le monde du travail en Algérie se manifeste, dans le cadre du dialogue social, à travers le droit de la femme travailleuse d'être membre fondateur d'une organisation syndicale, "ce qui lui confère la possibilité de participer à la vie syndicale aux cotés de son collègue l'homme, la finalité étant de réaliser les objectifs inhérents à la promotion du travail", a-t-il dit.
Il a rappelé à cette occasion les différents rapports de l'Organisation des Nations sur les Droits de l'homme qui soulignent que "la femme travaille pendant une durée équivalant aux 2/3 des horaires en vigueur dans le monde et produit la moitié de l'alimentation mondiale, mais que son salaire ne dépasse pas les 10% du revenu dans le monde".
De son côté, la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Souad Bendjaballah a souligné que cette rencontre "vient couronner une série de rencontres auxquelles ont participé près de 140 femmes représentant différents secteurs d'activités, syndicats de travailleurs, patronat et associations activant dans le domaine de la promotion de la femme".
Le Secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd a mis en avant l'avancée remarquable enregistrée par la femme travailleuse dans les secteurs d'activités économique, social et administratif soulignant toutefois qu’"elle ne jouit pas pleinement de certains droits professionnels et syndicaux".
Initiée par le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, cette conférence est marquée par la participation de plus de 200 personnes représentant les départements ministériels concernés, les deux chambres du Parlement, des syndicats et des associations féminines.
Cette rencontre de deux jours a pour objectif de renforcer le rôle économique de la femme active et améliorer le taux de participation de la femme aux concertations et dialogues collectifs.

APS

L'Algérie disposée à partager son savoir-faire avec ses partenaires dans le domaine des ressources en eau

L'Algérie disposée à partager son savoir-faire avec ses partenaires dans le domaine des ressources en eau
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé mercredi à Valence (Espagne) que l'Algérie était disposée à partager, avec ses partenaires, son expérience et son savoir-faire dans le domaine des ressources en eau.
"C'est dans cette optique qu'elle co-parraine avec l'Espagne une initiative sur l'eau dans le cadre du 5+5", a indiqué le chef de la diplomatie algérienne dans une allocution au séminaire sur l'initiative algéro-espagnole relative à la Stratégie de l'eau en Méditerranée occidentale.
Le document conceptuel afférent à l'initiative a été élaboré conjointement entre les deux parties, à l'issue de "fructueuses" consultations bilatérales, a-t-il dit, ajoutant que ses grands axes ont été succinctement présentés aux Etats membres, en marge du Forum économique de Barcelone, en octobre dernier.
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé les participants au séminaire à enrichir l'initiative algéro-espagnole relative à la Stratégie de l'eau en Méditerranée occidentale et demandé aux experts de proposer des projets "viables" qui auront des "retombées positives" sur les populations, en termes d'amélioration de leurs conditions de vie, notamment par un accès pérenne à l'assainissement et à une eau potable et abondante, ainsi que par une mobilisation d'eaux pour les besoins de développement économique des pays de la région.
Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que ce travail ainsi entrepris devrait se poursuivre au cours de ce semestre, à Oran (Algérie), en vue de "finaliser" les contours de la Stratégie pour l'Eau en Méditerranée occidentale, dans la perspective de son adoption avant la fin 2014 et du lancement du nouveau Segment "Eau 5+5".
Il a souligné que cette initiative de l'Algérie et de l'Espagne était la deuxième du genre dans le cadre du 5+5, étant donné que l'Algérie avait déjà organisé conjointement avec ce partenaire une Conférence ministérielle 5+5 sur l'environnement et les énergies renouvelables à Oran, en avril 2010, tout en saluant les "convergences prometteuses" entre les deux pays.
Il a relevé, par ailleurs, que "la rareté de l'eau dans la région, et plus particulièrement au sud de la Méditerranée, et sa surexploitation dans tous les secteurs d'activités" rendent les défis actuels "encore plus structurels, amplifiés par les phénomènes extrêmes, tels que la sécheresse, la désertification, les glissements de terrains, les inondations et les changements climatiques".

Le secteur de l'eau parmi les grandes priorités de l'Algérie
"C'est ainsi que consciente de l'ampleur de ces enjeux, l'Algérie a hissé le secteur stratégique de l'eau au rang de grande priorité nationale", a-t-il rappelé, affirmant que cette décision traduit la "forte volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'impulser les grands chantiers relatifs à l'eau".
Il a souligné que "la nouvelle politique de l'eau s'imposait d'autant plus que l'Algérie se devait de faire face aux conséquences de la variabilité pluviométrique et à la diminution des réserves d'eau de pluie, accentuées par les changements climatiques".
"Cette politique vise fondamentalement à sécuriser l'approvisionnement en eau en quantité suffisante et en qualité adéquate afin d'assurer de manière durable l'accès équitable à l'eau et ceci, en intégrant toutes les options de mobilisation de l'eau et notamment les grands transferts, le recours au dessalement d'eau de mer et à la valorisation des eaux usées pour assurer l'égalité territoriale d'accès à l'eau et pour répondre aux besoins d'irrigation agricole", a-t-il fait valoir.
Il a expliqué que "ces efforts consentis et ces investissements réalisés ont permis à l'Algérie d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en matière d'alimentation en eau potable et d'assainissement".
"Ainsi, dans un souci de partage des expériences et des connaissances, l'Algérie développe des actions de coopération au triple plan bilatéral, sous régional et régional", a-t-il ajouté.
M. Lamamra a précisé qu'une coopération était "en cours" avec l'Union européenne (UE) sur un programme pilote d'appui au ministère des Ressources en eau.
L'Algérie participe aussi activement au programme de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), dédié à la gestion des ressources en eau partagées dans la région circum-saharienne.
M. Lamamra a déclaré que "la stratégie, à laquelle nous aspirons, vise à offrir un cadre politique favorable susceptible d'aboutir à une gestion intégrée et rationnelle des ressources en eau dans les pays de la région".
Elle vise également "à promouvoir la paix, la sécurité internationale et le respect des droits humains en matière d'accès équitable à l'eau et une gestion rationnelle et consensuelle de cette ressources sur la base de la solidarité et de l'équilibre des intérêts".
Le MAE algérien a considéré cette stratégie de "feuille de route, présentant un cadre de principes, de lignes directrices, d'action et d'objectifs, agréés par l'ensemble des Etats membre de la région et enrichie grâce aux contributions des différentes parties prenantes, dont la société civile".
"Une fois adoptée et mise en oeuvre, la Stratégie Eau 5+5 pourrait servir de référence pour d'autres initiatives similaires au niveau méditerranéen et dont l'objectif ultime serait d'accélérer la mise en oeuvre du droit universel d'accès à l'eau potable et à l'assainissement", a-t-il suggéré.
Il a exprimé sa conviction que cette stratégie connaîtra un "écho favorable" et "impulsera une réelle dynamique", susceptible de "consolider" sa mise en oeuvre effective et de contribuer à relever de manière "collective" et "solidaire" les défis liés à l'eau dans la Méditerranée occidentale.
APS

