samedi 30 août 2014

Hourra, les économistes français sont influents - hélas, pas en France

Hourra, les économistes français sont influents - hélas, pas en France
 
Paul Krugman, prix Nobel d'Economie, a salué Le Capital de Thomas Piketty comme "un appel aux armes". REUTERS/Charles Platiau

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/hourra-les-economistes-francais-sont-influents-helas-pas-en-france_1571336.html#brQc1tJhJEg0XiUK.99
 
Le FMI fait la liste de 25 économistes qui auront dans le futur une forte influence sur notre manière de voir l'économie. Sept d'entre eux sont français, mais un seul travaille en France, sans y avoir la moindre influence. 
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Au FMI, quand on n'est pas occupé à sauver l'économie mondiale, on fait des listes. Le Fonds s'est ainsi demandé quels économistes de moins de 45 ans auraient la plus forte influence sur notre façon de voir l'économie mondiale dans les décennies à venir. Ils sont 25, et près d'un tiers sont français, se réjouit Slate.
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La liste du FMI contient en fait sept Français. Le plus connu d'entre eux est Thomas Piketty, auteur du Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013). Dans son ouvrage, devenu un best-seller aux Etats-Unis, il défend la thèse selon laquelle les inégalités n'ont pas reculé au cours du XXIe siècle parce que la rentabilité du capital est supérieure à celle du travail. Un livre salué comme "un appel aux armes" par Paul Krugman, prix Nobel d'Economie. Piketty est le seul à travailler en France, à l'Ecole d'économie de Paris et à l'EHESS. (Lire son interview à L'Expansion).
Esther Duflo, titulaire du prestigieux prix Clark, est également bien connue. Spécialiste de la pauvreté et de l'économie du développement, elle travaille au MIT et conseille depuis 2013 le président américain Barack Obama au sein du Conseil pour le développement global qu'il a fondé.

Priorité aux poids plume

Les cinq autres élus sont Emmanuel Saez, co-auteur avec Thomas Piketty d'une étude sur l'évolution des hauts revenus, professeur à Berkeley, Thomas Philippon et Xavier Gabaix, professeurs à la New York University, Emmanuel Fahri, professeur à Harvard, et Hélène Rey, professeur à la London Business School. Des spécialistes du comportement des agents économiques, de la politique monétaire ou de la fiscalité. Mais bien loin de France, où leur expertise pourrait être utile.
Même Thomas Piketty, note le Wall Street Journal, "n'est pas aussi influent qu'il le pourrait" en France. Le Wall Street Journal y voit deux raisons. La première: le fait que le capitalisme engendre des injustices est évident pour les Français. La seconde: Piketty serait un intellectuel un peu trop "sérieux" dans un pays qui préfère des "poids plume" capables de parler de n'importe quoi. Merci.

GOOGLE SE LANCE DANS LA LIVRAISON DES COLIS PAR DRONES


Après avoir acheté les drones solaires Titan Aerospace, c'est dans un autre type de drone que se lance désormais Google. Les équipes de Google X, la branche vouée aux projets innovants, ont dévoilé jeudi 28 août le «Project Wing», sur lequel travaillent une dizaine de personnes depuis 2012. Déjà testés en Australie, leurs premiers drones ont livré des bonbons, de l'eau, des médicaments et de la nourriture pour chien à deux fermiers du Queensland.
Le drone de Google, comparable à celui annoncé fin 2013 par Amazon, permettra d'apporter des colis de taille moyenne «en quelques minutes» aux habitants de zones urbaines. «Les engins volants autonomes pourraient bien ouvrir de nouvelles perspectives pour le marché de la livraison», a déclaré la société californienne en comparant ce projet à celui de la voiture intelligente, sur lequel le géant de l'internet travaille depuis plus de cinq ans. Le drone se présente comme une alternative aux voitures, d'ordinaire utilisées pour les livraisons. «Aujourd'hui, on utilise des automobiles qui pèsent plus de deux tonnes pour livrer des choses qui ne pèsent rien, c'est inefficace et cela génère de la pollution et des embouteillages. Si vous pouviez construire un véhicule qui vole, vous réduiriez tous ces inconvénients», a expliqué Astro Teller, le dirigeant de Google X, au Parisien dans une visioconférence depuis son bureau de Mountain View.

Des premiers tests effectués en Australie

Le magazine The Atlantic a rencontré et suivi les membres du «Project Wing» pendant plusieurs semaines, notamment pendant la phase de tests, qui a eu lieu dans la campagne australienne près de Warwick. Une trentaine de premiers tests avec des prototypes ont été effectués. L'équipe a choisi l'Australie en raison de sa législation locale plus permissive qu'aux États-Unis, où les entreprises n'ont pas le droit d'utiliser des drones pour des usages commerciaux. Pour cette raison, le «Project Wing» sera testé en grandeur nature aux États-Unis «d'ici deux ans» espère Google, dans des villes de taille moyenne.

