lundi 31 mars 2014

Municipales 2014 : les jeunes boudent les urnes

Maubeuge (Nord), dimanche dernier. Les 18-25 ans sont moins mobilisés que leurs aînés pour les élections. Pourtant,la « première fois électorale » est un moment « important » pour 70?% des primo-votants.

Maubeuge (Nord), dimanche dernier. Les 18-25 ans sont moins mobilisés que leurs aînés pour les élections. Pourtant,la « première fois électorale » est un moment « important » pour 70?% des primo-votants. | (PhotoPQR/« la Voix du Nord »/Sami Belloumi.)


LE CHIFFRE DÉPASSE de loin la moyenne nationale : 55 % des 18-25 ans ne sont pas allés voter dimanche dernier, selon les premiers résultats d'une inédite de l'Anacej*, l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes, et de Civic Planet. Le taux d'abstention des électeurs de cette tranche d'âge s'élève à 48 % précisément, une fois soustraits les 7 % liés à des problèmes d'inscription sur les listes électorales.

Soit plus de 10 points au-dessus de la moyenne nationale (36,45 %).

Cette étude a été réalisée au soir du premier tour des municipales par l'agence Opinium auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 primo-votants soumis à quelque 200 questions. Parmi les raisons principales de leur désintérêt pour les urnes, les jeunes interrogés placent en premier lieu « les mensonges des politiques », à 71 %, puis le fait que les campagnes ignorent « leur situation et leurs préoccupations réelles » à 45 %. Paradoxe que souligne Frédérick Pairault, délégué général de l'Anacej : ceux qui ont déjà voté évoquent leur « première fois électorale » comme un moment « important » (70 %) et « d'émotion » (58 %).

Recours au référendum et débats dans les écoles


Parmi les outils qui pourraient les remobiliser, ils placent en « un plus grand recours au referendum » (61 %) et l'organisation de débats à l'école durant les pour en expliquer les enjeux (58 %). Si le vote est le moyen classique d'agir sur la vie publique, ce n'est donc pas celui qu'ils préconisent et utilisent, analyse Frédérick Pairault. « Les jeunes se préoccupent vraiment de politique, même s'ils sont extrêmement critiques envers le personnel politique et les jeux partisans », estime-t-il.

Quant aux orientations politiques, le vote des 18-25 ans est « proche de celui du reste de la population », avec une prime pour les sans-étiquette, divers droite et divers gauche, Verts et FN. Le vote pour le PS, l'UMP et le Front de gauche se situe légèrement en dessous des moyennes nationales. Une seconde vague de cette enquête sera réalisée juste avant les élections européennes de mai. Ses résultats seront disponibles en juin.

* www.anacej.asso.fr


                                              

Le Parisien

dimanche 30 mars 2014

Municipales 2014. Les enjeux du second tour : Revue de presse

image article
Paris 11éme
Municipales Paris 11ème : François Vauglin (PS) n’a pas à s’inquiéter
Dans le 11ème arrondissement, le PS peut dormir sur ses deux oreilles, malgré l’absence du maire socialiste sortant, son remplaçant François Vauglin a largement dominé le premier tour.
Patrick Bloche, adepte du non-cumul des mandats, a accepté de laisser son siège de maire pour se concentrer sur son poste de député. Et c’est François Vauglin, jusqu’ici inconnu du monde politique, qui en profite. Le candidat PS a largement dominé le premier tour, obtenant 44,75% des suffrages. Le candidat de l’UMP-UDI-Modem Christian Saint-Etienne, pourtant seul représentant de la droite dans cet arrondissement, n’a pas pu dépasser les 26,82% des voix. Paie-t-il son parachutage, lui qui était attendu dans le 9ème arrondissement ?

Quoi qu’il en soit, le PS devrait remporter sans difficultés une grande partie des sièges au Conseil de Paris dans cet arrondissement. Actuellement, 10 des onze conseillers de Paris du 11ème sont socialistes. Il devrait y en avoir autant pour la prochaine mandature. Notamment, parce que la candidate écologiste Joëlle Morel a obtenu 11,55% des suffrages, ce qui devrait gonfler les chiffres du PS en cas d’alliance.

A noter : l’un des plus jeunes candidats de ces élections municipales, le frontiste Gaëtan Dussaussaye, étudiant de 19 ans, a réalisé un score de 5,47%.

Paris dépêche
 
Cergy 95
 
Thierry Sibieude (Udi).
 
                                                            Thierry Sibieude
 
 
Jean-Paul Jeandon en tête, Thierry Sibieude en embuscade

À l'issue du 1er tour, le maire Ps vire en tête avec un peu plus d’un point d’avance sur le candidat de la droite Thierry Sibieude.

 
Il se disait capable de l’emporter dès le premier tour. La prophétie de Jean-Paul Jeandon s’est fracassée contre la vague bleue de l’Ump. Au soir du premier round des municipales, le maire Ps sortant de Cergy rassemble péniblement 43,25% des suffrages      (5 815 voix). Il devance d’un souffle son principal adversaire Thierry Sibieude (Udi). 172 voix séparent les deux hommes qui se livreront un duel à l’issue incertaine dimanche prochain. Le candidat de la droite et du centre soutenu par l’Ump et le Modem capte 41,97% des suffrages (5 643 voix). Un score supérieur de près de huit points à celui enregistré au premier tour des municipales de 2008 (34,05%). Le résultat le gonfle d’espoir dans la perspective d’un second tour qui s’annonce très disputé. «Le score est ultra-serré. 57% des électeurs se sont déplacés pour dire qu’ils ne voulaient plus du système en place. Dominique Lefebvre avait annoncé qu’il n’y aurait pas de second tour et que l’atterrissage serait brutal dès le premier tour… Moi, j’ai toujours pensé que je pouvais gagner. Ça sera dur mais je suis très confiant. Il y a une chance. J’ai toujours fait des supers deuxièmes tours. C’est le moment. Je n’ai jamais réalisé un si bon score au premier tour. Il y a une usure du système en place et  j’incarne une alternative crédible face à Dominique Lefebvre (sic)».
Au second tour, Thierry Sibieude pourra compter sur le soutien de Laurent Carius. L’ancien adjoint cergyssois (ex-Mrc) a annoncé qu’il appelait à voter en sa faveur. 500 voix sont dans la balance.. «Je ne suis ni de droite ni de gauche mais je me reconnais dans les valeurs humaines défendues par Thierry Sibieude». Le conseiller général de Cergy Nord espère également obtenir les suffrages des abstentionnistes du premier tour. Dimanche dernier, 56% des électeurs cergyssois ont déserté les bureaux de vote, un taux supérieur de 20 points à la moyenne nationale… «Le vote sanction n’est pas encore intervenu. C’est au second tour que les Cergyssois vont sanctionner la gauche».
À gauche, les abstentionnistes seront aussi la cible privilégiée. Avec une très faible avance, Jean-Paul Jeandon sait que tout reste à faire. «Il faut mobiliser les gens qui sont restés chez eux. Si on mobilise, il n’y a pas de débat sur Cergy. Le  faible taux de participation de 44% explique mon score».
 
La gazette.fr
 

Sevran 93

À Sevran, la bataille Gatignon-Autain se jouera aussi devant les tribunaux

 
LE SCAN - Mains courantes, plaintes en diffamation, tracts anonymes... La rivalité entre le maire EELV Stéphane Gatignon et son adversaire du Front de gauche Clémentine Autain atteint son paroxysme à la veille du second tour.
 
Le climat risque d'être lourd, dimanche, dans la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis). Le maire sortant EELV, Stéphane Gatignon (42.50% des voix au premier tour) est accusé par Clémentine Autain (Front de gauche, 24.66%) d'acheter les voix des électeurs de l'une des villes les plus pauvres de France. Autres griefs listés par la candidate à l'égard de son adversaire écologiste: la diffusion de tracts anonymes qui seraient imprimés en mairie ou encore des CDD de la mairie jugés «pas clairs».
Lors d'un débat organisé mardi sur France Bleu 107.1, Clémentine Autain a pointé du doigt «le système Gatignon», citant «de nombreux témoignages d'habitants», un rapport de la Cour des comptes, une plainte du candidat divers droite Mohammed Chirani pour favoritisme dans l'attribution des marchés publics. Ce dernier, qui a obtenu 8.13% des voix au premier tour, a été le délégué du préfet dans le but de «réaffirmer la présence de l'État» dans une ville qui est souvent décrite comme la plaque tournante de la drogue.
Ces accusations ont poussé Stéphane Gatignon à porter plainte contre sa rivale. Ils s'expliqueront mardi prochain au tribunal de Grande Instance de Paris.
Dans un communiqué, le maire sortant dénonce «les flots de calomnies et les propos mensongers» de Clémentine Autain qui, «en pourrissant la campagne», aurait «privé les Sevranais d'une partie du débat démocratique auquel ils avaient droit.»

«La meilleure défense, c'est l'attaque», commente Clémentine Autain, interrogée par Le Scan. L'ex-porte-parole de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle s'insurge contre «le climat démocratique irrespirable» qui règnerait dans la ville. «J'en suis à sept ou huit mains courantes», assure la jeune femme. Craint-elle des litiges dans les bureaux de vote, dimanche? «J'ai envoyé aujourd'hui même une lettre au préfet» pour qu'il soit vigilant, annonce la candidate. Selon elle, ses militants seraient «menacés» tandis que le maire raconterait «n'importe quoi» jusqu'à affirmer qu'un «accord UMP-Front de gauche» s'organiserait.
Celle qui accuse le maire de «dénigrer Sevran dans les médias» regrette-t-elle ses propos qui risquent de la faire condamner? «Toutes les affaires commencent par des mises en cause publiques avant que la justice ne s'y intéresse. Il faut savoir prendre des risques», dit-elle.
Sur France Bleu, la candidate du Front de gauche a demandé aux Sevranais «de voter pour (elle) s'ils veulent une ville de droit». «La personne qui s'affronte à moi aujourd'hui et qui tente de me traîner dans la boue n'a plus grand chose à voir avec la militante avec qui j'ai partagé un grand nombre de combats», regrette pour sa part Stéphane Gatignon.

Le figaro

                                   Maubeuge le Nord

Coups bas, attaques, ambiance délétère… triste fin de campagne à Maubeuge

Jusqu’au week-end dernier, la campagne maubeugeoise était assez classique, pour ne pas dire classieuse. Si, en réunions publiques, chacun des candidats encore en lice lançait quelques allusions sur l’adversaire, jusqu’ici comme dirait l’autre, tout se passait bien. Mais tout s’est accéléré entre Arnaud Decagny et Rémi Pauvros, dont le duel s’annonce serré. Sur les réseaux sociaux notamment.