Proposition de consacrer un quota minimal de 30% d'emplois aux femmes



conférence nationale sur la femme travailleuse et le dialogue social à Alger
 Le projet de charte de la femme travailleuse proposant de "consacrer un quota minimal de 30%" d'emplois aux femmes a été jeudi au centre des travaux de la conférence nationale sur la femme travailleuse et le dialogue social.
Le projet qui fait l'objet de débat au niveau des ateliers de travail propose de "consacrer un quota minimal de 30%" d'emplois aux femmes dans tous les domaines, a précisé, la chargée d'études au ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Hadja Kedous, dans une déclaration à l'APS.
Selon l'article 7 du projet de charte, "les employeurs publics et privés s'engagent à respecter le quota proposé" et, en contrepartie, des mesures incitatives fiscales, parafiscales et bancaires seront accordées aux entreprises publiques et privées, ajoute la même source.
Par ailleurs, les organisations syndicales s'engagent à promouvoir la femme et à lui réserver un quota de 30% des postes de responsabilité à tous les échelons de la hiérarchie syndicale tout en réservant un quota de 30% au minimum des postes supérieurs ouverts au sein des établissements publics, administratifs et à caractère économique.
La période de congé de maternité sera prolongée à 18 semaines tandis que les modalités d'application de cette disposition doivent être précisées pour préserver l'équilibre du système de sécurité sociale, selon le projet de charte. Il propose, en outre, la prolongation du droit aux heures d'allaitement à deux années et l'allègement des horaires de travail des parents ayant à charge des enfants présentant un handicap.
La femme qui accueille un enfant dans le cadre de la Kafala devrait, selon le projet, bénéficier d'un congé de maternité sur présentation des pièces justificatives.
Le projet de charte de la femme travailleuse qui sera adopté, après enrichissement, cet après-midi à la fin des travaux de la conférence vise à " renforcer le rôle de la femme dans le milieu professionnel et à créer un environnement propice à sa participation au processus de développement", a indiqué Mme Kedous.
Les axes contenus dans ce projet de charte ont déjà été proposés lors des rencontres régionales sur la femme travailleuse organisées par le ministère de la solidarité nationale avec la participation de représentantes de différents secteurs, de syndicats et d'associations féminines, a-t-elle ajouté.
Cette conférence, qui a débuté mercredi, est marquée par la participation de plus de 200 personnes représentant les secteurs ministériels concernés, les deux chambres du Parlement, les syndicats et les associations féminines.
Cette rencontre de deux jours a essentiellement pour objectifs de renforcer le rôle économique de la femme travailleuse et d'élever le taux de sa participation aux négociations collectives, selon les organisateurs.

mercredi 26 février 2014

Marseille une véritable Capitale Numérique : Lundi 10 mars 2014 à 19h00 à la Bo[a]te



En présence de Patrick Mennucci et de Benoît Thieulin
Rencontre et apéritif convivial le lundi 10 mars à 20h à la Bo[a]te
À la veille des élections municipales, retrouvons-nous pour parler du numérique à Marseille : de la Ville2.0 à la French Tech, des e-services municipaux à la question du wifi dans les espaces publics, de l’ouverture des données publiques à la nécessité d’une démocratie participative, etc.
Les sujets ne manquent pas qui attendent une politique numérique de la Ville pour ses habitants, ses visiteurs, ses citoyens, ses acteurs économique.
Marseille a la chance de disposer d’un écosystème numérique foisonnant d’initiatives citoyennes, d’entreprises innovantes, d’acteurs compétents et reconnus. Ces Marseillais ont été délaissés par la majorité sortante qui n’a pas su voir l’émergence du numérique comme levier de croissance et d’emploi ni comme instrument du vivre ensemble.
Le Nouveau Cap que nous proposons aux marseillais propose de sortir de cet aveuglement et repose sur la volonté d’écouter les acteurs du secteur, de les accompagner, de les aider à prendre toute la place qui leur est due dans cette économie de la connaissance, source des emplois qui manquent aujourd’hui cruellement à Marseille.
Le numérique à Marseille nécessite la mobilisation de tous : entreprises, incubateurs, pépinières, chercheurs, business angels, étudiants, universités, écoles, et bien sûr une Mairie soutenant, favorisant, impulsant cette mobilisation par une politique publique tenant compte à la fois de l'économie du secteur, des e-services publics et des usages marchands et non marchands.
Lundi 10 mars à partir de 19h à la Bo[a]te venez découvrir en avant-première les grandes lignes de ce programme et en discuter autour d’un verre. C’est ensemble que nous ferons de Marseille une véritable Capitale Numérique.
Benoît THIEULIN est le Fondateur et directeur de l'agence digitale La Netscouade, il enseigne à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris le cours “Empowerment : comment la révolution digitale transforme la communication et les rapports sociaux", il préside depuis janvier 2003 le Conseil national du numérique.
http://www.mennucci2014.fr/gouvcamp_marseille
 

Grand Concert de Babylone : Samsung encourage les talents


Dans le cadre de son accompagnement des jeunes talents et de son intérêt pour les arts et la culture, Samsung Electronics Algérie a pris part au concert du groupe Babylone qui a eu lieu le 21 février au chapiteau de l’hôtel Hilton.
Cette initiative, soutenue par Samsung Algérie, ambitionne de se rapprocher davantage des jeunes talents par la promotion des activités culturelles et la mise en valeur du patrimoine des différentes régions d’Algérie.
Créé en 2012, le groupe Babylone a déjà su faire preuve d’un savoir-faire singulier. Cette jeune formation apporte un son nouveau à la musique algérienne avec leur «Dziri Style» qui est un mélange intimiste entre sonorités algériennes et occidentales. Les membres de ce groupe font partie de ces artistes qui ont le don de créer une musique mélodique, simple et accrocheuse, présentant un savoureux mélange musical qui ne connaît pas de frontières.
Babylone compte 15 millions de vues sur YouTube, près de 60 000 fans sur facebook, un tube en tête de tous les classements et 2 concerts à guichets fermés (1000 personnes à Tlemcen et 2600 personnes à Oran). Le mois dernier, le groupe a remporté deux prix lors des Algerian Music Awards : le titre de la meilleure chanson de l’année avec son tube Zina et le titre du meilleur groupe. En participant à cet événement culturel, Samsung marque son soutien et son encouragement pour les jeunes talents. La firme sud-coréenne est toujours heureuse de participer à l’épanouissement des jeunes créateurs. Ce genre d’opération fait partie des traditions de la marque qui confirme sa volonté d’être une entreprise citoyenne qui met à l’honneur le concept de responsabilité sociale des entreprises.

EL WATAN

Kader Arif : «Les conséquences des essais nucléaires sont prises en compte par l’Etat français»

Dans une interview exclusive accordée simultanément à El Watan et El Khabar, Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre français de la Défense, chargé des Anciens combattants, soutient que les archives de la période coloniale sont ouvertes aux chercheurs et que l’Etat français est conscient des effets des essais nucléaires dans le Sud algérien.

- Pour commencer, pourriez-vous nous dire quelques mots, Monsieur le ministre, sur l’objet de votre visite à Alger ?

Dans les mois qui viennent, la France va s’engager dans un cycle important de commémorations, avec le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de sa libération. La France est consciente de ce qu’elle doit à tous ceux qui se sont battus pour elle et entend exprimer sa reconnaissance à tous ces hommes, venus du monde entier pour la défendre. C’est d’ailleurs le sens de l’inauguration du mémorial en l’honneur des soldats musulmans morts pour la France, par le président de la République, à la Mosquée de Paris mardi dernier. Les Algériens ont été particulièrement nombreux dans ces combats : 175 000 pendant la Première Guerre mondiale et 150 000 la Seconde Guerre mondiale. Nous devons leur rendre hommage et je suis venu évoquer, avec les autorités algériennes, les modalités pour le faire, à l’occasion notamment des cérémonies qui auront lieu en France cet été.

- L’axe Alger-Paris a du mal à sortir des relations passionnelles, avec comme abcès de fixation les questions de mémoire et la colonisation. La France est-elle prête à ouvrir une nouvelle page, tout en tenant compte des attentes de la partie algérienne ? Les relations entre la France et l’Algérie — pays où vous êtes né — sont toujours particulières. Pensez-vous qu’il soit possible de passer à une nouvelle étape, malgré les frictions régulières entre les principaux acteurs qui ont vécu l’ère coloniale ?