Répondre à des situations d'urgence

Comme l'explique Astro Teller dans son interview au Parisien, les drones de Google répondront aux besoins «des zones où les infrastructures sont rares» mais aussi «en situation d'urgence, comme après un tremblement de terre ou un cyclone». Pour ce faire, le drone «une fois arrivé à destination, livre ses marchandises dans une boîte au bout d'un cable, tandis qu'il reste en l'air» a expliqué le patron de Google X. Le prototype a la forme «d'un grand triangle muni de quatre propulseurs mobiles» et «décolle à la verticale comme un hélicoptère», avant que ses moteurs ne s'inclinent pour voler comme un avion «rapidement et en consommant peu». Il est équipé d'un système de capteurs qui empêchent un atterrissage trop brutal. Ce système a été pensé après que des ingénieurs en robotique de Google «se sont rendus compte que les gens n'arrivaient pas à s'empêcher de vouloir mettre la main sur le colis, quand bien même ils avaient été prévenus que les hélices du drone étaient dangereuses», explique The Atlantic. Pendant la chute, le colis est donc expédié à une vitesse de dix mètres par seconde avant de ralentir brusquement à 2 mètres par seconde lorsque le sol est détecté.
Même si ces premiers tests sont prometteurs pour le géant américain, quelques zones d'ombres persistent. The Atlantic en a listées quelques unes telles que les questions d'autonomie du drone, les problèmes de navigation sécurisée dans l'espace aérien des grandes villes qui peut être problématique en raison des lampadaires, des oiseaux ou des fils électriques, ou encore le coût de supervision du système du drone.
LE FIGARO.FR
 

Sébastien Boussois : "Le Hamas sort totalement gagnant de la guerre"

Deux enfants palestiniens marchent le 27 août dans les décombres du quartier de Shejaya, sévèrement bombardé par l'armée israélienne.

Spécialiste du Proche-Orient, l'auteur de "Gaza : l'impasse historique" explique pourquoi le mouvement islamiste apparaît vainqueur pour sa population.

Après cinquante jours d'une guerre sanglante qui a fait 2 140 morts côté palestinien, 69 côté israélien, Israël et le Hamas ont finalement conclu un cessez-le-feu, entraînant un allègement du blocus de Gaza. Chercheur associé à l'université libre de Bruxelles et au Centre Jacques-Berque (CNRS-Rabat) et conseiller scientifique à l'institut MEDEA, Sébastien Boussois vient de publier Gaza : l'impasse historique (Éditions du Cygne), livret indispensable apportant toutes les clés pour mieux appréhender ce tragique conflit et ses conséquences. Dans une interview au Point.fr, le spécialiste du Proche-Orient explique pourquoi le mouvement islamiste peut se targuer auprès de sa population d'avoir remporté la guerre.
Le Point.fr : Les termes du cessez-le-feu conclu le 26 août paraissent bien faibles à l'aune des pertes humaines...