Si jusqu’alors, Rémi Pauvros postait sur sa page Facebook des photos de réunions, programme ou remerciements, depuis lundi, le maire sortant est passé au niveau supérieur. Decagny par ci, Decagny par là… « Les futurs patrons de Maubeuge, c’est Borloo et Wilmotte. Decagny est leur marionnette ! Ne laissez pas votre ville aux mains de ceux qui n’ont qu’une motivation : la mort de Maubeuge ! ».
L’intéressé estime que celle qu’il nomme « la bande à Decagny », est insultante, voire diffamatoire à son égard, et celui de sa famille. Notamment sur les réseaux sociaux. Au point d’annuler à la dernière minute sa présence, pourtant confirmée, ce vendredi midi, au débat organisé par Canal FM et diffusé en direct. Raison invoquée par le maire sortant : le climat délétère régnant sur cette deuxième partie de campagne. D’ailleurs, dans un tract papier cette fois diffusé ce vendredi, le maire explique : « Durant cette campagne, j’ai eu à faire à une bande qui fait preuve d’incivilités, qui se permet de mettre en cause l’honneur de ma famille, de mon père – que beaucoup d’entre vous ont connu –, de ma mère – ancienne directrice d’école à Sous-le-Bois – de mes enfants, et d’agresser les fonctionnaires municipaux. »

« Papoutai » : pastiche de Stromae

Climat qui n’a fait que s’envenimer ces dernières heures avec la publication d’une vidéo sur You Tube, reprenant la chanson du chanteur belge Stromae, Papaoutai. Un pastiche de la relation entre Decagny père, ex-maire de Maubeuge, et Decagny fils, sur le lien de filiation, et la politique passée. « Ça a été posté avec un faux compte créé avec mon nom. C’est inacceptable, estime Arnaud Decagny qui compte déposer plainte. Ça s’ajoute aux tracts du Parti socialiste distribués ce matin qui nous caricaturent moi et mon père. »
Du côté de l’équipe Pauvros, on réfute tout lien avec cette vidéo. « On ne sait pas du tout d’où ça vient », explique-t-on.
Bien plus présent sur la Toile que son principal adversaire, Arnaud Decagny n’est pas en reste, même s’il s’en défend. « Ses attaques sont personnelles, mensongères, voire diffamatoires et ne sont pas dignes d’un député-maire (…). C’est un candidat sortant, à sortir ! », écrivait Arnaud Decagny mardi, après avoir posté un tract sur « La mauvaise gestion Pauvros », dont la plupart des éléments sont faux ou réinterprétés, comme nous l’avons déjà signalé dans nos colonnes…

Triste image… Pauvre Maubeuge

En réunion publique, si ce dernier ne s’est effectivement pas exprimé sur Rémi Pauvros, son soutien de dernière minute, Joël Wilmotte, n’a lui, pas pesé ses mots, quitte à parfois, à dépasser les limites imposées par la campagne politique, décrivant « le grand » comme il le nomme comme un : « Menteur, homme pas fiable, piètre gestionnaire », entre autres. « Je pensais que Rémi Pauvros avait un cursus universitaire. Vous devriez lui faire suivre un stage accéléré, pour qu’il ait quelques diplômes. » Classe…
Durant ce deuxième tour de campagne maubeugeoise, tous les coups (bas) sont donc permis. Quitte à oublier l’essentiel : le fond, le programme, le débat d’idées. Mais est-ce vraiment de bonne guerre ? Triste image en tout cas que celle qu’en en train de donner les candidats qui aspirent tous, rappelons-le, à être maire…

La voix du nord

Marseille

Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille (AUFFRET LILIAN/SIPA)

Municipales à Marseille: les trois secteurs clés du second tour

Le sud de la ville étant acquis, depuis longtemps, à la droite, l'élection se joue dimanche dans trois secteurs du nord et du centre-ville. L'UMP espère tout rafler.

Après la dégringolade des socialistes marseillais (20,60%) lors du premier tour des municipales dimanche 23 mars, la victoire du maire sortant Jean-Claude Gaudin, arrivé en tête (37,64%), semble presque acquise. Reste une inconnue, le nombre de secteurs que peut espérer remporter la droite. Car contrairement aux autres villes françaises, à Marseille, comme à Lyon et Paris, l’élection est divisée en plusieurs scrutins. Ainsi, aux municipales de 2008, le PS et l’UMP avaient chacun remporté quatre secteurs, dans le nord de la ville et le centre pour les premiers, le sud pour les seconds. Six ans plus tard, la droite vise le grand chelem. Malgré l'ampleur de la claque prise dimanche, Patrick Mennucci bataille pour conserver son secteur, et le FN rêve d'en remporter un. Tour d'horizon des secteurs clés du scrutin marseillais.

Mennucci peut-il sauver les meubles?

Dans le premier secteur (1er et 7e arrondissements), le maire sortant PS Patrick Mennucci est arrivé second au premier tour (26,96%), loin derrière l’UMP Dominique Tian (38,60%). Malgré cet écart de douze points, le PS assure que le résultat final pourrait être serré entre les deux députés, la gauche bénéficiant d’un plus gros réservoir de voix que la droite qui ne peut compter sur les électeurs du Front national (15,01%), qui se maintient au second tour. En additionnant les voix obtenues au premier tour par le Front de gauche et la liste Pape Diouf, Patrick Mennucci peut, sur le papier, rêver d'obtenir 42% et conserver sa mairie de secteur.
28 03 14 Mennucci Marseille sipaPatrick Mennucci, candidat PS (Alain ROBERT/APERCU/SIPA)
Sauf que le calcul est plus qu'hasardeux, car si le PS a très vite conclu un accord avec le Front de gauche, le candidat de "Changer la donne" Pape Diouf a, lui, refusé de fusionner. Une décision qui d'ailleurs n'a pas fait l’unanimité: sa tête de liste dans le secteur, Sébastien Barles, a appelé à voter pour Patrick Mennucci. Ce dernier mise aussi sur une mobilisation plus forte de l'électorat de gauche. Et rappelle qu'en 2008, il avait remporté l’élection avec seulement 400 voix d’écart sur le candidat UMP.
Patrick Mennucci, qui n'a pas au PS que des amis, joue évidemment gros dimanche. En cas de défaite, il conserverait sa circonscription de député. "Ce qui est merveilleux dans la vie politique, c’est qu’il y a tellement de mandats possibles que les politiques finissent toujours par retomber sur leurs pattes, se sera le cas pour Mennucci. Il a 6 ans pour se remettre de cette défaite, c’est une éternité pendant laquelle il peut se passer beaucoup de choses", glisse un observateur.
A droite, il se murmure aussi qu’en cas de victoire, Dominique Tian pourrait devenir le premier adjoint de Jean-Claude Gaudin.

Gaudin prêt à tout dans le deuxième secteur

Mais c’est dans le deuxième secteur (2e et 3e arrondissements) que, dans l’entre-deux-tours, le maire sortant UMP a concentré tous ses efforts. N’étant pas certain de remporter la victoire dans le 1-7, Jean-Claude Gaudin a préféré miser sur celui-ci pour obtenir, au conseil municipal, la majorité absolue.
Dimanche dernier, les résultats ouvraient la voix à une quadrangulaire. L'UMP Solange Biaggi (24,18%) étant arrivée première, devant la "guériniste" et PRG Lisette Narducci (23,8%) et le socialiste Eugène Caselli (17,45%) talonné par le FN (16,54%).
Le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, le 17 décembre 2012, à Marseille.Jean-Noël Guérini, toujours pas exclu du PS, soutient Lisette Narducci (PATRICE MAGNIEN/20 MINUTES/SIPA)
Mais mardi dernier, la maire sortante Lisette Narducci a finalement accepté la "main tendue" de Jean-Claude Gaudin, ce qui lui a permis de fusionner avec la liste UMP et de conserver, en cas de victoire, la mairie de secteur. Le PS a aussitôt dénoncé une alliance "scélérate" qui vise "à faire battre les socialistes". Des socialistes qui, avec cet accord, voient leurs chances de gagner ce secteur réduites à une peau de chagrin.

Un maire FN dans le 7e secteur?

Dans le 7e secteur (13e et 14e arrondissements), c’est le Front national qui est en capacité de remporter, pour la première fois à Marseille, une mairie de secteur. Si tel est le cas, Stéphane Ravier, gagnant du premier tour (32,88%), serait élu à la tête d’un territoire de 150.000 habitants. A noter que depuis 2008, le FN a enregistré une hausse de 21 points.
28 03 14 Stéphane Ravier Marseille sipaStéphane Ravier avec Jean-Marie Le Pen, jeudi (ALAIN ROBERT/APERCU/SIPA)
Jeudi, lors de son dernier meeting, Patrick Mennucci a exhorté les Marseillais à se "mobiliser" contre la "menace de voir ce parti prendre une place considérable dans la vie politique" de la ville. Avec une dizaine de conseillers municipaux, le FN serait en capacité de peser sur la politique de la ville.
Résultats, depuis dimanche dernier, l’UMP Richard Miron, arrivé deuxième (27,83%) devant le PS Garo Hovzepian (21,57%), n’a de cesse d’en appeler à la "responsabilité" des socialistes. Il leur a demandé de se retirer, ce qu'a refusé Patrick Mennucci, qui pense pouvoir l’emporter.
Selon lui, la gauche sera majoritaire si elle "unit ses forces". Mais là encore, Pape Diouf, tête de liste dans ce secteur où il a enregistré son plus gros score (8,1%), a refusé de fusionner avec Patrick Mennucci et d’émettre une consigne de vote. Seule possibilité pour le PS de conserver ce secteur, historiquement à gauche : que les abstentionnistes du premier tour répondent à son appel pour "faire barrage au Front national".
Feriel Alouti - Le Nouvel Observateur
 

samedi 29 mars 2014

« Le consul Général d’Algérie et le maire de Marseille ne veulent pas d’une Maison de l’Algérie »

« Le consul Général d’Algérie et le maire de Marseille ne veulent pas d’une Maison de l’Algérie »


Communiqué de presse de Maison de l’Algérie section Bouches-du-Rhône
Avis à la communauté algérienne de Marseille :
Le consul Général d’Algérie de Marseille et le maire de Marseille ne veulent pas d’une Maison de l’Algérie à Marseille.
Suite à l’article du journal « La Provence » du 25 janvier 2014 relatif à l’invitation Maison de l’Algérie aux vœux 2014 à la communauté algérienne de Marseille, Nora Akhazzane directrice de Maison de l’Algérie, section Bouches-du-Rhône, informe la communauté algérienne de Marseille qu’un complot dirigé par le consul Général d’Algérie Abdelhamid Saidi et le maire de Marseille Jean Claude Gaudin pour faire échouer le projet de Maison de l’Algérie à Marseille, une tentative déjà mise en place en juillet 2013 lorsque Maison de l’Algérie voulait présenter un évènement culturel, touristique et économique au port de Marseille intitulé « l’Algérie à la portée des marseillais », un projet refusé par le maire de Marseille et le consul Général d’Algérie.
Pour rappel, le projet de Maison de l’Algérie à Paris a été porté par le Président François Hollande à Alger lors de sa visite officielle en décembre2012.
Pour soutenir le projet de Maison de l’Algérie à Marseille, venez nombreux le jeudi 30 janvier 2014 à 18h au centre d’animation Sénac sis 9, rue Sénac 13001 Marseille.
Nora Akhazzane
Directrice de Maison de Maison de l’Algérie section Bouches-du-Rhône
Le 25 janvier 2014
www.maisondelalgerie.org

Pour rappel : Identité nationale : Gaudin dérape à son tour à Marseille




Dans une réunion UMP, il évoque « les musulmans qui ont déferlé » dans la rue » après Algérie-Egypte et choque jusque dans son camp.