La visite d’Etat du président de la République le 20 décembre 2012 et celle du Premier ministre un an plus tard ont montré que la France souhaitait développer un véritable partenariat avec l’Algérie par l’intermédiaire, notamment, du Comité intergouvernemental de haut niveau. J’ai assisté à la première session du comité le 16 décembre 2013. Elle a été l’occasion de faire le point sur les relations bilatérales entre nos deux pays. Une feuille de route ambitieuse et répondant à notre volonté commune de hisser les rapports algéro-français à la hauteur des potentialités des deux pays et aux attentes des peuples algérien et français a été définie. Tant sur le plan économique, culturel, diplomatique et politique, des engagements ont été pris par les deux pays. Je pense par exemple à la convention de partenariat sur l’assistance technique dans le domaine des transports, à l’accord de coopération dans le domaine de la communication, à la facilitation de la mobilité des Algériens en France et des Français en Algérie ou à l’ouverture prochaine de quatre instituts d’enseignement supérieur technologique en Algérie soutenue par la France. Tout cela témoigne de notre volonté commune d’écrire cette nouvelle page d’histoire ensemble.

- Dans votre approche des relations franco-algériennes, vous rejetez le mot «repentance» auquel vous préférez «reconnaissance» (des crimes coloniaux s’entend) en plaidant pour une «mémoire apaisée» entre les deux pays. Quelles sont, de votre point de vue, les conditions de cette paix des mémoires ?

La vérité et la sincérité. C’est notre démarche.

- La revalorisation des pensions des anciens combattants algériens lors de la Seconde Guerre mondiale est sujet à des insatisfactions côté algérien, eu égard du montant perçu qui est considéré comme étant discriminatoire. D’autres questions sont liées à la prise en charge médicale d’anciens combattants vivant en France, de retour en Algérie, par la caisse d’assurance algérienne. Qu’en est-il des enquêtes effectuées par les autorités françaises concernant la perception des pensions par les ayants droit des décédés ?

Le montant des pensions militaires perçues par nos anciens soldats de nationalité algérienne ne peut être aujourd’hui qualifié de discriminatoire. Le point d’indice des pensions «algériennes» est, en effet, strictement identique à celui des pensions versées à leurs frères d’armes français. En 2013, ce sont plus de 10 milliards de dinars, soit près de 100 millions d’euros, qui ont été versés à ce titre en Algérie, alors qu’avant la revalorisation, les pensions militaires françaises représentaient douze fois moins. Les enquêtes auxquelles vous faites allusion et tendant à vérifier l’identité des bénéficiaires sont effectivement régulièrement menées. Compte tenu des sommes en jeu, elles sont légitimes. Mais les contrôles évoqués concernent principalement les retraites civiles versées, par virements bancaires, aux anciens travailleurs algériens qui perçoivent une retraite professionnelle civile du régime général français de Sécurité sociale.
En parallèle de cette revalorisation des pensions, les règles de droit applicables, notamment les conditions de réversion aux veuves, ont été également «alignées» sur celles retenues pour les pensions versées aux anciens militaires français. Je sais que compte tenu du nombre de dossiers à traiter, il y a eu ici et là des retards dans l’application de ce dispositif, c’est pourquoi je suis ce dossier de près. Les soins nécessités par les blessures ou maladies liées au service sont pris en charge par l’antenne de l’Office national des anciens combattants qui a rouvert ses portes, à Alger, en 2008. Pour les pathologies qui sont sans rapport avec l’activité militaire, le médecin dispense des consultations médicales gratuites à tous les anciens combattants qui en font la demande. Un fonds d’aide sociale de 20 millions de dinars finance la prise en charge de médicaments ou d’interventions chirurgicales. Enfin, pour ceux qui bénéficient de la couverture maladie de la Caisse nationale de sécurité sociale militaire, elle prend en charge les soins effectués en Algérie, comme ceux effectués en France. Donc, là aussi, en matière de soins, aucune discrimination ne peut nous être reprochée.

- Pourquoi la France s’oppose-t-elle toujours ou émet-elle des réserves à la restitution des archives, de certains symboles de l’Etat algérien, comme le canon La Consulaire ou Baba Merzoug, les clés de La Casbah d’Alger et même les restes mortuaires des résistants algériens ? Les autorités algériennes n’ont-elles pas émis de demande officielle en ce sens ?

S’agissant des archives, la France fait preuve de la plus grande transparence, car l’accès des historiens français et algériens aux archives françaises et algériennes est un élément important en vue d’une meilleure connaissance de notre histoire commune. La consultation des archives en France par des chercheurs algériens obéit aux mêmes règles que pour les chercheurs français. A ce titre, la quasi-totalité des archives est désormais accessible en France, puisque le délai de cinquante ans durant lequel elles ne pouvaient être consultées a expiré.
Nous sommes par ailleurs prêts, si une demande précise est faite dans ce sens, à faciliter l’accès des chercheurs algériens aux archives qu’ils souhaitent consulter. S’agissant des archives de la période coloniale, l’essentiel des documents établis par l’administration coloniale est resté en Algérie après 1962.
Les documents que la France a emportés ne sont que ceux qui relèvent de sa propre souveraineté. La France a par ailleurs déjà restitué l’intégralité des archives pré-coloniales qu’elle détenait dans ses fonds publics et s’est engagée à restituer toute archive de ce type qu’elle pourrait retrouver à l’avenir.
Les autorités françaises et algériennes entretiennent un dialogue constant et approfondi sur la question des archives, comme en attestent les réunions régulières du groupe de travail bilatéral mis en place à ce sujet.

- Un document déclassifié du ministère français de la Défense relatif aux essais nucléaires du 13 février 1960 dans le Sahara algérien, révélé récemment par Le Parisien, a suscité beaucoup d’émotion et des questionnements. Comment abordez-vous ce dossier ? Quelle est la réponse du gouvernement français aux demandes d’indemnisation des victimes de l’opération Gerboise Bleue ?  

Comme l’a dit le président de la République en décembre 2012, les conséquences de ces essais nucléaires sont pleinement assumées et prises en compte par l’Etat français, qui agit en toute transparence sur les données sanitaires et environnementales. C’est cette volonté qui a conduit la France à déclassifier certains documents à la suite de la requête d’associations. Sur le fond, les documents déclassés n’apportent pas d’éléments véritablement nouveaux. Le rapport diffusé par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques en 2002 faisait un point très complet de la question et concluait que la radioactivité de l’air dans les zones concernées était faible. Le ministère de la Défense, en lien avec le ministère des Affaires étrangères, met tout en œuvre pour que les victimes ou leurs ayants droit puissent faire valoir tous leurs droits en la matière, conformément au dispositif de reconnaissance et d’indemnisation mis en place par la loi du 5 janvier 2010. Ce dispositif examine notamment les demandes d’indemnisation présentées par les ressortissants algériens. Il n’établit bien entendu aucune discrimination entre demandeurs français ou algériens. Nous dialoguons régulièrement avec les autorités algériennes sur ce sujet afin de permettre une meilleure information du public algérien et de faciliter la présentation de dossiers par les victimes algériennes ou leurs ayants droit.

- L’affaire  Maurice  Audin  a  rejailli  à  la  faveur des révélations impliquant  Paul  Aussaresses et le  général  Massu dans son assassinat, et rapportées dans le livre de Jean-Charles Deniau, La Vérité sur la mort de Maurice Audin. L’Etat français est-il prêt, sur la base de ces nouveaux éléments, à faire un geste envers la mémoire de Maurice Audin, comme il l’a fait envers les victimes de la répression sanglante du 17 Octobre 1961 ?

L’affaire Audin met en jeu la douleur d’une famille. Elle rappelle également à la France combien son histoire en Algérie a pu être douloureuse pour nos deux pays. Nous avons un devoir de vérité sur cette histoire. Le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à l’établissement de la vérité. A la demande du président de la République, Jean-Yves Le Drian a pris un arrêté de dérogation générale pour permettre à Mme Audin d’avoir accès à l’intégralité des archives de la Défense relatives à la disparition de son mari. Elle dispose de tous les documents en notre possession, qu’ils aillent ou non dans le sens de la version officielle défendue à l’époque. Le travail continue. Ce sera l’honneur de ce gouvernement que d’avoir contribué à l’établissement de la vérité, près de soixante ans après les faits.