Sébastien Boussois : Les éléments négociés au Caire peuvent être considérés aujourd'hui, en l'état, extrêmement importants même s'ils sont symboliques, comme ils l'étaient en 2009 et en 2012. Toute trêve apporte son lot d'espoirs. La levée du blocus et l'ouverture des deux postes-frontière avec Israël, c'est quelque chose que le Hamas demandait depuis un mois, et que les Palestiniens exigent depuis sept ans. On connaît les conséquences de ce blocus sur le plan humanitaire. On se dirigeait tout droit vers un dramatique scénario à l'irakienne, avec des générations de jeunes gens frappés par les sanctions occidentales.
Le blocus de Gaza n'a pourtant pas été entièrement levé...
Un assouplissement du blocus constitue déjà une avancée importante. Les Palestiniens peuvent pêcher dans une zone plus vaste, ce qui leur permet de récupérer les poissons qui leur appartiennent. Il faut voir maintenant si les mesures d'assouplissement vont évoluer.
Israël affirme qu'une levée intégrale du blocus permettrait au Hamas de se réarmer. Est-ce vrai ?
C'est une possibilité, dans l'absolu. Mais la question est de savoir si, dans l'hypothèse d'une levée du blocus, le Hamas conserverait pendant cinquante ans sa volonté de détruire Israël, ou s'il se normaliserait, comme l'Autorité palestinienne, qui a abandonné la lutte armée au profit de la résistance pacifique.
Le Hamas affirme être sorti vainqueur de ce conflit. Est-ce le cas ?
Le Hamas en sort totalement gagnant, d'autant que la résistance fait partie de sa génétique. Quel que soit l'affaiblissement du mouvement aujourd'hui, il demeure une fois de plus en position de force. Il peut se targuer d'avoir gagné contre la cinquième armée du monde. Ses revendications, à chaque négociation de trêve, ont finalement été acceptées.
Pourtant, Benyamin Netanyahou affirme lui aussi l'avoir emporté...
Clairement, Israël a tout perdu. Comme l'a dit un ancien chef des services de renseignements israéliens, Israël gagne ponctuellement des batailles, mais ne gagne jamais la guerre. À Gaza, une armée conventionnelle non adaptée à la guérilla peut difficilement prendre le dessus. Ni la guerre de 2008, ni celle de 2012, ni celle de 2014 ne peuvent être considérées comme des succès militaires pour Israël. La population israélienne commence à la comprendre aussi, et depuis quelques jours, la côté de popularité du Premier ministre chute.
Israël annonce tout de même avoir détruit la quasi-totalité des tunnels du Hamas, et considérablement réduit son arsenal...
Le problème est qu'Israël ne sait même pas de combien de tunnels et d'armes dispose exactement le Hamas. D'autre part, sur le plan politique, on constate un affaiblissement complet des réseaux diplomatiques d'Israël. De ses liens avec la Turquie, qui s'était pourtant réconciliée avec l'État hébreu après l'affaire de la flottille, mais aussi de sa relation avec les États-Unis, qui ont tout de même annoncé dans les derniers jours du conflit l'annulation d'une livraison d'armes à Israël (après plusieurs réapprovisionnements en munitions, NDLR).
Malgré tout, les condamnations internationales se sont faites rares. Pourquoi ?
En 50 jours de conflit, la communauté internationale n'a clairement rien fait. Depuis 1961, Israël ne respecte aucune résolution de l'ONU. Mais, même lorsque Israël possède le monde entier contre lui, verbalement ou diplomatiquement parlant, il agit en son âme et conscience quand il considère qu'il est en danger, ce qui lui donne droit à tous les excès. L'État hébreu part du principe qu'au nom du droit à se défendre, il a la possibilité, quand il se sent agressé ou en danger, d'être dans une surréaction et ainsi de viser des cibles humaines, y compris civiles. À partir du moment où il peut aller toujours plus loin et ne fait face à aucun frein diplomatique, ou véritable sanction, le Premier ministre israélien a le sentiment d'être l'homme le plus fort du monde.
L'État hébreu argue que le Hamas se sert de sa population comme "bouclier humain"...
C'est une véritable question. Mais de toute façon, dans un espace aussi petit avec une telle densité - près de deux millions d'habitants pour 365 km 2 -, lorsque l'armée israélienne effectue des frappes qui ne paraissent pas si chirurgicales qu'elle l'affirme, il y a obligatoirement de nombreuses victimes civiles. Pour ma part, je ne crois pas que le Hamas se serve de sa population comme "bouclier humain", mais que la surenchère à laquelle se livrent les deux camps fait que le Hamas n'épargne pas sa propre population. Au nom d'un succès politique et d'une réputation de résistant, il l'expose même beaucoup. Clairement, les membres du Hamas ne sont pas des "gentils". On l'a encore vu récemment avec les exécutions publiques de "collaborateurs".
Vous rappelez dans votre ouvrage le rôle d'Israël dans l'essor du Hamas.
J'explique, comme Charles Enderlin l'a révélé dans son livre Le Grand Aveuglement (Albin Michel, 2009), comment Israël a soutenu la Jamaa islamiya (ancêtre du Hamas) à Gaza pour déstabiliser les modérés du Fatah (mouvement nationaliste laïque). Évidemment, dans cette fuite en avant, le Hamas a pris plus d'importance qu'Israël ne pouvait l'imaginer. Le mouvement islamiste a reçu des soutiens internationaux très fort, et est devenu l'attaché de presse de l'Iran à Gaza. La "bête" générée par Israël est devenue incontrôlable.
Cela faisait pourtant deux ans que le mouvement islamiste respectait la trêve conclue en 2012. On le disait également très affaibli...
Il est toujours impressionnant de constater la méconnaissance totale que l'on a d'un mouvement comme le Hamas. On ne pensait pas qu'il pourrait résister si longtemps à Israël. On n'avait pas d'idée précise du nombre de missiles dont il disposait. Or, au final, jamais autant de roquettes ne sont tombées sur Jérusalem et Tel-Aviv. Le Hamas a révélé une étonnante capacité à augmenter la distance et la précision de ses tirs.
En déclenchant ce conflit, Netanyahou ne souhaite-t-il pas torpiller le gouvernement d'entente Hamas-Fatah ?
La volonté du Premier ministre israélien est d'empêcher toute avancée sur la réconciliation inter-palestinienne. Maintenant, je n'ai personnellement jamais cru à cette entente. Car les deux autorités possèdent deux modes opératoires inconciliables tant sur la reconnaissance d'Israël, la vie politique palestinienne, que sur la place de l'Islam dans la société.
Pourtant, en négociant avec le Hamas par le biais de l'Égypte, Israël a de nouveau discrédité l'Autorité palestinienne.
La négociation avec le Hamas reste une souffrance totale pour Benyamin Netanyahou. Quant à l'Autorité palestinienne, cela fait dix ans qu'elle est en perdition. Mahmoud Abbas n'a ni charisme, ni capacité à se faire respecter, ni pouvoir de fédérer l'ensemble des Palestiniens. Le problème est que l'Autorité palestinienne est de moins en moins représentative de ce que sont et ce que veulent les Palestiniens. Nous avons d'un côté un rajeunissement et un dynamisme de la jeunesse, notamment à Gaza, et de l'autre l'encroûtement et la bureaucratisation d'une bourgeoisie de Ramallah qui ne parvient pas à renouveler ses élites.
Le conflit a-t-il relancé le Hamas dans l'optique des prochaines élections ?
Difficile à dire. Le problème est que le choix se situe entre la peste et le choléra. D'un côté, les Palestiniens croient en Mahmoud Abbas, mais il a du mal à s'assumer et à exister. Et lorsqu'il fait le jeu du droit international (reconnaissance à l'ONU), il ne gagne rien en retour. De l'autre, les Palestiniens voient que, malgré tous les sacrifices consentis, seule la violence - et donc la résistance du Hamas - leur permet d'obtenir quelque chose d'Israël.
Vous affirmez dans votre livre qu'Israël tue des enfants palestiniens en connaissance de cause. Existe-t-il des preuves ?
La population de Gaza est composée à 70 % de jeunes de moins de 14 ans. En sachant que, même en visant des cadres dirigeants du Hamas, nombre de ces jeunes vont mourir, je m'interroge sur la stratégie profonde de l'armée israélienne. Au moins 600 enfants palestiniens ont été tués lors de cette opération et selon l'Unicef, 400 000 enfants, soit un Gazaoui sur cinq, aurait besoin d'une assistance psychologique d'urgence. En outre, 90 % de la jeunesse de Gaza a, à un moment ou un autre, vu un proche être tué sous ses yeux, ou sa maison être détruite. Je pense que l'idée d'Israël est de couper Gaza à la racine. Même s'il ne s'agit pas d'une intention originelle, dans les faits, en bombardant dans un espace si dense en connaissance de cause une population majoritairement jeune dont on va préempter l'avenir, on crée une fois de plus des terroristes en puissance et une génération désespérée.
Lire aussi l'article de notre correspondante à Jérusalem : Netanyahou, grand perdant ?
LE POINT.FR