(De Marseille) Eric Besson était à Marseille pour débattre de l’identité nationale. Il aura suffi que le ministre de l’Immigration s’absente quelques minutes des salons d’honneur de la préfecture des Bouches-du-Rhône pour que le débat dérape.
Le motif : une déclaration du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin qui, évoquant les suites du match Algérie-Egypte en novembre, a parlé de « 15 000 musulmans qui ont déferlé » dans le centre-ville de Marseille.
Ces propos, le vice-président de l’UMP les aurait en fait tenus un peu plus tôt dans l’après-midi, à l’occasion d’une réunion organisée par son parti dans les salons d’honneur du stade Vélodrome et qui portait déjà sur le thème de l’identité nationale.
Le maire s’était exprimé au même titre qu’Eric Besson ou d’autres intervenants, et avait choisi de revenir sur les débordements qui avaient suivi, à Marseille, la victoire de l’Algérie face à l’Egypte à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde de foot.

Un militant UMP d’origine algérienne revient sur les propos du maire de Marseille

Or, parmi les invités du débat en Préfecture, de nombreuses personnes étaient également présentes l’après-midi lorsque le maire a évoqué « la déferlante ». Des propos qui ont suffisamment choqué certains, dont un militant UMP d’origine algérienne, pour qu’ils les rapportent au second débat, en préfecture. Devant 200 personnes mais en l’absence d’Eric Besson, le ministre s’étant absenté le temps qu’aura duré l’altercation. (Voir la vidéo) : http://www.dailymotion.com/video/xbvlca_identite-nationale-gaudin-derape-au_news?start=4

Le premier, militant UMP, s’est dit « blessé » et choqué par l’attitude de Jean-Claude Gaudin. :
« Je compromets peut-être mon avenir politique en vous le disant publiquement, mais vous m’avez blessé, ma famille et les 200 000 musulmans qui vivent à Marseille. J’espère vraiment que ce n’était qu’un dérapage. »
La seconde, enseignante en histoire-géo, « de gauche », a été plus précise sur ce que l’un et l’autre reprochaient au maire :
« J’ai été vraiment heurtée par les propos que je cite : il a dit à propos de la célébration de la victoire algérienne, “15 à 20 000 musulmans ont déferlé dans les rues de Marseille”. En tant qu’enseignante, ce langage me rappelle la période coloniale. Il s’agissait de 15 à 20 000 franco-algériens, pas de musulmans. »

Gaudin aurait aimé « qu’il y ait eu des drapeaux français sur la Canebière »

Jean-Claude Gaudin, passablement remonté, a tenté de se justifier. D’abord en louant la tradition d’accueil d’une « ville habituée à l’étranger » et en reprenant le déroulé de son propos :
« Lorsqu’il y a un match de foot où l’Algérie gagne et où ceux d’origine algérienne ou de confession musulmane veulent faire la fête, nous sommes très heureux qu’ils la fassent.
J’aurais simplement aimé que sur la Canebière, lorsqu’il y a eu 15 000 personnes, où il y a eu une multitude de drapeaux algériens, qu’il y ait eu aussi quelques drapeaux français parce que la France est généreuse ».
Avant de s’emporter, encore :
« Vous n’avez pas très bien compris ni assimilé ce que je dis. Depuis quinze ans que je suis maire, l’étranger est accueilli avec un E majuscule. Je fais tout pour que la ville soit unie et soudée et je n’accepte pas ce genre de propos.
Peut-être me suis-je mal exprimé, mais si je me suis mal exprimé, j’ai rétabli maintenant la vérité. Allez, terminé ! »
La suite du débat aura été scandée par les interventions d’invité(e)s saluant la présence non pas du ministre Eric Besson mais de Nora Preziosi, conseillère municipale UMP de Marseille, issue des quartiers nord et visiblement amie avec une grande partie de l’assemblée.
Addendum le 16/1 à 18h27. Patrick Menucci, chef du groupe socialiste à la mairie, a commenté les déclarations de Jean-Claude Gaudin :
« C’est une déclaration terrifiante, j’ai de la considération pour Jean-Claude Gaudin et je pense justement que ces propos, qui sont inqualifiables, sont le fruit du débat sur l’identité nationale.
Que le maire de Marseille, vice-président du Sénat, soit amené à dire une chose comme ça, c’est proprement stupéfiant. Ce dérapage verbal est la conséquence même du débat nauséabond que nous a imposé le ministre de l’Immigration. »
Rue89 le 16/01/2010


 

Marseille, la 49e wilaya d’Algérie

Pour décrocher le titre de capitale européenne de la culture, Marseille a mis en avant les liens ancestraux qui la lient à l’Algérie. Mais pour le quotidien algérien El Watan, le "vous êtes ici chez vous" lancé par le site officiel était un peu vite dit...
L'année "Marseille, capitale européenne de la culture" sera lancée les 12 et 13 janvier - Erica Ashleson/FlickR/CC

Les moyens modernes de transport et de communication ont réduit les distances de la Méditerranée, déjà pas immensément grande. Aussi, peut-on se permettre d’imaginer Marseille comme la voisine d’en face sur un palier liquide. Cette ville, la plus ancienne de France, la deuxième par le peuplement et, surtout, le premier port méditerranéen, entame une année exceptionnelle avec l’événement "Marseille-Provence 2013, capitale de la culture européenne".

D’ici, on ne peut que s’y intéresser car, dans notre tradition, le sort d’une voisine est quasiment sacré. De plus, elle entretient avec l’Algérie d’innombrables liens, colonisation oblige, puis émigration et échanges commerciaux ou autres. La donnée humaine est particulièrement forte, au point que les organisateurs de MP13 avaient mentionné dans leur rapport de candidature la fameuse galéjade, "Marseille, 49e wilaya d’Algérie", pour illustrer le cosmopolitisme de la ville où l’histoire a poussé ou attiré de nombreuses nationalités, cultures et religions.

L’événement MP13, objet d’une longue et intense préparation, se distingue par deux types d’objectifs. Les uns concernent le développement de la métropole phocéenne (d’où la mention de la Provence, son arrière-pays) et se sont traduits par des investissements en équipements urbains et culturels. Les autres, au cœur du programme, concernent l’affirmation des identités culturelles, le dialogue des cultures, la mise en valeur de nouvelles expressions artistiques…

La ville et ses vieux démons


Dans un texte fondateur, Bernard Latarjet, directeur général de l’événement, parlait "de la construction d’une citoyenneté euro-méditerranéenne fondée sur un socle de valeurs partagées" et, entre autres, d’une "appropriation de nos sources culturelles communes : sources gréco-latines de la culture arabe, sources arabes de la culture européenne".

Les 12 et 13 janvier prochains aura lieu le lancement de la manifestation qui présente un programme assurément riche et flamboyant. Mais d’aucuns s’interrogent sur la capacité de Marseille à éloigner, au moins durant cette année, ses vieux démons : crises de gouvernance, violence endémique, formes de ségrégation…

Le soir du réveillon, un petit groupe de cinq étudiants et étudiantes maghrébins, par ailleurs enthousiastes à l’égard de MP13 et voulant simplement fêter le nouvel an dans un esprit de cosmopolitisme, se sont fait refouler de partout. Ils ont marché jusqu’à l’aube, méditant l’appel généreux du président de l'évènement [et de la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille, Jacques Pfister] sur le site officiel qui se conclut ainsi : "Vous êtes ici chez vous !". C’était vite dit.

El Watan

 

Marseille: Jean-Marie Le Pen voit le FN en arbitre au futur conseil municipal #mun13000

Marseille: Jean-Marie Le Pen voit le FN en arbitre au futur conseil municipal #mun13000


Marseille - Jean-Marie Le Pen, venu à Marseille soutenir jeudi le candidat du Front national Stéphane Ravier, arrivé deuxième au premier tour des municipales, estime que le FN sera "en position arbitrale" au conseil municipal.