EL WATAN

La gestion du patrimoine mémoriel commun a été examinée : Sellal reçoit le ministre délégué français chargé des Anciens combattants

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu hier à Alger le ministre délégué auprès du ministère français de la Défense, chargé des Anciens combattants, Kader Arif, a indiqué le cabinet du Premier ministre dans un communiqué.  L'audience a permis d'aborder les questions concernant la dynamisation de la coopération entre les deux pays en matière de gestion du patrimoine mémoriel commun et d'examiner les voies et moyens de hisser le niveau de coopération dans ce domaine, ajoute le communiqué.
L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Moudjahidine, Mohamed-Chérif Abbas.

Liberté

Débat interatif avec Patrick Mennucci : jeudi 27 février 2014 à 19h30 Patrick Mennucci, président du groupe d'amitié France-Algérie : «L'Algérie et Marseille, un exemple de confiance qui profite à tous»



Patrick Mennucci, député des Bouches du Rhône et président du groupe d'amitié France-Algérie à l'Assemblée Nationale, en visite à Alger, après avoir accompagné le président Hollande, lors de sa visite d'Etat de décembre dernier, revient en Algérie cette fois pour introduire les thèmes des travaux de la grande commission parlementaire. Des thèmes qui portent sur la dimension humaine dans le renforcement de la relation bilatérale, ainsi que sur l'investissement productif en Algérie.
«En tant que député des Bouches du Rhône j'aurai une attention toute particulière sur les relations entre Marseille et l'Algérie», a-t-il noté dans un communiqué rendu public, mettant l'exergue sur les relations historiques qu'ont les Algériens avec la ville de Marseille.
«Ma conviction profonde est que l'Algérie et Marseille subiront ensemble l'adversité et la crise, ou connaîtront ensemble au contraire la prospérité et la stabilité», a-t-il encore précisé avant d'ajouter : «Le port de Marseille a besoin de l'Algérie pour se développer. Les PME marseillaises ont besoin de mieux accéder aux marchés algériens pour faire face à la stagnation européenne.»
Pour Patrick Mennucci, l'Algérie et Marseille ont le devoir de montrer que la Méditerranée n'est pas condamnée «comme le prétendent ou l'espèrent certains», à devenir un foyer de tension entre le Nord et le Sud, mais au contraire un exemple de coopération qui profite à tous.
Vitaminedz



Ce jeudi 27 février à partir de 19h30, participez à un débat interactif organisé par France 3 Provence-Alpes. Aux côtés de 3 autres citoyens connectés en Hangout en direct Google+, posez toutes vos questions à Patrick Mennucci : une occasion unique d’échanger de manière innovante avec les candidats aux élections municipales.
 
Le Hangout en direct Google+ est un tchat vidéo live, visible de tous, pouvant accueillir jusqu’à dix participants. 
 
Vous souhaitez débattre en direct avec le candidat ? Inscrivez-vous vite en remplissant le formulaire ci-dessous. Nous reviendrons vers vous pour vous informer de votre sélection.
 

L'amélioration des indicateurs de développement humain au coeur du programme des autorités publiques (Bouteflika)

L'amélioration des indicateurs de développement humain au coeur du programme des autorités publiques (Bouteflika)
Le programme de travail des autorités publiques a visé l'amélioration des indicateurs de développement humain, a affirmé lundi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs alégriens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures.

"Le programme de travail des autorités publiques a visé l'amélioration des indicateurs de développement humain à travers la prise en charge du droit d'accès à la santé, au logement, à l'éducation, à l'enseignement et à l'eau potable", a précisé le chef de l'Etat dans ce message lu en son nom, à Tébessa, par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République.

Le président Bouteflika a ajouté que ce programme avait, également, pour objectif l'"amélioration du pouvoir d'achat du citoyen à travers les augmentations successives des salaires et des personnes en retraite, outre la subvention des produits et biens de large consommation".

Le chef de l'Etat est revenu sur l'abrogation la veille par la tripartite de l'article 87-bis du code de travail estimant que c'était dans une perspective de "préservation et de promotion du pouvoir d'achat des travailleurs". Il a ajouté que cette nouvelle approche devra permettre de "consolider un salaire minimum garanti et le rattrapage des revenus des travailleurs de basses catégories professionnelles".

La nouvelle approche devra également donner, aux entreprises, "davantage de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs et les conditions particulières du poste de travail", a-t-il dit.

Le chef de l'Etat a affirmé, en outre, qu'il incombait à l'Etat de poursuivre la mise en oeuvre des programmes d'encouragement à l'investissement, de promotion de l'emploi et de réduction du chômage, notamment parmi les jeunes diplômés des instituts et des universités" et de veiller à la formation de la main-d'oeuvre en vue d'améliorer ses compétences et d'adapter ses connaissances au progrès technologies et aux besoins du marché du travail.

Par ailleurs, le président Bouteflika a rendu hommage aux travailleurs, syndicalistes et agents de sécurité morts en service commandé alors qu'ils assuraient leur devoir de conduite, d'entretien et de protection des installations pétrolières et gazière.
Evoquant le double anniversaire, celui du 24 février 1956 date de la création de l'UGTA et du 24 février 1971, jour de la nationalisation des hydrocarbures, il a affirmé que "nous en méditons la signification et la portée respectives, la libération de la patrie et la création des conditions
de sa reconstruction".

"Il n'est nul besoin de rappeler le rôle joué par les travailleuses et travailleurs durant le combat que notre peuple a mené pour son affranchissement et sa liberté, puis dans le processus de reconstruction et du salut de la République ainsi que de la préservation de la stabilité et de la sécurité du pays", a-t-il dit.
A ce sujet, il a estimé que l'hommage "mérité" que l'Algérie rend, aujourd'hui, aux travailleuses et travailleurs, était "aussi bien une glorification des hauts faits des pionniers du mouvement syndical et de ses vaillants fondateurs qu'une reconnaissance du rôle éminent qu'ils assument dans le développement du pays.
Sur la nationalisation des hydrocarbures, le chef de l'Etat a rappelé que "nous avons pu, grâce à la totale maîtrise de nos ressources en hydrocarbures, concevoir et mettre en oeuvre les politiques que nous nous sommes fixées pour développer ces ressources".

Il a ajouté qu'outre les "investissements considérables" déployés par l'Etat en matière d'équipement, de construction d'infrastructures industrielles, et de formation des compétences et des savoir-faire, "nous avons su établir des partenariats fructueux avec des compagnies étrangères, et y adapter, en tant que de besoin, nos textes législatifs, sans rien céder, s'agissant de notre souveraineté nationale sur nos ressources naturelles".

"A cette occasion, il est de notre devoir à tous de rendre un vibrant hommage aux travailleurs et cadres de notre compagnie nationale, Sonatrach, pour les succès qu'ils comptent à leur actif".

Dans ce cadre, le président Bouteflika a souligné que "la majeure partie des recettes financières que notre pays tire de ses ressources pétrolières et gazières a été investie dans la réalisation des plans nationaux de développement successifs", qui "ont amélioré l'attractivité de l'économie nationale et permis de réunir les conditions propices à la poursuite du processus de développement qui générera richesse et emplois.
 APS

Parvenir à un partenariat gagnant-gagnant avec les universités canadiennes

Parvenir à un partenariat gagnant-gagnant avec les universités canadiennes
Les universités algériennes s’attendent à un partenariat gagnant-gagnant avec les universités canadiennes, a indiqué, lundi à Tlemcen, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

"Les universités canadiennes sont d’une grande qualité qui les place parmi les plus performantes au monde, notamment dans certains domaines comme l’assurance de la qualité de formation et la gouvernance universitaire", a indiqué Mohamed Salah-Eddine Seddiki, en marge du colloque sur le partenariat universitaire algéro-canadien, ouvert lundi à la faculté de médecine de l’université de Tlemcen.