OUARGLA : UN RECENSEMENT DES INVENTEURS ALGERIENS POUR BIENTOT

Une campagne nationale de recensement des inventeurs algériens sera lancée à la mi-septembre prochain, dans le but protéger leurs oeuvres, les accompagner et les aider à trouver des financements, a annoncé, mardi soir à Ouargla, le président de l’Organisation nationale de protection de la richesse intellectuelle (Onapri).
Cette campagne qui débutera le 15 septembre prochain et prendra fin le 15 du mois de novembre, touchera l’ensemble des 48 wilayas du pays, a affirmé M.Abdelatif Ben Oumhani, lors d’un point de presse.
L’opération, qui sera lancée à partir de la wilaya de Ouargla, portera sur l’impression de 100.000 exemplaires de l’annonce de sensibilisation sur la campagne, à être affichés au niveau des communes, dairas, édifices, lieux et places publics, en plus de l’impression de formulaires de recensement et de l’organisation de rencontres pour l’identification des inventeurs à travers les 48 wilayas du pays.
La campagne, projetée avec le concours de plusieurs partenaires publics concernés, sera couronnée par la tenue, avant la fin de l’année, d’une exposition nationale pour la présentation des inventions pouvant être concrétisées dans l"immédiat, a ajouté le responsable de l’Onapri.
Selon M.Ben Oumhani, l’ONAPRI constituera le cadre juridique approprié pour structurer ces inventeurs algériens, les accompagner dans leurs démarches et contribuer à leur quête de financements nécessaires à la mise en forme de leurs projets, en les faisant connaitre auprès d’opérateurs économiques nationaux susceptibles d’investir dans le domaine et faire sortir leurs inventions de leur cadre conceptuel.
De son côté, le directeur de la pépinière d’entreprises de la wilaya de Ouargla a fait état de la création, dans cette perspective, d’un site électronique d’information concernant cette campagne, ses objectifs et ses différentes étapes, en plus d’une base de données actualisée et sécurisée, supervisée par un personnel informaticien spécialisé, permettant aux inventeurs de s’inscrire à cette campagne.
M. Nasreddine Malki a annoncé, par ailleurs, l’acquisition prochaine par la pépinière d’entreprise de Ouargla d’une imprimante 3D, la deuxième du genre à l’échelle nationale, permettant de concevoir des données, en trois dimension, concernant les projets dÆinvention et de contribuer ainsi à donner forme à des inventions confinées jusque là au stade de concept.
Un projet qui, a-t-il dit, apportera un grand plus aux innovateurs, chercheurs et autres personnes souhaitant présenter le modèle préliminaire de leur projet.
APS