"Je forge les plus grands espoirs dans Stéphane Ravier. Je crois qu'il a la capacité de réunir sur son nom beaucoup d'abstentionnistes et de remporter la victoire dans son quartier (secteur, NDLR)", a-t-il expliqué dans une conférence de presse au siège de la fédération FN des Bouches-du-Rhône.
"Cela peut mettre le Front national dans une situation arbitrale qui servirait d'aiguillon (...) à M. Gaudin", a jugé le président d'honneur du parti d'extrême droite.
Sur l'ensemble de la ville, Stéphane Ravier a récolté 23,16% au premier tour dimanche, deuxième derrière le maire UMP sortant Jean-Claude Gaudin (37,64%) et devant le socialiste Patrick Mennucci (20,77%).
M. Ravier est en outre arrivé en tête dans le 7e secteur (13e et 14e arrondissements) où il est tête de liste, avec 32,88% des voix devant l'UMP Richard Miron (27,83%) et le maire sortant, le socialiste Garo Hovsépian (21,66%), qu'il affrontera en triangulaire.
Si le candidat frontiste remportait ce secteur, le plus peuplé de Marseille (plus de 150.000 habitants), il serait assuré d'obtenir une dizaine de conseillers à la mairie centrale pour ce seul secteur (sur 101 conseillers municipaux), contre un seul actuellement.
Revenant sur la performance de M. Ravier dimanche, le fondateur du FN a jugé que l'abstentionnisme avait également touché le vote frontiste.
"On t'a fait le reproche de ne pas avoir fait le même score que Marine Le Pen à l'élection présidentielle (...) Dans ce cas-là, c'est que tu as une réserve, une réserve à laquelle je fais appel, non seulement à Marseille, mais dans tout le pays", a-t-il analysé.
En 2012, la présidente du FN Marine Le Pen avait récolté environ 79.000 voix à Marseille, tandis que Stéphane Ravier en a réuni 59.000 dimanche, mais ce dernier a réalisé un score plus élevé en pourcentage (23,16% contre 21,22%).
Dans le 7e secteur clé, Jean-Claude Gaudin est venu jeudi appeler les habitants à le soutenir et à ne pas se tourner vers le FN. "Nous n'avons pas la même conception des choses", a-t-il martelé devant une centaine de supporters du populaire quartier de Saint-Just. "Il nous faut la majorité absolue, on ne gouverne pas en majorité relative", a-t-il dit. "On doit gagner le 13-14".
Depuis dimanche, M. Gaudin y demande le retrait du sortant socialiste, arrivé 3e. La gauche, par la voix de la tête de liste sur la ville Patrick Mennucci, estime cependant être "bien plus en situation que l'UMP de battre le FN": sur cette terre socialiste, "nos électeurs n'iraient certainement pas voter pour l'UMP", assure-t-il pour justifer le maintien de la liste PS.

Par

Ne jamais oublier : Affiche « Non à l'islamisme » : le FN est-il un parti illégal ?


Une nouvelle fois, le parti d’extrême droite français, le Front national, incite à la haine raciale. En cause : une affiche surtitrée « Non à l’islamisme » avec une femme vêtue d’un niqab noir, placée devant une carte de France portant les couleurs du drapeau algérien et cernée de sept minarets en forme de missiles. Ce visuel a été utilisé par le Front national de la jeunesse (FNJ) pour la campagne des élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
A partir de cette attaque raciste qui vise un peuple, un Etat indépendant et une partie de la société française, il est légitime de s’interroger sur la légalité de ce parti dans un pays comme la France, qui clame son attachement aux libertés fondamentales et aux droits de l’homme.
La France officielle cautionne-t-elle les dérapages de cette association politique ? Le président de la République française et son gouvernement ont-ils un pouvoir de contrôle des activités illicites des partis politiques ?

Les demandes ou les besoins de la population ?

Les partis politiques en France ont le statut d’associations -régies par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association- organisées de façon durable et implantées sur l’ensemble du territoire. Ils ont pour objectif d’exercer le pouvoir ou au moins d’y participer.
Le pluralisme et la mise en concurrence de différentes formations politiques sont un des fondements de la démocratie et de la liberté d’opinion. Cette exigence est inscrite à l’article 4 de la Constitution de la Ve République, de même que la liberté d’adhérer ou non à un parti.
Les partis politiques « concourent à l’expression du suffrage », selon l’article 4 de la Constitution. Ils participent à l’animation de la vie politique :
  • Ils sont les intermédiaires entre le peuple et le pouvoir : ils recensent les demandes ou les besoins de la population et les transforment en programme politique ;
  • Ils ont une fonction de direction : ils ont pour ambition d’exercer le pouvoir afin de mettre en œuvre la politique annoncée.

La division de la cohésion de la société nationale



L’affiche du Front national de la jeunesse
 
L’affiche susvisée tombe sous le coup des dispositions de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse qui prévoit les principes suivants :
« Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement. »
Ce support de propagande illicite, qui ne traduit ni les demandes ni les besoins du peuple français, ne peut viser que la division de la cohésion de la société nationale. Ce qui est dangereux et menaçant pour la sûreté, la sécurité et l’ordre public.
Ce que ce parti n’a pas encore compris, c’est que la France est devenu diversifiée et multicolore et que l’identité nationale française est multiple.
L’islam et l’Algérie font partie de l’histoire de la France et des racines de la nation française d’aujourd’hui. La preuve la plus convaincante est la composition du gouvernement actuel, formé de personnalités politiques issues de cette diversité qui fait de la France un pays multiculturel.

Unité radicale et la Tribu KA déjà dissoutes

Il est judicieux de rappeler que le droit public français prévoit des mesures administratives pour promouvoir le principe d’égalité de traitement dans les rapports publics et les relations entre personnes ou les groupes de personnes. En conséquence, les autorités administratives ainsi que les institutions gouvernementales disposent d’un certain nombre de pouvoirs et de compétences afin de veiller au respect du principe de non-discrimination et d’égalité dans la société française.
La loi n° 72-546 du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme complétant l’article 1er de la loi du 10 janvier 1936 relative aux groupes de combat et milices privées permet au président de la République de prononcer par décret, en Conseil des ministres, la dissolution des associations ou groupements de fait qui :
« [...] provoqueraient à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupement de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
C’est sur ce fondement qu’a été dissous, par décret du 6 août 2002 pris par le président de la République en Conseil des ministres, sur rapport du ministre de l’Intérieur, « le groupement de fait dénommé : Unité radicale » suite à la tentative d’attentat contre sa personne par un membre de ce groupe d’extrême droite.
Le 28 mai 2006, la Tribu KA, groupuscule noir ultra-radical et raciste, faisait irruption rue des Rosiers à Paris et provoquait des incidents avec la communauté juive. Une procédure avait été lancée par le ministère de l’Intérieur pour qu’elle soit dissoute. Le Conseil des ministres l’a entérinée, le 26 juillet 2006. La décision, prise sur proposition du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, se fonde sur la loi du 10 janvier 1936 relative aux groupes de combat et milices privées.

Le FN bénéficie toujours de l’argent public

Il est à noter également que le financement des partis politiques a été réglementé à partir de 1984. Quatre grands principes régissent aujourd’hui ce financement : il est essentiellement d’origine publique. C’est la nouveauté apportée par les lois sur le financement des partis : l’aide publique est désormais la ressource principale des partis.
Peut-on accepter en France qu’un parti diviseur comme le Front national bénéficie toujours de l’argent public et continue à faire des ravages dans la vie politique française. Est-il toujours nécessaire de rappeler que la devise de ce pays est encore « Liberté, égalité et fraternité » !
Une autre question se pose naturellement : veut-on vraiment la normalisation des relations entre l’Algérie et la France ? Avec cette affaire d’affiche d’un parti français qui a encore agité les passions et le silence assourdissant de la classe politique française, ces deux pays sont-ils condamnés à rester éternellement des « ennemis intimes » ?
Il est légitime d’affirmer que la France officielle doit prendre les mesures nécessaires et symboliques pour éviter justement les « dérapages » calculés de certains responsables d’associations politiques. Le but est d’arriver enfin à concrétiser la paix entre les peuples et poser finalement les fondements d’une relation basée sur le respect réciproque, deux objectifs chers au Président français, Nicolas Sarkozy, initiateur de l’Union pour la méditerranée.

Rue89 le 13/03/2010

vendredi 28 mars 2014

PROJET DE LA NOUVELLE VILLE D’ORAN : ... UN COMITE INTERMINISTERIEL ETUDIERA LE DOSSIER



Le projet de la nouvelle ville d’Oran, prévu dans la partie Sud-Ouest de la wilaya sera étudié prochainement par un comité interministériel, a annoncé mercredi le wali.
"Comprenant plusieurs secteurs tels que l’habitat et l’agriculture, ce comité étudiera le dossier de la nouvelle ville de la wilaya d’Oran, en prévision de la présentation du dossier au Conseil du gouvernement", a indiqué M. Abdelghani Zaalane, dans une déclaration a la presse en marge d’une rencontre, organisée au siège de la wilaya pour évaluer l’exécution du nouveau programme de développement au titre de l’année 2014.
Dans le cadre de l’élaboration du dossier de ce projet "structurant", plusieurs actions ont été menées, dont des sorties effectuées sur le site en présence des représentants des ministères concernés.
Situé dans la région Sud-Ouest de la wilaya, à cheval sur les trois communes d’Oran, El Kerma et Messerghin, le site qui abritera le projet a été déjà délimité, a précisé le même responsable, ajoutant que l’assiette est estimée à 1.400 hectares.
Des fiches techniques concernant certaines actions à entreprendre ont été également préparées, notamment les branchements aux différents réseaux, comme ceux du gaz de ville, de l’eau potable, de l’assainissement et de l’électricité, a déclaré M. Zaalane.
La réunion de travail a regroupé des membres de l’exécutif de la wilaya. Elle a été marquée par un débat sur l’état d’avancement de la concrétisation des opérations inscrites pour l’année en cours dans le cadre du programme de développement. A cet effet, et pour les besoins de ce programme, l’Etat a consacré une enveloppe de plus de 27 milliards de DA. Un additif de 3 milliards de DA a été octroyé au titre du réajustement de quelques opérations.

APS

EXCEDENT COMMERCIAL DE 2,62 MDS USD


L’Algérie a réalisé un excédent commercial de 2,62 milliards de dollars (mds usd) durant les deux premiers mois de 2014, contre 2,51 mds usd durant la même période en 2013, en hausse de près de 4,2%, a appris mercredi l’APS auprès des Douanes algériennes.
Cette amélioration de l’excédent commercial de l’Algérie, s’explique ssentiellement par une baisse de 2,2% des importations, qui ont atteint 8,8 mds usd durant janvier et février derniers contre 9,01 mds usd à la même période de l’année écoulée, indique le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Quant aux exportations, elles ont atteint 11,44 mds usd, contre 11,53 mds usd en baisse de 0,81% durant la même période de référence déjà citée, selon les chiffres provisoires du Cnis.
Par ailleurs, en termes de couverture des importations par les exportations, les résultats en question, ont dégagé un taux de 130% durant janvier et février 2014 contre 128% enregistré à la même période en 2013.
Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 95,51% du total des exportations algériennes durant les deux premier mois 2014, sont estimées à 10,92 mds usd contre 11,07 mds usd à la même période de 2013, en baisse de 1,36%, précise le Centre.
Pour les exportations hors hydrocarbures, elle restent toujours "faibles", puisque, elles ont représenté près de 4,5% de l’ensemble des exportations, soit 514 millions usd.
En février 2014, les exportations de l’Algérie ont atteint 5,25 mds usd, en baisse de 5,25% et les importations ont totalisé près de 4,36 mds usd, en légère hausse (près de 1%), cela s’est traduit par un excédent commercial de 892 millions usd.
En 2013, l’Algérie a réalisé un excédent commercial de 11,06 mds usd. Les exportations ont atteint près de 65,92 mds usd, en recul de 8,28% et les importations se sont établies à 54,85 mds usd, en hausse de 8,89%, par rapport à 2012.