Cette rencontre, à laquelle prennent part une trentaine d’universitaires canadiens, regroupe de nombreux recteurs et chercheurs algériens, qui auront à s'informer, au sein d’ateliers, des expériences canadiennes réussies et à échanger les leurs.
Des conventions de partenariat seront également paraphées au terme de cette rencontre, dans l’optique, a-t-il dit, de faire bénéficier les universités algériennes de l’expérience canadienne et permettre l'échange de programmes de recherches et la mobilité des enseignants.
Pour sa part, la chef de la délégation canadienne et présidente directrice générale du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI), Karén Mc bride, a indiqué que cette rencontre permettra de faire connaître le fonctionnement du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Canada, de débattre et d’identifier, avec les collègues algériens, des besoins spécifiques de l’université algérienne et d’établir un partenariat dans divers domaines,
notamment techniques tels que les énergies, les systèmes d’évaluation et l’environnement.

Les deux responsables cités ont procédé, au cours de cette journée d’ouverture, à la présentation des universités algériennes et canadiennes en détaillant tous les dispositifs pédagogiques, financiers et de fonctionnement des institutions de l’enseignement supérieur des deux pays.
Les travaux de ce colloque se poursuivent en ateliers pour débattre de la mise en oeuvre des systèmes d’évaluation et d’assurance de la qualité et les domaines de collaboration possible en enseignement supérieur entre l’Algérie et le Canada.

Les ateliers aborderont également les nouveaux modèles de coopération, les programmes et les mécanismes pouvant l’alimenter.
D’autres ateliers s’articuleront autour des relations université-monde professionnel, de l’enseignement des langues, des technologies de l’information et du management.

APS
  

Mondial 2014 (préparation): Vahid Halilhodzic dévoile une nouvelle liste de 28 joueurs

Mondial 2014 (préparation): Vahid Halilhodzic dévoile une nouvelle liste de 28 joueurs
Le sélectionneur de lÆéquipe algérienne de football, Vahid Halilhodzic, a communiqué mardi une liste des 28 joueurs sélectionnés pour le match amical face à la Slovénie, prévu le mercredi 5 mars (18h00) au stade Mustapha-Tchaker à Blida, indique le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF).
Lundi dernier, le coach national avait dévoilé une liste élargie de 36 pré-convoqués, avant de la réduire à 28 éléments qui effectueront à partir de la semaine un stage bloqué au centre national technique de Sidi Moussa (Alger).
Ainsi, huit joueurs ne figurent pas sur la nouvelle liste. Il s'agit de Fethi Harek (SC Bastia/ France), Hachoud Abderrahmane (MC Alger), Amir Karaoui (ES Sétif), Ryad Boudebouz (SC Bastia/France), Hocine El Orfi (USM Alger), Ishak Belfodil (AS Livourne/ Italie), Mohamed Amine Aoudia (Dynamo Dresden/Allemagne) et Nabil Ghilas (FC Porto/ Portugal).
Deux nouveaux joueurs vont pouvoir effectuer leur baptême du feu avec les Verts : Nabil Bentaleb, milieu de terrain de Tottenham (Premier League anglaise), et Zineddine Ferhat, milieu de terrain de lÆUSM Alger.
        Liste des 28 joueurs : 
Gardiens de but: Rais Mbolhi (CSKA Sofia/ Bulgarie), Azzedine Doukha (USM Harrach), Cédric Si Mohamed (CS Constantine), Mohamed Lamine Zemmamouche (USM Alger).
Défenseurs: Aissa Mandi (Stade de Reims/ France), Carl Medjani ( FC Valencienne), Rafik Halliche (Academica/ Portugal), Madjid Bougherra (Lekhwiya/ Qatar), Ali Rial (JS Kabylie), Liassine Bentaiba Cadamuro (Real Majorque/ Espagne), Nacereddine Khoualed (USM Alger), Djamel Eddine Mesbah (AS Livourne/ Italie), Faouzi Ghoulam (Napoli/ italie), Mehdi Mostefa Sebaa (AC Ajaccio/ France), Belkalem Essaid (Watford FC/Angleterre).
Milieux: Saphir Taider (Inter de Milan/ Italie),  Medhi Lacen (Getafe/ Espagne), Hassan Yebda (Udinese/Italie),  Sofiane Feghouli (FC Valence/Espagne), Abdelmoumen Djabou (Club Africain/ Tunisie), Foued Kadir (Stade Rennais/ France), Yacine Brahimi (FC Granada/Espagne), Guedioura Adlane (Crystal Palace/Angleterre), Bentaleb Nabil (FC Tottenham /Angleterre), Zinnedine Ferhat (USMA).
Attaquants: Islam Slimani (Sporting Lisbonne/Portugal), Rafik Zoheir Djebbour (Nottingham Forest /Angleterre), Hilal Al Arabi Soudani (Dynamo Zagreb/ Croatie).

APS

Les tour-opérateurs polonais intéressés par la destination "Algérie"

Les tour-opérateurs polonais intéressés par la destination "Algérie"
Le président de la Chambre de tourisme algéro-polonaise, Marek Amrohz, a indiqué lundi à Sebaït, dans la wilaya d’Aïn Temouchent, que les tour-opérateurs de sont pays sont intéressés par des sites touristiques algériens, notamment ceux de la région de Djanet. 
"L’Algérie dispose de potentialités touristiques indéniables. Les tournées que nous avons effectuées à Djanet, Tipasa, Aïn Temouchent et Tlemcen nous ont permis de découvrir ces régions et prospecter les offres pouvant intéresser le touriste polonais", a indiqué le même responsable, qui accompagne le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mohamed Amine Hadj Saïd, en visite dans la wilaya d’Aïn Temouchent.
"La Pologne a compté, l’année dernière, un potentiel de 18,5 millions de touristes. Nous ambitionnons de capter un pour cent de ce potentiel pour l’orienter vers la destination Algérie et nous travaillons dans ce sens" a-t-il assuré.
Le président de la Chambre de tourisme algéro-polonaise a, toutefois, insisté sur la nécessité de régler le problème de transport, notamment par la réouverture de ligne aérienne Alger-Varsovie et de présenter des offres et des produits susceptibles d’intéresser le touriste polonais.
M. Amrohz conduit une délégation composée de 31 tour-opérateurs et journalistes polonais spécialisés dans le tourisme.

APS

Priorité à la promotion du tourisme national (ministre)

Priorité à la promotion du tourisme national (ministre)
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hadj Said Mohamed Amine a affirmé, lundi à Ain Temouchent, que le gouvernement accorde la priorité à la promotion du tourisme national.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail et d’inspection à travers la wilaya, le ministre a signalé que la priorité des priorités pour le gouvernement est constituée par la promotion d’un tourisme national interne, préalablement à la promotion du tourisme international.
"On ne peut promouvoir un tourisme international sans recourir à la promotion de ce tourisme local", a-t-il ajouté notant que le ministère activera en priorité le tourisme national domestique.
S’agissant du partenariat algéro-polonais, M. Hadj Said Mohamed Amine a rappelé la création, au mois de novembre écoulé à Varsovie, de la première chambre de tourisme entre l’Algérie et la Pologne, à l’occasion de la tenue  du Salon international de tourisme.
"Nous avons décidé, à cette occasion, l’organisation de visites de tours opérateurs et de journalistes polonais en Algérie pour prospecter les potentialités touristiques nationales", a-t-il déclaré.
Le gouvernement a agréé dernièrement 17 projets d’investissement au profit de la wilaya d’Ain Temouchent au niveau de cinq zones d’extension touristiques susceptibles de contribuer à la réalisation d’un total de 7.000 lits, a-t-il ajouté affirmant que cette wilaya peut constituer un modèle du plan d’orientation et d’aménagement touristique, étant donné qu’elle dispose des cinq axes exigés, à savoir la promotion, le partenariat public-privé, le financement et la chaine touristique.
Elle dispose également du tourisme balnéaire, thermal, culturel et cultuel, a-t-il ajouté déclarant "c’est un véritable échantillon de développement touristique durant toute l’année et pas seulement pendant la période estivale".
Le ministre avait entamé sa visite à Sbiât, une des 19 plages autorisées à la baignade depuis 2010, où il a rencontré la délégation d’opérateurs touristiques et de journalistes polonais conduite par le président de la chambre de tourisme algéro-polonaise, venus prospecter et découvrir les potentialités touristiques nationales.
Les hôtes de la wilaya d’Ain Temouchent ont été agréablement séduits par les atouts de cette région, comme l'a souligné le chef de la délégation polonaise, M. Marek Amrosz qui a loué la beauté du site de Sbiât qui sera doté de structures d’hébergement en léger évitant, selon M. Hadj Said Mohamed Amine, tout ouvrage en béton pour ne pas le dénaturer.