TAMANRASSET : 2.3 MDS DE DA RESERVES AUX PROJETS AGRICOLES


Une enveloppe de 2,3 milliards de DA a été réservée pour la réalisation de divers projets agricoles dans la wilaya de Tamanrasset, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction des services agricoles (DSA).
Retenue dans le cadre du Fonds spécial de développement des régions du Sud (FSDRS), ces projets, en cours de concrétisation, visent à renforcer les activités agricoles et à élargir les capacités productives dans cette wilaya, selon la même source.
Parmi ces opérations figurent, le fonçage de puits dans les localités de Tidiketlt et In-Guezzem, ainsi que la réalisation d’un réseau d’irrigation sur 40 km, et l’installation de 350 serres agricoles à travers plusieurs exploitations dans la wilaya, a-t-on précisé.
Ce programme porte également sur la réalisation d’un réseau d’irrigation agricole (système goutte à goutte) sur une surface globale de 200 hectares et 100 bassins d’une capacité de 50 M3, a-t-on ajouté de même source.
Des périmètres agricoles devant être aussi raccordés au réseau d’énergie électrique sur 150 km, seront dotés également de puits et l’installation de leurs équipements, a-t-on fait savoir.
Ces opérations, qui seront achevées dans "les plus brefs délais", vont renforcer les capacités de la production agricole chez les fellahs et améliorer les conditions socioéconomiques de la population de cette wilaya dans l’extrême Sud du pays, a-t-on signalé à la DSA.
APS

RELIZANE : 251 PROJETS D’INVESTISSEMENT APPROUVES EN 2014


Le comité d’assistance, de localisation et de promotion de l’investissement et de régulation foncière (CALPIREF) de la wilaya de Relizane a approuvé 251 projets du début d’année 2014 à août courant, a-t-on appris mardi auprès de la direction de la petite et moyenne entreprise (PME) et de promotion de l’investissement.
Ces projets d’un coût global de 332,5 millions DA contribueront à la création de plus de 39.000 postes d’emploi dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l’industrie alimentaire, de la sidérurgie, de la chimie et du tourisme, entre autres, selon la même source.
Il sera procédé prochainement à la concrétisation de ces projets, en majorité dans la zone industrielle de Sidi Khettab et les zones d’activités des communes de Belacel Bouzegza, de Sidi Saada et de Sidi M’hamed Benaouda sur près de 700 hectares, a-t-on encore indiqué.
A noter que plus de 250 investisseurs potentiels dans la wilaya ont bénéficié en 2013 de parcelles de terrains variant entre 2.000 et 470.000 mètres carrés pour concrétiser leurs projets, selon la même source.
APS

SOUK AHRAS : UNE STATION D’ENERGIE SOLAIRE A OUED EL KEBRIT


Le chantier de réalisation d’une station d’énergie solaire vient d’être installé dans la commune d’Oued el Kebrit (70 km au sud de Souk Ahras), a-t-on appris mardi auprès du directeur de l’énergie et des mines(DEM).
Ce projet est inscrit dans le cadre du programme national visant la diversification des sources d’énergie, a précisé Boumediane Seghiri. Erigée sur une superficie estimée à 30 ha, cette station première du genre dans la wilaya, disposera de cellules solaires d’une capacité de 15 mégawatt.
Les travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise spécialisée, ajoute le responsable.
Ce projet qui sera lancé à la construction avant la fin de l’année 2014, permettra de soutenir le réseau électrique et de lutter contre les coupures électriques, souvent enregistrées durant la période estivale, a-t-il affirmé.
L’opération contribuera également à générer de nouveaux postes d’emploi notamment dans les spécialités techniques liées à ce domaine à l’instar des filières d’énergies renouvelables, ajoute la même source.
APS