APS

SALON MONDIAL DU TOURISME 2014 : L'Algérie veut faire comme Paris

 
 
Il ne suffit pas d'étaler des dépliants sur quelques circuits par-ci par-là pour que les touristes s'y précipitent.
L'espace réservé au pavillon algérien semblait trop étroit pour contenir le nombre d'exposants venus faire valoir les vertus du tourisme algérien à l'occasion de la 39ème édition du Salon mondial du tourisme qui se tient à Paris du 20 au 23 mars. Quelque 50 m2 seulement, en effet, pour regrouper les agences de voyages, les établissements hôteliers sous la coupe de l'Office national du tourisme algérien. Comme de coutume, la musique andalouse interprétée par la troupe El Gharnatia de Koléa était au programme pour attirer l'attention des visiteurs nombreux à accéder au Salon en cette première journée. Pâtisserie traditionnelle algérienne, dattes et autres sucreries sont offertes au public agglutiné autour du stand pour assister au spectacle andalou. «C'est magnifique, dira un habitué des participations algériennes, de voir ces jeunes présenter ce spectacle du patrimoine musical algérien! Mais malheureusement c'est toujours la même musique qui est présentée au public. Comme si le patrimoine algérien en était limité». «Où est le malouf, ajoutera-t-il, un peu excédé?
La musique kabyle, oranaise, la musique moderne? Le patrimoine algérien est tellement riche qu'il est dommage de le cantonner à ce genre musical!»suggérera-t-il indirectement.
D'autres compatriotes présents au salon, partagent la même constatation! Même s'il faut reconnaître les améliorations régulières de la présence algérienne, il est temps estiment-ils de faire un autre saut qualitatif.
De l'avis de spécialistes, les promoteurs du tourisme algérien doivent adapter leur type de discours à chaque étape d'évolution. Jusqu'à maintenant et depuis une décennie, c'est toujours le même type de représentation qui est faite de l'Algérie. Musique andalouse, targuie, quelques visuels, dépliants et communications sur «l'inépuisable potentiel touristique algérien». Les questionnements du public et des professionnels étrangers ont évolué positivement. Si à la fin des années 1990 et début des années 2000, il fallait rassurer sur les questions sécuritaires, aujourd'hui les questionnements portent sur l'offre touristique et les prix. Il faut reconnaître que c'est une évolution positive qu'il faut mettre à l'actif des différents responsables qui se sont succédé à la tête de l'ONT. Mais les attentes du public et des visiteurs ayant évolué, il est impératif que le langage «promotionnel» évolue aussi et aille vers la professionnalisation de la présence algérienne. Le discours politique et les discours sur «les vertus du tourisme algérien», avec ses «quatre saisons en une journée», les fameux «1200 kilomètre de côtes» sont des discours éculés et s'avèrent de plus en plus anachroniques». Ils doivent laisser place au discours commercial et aux arguments de vente. Notre interlocuteur regrettera l'absence d'agressivité commerciale en direction des agences de voyages locales et des tour-opérateurs. Il ne suffit pas d'étaler des dépliants sur quelques circuits par-ci par-là pour que les touristes s'y précipitent. Hormis le balnéaire pendant la haute saison, incapable de répondre à la seule demande nationale, l'offre algérienne est riche et variée. A commencer par la balnéaire en basse et moyenne saison largement commercialisable en direction des pays nordiques... Le tourisme culturel et cultuel peut aisément attirer un potentiel important de touristes. Le tourisme saharien ne peut pas être en reste. Khadidja Benmessaoud, directrice de l'agence «Itinerance» basée àTamanrasset,regrette que le tourisme saharien soit quasiment livré à lui-même. «C'est vrai, dira-t-elle, que monsieur le ministre est venu dans la région et nous a rassurés, mais cela n'est pas suffisant. Il faut des actions concrètes pour relancer le tourisme saharien dont vivent des milliers de famille». «Même le motif des problèmes de sécurité, ajoutera-t-elle, invoqué pour justifier la délivrance de visas au compte-gouttes, voire les bloquer, ne tient pas la route.
Notre armée est capable de sécuriser la région», conclura-t-elle avec fierté. Ahmed Hamdaoui, directeur de l'agence Takouba Akouba, toujours à Tamanrasset renchérira en disant que «seules les régions frontalières peuvent être évitées. Sinon, le reste du Sud ne pose pas de problème. Il est même possible de se consacrer à des circuits bien définis et entièrement sécurisés dans la région du Hoggar et ailleurs».
Il faut rappeler que le Salon mondial du tourisme de Paris attire chaque année plus de 100 000 visiteurs dont plus de 5 500 professionnels sur une surface de 17 000 m² avec 500 destinations proposées. Autant dire une opportunité intéressante pour aller plus de l'avant pour faire valoir et surtout «vendre» la destination touristique algérienne et lui permettre de se replacer durablement dans le concert des nations touristiques.

L'expression

jeudi 27 mars 2014

IL SERA À ALGER LES 2 ET 3 AVRIL : Le département d'Etat confirme la visite de John Kerry

Cette fois, ce sera la bonne
Le chef de la diplomatie américaine sera à Alger à la tête d'une importante délégation, à l'invitation du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
C'est confirmé, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, effectuera les 2 et 3 avril une visite officielle en Algérie.
Le chef de la diplomatie américaine sera à la tête d'une importante délégation, à l'invitation du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Cette visite qui s'inscrit dans le cadre de la concertation et des échanges réguliers, permettra aux deux parties de passer en revue leurs relations d'ensemble et favorisera l'exploration des voies et la mobilisation des moyens susceptibles de porter la coopération bilatérale au niveau souhaité par les deux pays, a ajouté le communiqué.
Le séjour à Alger de la délégation américaine offrira également l'opportunité aux deux parties, de tenir la deuxième session du dialogue stratégique algéro-américain, sous la coprésidence de Ramtane Lamamra et de son homologue américain, John Kerry. Le dialogue stratégique algéro-américain, désormais institutionnalisé à l'initiative des dirigeants des deux pays, traduit la volonté commune de poursuivre et d'approfondir la réflexion sur les questions ayant fait l'objet d'un examen, lors de la première session qui a eu lieu à Washington, en octobre 2012, a rappelé le ministère. Outre le volet bilatéral, les consultations algéro-américaines porteront sur un large éventail de questions de politique régionale et internationale revêtant un intérêt pour l'Algérie comme pour les Etats-Unis d'Amérique, selon le communiqué qui indique que M.Kerry s'entretiendra, à l'occasion de sa visite, également avec des hauts responsables de l'Etat, sur divers sujets liés au développement et à la promotion des relations bilatérales. Le chef de la diplomatie américaine qui viendra de Bruxelles se rendra d'abord à Alger, avant d'aller à Rabat, a précisé la porte-parole Jen Psaki à Amman, où elle accompagne M.Kerry. Il doit y coprésider le Dialogue stratégique avec son homologue algérien Ramtane Lamamra, a précisé Mme Psaki dans un communiqué. Ce dialogue, lancé en 2012, «couvre un large éventail de questions bilatérales et régionales, y compris les développements politiques et en matière de sécurité, le développement des liens économiques et le renforcement de la société civile», a-t-elle expliqué. Son séjour interviendra avant les débats sur le Sahara occidental, au Conseil de sécurité de l'ONU qui doit se pencher sur la reconduction de la Minurso, la mission chargée de surveiller le cessez-le-feu. Des propos confirmés par la porte-parole adjointe chargée du Moyen-Orient auprès du département d'Etat,
Mme Dina Badawy qui a déclaré que les Etats-Unis «coordonnent étroitement» avec l'Algérie sur un éventail de questions notamment politique, sécuritaire et de lutte contre le terrorisme ainsi que de l'économie et de la promotion de la société civile, avait-elle ainsi affirmé. Elle avait expliqué, de surcroît, que le Dialogue stratégique avec l'Algérie était important pour les Etats-Unis du fait qu'il «renforce les relations bilatérales» entre les deux pays à travers plusieurs domaines «incluant l'engagement politique et la coopération sécuritaire, économique et commerciale». Aussi, outre l'objectif d'élargir et d'approfondir leurs relations économiques et commerciales avec l'Algérie, les Etats-Unis «continueront à partager leur expertise technique et humaine dans le développement du secteur de l'énergie en Algérie, y compris les technologies d'énergies renouvelables», avait encore avancé la porte-parole. Plus encore, selon elle, il s'agit également de renforcer la coopération et les échanges dans le domaine de l'éducation et d'encourager les étudiants algériens à étudier aux Etats-Unis. Interrogée, par ailleurs, sur le rôle de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, la porte-parole avait affirmé qu'outre sa qualité de pays membre du programme Partenariat pour la lutte contre le terrorisme transsaharien (Tsctp), «l'Algérie est un partenaire solide dans la lutte contre les menaces terroristes». L'autre point relevé par la porte-parole à ce sujet est que l'Algérie «a joué un rôle-clé au sein du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (Gctf, lancé en 2011 à New York) pour unir les pays aux vues similaires dans l'élaboration de stratégies efficaces contre les enlèvements contre rançon laquelle constitue une source de financement considérable pour les groupes extrémistes en Afrique du Nord». A la question relative au Sahara occidental occupé, Mme Badawy avait indiqué que les Etats-Unis continuaient non seulement à appuyer les efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable mais aussi «à soutenir les négociations sous la conduite de l'ONU».
La visite de Kerry en Algérie aura lieu après des visites en Arabie Saoudite et en Europe, où il prendra part mardi prochain à Bruxelles à une réunion de l'Otan, sur la crise en Ukraine. La visite de M.Kerry à Alger était prévue initialement fin 2013, mais elle a été reportée en raison de son emploi du temps chargé, car le diplomate américain avait dû se rendre d'urgence à Genève pour des discussions sur le nucléaire iranien. Mais ce qu'il faut retenir aussi c'est que cette visite intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril. M.Kerry, qui aura sûrement des questions à poser sur l'avenir des relations entre Washington et Alger pourra ainsi prendre la température de la scène politique algérienne, en rencontrant sûrement les représentants de certains partis et candidats à la présidentielle, dont la plus attendue demeure celle du candidat favori de cette élection: Abdelaziz Bouteflika.