APS

L'Algérie présente au 36ème Salon international du tourisme à Belgrade

Ville de Belgrade
L'Algérie représentée par l'Office national du tourisme (ONT), prendra part pour la première fois au 36ème Salon international du tourisme prévu du 27 février au 2 mars à Belgrade (Serbie).
La participation de l'ONT à ce salon s'inscrit dans le cadre "de la promotion de la destination Algérie sur les marchés internationaux", et ce en application du Schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT) qui s'étale jusqu'à 2030 et qui comprend la stratégie de développement du tourisme en Algérie.
A cet effet, l'ONT a réservé un pavillon d'une superficie de 118 m² qu'il a aménagé de façon à mettre en valeur certains styles architecturaux de l'Algérie.
Ce pavillon sera mis à la disposition des tour-opérateurs algériens désirant faire la promotion de leurs produits touristiques et abritera des soirées musicales et des ateliers d'artisanat.
Ce salon sera également une occasion pour la délégation algérienne d'établir des relations avec les responsables des grands tour-opérateurs à travers le monde, mais aussi avec les medias présents au salon afin de "promouvoir la destination Algérie et assurer un plus grand flux touristique".
La participation de l'Algérie à cette manifestation internationale vise à "accéder à de nouveaux marchés touristiques et présenter la destination touristique nationale sur le marché serbe", indique un communiqué du ministère.
"A travers cette participation, l'Algérie bénéficiera également d'une grande couverture médiatique" lors de ce salon qui constitue "un important évènement touristique en Serbie et compte parmi les plus grands salons touristiques européens".
Cette édition devrait accueillir 1.100 exposants dont 300 étrangers auxquels une superficie de 15.000 m² leur a été consacrée.
La précédente édition du salon avait enregistré la participation de 1.003 exposants dont 289 étrangers venus de 46 pays.
APS

mardi 25 février 2014

Nassim Kerdjoudj. PDG de Net-Skills : «Nous avons plus besoin d’investissement en matière grise que de numéraire»

Nassim Kerdjoudj fait partie de ceux qui sont revenus au pays après des études à en France et une riche carrière professionnelle pour contribuer au développement économique du pays. Il a lancé en 2004 Net-skills, une société de services en ingénierie informatique. Une entreprise qui a parcouru jusque-là un bon chemin avec une activité en nette croissance et de grands projets en perspective.
-Vous avez commencé votre carrière professionnelle en France. Vous avez décidé par la suite de lancer votre projet en Algérie. Qu’est-ce qui a motivé ce retour au pays ?
Lorsque je suis parti faire mes études supérieures en France après mon bac, au début des années 90, je m’étais déjà fixé comme objectif de vivre une expérience à l’étranger pendant une dizaine d’années puis rentrer. Je suis rentré au bout 12 ans…
Ce qui a donc motivé mon retour, c’est simplement qu’il a été programmé dans ma tête dès le jour de mon départ, après c’était une question de timing et de circonstances.Le début des années 2000 correspondait à une nouvelle dynamique dans le pays avec beaucoup d’enthousiasme et de volonté de sortir des années noires, une forme de renaissance peut-être. Cela a fait écho chez moi à une volonté de participer à la reconstruction de ce pays qui a souffert un peu comme mes parents après l’indépendance… Mes parents se sont beaucoup investis dans la construction de l’Algérie post-indépendance ; lorsqu’on grandit dans un tel milieu, il est difficile de se soustraire à l’influence de cette dimension des choses.Mais ce qui différencie peut-être notre génération de celle de nos parents, c’est que la conception de la réussite ne se limite pas à la satisfaction intellectuelle du travail accompli, la réussite matérielle doit aussi être au rendez-vous. J’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, et j’ai senti que c’était le bon moment de le faire et que toutes ces conditions étaient réunies.

-Qu’en est-il justement des étapes qui ont précédé le lancement de Net-Skills ?
D’abord le sentiment d’avoir acquis une solide expérience professionnelle dans les plus grandes entreprises mondiales de mon secteur et d’y avoir réussi de belles réalisations. Ensuite vient l’envie de relever un nouveau défi, c’est à ce moment-là qu’on commence à visualiser sa propre entreprise. J’ai donc commencé à élaborer un business-plan, définir mes offres, le positionnement sur le marché, puis je me suis lancé dans le processus de création habituel. Je suis passé par le dispositif Ansej, et je suis très fier d’être un produit de l’Ansej qui est une structure qui a permis de produire de belles entreprises.
J’ai d’ailleurs une pensée pour son directeur de l’époque qui est devenu depuis un ami proche et qui prenait sa mission très à cœur.
Comme tout le monde, j’ai eu à affronter les obstacles habituels, mais rien de bien original...
-Comment situez-vous actuellement  votre entreprise sur la scène économique nationale ?
Net-Skills reste une entreprise de taille modeste, car notre secteur ne favorise pas, de par la taille de la demande et le nombre important de petites entreprises, un développement linéaire et important de nos structures, mais je suis fier de constater que nous comptons à notre actif de très belles réalisations technologiques dans le domaines de l’IT et de la messagerie mobile d’entreprise avec la solution Black Berry que nous avons été les premiers en Afrique du Nord à mettre en service chez Mobilis en 2006 ! Net-Skills poursuit son développement aujourd’hui en s’orientant davantage vers les Telecom et en s’alliant avec des acteurs mondiaux du secteur.

-Le contexte est-il favorable aujourd’hui pour le retour de la diaspora sachant que de nombreuses initiatives sont lancées dans ce cadre ?
C’est une question difficile, car il n’y a pas qu’une seule diaspora, il y en a plusieurs avec des attentes différentes. Il y a, entre autres, ceux qui veulent rentrer complètement et définitivement, ceux qui veulent rester à cheval entre les deux pays, et ceux qui veulent avoir de nouvelles perspectives de carrière en Algérie que leur offre la mobilité professionnelle des multinationales, mais sans certitude d’y rester. Puis, il y a aussi l’ambiguïté du concept de diaspora : est-ce qu’il englobe seulement les Algériens partis à un moment de leur vie et qui sont susceptibles de rentrer, ou également les citoyens d’un autre pays nés là-bas mais de parents algériens et dont le lien se «limite» à leurs origines familiales, mais dont le sentiment d’appartenance à l’Algérie est suffisamment fort pour leur donner envie d’y venir.  L’histoire montre que tout pays ne peut se passer de sa diaspora pour se développer (la Chine, l’Inde, le Moyen-Orient…) mais que les conditions de leur intégration et de leur influence positive dépendent fortement des conditions mises en place. Je crois qu’il reste encore du travail à accomplir pour réunir ces conditions chez nous.
-Un conseil à donner à ceux qui veulent rentrer investir en Algérie ?
Tout dépend de ce que vous appelez investir. Est-ce l’argent ou du temps et de la matière grise ? A mon sens, nous avons plus besoin d’investissement en matière grise que de numéraire, je ne permettrai pas de donner de conseils aux investisseurs quels qu’ils soient, peut-être quelques recommandations : bien identifier les valeurs et les motivations qui nous poussent à venir en Algérie et s’y tenir et être capable de prendre du recul face à l’adversité. Net-Skills a cependant profité de l’essor du secteur en devenant, notamment, le distributeur officiel de Black Berry en Algérie et en multipliant les partenariats avec les plus grands noms de l’informatique tels que Cisco, IBM et Hewlett-Packard. Dès 2007, nous avons tenté le pari de la croissance par la taille. Nos bénéfices ont toujours été réinvestis depuis le début afin d’avoir une dimension conforme à nos ambitions. Le secteur privé est comme un enfant illégitime difficilement reconnu par l’Etat algérien.