CHLEF : BIENTOT UN PORT D’ECHOUAGE


Le secteur de la pêche de la wilaya de Chlef a bénéficié d’un projet de réalisation d’un port d’échouage des barques de pêche, dont l’assiette d’implantation vient d’être choisie au niveau du port de la commune d’El Marsa, à 110 km à l’Ouest du chef-lieu de wilaya, a-t-on appris auprès du président de l’ Assemblée Populaire Communale (P-APC).
Le port sera doté d’une capacité d’accueil de 63 bateaux de pêche de grand calibre. Il sera d’un grand apport pour le port d’El Marsa, considéré comme le second plus grand port de pêche du pays, après celui de Bouharoun (Tipasa), a indiqué à l’APS Mohamed Touati.
Il est aussi destiné au renforcement de la poissonnerie, opérationnelle depuis peu, au niveau de ce port de pêche, et englobant une dizaine de vendeurs, a-t-il ajouté.
Le responsable a souligné, à l’occasion, la dynamique caractérisant différents secteurs de développement dans sa commune, dont le logement, l’AEP, l’aménagement urbain et le secteur de la Jeunesse qui s’est renforcé par une auberge de jeunes d’une capacité de 300 lits, et réalisée pour un montant de 100 millions de DA.
APS

RECOLTE DE 112.000 QX DE FIGUES A TIZI-OUZOU



Une récolte de 112.000 quintaux de figues fraîches est attendue, cette saison, au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, a-t-on appris, mercredi, auprès de la direction locale des services agricoles (DSA).
Selon Belabdellaziz Tarik, ingénieur agronome au service d’organisation de la production et appui technique (OPAT), ces prévisions de récolte sont prévues sur une superficie productive de 5449 ha, avec un rendement moyen d’environ 21qx/ha.
La cueillette de la figue fraîche, qui a débuté cette semaine au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, a permis de récolter, selon un bilan arrêté à mercredi, une quantité de 250 quintaux sur une superficie de 10 ha, ce qui donne une moyenne de rendement de 25 qx/ha.
Les prévisions de production sont plutôt positives pour cette saison comparativement à la précédente qui a été contrariée par les pluies du mois de mai. "Cette année, le mois de mai a été plutôt sec et chaud, ce qui a empêché les maladies induites par un climat humide de se développer", a ajouté M. Belabdellaziz.
La culture de la figue dans la wilaya de Tizi-Ouzou occupe une superficie totale de 6102 ha. Une superficie qui peut évoluer vu le regain d’intérêt enregistré, ces dernières années, chez les agriculteurs, à ce type de culture. "Lors de la distribution des plants d’oliviers pour la reconstitution des oliveraies détruite par les incendies, beaucoup d’agriculteurs se sont enquis de la disponibilité de plants de figuiers et ont souhaité l’inscription d’un programme dans ce sens", a-t-on ajouté.
Les premières figues fraîches sont déjà sur le marché et sont cédées entre 250 et 300 DA le kilo, a-t-on constaté au niveau de la ville de Tizi Ouzou. Des vendeurs ont indiqué que la récolte est bonne, cette année, et que le prix sera certainement revu à la baisse avec l’augmentation des quantités qui seront mise en vente.
La production de figues fraîches a été estimée à plus de 106,5 qx avec un rendement moyen de 20 qx/ha, durant la précédente campagne agricole, est-il signalé de même source.
APS

Remise de plus de 5.200 actes de concession agricole à Relizane

Remise de plus de 5.200 actes de concession agricole à Relizane

Les services des Domaines ont établi et remis 5.217 actes de concession des terres agricoles à des fellahs de la wilaya de Relizane, dans le cadre de la conversion du droit de jouissance en droit de concession, a-t-on appris jeudi du directeur de l'Office national des terres agricoles (ONTA).
Ce nombre d'actes remis représentent 92 % des 5.999 dossiers déposés auprès de l'ONTA, a indiqué M. Benaouda Dellali, signalant que 5.999 exploitants de terres agricoles ont signé les cahiers de charge relatifs à la conversion du droit de jouissance en droit de concession des terres agricoles qui concerne 6.658 fellahs de la région activant dans des exploitations totalisant une superficie de près de 73.000 hectares.
Cette opération, inscrite dans le cadre de la loi 10/03 portant sur la conversion du droit de jouissance en droit de concession des terres agricoles, ouvre des opportunités d'investissement et de partenariat dans le secteur de l'agriculture et permet une meilleure exploitation des terres, a-t-il indiqué.
APS