L'expression

PREMIÈRE RENCONTRE ALGÉRO-FRANÇAISE DU BÂTIMENT : 45 entreprises de l'Hexagone retenues

Ce partenariat permettra, selon le ministre, le transfert de la technologie et le savoir-faire français dans ce domaine
 
Sur les 350.000 entreprises que compte le secteur du bâtiment en France, seulement 45 entreprises ont déposé leurs dossiers pour un partenariat avec l'Algérie.
«Nos portes sont ouvertes à tous nos amis.» C'est en ces termes que le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a lancé, hier, lors de la première rencontre algéro-française du bâtiment à Alger, l'invitation aux entreprises françaises de venir investir en Algérie dans le secteur de l'habitat. Le ministre a fait savoir que sur les 150 entreprises retenues pour la réalisation des différents projets dans le secteur de l'habitat, 45 entreprises sont de nationalité française. Ces 45 entreprises s'ajoutent, selon le ministre, aux 450 entreprises moyennes françaises qui sont déjà installées en Algérie et qui exercent dans différents domaines. «Peut-être qu'il n'y a pas eu un appel direct entre les deux pays pour créer un partenariat. Mais aujourd'hui, il est temps.
La rencontre d'aujourd'hui est la meilleure preuve de bonne volonté des deux nations pour renforcer nos partenariats», a précisé M.Tebboune. Pour justifier le manque, pour ne pas dire l'absence des entreprises françaises dans le secteur de l'habitat, M.Tebboune a indiqué que «peut-être, parce qu'on n'a pas suffisamment médiatisé».
Dans ce contexte, il a précisé que dans la première short liste, figurent trois grandes entreprises françaises. Quant à la deuxième short-liste, elle s'adresse essentiellement aux entreprises algériennes moyennes. Evoquant le prochain programme quinquennal de 2014 et 2019, le ministre a révélé que son département ministériel a déjà lancé une réflexion sur le programme, sans évoquer le montant défini pour ce programme. «On ne commence pas par le montant, on commence par les objectifs matériels, à savoir combien de logements, lycées et CEM à réaliser, et ça coûtera ce que ça doit coûter. Le montant sera subséquent et l'ardoise, il faut la payer», a expliqué le ministre. Ce partenariat entre l'Algérie et la France dans le secteur de l'habitat est ce qu'il y a de plus normal d'après M.Tebboune, vu les relations qui lient les deux pays. «La France est un pays avec qui nous avons 34 vols quotidiens, ce qui signifie qu'il y a une passerelle humaine, économique», a noté, M.Tebboune. Ce partenariat permettra, selon le ministre, le transfert de la technologie et le savoir-faire français dans ce domaine. Rappelons que la France est parmi les pays leaders dans le secteur de la construction. C'est pourquoi, a expliqué M.Tebboune, le besoin de cette expérience et de savoir-faire français. «Surtout que le pays est en train de sortir dans une phase très difficile et aujourd'hui on est dans une période de réhabilitation, donc on a besoin de partenaires étrangers tels que les entreprises françaises», a-t-il ajouté. Interrogé sur l'implication du ministère de l'Habitat dans les retards accumulés dans le programme de construction des logements sociaux au niveau d'Alger, M. Tebboune a souligné que son département ministériel «ne rentre et ne rentrera jamais dans les prérogatives du wali d'Alger. Ce dernier est libre dans ses décisions et il est le seul responsable de la distribution ou non de ces logements». Pour sa part, l'ambassadeur de France en Algérie, M.André Parant, a indiqué dans son allocution que cette rencontre «exprime l'intérêt que les entreprises de nos deux pays portent au renforcement de leurs relations dans ce domaine-clé pour le développement économique et social de l'Algérie». Selon M. Parant, le message qu'il souhaite faire passer à l'occasion de cette rencontre est celui d'exprimer la volonté de la France de renforcer les relations économiques avec l'Algérie. L'ambassadeur de France n'a pas nié la présence faible des entreprises françaises dans le secteur de l'habitat, en disant qu' «il existe des entreprises françaises dans ce secteur, mais peut-être elles ne sont pas suffisantes et c'est précisément l'objet de cette rencontre qui permettra à ces entreprises de mesurer l'opportunité qu'offre le marché algérien». Il a également fait savoir que d'autres manifestations auront lieu «pour que les entreprises françaises prennent davantage conscience des possibilités que recèle l'Algérie». Vu l'importance des enjeux que représentent les secteurs du bâtiment et du second oeuvre pour l'Algérie, M. Parant a indiqué que «c'est l'occasion de nouer des partenariats gagnant-gagnant entre les deux pays». Il est tout de même important de revenir sur le nombre d'entreprises que compte le secteur du bâtiment en France communiqué par l'ambassadeur, qui est près de 350.000 entreprises. Ceci dit, uniquement 45 entreprises ont exprimé leur volonté de nouer des partenariats avec l'Algérie. Comment peut-on expliquer une telle mince participation?

L'expression

BTPH: Tebboune appelle les entreprises françaises à développer des partenariats durables en Algérie

BTPH: Tebboune appelle les entreprises françaises à développer des partenariats durables en Algérie

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a appelé mercredi à Alger les entreprises françaises du secteur du bâtiment à développer des partenariats "durables" et "diversifiés" en Algérie.
"Les entreprises algériennes et françaises du BTPH doivent se rencontrer, se concerter et tisser des relations professionnelles à travers des échanges d'expérience lesquelles devraient converger vers la concrétisation d'un partenariat gagnant-gagnant durable", a indiqué M. Tebboune lors de la 1ère rencontre algéro-française du bâtiment et du second oeuvre (26-27 mars).
Selon lui, ce partenariat doit se baser essentiellement sur la modernisation de l'outil de réalisation de logements.
"Les délais et la qualité exigés dans la réalisation de nos projets nous imposent de prospecter de nouveaux systèmes de construction dans le cadre de l'industrialisation du logement", a-t-il souligné.
Les entreprises françaises du BTPH peuvent contribuer, à cet égard, à la généralisation des nouvelles techniques de construction en Algérie, selon le ministre.
Le partenariat algéro-français doit également s'étendre aussi au volet recherche et développement (RD), à la conception architecturale et urbanistique et à la réhabilitation du patrimoine immobilier qui est l'une des priorité majeur du secteur.
De son côté, l’ambassadeur de France à Alger André Parant a réitéré "la volonté" de la partie française de renforcer les relations économiques bilatérales et de les inscrire dans une logique de partenariat.
"Nous voulons que nos relations d’affaires s’accompagnent de larges transferts de technologies, de savoir-faire et de formation professionnelle", a-t-il affirmé.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), Jean-Marie Pinel a également appelé les entreprises françaises à "voir le marché algérien autrement" et à saisir les opportunités importantes qu'il recèle.
"Pour saisir ces opportunités efficacement, il faut s'impliquer davantage et agir dans le cadre d'une stratégie à long terme", a-t-il déclaré devant les responsables et représentants des 45 entreprises françaises participant à cette rencontre.
Les importants programmes de constructions engagés par le gouvernement algérien et les besoins en matière de solutions d’aménagement, de gestion urbaine ainsi qu'en termes de rénovation du vieux bâti représentent des opportunités "certaines" pour les entreprises françaises, selon le président de la CCIAF qui organise cette rencontre.
Le secteur du bâtiment français compte près de 350.000 entreprises, qui représentent un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 130 milliards d’euros. Mais la contribution de ces entreprises dans le programme algérien de l'habitat est jugée "faible" d'où la nécessité de nouer des partenariats avec les entreprises algériennes, explique M. Pinel.
Outre les rencontres d'affaires bilatérales (B to B), des ateliers thématiques seront également organisés par des spécialistes autour de différents thèmes liés au bâtiment en Algérie notamment la formation, la qualité architecturale, et la réhabilitation du vieux bâti.

APS

Volonté de l'Etat à renforcer les potentialités nationales dans le domaine du bâtiment

Volonté de l'Etat à renforcer les potentialités nationales dans le domaine du bâtiment (Tebboune)

Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, mercredi à Alger, la volonté de l'Etat de renforcer les potentialités nationales dans le domaine du bâtiment en partenariat avec les étrangers.
M. Tebboune a souligné dans une allocution à l'ouverture des travaux de la rencontre algéro-française sur le bâtiment la nécessité d'une politique efficace pour encourager l'investissement national à travers le renforcement des opportunités de formation et la modernisation des outils de production.
Le ministre a indiqué que les efforts consentis par l'Etat dans le secteur de l'habitat ont été sanctionnés par la réalisation dans le cadre du dernier programme quinquennal d'un million de logements soit 85% du programme tracé et la distribution de plus de 63% des logements réalisés durant cette période.
M. Tebboune a souligné les efforts du secteur dans la couverture des demandes au profit des autres secteurs à l'instar notamment de la Justice, de l'Education et de l'Enseignement supérieur.
"Le nouveau programme 2015-2019 permettra de faire face à la crise de logement que connaît l'Algérie", a-t-il dit, précisant que "cela exige l'adoption de systèmes efficaces pour moderniser le secteur et les moyens utilisés dans la construction.
Il a appelé dans le même contexte à coordonner les efforts avec les PME et encourager la recherche scientifique à travers un partenariat efficace entre les acteurs algériens et étrangers en particulier les pays de la Méditerranée.
Le ministre estime enfin que la réhabilitation du vieux bâti nécessitait une réflexion et des propositions et un échange d'expérience dans le cadre du principe gagnant-gagnant