EL WATAN

Reçu la semaine dernière par François Hollande : Issad Rebrab continue à se lancer à l’international

Au moment où certains tentent de rentrer au pays, d’autres ont eu le courage d’aller à la recherche d’opportunités d’affaires à l’étranger.
Issad Rebrab, patron de Cevital, est parmi les rares hommes d’affaires algériens à œuvrer pour l’élargissement de ses activités à l’étranger, précisément en Afrique ou en Europe. Rebrab est de ceux qui ont compris que le transfert de technologies et de savoir-faire peut aussi se faire via des acquisitions d’entreprises, notamment en Europe particulièrement en cette période de crise économique.
Ayant déjà signé sa première implantation industrielle en Europe à travers le rachat en 2013 d’Oxxo, leader français des portes et fenêtres en PVC en investissant 12 millions d’euros, le groupe Cevital est en phase de reprendre les activités de Fagor Brandt, qui a 14% de parts de marché dans la filière de l’électroménager en France en attendant d’autres acquisitions.
Pour l’heure, le tribunal de commerce de Nanterre n’a pas encore tranché. Il examinera les offres de reprise le 27 février prochain. Mais les chances de Cevital sont très importantes. Il est clair aujourd’hui que la réputation de Rebrab à l’étranger ne fait que s’agrandir. En témoigne l’intérêt affiché par les Français à son égard. A ce titre, faut-il noter que le patron de Cevital était le 17 février dernier l’invité du président français François Hollande. C’était le seul homme d’affaires africain parmi les invités de l’Elysée aux côtés des grands noms de l’économie mondiale (Volvo, Bosch, Siemens, Samsung, Nestlé, Général Electric.)
Déjà reçu auparavant par les représentants du gouvernement français, Rebrab a eu cette fois-ci le privilège de participer avec la crème économique internationale (au total 34 investisseurs) à un grand conseil animé par François Hollande qui courtise les hommes d’affaires étrangers pour reprendre les entrerpsies françaises en difficulté. Le choix porté sur Rebrab n’est pas fortuit. Ce dernier est d’ailleurs sorti satisfait de cette réunion au sommet, comme l’ont montré les images des chaînes de télé française.
 EL WATAN

53 milliards de dépenses dans les travaux publics d’ici 2019 : Les entreprises nationales auront leur part du gâteau

 
 près de 70% du secteur de la construction sont de très petites entreprises.
Longtemps sacrifiées au profit de l’expertise étrangère, les entreprises nationales auront désormais la priorité dans les projets de travaux publics à venir et pour lesquels il est prévu 53 milliards de dollars dans les cinq prochaines années.
C’est le ministre du secteur, Farouk Chiali, qui l’a affirmé récemment. Il en sera ainsi notamment pour la réalisation de l’autoroute des Hauts-Plateaux, un projet de 700 milliards de dinars qui porte sur plus de 1000 km et dont les travaux seront lancés à la fin du mois de juin prochain. «La priorité sera donnée aux entreprises nationales pour réaliser cet important projet, en les encourageant à soumissionner aux appels d’offres qui seront lancés prochainement», a déclaré le ministre. Encore faudrait-il que ces entreprises soient suffisantes en nombre et aient les moyens matériels, humains et financiers pour relever ce défi. Et là-dessus, les opérateurs du secteur sont plutôt divisés. Kamel Mehsas, président de la Fédération algérienne des travaux publics (FATP) estime que les entreprises nationales depuis les années 2000 «ont beaucoup évolué en accumulant de l’expérience et en se dotant d’un personnel hautement qualifié et de matériels performants adéquats».
Le dernier recensement économique de l’ONS fait état d’un peu plus de 9000 entreprises versées dans le secteur de la construction, soit à peine 1% des entités économiques existantes. Près de 70% de ces entités totalisent une dizaine d’années d’expérience et sont essentiellement privées. Par ailleurs, pour plus de 60% d’entre elles, leur chiffre d’affaires ne dépasse pas les 20 millions de dinars. On est loin des 50 milliards de dinars du groupe public Cosider.
Pour Djamel Mezine, chef d’entreprise et membre de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) «il n’y a pas d’entreprises de grande envergure qui puissent faire face aux programme du gouvernement». Hormis l’ETRHB et COSiDER, le reste «ce sont de petites entreprises qui ne disposent pas de suffisamment de savoir-faire, de compétences et d’expérience». Et d’ailleurs, leur part dans la commande publique est très «minime», remarque Mahfoud Megatli, membre de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA). Pourtant, pour lui, les entreprises nationales peuvent tout de même apporter leur pierre à l’édifice en s’unifiant. Au niveau de la CGEA, «on a créé un groupement de 40 entreprises qui peuvent émarger à la réalisation de certains projets dont des tronçons de la nouvelle autoroute des Hauts-Plateaux», explique-t-il.
Insuffisances
Mais, «réaliser une autoroute n’est pas une tâche à la portée de n’importe quelle entreprise du fait qu’elle nécessite des capacités managériales, financières et matérielles aussi importantes qu’efficaces», rappelle Kamel Mehsas. Les entreprises nationales «ont des insuffisances concernant surtout le volet management des grands projets, mais justement l’occasion offerte par les pouvoirs publics va les obliger à axer leurs efforts sur la qualité des travaux, le respect des coûts de réalisation à travers le respect des délais et l’adoption des techniques adéquates aux tâches spécifiques à réaliser».
Les entreprises du secteur de la construction emploient près de 1600 employés, mais près de 70% sont dans la catégorie des très petites entreprises avec moins de 10 salariés.  Le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée se dresse comme un obstacle quand il s’agit de réaliser des projets importants. Et d’ailleurs, selon l’enquête 2011 de l’ONS sur le chômage, 50% des effectifs de ce secteur sont constitué de travailleurs apprentis et des salariés non permanents.
Pour M. Mezine, la seule manière de s’en sortir pour les entreprises nationales serait donc de «travailler en collaboration», non seulement avec les gros groupes nationaux, mais aussi avec «les partenaires étrangers». Ces derniers répondraient «à la demande des opérateurs nationaux» et non pas le contraire, précise M. Megatli.
Dans l’une de ses déclarations, le ministre du secteur avait indiqué que le recours aux entreprises étrangères ne se ferait désormais que dans le cas de projets «complexes» pour lesquels les entreprises nationales n’auraient pas la technicité nécessaire.
De quoi faire plaisir à ces opérateurs nationaux, à l’image de Kamel Mehsas pour qui «ce sont les capitaines nationaux de construction et d’industrie qui participent au développement du pays et non pas les multinationales». De ce point de vue, la décision du ministère de privilégier l’outil de construction national pour l’autoroute des Hauts-Plateaux relève d’un choix «stratégique». Elle permettra, précise notre interlocuteur, «la création de milliers de postes d’emploi directs qui seront puisés dans la main-d’œuvre locale issue des régions traversées par le tracé». Elle permettra également «la participation des  petites entreprises qui auront la tâche de réaliser les travaux secondaires».
La concrétisation de la nouvelle promesse du gouvernement est très attendue par les opérateurs nationaux, d’autant que de nombreux projets sont annoncés dans le secteur. On parle notamment de «la réalisation de plus 40 projets de développement routier pour lesquels 76 milliards DA ont été alloués», «5 grands projets de sécurisation des frontières d’un montant de 20 milliards DA» et «16 projets d’ouvrages d’art et de tunnels, d’un coût de 24 milliards DA».