jeudi 28 août 2014

L’avis des économistes

Slim Othmani, président du Cercle de réflexion autour de l’entreprise (Care), a déclaré que l’organisation a déjà formulé des propositions sur les enjeux de développement dans le pays auxquels le programme devrait s’intéresser, y compris dans les infrastructures et le développement social. Mais pour que ce programme réussisse, le président du Care pense que le patronat devrait être associé à son élaboration. Il insiste aussi sur l’opportunité de ce dialogue et souligne que le manque de concertation sur les orientations économiques fait courir au pays le risque « d’aller vers des impasses ». Pour Mustapha Mékidèche, consultant en économie, le programme va être l’objet de consultations avec les partenaires sociaux « même si le mode opératoire n’est pas encore défini ». Il note que l’orientation du programme sera axée sur la diversification de l’économie et que parmi ses priorités devrait figurer l’investissement dans l’agroalimentaire, tout en appelant à la poursuite des investissements dans les grands travaux comme dans la construction des autoroutes et des barrages. Toutefois, il met en garde contre la répétition des erreurs commises lors de l’exécution des programmes précédents, ce qui a abouti à des surcoûts et à des retards dans la réalisation. Quant à Kamal Rézig, économiste et enseignant à l’université de Blida, il propose d’axer l’effort d’investissement à l’horizon 2019 sur le tourisme mais aussi l’industrie, dans toutes les filières, comme l’agroalimentaire et la pharmacie. Selon Abdelhamid Mezaâche, expert en économie, il faut s’attendre à ce que le plan quinquennal poursuive son orientation d’investissement dans trois gros secteurs que sont les infrastructures et les travaux publics, l’industrie ainsi que le développement social dans les domaines de la santé et de l’éducation.
L'HORIZON

PROJET DE LOI RELATIF À LA SIGNATURE ET À LA CERTIFICATION ÉLECTRONIQUES : Ce qui va changer

Un premier pas vers le paiement électronique et un moyen fiable pour assurer la sécurité des échanges des entreprises sur Internet.
La modernisation de l'administration publique vient de franchir un nouveau cap! Le dernier Conseil des ministres a examiné et adopté mardi dernier le projet de loi relatif à la signature et à la certification électroniques. «Il vise à améliorer le climat de confiance dans la dématérialisation et la fluidification des échanges économiques», indique un communiqué du conseil. Ce texte tend également «à la modernisation de l'administration par le recours à la technologie numérique», précise la même source. «Le projet de loi énonce les conditions requises pour que la signature et la certification électroniques aient force probante au regard de la loi.»
Plusieurs autorités seront instituées dans le cadre de cette loi: l'Autorité nationale placée auprès du Premier ministre, l'Autorité gouvernementale placée auprès du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et l'Autorité économique de certification électronique placée auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), selon le communiqué. Ce projet de loi stipule, par ailleurs, que les prestataires de la certification électronique exerceront dans le cadre de la concession et sous le contrôle de l'Autorité économique de certification électronique, précise la même source. Mais en quoi consistent la signature et la certification électroniques?
Le certificat électronique est un document numérique permettant de valider le lien entre une signature électronique et son signataire. La signature électronique est le procédé d'identification de l'auteur d'un document électronique. Elle est la garantie de son intégrité (preuve que le document n'a pas subi d'altération entre l'instant où il a été signé par son auteur et celui où il a été consulté). La signature électronique n'est pas visuelle. Elle est exprimée par une suite de nombres. C'est pour les entreprises un moyen fiable d'assurer la sécurité de leurs échanges sur Internet. Exemple: payer ses factures en ligne avec une signature électronique. Un lecteur de carte à puce et les composants du programme de signature sont installés sur un ordinateur de l'entreprise par un prestataire d'affacturage en ligne. Une carte est enclenchée dans le lecteur pour chaque opération réalisée par son titulaire (directeur commercial, comptable, etc.).
Pour signer électroniquement, le document est ouvert avec le logiciel de signature électronique qui l'incorpore automatiquement. Grâce à cette signature, l'entreprise peut aussi émettre des recommandés électroniques. Une clé USB peut aussi être utilisée en remplacement du lecteur. En clair, cela facilitera les opérations économiques et sécurisera les données échangés. C'est pour ces raisons que la signature et la certification électroniques ont été longtemps revendiquées par le patronat. Cette loi devrait aussi être le socle du paiement électronique en Algérie. L'importance de la certification électronique dans la sécurisation des données a été d'ailleurs évoquée lors d'un séminaire dédié à ce sujet, en juin 2011. L'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait déclaré que la certification électronique dans la sécurisation des données devient nécessaire pour les activités socioéconomiques où le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication est de plus en plus important. Il avait relevé que la certification électronique visait à protéger les échanges et les transactions dans le réseau numérique des différentes menaces, telles que les attaques informatiques, l'accès à des informations confidentielles ou le vol de données. Cette loi permettra donc à notre économie de rentrer enfin dans le monde des TIC...
L'EXPRESSION