APS

JAPON : OFFRE DE BOURSES D’ETUDES POUR LES UNIVERSITAIRES ALGERIENS


De nouvelles bourses d’études seront prochainement offertes aux universitaires algériens désirant poursuivre leur post-graduation au Japon, a annoncé mardi à Oran un représentant de l’ambassade de ce pays en Algérie.
"Cette initiative qui entre dans le cadre de la coopération bilatérale s’étend à toutes les universités algériennes, toutes filières confondues", a précisé M. Masato Akahori, chargé des affaires culturelles et de la communication auprès de l’ambassade.
Les candidats retenus pourront poursuivre leurs études dans un établissement universitaire japonais pour une durée de deux années, a expliqué M. Akahori lors d’une séance de présentation du programme de coopération.
Seul le diplôme de licence est requis pour les postulants qui pourront déposer leurs demandes à partir d’avril prochain, a-t-il indiqué lors d’une rencontre à l’auditorium de l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB).
Une centaine d’étudiants ont assisté à la présentation donnée en présence du vice-recteur de l’USTO chargé des relations extérieures et de la coopération, M. Rachid Kessas qui a, de son côté, mis l’accent sur "la qualité exception-nelle des relations nouées de longue date entre les universités des deux pays".
M. Kessas a rappelé que la conception de l’USTO, inaugurée en 1986, fut signée par le célèbre architecte japonais feu Kenzo Tange, tandis que la construction fut l’oeuvre de l’entreprise Kajima.
Le vice-recteur de l’USTO a fait savoir encore que son établissement abrite également un service de représentation de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), partenaire de l’Algérie dans le cadre du projet "Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires.
Opération d’envergure portant sur la production électrique à partir du rayonnement solaire au Sahara, le "SSB" fera l’objet d’un workshop international en mai prochain à l’USTO, à l’occasion de la 4ème édition du Forum Asie-Afrique sur l’énergie durable.
Cet axe de coopération a permis aux universités algériennes partenaires d’acquérir des équipements scientifiques de dernière génération tout en consolidant la formation de plusieurs jeunes doctorants dans des centres de recherche japonais, a souligné M. Kessas.
La séance de présentation du programme boursier japonais a été suivie dans l’après-midi d’une projection à la cinémathèque d’Oran du film "Always, coucher de soleil sur la troisième rue", réalisé en 2012 par Takashi Yamazaki.
Ce long-métrage qui a pour contexte la fin des années 1950 marquant l’entrée en forte croissance économique du Japon d’après-guerre, figure parmi les trois oeuvres diffusées en février dernier à Alger dans le cadre du programme culturel de l’ambassade japonaise.
En outre, une nouvelle édition de la Semaine culturelle japonaise est prévue en juin prochain à Alger et dans d’autres villes du pays avec, au menu, des spectacles mettant en relief la variété des arts traditionnels propres au pays du Soleil levant.

APS

BOUMERDES : 2 MDS DA POUR AMENAGER 10 ZONES D’ACTIVITES


Une enveloppe globale de près de deux (2) milliards de dinars a été affectée au titre du plan quinquennal 2010-2014 et du programme complémentaire 2014, à l’aménagement et à la réhabilitation de 10 zones d’activités de la wilaya de Boumerdes, a indiqué lundi le directeur de l’Industrie de la petite et moyenne entreprise (PME) et de la Promotion de l’investissement.
Un montant de près de 1,1 milliard de DA de cette enveloppe est destiné à l’aménagement de six (6) zones d’activités au niveau des communes de Bordj Menaiel, Naciria, Baghlia, Thenia, Ouled Moussa et Khmis El Khechna, a indiqué à l’APS M. Hammadi Madani, signalant le lancement, à ce jour, des travaux de trois (3) d’entre elles, alors que le reste en est au parachèvement des études y afférentes, a-t-il précisé.
Un autre montant de 321 millions de DA, alloué au titre du programme complémentaire 2014, a été affecté au réaménagement des zones d’activités de Kherrouba, Chaabat El Ameur, Issers et Boudouaou, alors qu’un montant de 400 millions de DA (du même programme) servira à la réalisation d’une zone d’activités extra portuaire, dédiée aux métiers de la pêche et de l’aquaculture sur une surface de 20 ha dans la localité côtière de Zemmouri.
En outre, ce responsable a signalé une action en cours en vue du lancement de l’avis d’appel d’offres relatif à la sélection de l’entreprise qui sera chargée de la réalisation d’une importante zone industrielle de 137 ha, dans la région de Larbaatache, au titre du Programme national portant création de 39 zones d’activités industrielles.
Le gouvernement a approuvé, dernièrement, la création d’une zone d’activités de 1122 ha à Zâatra (Zemmouri), et ce en l’intégrant dans le programme sectoriel relatif à l’aménagement de sept (7) nouvelles zones d’activités à travers le pays, dont la concrétisation sera confiée à une entreprise nationale, a ajouté la même source.

APS

TIZI-OUZOU : REALISATION D’UNE NOUVELLE SALLE DE SPECTACLE


Les travaux de réalisation d’une salle de spectacle de 3000 places, au niveau du nouveau pôle urbain de Oued Falli de la ville Tizi-Ouzou, seront lancés en juillet prochain, a annoncé lundi le wali, Abdelkader Bouazghi.
Ce nouveau projet a été inscrit au profit de la wilaya, au titre d’unprogramme spécial destiné à renforcer les infrastructures culturelles du chef-lieu de willaya, a-t-on indiqué.
Sur le même site, destiné à devenir un pôle culturel, il est également prévu la réalisation d’un conservatoire de musique et d’un institut supérieur de musique, rappelle-t-on.
Ces projets ont été notifiés à la wilaya fin 2013, dans le cadre du programme complémentaire accordé lors de la visite, en juillet de la même année, de l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La wilaya de Tizi-Ouzou compte actuellement deux salles de spectacles. Il s’agit de celle de la maison de la culture Mouloud Mammeri ayant une capacité d’accueil d’environ 600 places et de celle du théâtre régional Kateb Yacine d’une capacité de 800 places.

APS

MEDEA : DEBUREAUCRATISER L’ACTE D’INVESTIR

Le volume d’investissement dans certaines régions du pays "n’a pas encore atteint le niveau souhaité, en dépit des mesures incitatives et les facilités accordées par l’Etat" pour la promotion de l’investissement, a indiqué, mardi à Médéa, le secrétaire général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Khaiar Djouada.
S’exprimant lors d’une rencontre régionale sur la débureaucratisation de l’acte d’investir, le secrétaire général de l’Andi a relevé que le nombre de projets d’investissement enregistrés à travers plusieurs régions "ne reflète pas l’énorme potentiel qu’elles recèlent et les opportunités indéniables d’investissement que ces régions offrent."
M. Djouada a appelé, à cet égard, les responsables, aussi bien des guichets uniques décentralisés que ceux des directions concernées de près par l’investissement, à "redoubler d’efforts" afin d’inciter les hommes d’affaires à venir investir dans ces régions et les accompagner dans cette démarche.
En dépit de ce constat, le SG de l’Andi a fait observer que les efforts déployés par l’Agence, au cours des dix dernières années, ont permis d’enregistrer une "évolution notable" dans nombre de projets d’investissement.
Il en veut pour preuve la wilaya de Médéa qui totalise pas moins de 795 projets d’investissement, d’un montant global de l’ordre de 51 millions de DA, assurant que ce volume pourrait être "revu à la hausse" si tous les intervenants s’impliquaient davantage dans la mise en œuvre de la politique d’encouragement et de promotion de l’investissement initiée par l’Etat.
Abondant dans le même sens, le représentant du ministère chargé de la Réforme du service public, M. Mohamed Kara Ali, a mis en exergue les actions engagées récemment par ce département ministériel en vue d’ "éliminer" tous les obstacles et les entraves bureaucratiques auxquels se heurtaient auparavant les investisseurs.
Des actions appelées, d’après M. Kara Ali, à assurer une "plus grande souplesse et transparence en matière de procédure et de garantir un traitement équitable pour tous". Il a annoncé, dans ce sillage, la création prochaine d’un observatoire du service public et l’installation de délégations au niveau des wilayas qui auront pour mission de "veiller à l’amélioration des prestations de services publics et de garantir une parfaite cohésion entre les différentes structures administratives."
La rencontre régionale sur la débureaucratisation de l’acte d’investir a regroupé des représentants des directions des domaines, des impôts, de l’industrie et de la PME, du commerce, des Douanes, ainsi que les responsables des guichets uniques de l’Andi des wilayas de Tiaret, Djelfa, Blida, Chlef, Ain-Defla, Tissemsilt et Médéa.
Plusieurs axes ont été développés, lors de cette rencontre, à savoir, les facilités introduites en matière de foncier industriel, les allègements fiscaux et parafiscaux, les modalités de concession du foncier industriel, les délais d’octroi de registre de commerce, ainsi que l’arsenal juridique et règlementaire mis en place à l’effet d’encourager et d’inciter l’investissement productif dans le pays.

APS

BOUMERDES : DES ETUDES D’AMENAGEMENT DE 12 PLAGES

 


Des études pour l’aménagement et réhabilitation de douze (12) plages autorisées à la baignade, sur le littoral de la wilaya de Boumerdes, seront "bientôt" lancées, a-t-on appris, mardi, auprès du directeur du Tourisme et de l’Artisanat.
La réalisation des études et travaux d’aménagement des plages relevant de huit (8) communes côtières de Boumerdes, sera financée sur le programme complémentaire 2014 de la wilaya, a indiqué, à l’APS, M. Zoulim Nour, soulignant que le projet est inscrit au titre d’un programme global visant à attirer un flux de plus de 11 millions d’estivants, pour la prochaine saison estivale.
Des études d’aménagement sont actuellement en cours pour 12 autres plages, en vue de leur dotation en commodités nécessaires à la détente et à la quiétude des estivants, dont la réalisation d’accès, de l’éclairage public, et de parkings automobiles, a encore indiqué le responsable.
Ces plages vont s’ajouter à huit (8) autres ayant déjà bénéficié d’opérations similaires, durant l’année écoulée, au titre du quinquennal 2010-2014, portant ainsi à 32 le nombre des plages autorisées à la baignade à Boumerdes, contre 25 non-surveillées.
M. Zoulim a, aussi, fait part du lancement prochain d’une large opération, par les communes côtières concernées et des opérateurs privés, en vue de l’aménagement et de l’embellissement de plusieurs sites de détente, de forêts et d’espaces verts, situés dans les périmètres des plages et près de structures d’accueil.
D’autre part, des stages de formation spécialisés ont été initiés, récemment, selon lui, en direction des opérateurs du secteur et autres gérants d’établissements hôteliers et de centres de vacances.
Pour mieux promouvoir la destination touristique de la wilaya, les services concernés ont procédé, en outre, à l’émission de nombreux supports publicitaires et d’information (CD, brochures, affiches) mettant en relief les innombrables atouts dont elle dispose, tout en s’attelant, actuellement, à l’amélioration et actualisation du site électronique.