EL WATAN

vendredi 21 février 2014

NICOLAS HULOT À PROPOS DES ESSAIS NUCLÉAIRES EN ALGÉRIE : "La France ne tourne pas le dos à ses responsabilités"

Le chef de file de la lutte pour la protection de l'environnement dans le monde
Le représentant du président français rencontrera des personnalités algériennes, des figures de la société civile et des entreprises françaises.
L'envoyé spécial en Algérie du président français François Hollande pour la préservation de la planète, a abordé avec prudence la question des retombées des essais nucléaires français durant la période entre 1960 et 1966 en Algérie.
Je me suis contenté de reprendre les informations transmises par le gouvernement français, M.Hulot était obligé de répondre à la polémique soulevée par ce dossier épineux qui a été ressorti cette semaine par le quotidien Libération. Il a affirmé que cette affaire est la conséquence d'une époque, des pratiques d'un autre âge, dont il faut assumer les conséquences, notamment pour des personnes infectées quelles que soient leurs nationalités. Tout en affirmant qu'il avait refusé toute responsabilité dans le gouvernement français, M.Grenelle de l'environnement s'est présenté comme le représentant de l'Etat français en matière d'environnement et à ce stade il a déclaré: «La France va faciliter les démarches pour faire valoir un certain nombre de préjudices et de droits. Des dispositifs vont être mis en oeuvre à ce sujet-là.
La France sur ce plan a joué «enfin» la transparence et je ne peux que m'en réjouir.» Il ajoute au passage «jusqu'à preuve du contraire, que l'on soit Algérien, d'un autre pays ou ressortissant français, les prises en compte seront les mêmes pour tout le monde, sur le reste, j'espère que le type d'expérimentation fait partie définitivement de l'Histoire et j'ai à ce sujet-là, à titre personnel, des avis assez tranchés, mais il faut restructurer cela dans un contexte historique et aujourd'hui les choses ont changé. Même s'il ne faut pas oublier l'Histoire.
La France n'a pas tourné le dos à ses responsabilités, notamment dans le fait qu'il y a eu une levée du secret-défense et sur ce point, je considère que c'est un acte qui va dans le bon sens.
Pour ce qui est des menaces sur l'environnement en Algérie,M.Hulot est resté prudent également à ce sujet en déclarant: «Je n'ai pas d'éléments sur la situation exacte, mais semble-t-il, sans pouvoir le confirmer et je parle de ce sujet avec beaucoup de prudence, que la situation environnementale des trois sites qui ont connu des essais nucléaires, est revenue avec le temps à une force de normalité.» Il affirme notamment que la radioactivité des zones contaminées algériennes serait moins forte que la radioactivité naturelle qui existe dans certaines régions de France.
Interrogé sur sa visite en Algérie qui durera du 18 au 21 février, M.Hulot a indiqué que sa mission a pour objectif de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, de promouvoir les idées et les valeurs de la France, en matière de développement durable et de protection de la planète, et de relayer les propositions de la société civile pour mieux préserver notre environnement et favoriser le développement humain. La visite de M.Hulot en Algérie s'inscrit aussi dans la perspective de la préparation de la conférence Paris Climat 2015 (COP21). Lors de ce déplacement, il aura des échanges avec les autorités algériennes, notamment avec le Premier ministre qu'il rencontrera aujourd'hui, la ministre de l'Environnement, Mme Boudjemaâ, ainsi que le ministre de l'Energie et des Mines, M.Yousfi.
Le représentant du président français rencontrera des personnalités algériennes, des figures de la société civile et des entreprises françaises impliquées dans la problématique écologique et environnementale et participera également au sommet sur l'environnement qui débutera après-demain à Oran, en présence du président de l'Organisation internationale R20 (R20 Regions of Climate Action) fondée en 2010 par Arnold Schwarzenegger, avec le soutien des Nations unies. Questionné justement sur la concurrence des Américains dans ce domaine en Algérie, M.Hulot a affirmé que c'était plutôt de la complémentarité et non une compétition.
Enfin, le chef de file de la lutte pour la protection de l'environnement dans le monde, a dénoncé l'exploitation du gaz de schiste comme énergie renouvelable, affirmant que les émanations sont 25 fois plus fortes que les autres formes de pollution.

L'expression

SELLAL À PARTIR DE AÏN DEFLA : "La démocratie ne doit pas servir la fitna"

«Préservation de la stabilité et poursuite du développement du pays»
Dans ce contexte politique tendu, ouvert à tous les dangers, Abdelmalek Sellal a soutenu que personne ne peut déstabiliser le peuple algérien qui est maître de ses décisions.
Décidément, les violentes attaques et accusations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le DRS, qui ont provoqué un véritable séisme politique, inquiètent au sommet de l'Etat. Après le message «musclé» du chef de l'Etat où il a manifesté tous les risques découlant de tels comportements, c'est au tour de son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de mettre en garde contre toute mauvaise utilisation de la démocratie.
Lors d'une brève allocution prononcée devant les représentants de la société civile de la wilaya de Aïn Defla, où il était, hier, en visite de travail et d'inspection, M.Sellal a tracé les priorité de l'heure: «Préservation de la stabilité et poursuite du développement du pays.» «La démocratie décidée par les hautes autorités du pays doit être utilisée pour l'échange des idées et le développement de l'Algérie et non pas pour semer la fitna et la zizanie entre le peuple», a-t-il lancé. Cet appel du Premier ministre confirme toute la panique qui s'est emparée du système politique à moins de deux mois seulement de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, notamment après les déclarations de Amar Saâdani. Allusion faite à ce dernier, M.Sellal a soutenu que «personne ne peut déstabiliser le peuple algérien». «Le peuple algérien, a-t-il dit, n'est pas près de s'aventurer pour perdre la stabilité chèrement payée. Il est maître de ses décisions et personne n'a le droit de lui imposer quoi que ce soit». Qui vise-t-il? Les partisans du 4e mandat de Bouteflika, accusés par certaines parties de vouloir imposer cette option? Difficile d'admettre une telle éventualité, tant les sorties de Sellal qui se poursuivent et se ressemblent s'apparentent beaucoup plus à une aubaine électorale en faveur du 4e mandat. En tout cas, dans le climat politique très tendu actuellement, l'hôte de la wilaya de Aïn Defla, prône la prudence et plaide pour le renforcement du «front interne», expliquant qu'il n'est pas de ceux qui défendent la thèse de la main étrangère à chaque fois que la stabilité du pays est menacée. Mais Sellal croit, et il l'a toujours soutenu, que le chef de l'Etat est un garant de la stabilité. Ne l'a-t-il d'ailleurs pas rappelé, hier, devant les représentants de la société civile de Aïn Defla? «Les habitants de cette wilaya ont beaucoup souffert durant les années 1990.
Ils ont connu ce que veut dire les larmes et la peur et ils connaissent bien, grâce à qui la République a été défendue au moment où d'autres prédisaient la chute de l'Etat algérien. Ils connaissent aussi qui a pris sur soi la responsabilité de panser les plaies à travers la politique de réconciliation nationale», a-t-il dit. Ici, le Premier ministre fait l'éloge de Bouteflika. Il prend soin de préciser que dans la perspective de la présidentielle du 17 avril, le peuple algérien est libre de son choix, y compris de reconduire Bouteflika pour un 4e mandat.
Dans cette perspective, M.Sellal n'a pas manqué de courtiser la femme à l'approche de sa Journée internationale qui coïncide avec le 8 mars, en défendant que les réformes de Bouteflika ont renforcé sa place dans la société. Dans la foulée, l'orateur a reconnu l'existence d'insuffisances que son gouvernement veillera à corriger, peut-être après la confirmation du 4e mandat. Sellal qui s'interdit pour le moment de parler de cette option nommément, en laisse le soin aux représentants de la société civile et élus locaux. Et à Aïn Defla, la règle tacite n'a pas été transgressée. C'est le président de l'APW qui ouvre le bal. Dans son intervention, il a appelé, en son nom et au nom de tous les habitants de la wilaya, Bouteflika à se porter candidat au prochain scrutin. Son appel a enflammé la salle où s'est déroulée la rencontre. L'assistance y compris le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et le wali, se mettent debout pour applaudir cette demande. Plusieurs autres intervenants ont plaidé pour le 4e mandat. Cela en attendant l'annonce officielle du concerné.

L'expression