APS

Opérations "importantes" pour booster le secteur du tourisme à Bordj Bou Arreridj

Opérations "importantes" pour booster le secteur du tourisme à Bordj Bou Arreridj
Plusieurs nouveaux projets "importants", destinés à booster le secteur du tourisme sont projetés dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, a-t-on appris mardi auprès de la direction du Tourisme et de l’artisanat (DTA). Il s’agit notamment de la réalisation de trois zones d’expansion touristique (ZET) près des forêts du barrage d’Ain Zada, de Boumergued et d’Oued Tout situés respectivement dans les communes d’Ain Taghrout, de Bordj Bou Arreridj et de Ras El Oued, ainsi que de la création et l’équipement d’une maison de l’artisanat dans la commune de Tassameurt, a précisé la même source.
Les études de réalisation d’une infrastructure similaire au chef-lieu de wilaya et d’aménagement de la ZET de Hammam El Bibane ont été finalisées en 2013, de même que celles liées au centre d’information et d’orientation touristique, au siège de la direction du secteur et au schéma directeur d’aménagement touristique, selon les responsables de la DTA.
En matière d’infrastructures, le secteur du tourisme dispose actuellement dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj de 9 hôtels d’une capacité de 339 lits, en plus de 11 agences de voyage, d’un restaurant de tourisme classé, de deux stations thermales, d’un office local de tourisme, d’une école de formation aux métiers du tourisme et de deux associations activant dans ce domaine, a-t-on rappelé.

APS

mardi 25 mars 2014

Municipales 2014 : Bilan mitigé pour les candidats d'origine maghrébine

Municipales 2014 : Bilan mitigé pour les candidats d'origine maghrébine
 
Une chose est sûre : qu'on habite une grande ville ou un petit village, les Français n'ont jamais eu autant l'occasion de voter pour des candidats d'origine maghrébine. Et beaucoup d'entre eux ont produit de bons résultats, prometteurs pour la suite.
 
Même si dimanche prochain (30 mars), le nombre de maires d'origine maghrébine devrait se compter sur les doigts d'une main. Pas étonnant quand on sait que la plupart d'entre eux ont été investis dans des villes où ils avaient très peu (voire aucune) chance de l'emporter.
 
Ce qui n'est pas le cas d'Azzedine Taibi, candidat de la gauche unie qui arrive en tête, sans surprise, à Stains (93240), bastion communiste, manquant de très peu (24 voix) l'élection dès le premier tour avec 49,57% des suffrages exprimés. Dimanche prochain, il devrait donc devenir le maire de cette commune de 36 000 habitants, comme nous l'indiquions dans nos colonnes vendredi dernier. Pour une ville de cette taille, son élection serait une première pour un franco-maghrébin.
 
Samir Trikki, le maire de Lavault-Saint Anne (03100) petite commune de 1100 habitants dans l'Allier à été réélu hier, sans surprise pour un troisième mandat puisque sa liste "Divers Droite, Ensemble pour Lavault-Sainte-Anne" était la seule à concourir.
 
Pour sa première élection en tant que tête de liste Front de gauche, Mounia Benali à Juvisy, (91260), réalise 14,48%, très encourageant, 4 points de plus qu'aux dernières élections législatives de 2012.
 
Pour les autres candidats investis par les partis traditionnels, le bilan est mitigé, pour ne pas dire décevant. A Saint-Ouen (93400), Karim Bouamrane, le candidat du PS, réalise 26,99%, loin derrière William Delannoy, tête de liste UMP qui arrive en tête (34,87%), devant Jacqueline Rouillon la maire sortante Front de Gauche (31,56%).
 
Bouamrane, même s'il n'a pas officialisé sa décision, devrait se désister au deuxième tour au profit de Rouillon, pour empêcher l'élection du candidat de droite. Toujours au PS, Karim Bouamar ne totalise à Villetaneuse  que 12,07% des voix, se classant 4ème.
 
A Montreuil (93100), le candidat socialiste Razzy Hammadi n'est pas à la hauteur. Le député de Seine-Saint-Denis, avecmoins de 10%, (9,77%), ne sera pas même pas au second tour. A Creil (60100), Aziz Senni de l'UDI, souvent présenté par ses adversaires comme le candidat parachuté, (il vit à Creil depuis un peu plus d'un an ), déçoit avec un tout petit score de 4,62%. Que dire alors de Farid Temsamani à Sevran (93270), candidat investi par l'UDI et le Modem, avant-dernier avec 1,90% des suffrages exprimés.
 
Il faut aller du côté des listes citoyennes pour trouver les bonnes surprises. Toujours à Creil, à côté de la défaite cuisante de Senni, Hicham Boulhamane et sa liste citoyenne "Génération Creil", talonne le maire PS sortant, avec 25,5% contre 29, 03% pour le candidat socialiste. Boulhamane sera présent au second tour et conserve une chance d'être élu maire dimanche prochain, même si son concurrent socialiste bénéfice de la prime au sortant.
 
La triangulaire s'annonce serrée à Creil pour le deuxième tour avec la présence du candidat UMP Michael Sertain qui a réalisé hier soir 21,92%. A Persan, dans le Val d'Oise (95340), la liste "Persan C'est Nous" d'Abdelkarim Aichi se débrouille bien avec 14,47%, même si ce dernier avoue être un peu déçu par ce résultat. Le candidat de l'union de la droite, Alain Kasse est élu dès le premier tour. La liste d'Abdelkarim Aichi obtient deux postes de conseillers municipaux.
 
Nasser Lajili, à Gennevilliers (92230) et sa liste "Pour une ville Unie au Service de Tous", arrive en 2ème position, s'offrant même le luxe de battre le candidat de l'UMP avec un peu plus de 13% (13,51) des voix, faisant d'elle la deuxième force politique de la ville. Pas de second tour non plus à Gennevilliers puisque Patrice Leclerc, du Front de gauche est élu avec un peu plus de 60% (61,43%) des voix. La liste de Lajili obtient trois postes de conseillers municipaux.
 
A Grigny, dans l'Essone, deux listes citoyennes ont émergé : le PDG ("le Parti des Grignois") emmené par Kouider Oukbi dépasse tout juste les 13% (13,06%), en recul par rapport aux municipales de 2008 où elle avait réalisé (sous un autre nom, "Prendre Parti Grignois") 20,56%. Sidi Bendiab et sa liste "Rassembler Pour Changer Grigny", pour sa première participation, réalise 17,67%.
 
Hakim Kadri tête de la liste "Bondy Autrement" a réalisé 12%. Il pourrait être l'arbitre du second tour. A Orléans, 115 000 habitants, la liste citoyenne de Tahar Ben Chaabane s'est bien battue, même si elle n'obtient que 3,23% des suffrages exprimés, ce qui représente tout de même 1060 voix !
 
A Bagnolet, Mohamed Hakem et sa liste "Dynamique citoyenne" (voir notre article), dépasse les 10% à Bagnolet (10,41). Karim Chafi à Chauny (02300), dans l'Aisne, malgré une belle campagne de terrain rate de très peu le deuxième tour, à quatre voix près (9,37%).
 
Avec ses 7,12% et 789 voix, une campagne pourtant démarrée très tard, Samir Maizat et sa liste "100% Auber" réalise un bon score à Aubervilliers (93300), prometteur pour la suite. Il n'y à qu'à voir comment les deux candidats de gauche, Pascal Baudet pour le Front de Gauche (32,90%), Jacques Salvator, le maire sortant PS, (32,13%) tentent de séduire depuis ce matin la liste de Maizat.
 
A défaut de remporter des villes, les listes menées par les candidats d'origine maghrébine joueront un rôle important au deuxième tour.
 Courrier de l'atlas

Communiqué de presse. Elections municipales 2014 : la diversité oubliée !

Elections municipales 2014 : la diversité oubliée !
 
Pour le Club XXIe siècle, les résultats du premier tour des élections municipales du 23 mars 2014 laissent un goût amer. Que de déception devant la faible présence d’élus de la diversité sur les listes des partis politiques. Nous déplorons également le nombre insignifiant de maires éligibles issus de la diversité.
 
Avec les élections présidentielles les municipales sont celles qui comptent la plus grande participation. Elles sont le premier échelon de représentation et bien souvent la porte d’entrée dans la vie politique française. De surcroît, les élus qui briguent des mandats locaux sont les plus proches du terrain. Les conseils municipaux devraient donc être les instances les plus représentatives des citoyens.
 
Or, en 2014, notre démocratie ne peut se satisfaire que seuls 2.000 conseillers municipaux sur 520.000 soient issus des minorités visibles, alors que les français de la diversité représentent plus de 10% de la population ! (Source : Le Courrier de l’Atlas, mars 2014)
 
Il est urgent de réagir ! L’accès à la représentation est encore refusé à toute une frange de la population française, situation que nous jugeons inacceptable et qui risque de renforcer, chez certains de nos concitoyens, le sentiment d'être mis à l'écart de la vie démocratique française.
 
Ces élections sont encore une fois une occasion manquée d’intégrer une partie non négligeable de la population française et d’envoyer un  signal fort d’acceptation de sa diversité. La classe politique et les partis politiques notamment doivent se mobiliser et prendre ce sujet important à bras-le-corps. Les prochaines échéances européennes et régionales seront l’occasion de montrer leur volonté de réparer la fracture démocratique et de la représentativité des français issus des minorités visibles.
 
A propos du Club XXIe Siècle
Le Club XXIe Siècle a été créé en 2004 par un groupedehautsfonctionnaireset de chefs d’entreprise,d’origines socioéconomiques etculturellesdiverses.Il regroupe aujourd’hui plus de 300 membres, partageant la conviction que « la diversité est une chance pour la France», et œuvrant pour donner à cette phrase des traductions concrètes, notamment  en matière d’égalitédeschances. Le Club XXIe Siècle se décrit ainsi plus volontiers comme un «acttank»que comme un « think tank » et a, depuis près de 10 ans, développé une large palette de projets allant de l’orientation des collégiens et lycéens (Les Entretiens de l’Excellence) au coaching de jeunes entrepreneurs (Financités), en passant par la création de Forum régionaux (Young Mediterranean Leaders, France-China Leaders…).
 
Le Club XXIe Siècle a participé à la création de la Chaire de recherche « Management et diversité » à l’Université Paris-Dauphine, et mobilise un réseaudeprofessionnelsau sein d’une plateforme d’échanges, l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD), qui regroupe plus de 110 entreprises adhérentes, dont près de la moitié issues du CAC40.
 
Le Club reçoit régulièrement des personnalités du monde économique, politique ou des médias, lors de dîners d’échange : Claude Bartolone, Stéphane Richard, Fleur Pellerin, Nathalie Kosciusko?Morizet, Patricia Barbizet, François Bayrou ou AnneHidalgo, ont participé à nos dîners en 2013.
 
Le Courrier de l'atlas