Vers la création d'une agence nationale de réhabilitation du vieux bâti

Opération de réhabilitation du vieux bâti d'Alger

Le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville compte créer une "agence nationale de réhabilitation du bâti ancien", en vue de prendre en charge l'opération de rénovation du vieux bâti dans le plan quinquennal 2015/2019, a-t-on appris dimanche auprès du ministère.
"La mise en place d'une structure de coordination dénommée l'Agence nationale de réhabilitation et de rénovation du bâti ancien est impérative pour la concrétisation et la réussite du Programme national de réhabilitation du bâti ancien", a indiqué à l'APS une source au ministère.
A cet effet, le ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville a mis en place "une commission composée des cadres du secteur, dont la principale mission est d'élaborer un texte juridique afin de fixer les conditions et les modalités d'intervention sur ce vieux bâti".
Ce texte vise principalement à "contribuer à l'amélioration de la qualité urbaine à travers la préservation et la revalorisation du cadre bâti, ainsi que la rénovation et la réhabilitation des quartiers", ajoute la même source.
Son élaboration permettra d'avoir un cadre juridique d'intervention qui régira cette activité et définira les procédures à suivre, a-t-on encore expliqué.
Le texte qui devrait entrer en vigueur cette année ou début 2015, aura également pour objectif  "d'améliorer les conditions d'hygiène et de salubrité des quartiers et des constructions dans le respect des normes".
Il ambitionne aussi "d'améliorer l'état des réseaux, des aménagements, des infrastructures urbaines et de rénover les quartiers touchés par la dégradation afin de les revaloriser".
Ainsi, il permettra de "rénover les façades par la restauration ou le remplacement des éléments dans le respect de l'architecture des constructions".
Selon le ministère, l'ensemble de ces actions "permettrait de donner une meilleure qualité de vie aux habitants à travers l'amélioration de leur cadre bâti tout en préservant l'aspect architectural et urbanistique initial".
L'Algérie recèle un patrimoine immobilier diversifié sur un double plan, géographique et architectural qui connaît une dégradation, soit par les aléas naturel, tel que le tremblement de terre, les inondations, ou tout autre cataclysme.
S'ajoute aussi un autre aspect "non moins important" qui accentue la dégradation des immeubles, à savoir les transformations opérées par les habitants et les extensions.
C'est pourquoi, des actions ont été menées par des opérateurs publics, à l'image de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), pour la réhabilitation du bâti ancien à Alger, Oran et Constantine.
Ce programme qui est toujours en cours sera élargi à d'autres villes du pays pour la sauvegarde du patrimoine immobilier.
APS

Le programme Aquapêche 2020, objet de concertation à Jijel

Le programme Aquapêche 2020, objet de concertation à Jijel

Des rencontres de concertation avec les principaux partenaires de la Direction de la Pêche et des Ressources halieutiques de Jijel ont été entamées, et ce en prévision du lancement du programme d’investissements publics sectoriel à l’horizon 2019, a-t-on appris des responsables du secteur de wilaya.
L’élaboration du programme quinquennal de développement des activités liées à la pêche et à l’aquaculture "Aquapêche 2020" décline les objectifs, les instruments et les actions à entreprendre dans ce secteur économique, pour la mise en place d’un plan d’action du Gouvernement relatif au programme du Président de la République pour la période 2015/2020, a-t-on précisé de même source.
Dans cet ordre d’idées, une démarche de concertation et de validation a été définie pour assurer la participation active et élargie de l’ensemble des parties prenantes du développement du secteur de la pêche, à savoir les représentants des différents secteurs, structures partenaires, professionnels, scientifiques, universitaires, société civile, organismes financiers, établissements de formation, dans la conception de l’approche sectorielle de développement et d’industrialisation des activités productives.
La première phase de ce processus, lancée au mois de juin dernier, a été entamée par une série de séances de consultations au niveau local, pilotées par les comités de wilaya mis en place à cet effet. La seconde phase de consolidation des propositions d’enrichissement du projet du programme quinquennal issues des différentes discussions et réunions avec les acteurs et partenaires concernés, sera marquée par l’organisation de regroupements régionaux au courant du mois d’octobre prochain, a-t-on précisé.
Ces rencontres coïncideront avec la programmation retenue dans le cadre du projet PNUD/FAO par la formulation de la stratégie de développement de la pêche et de l’aquaculture et permettront ainsi de mettre en cohérence les recommandations dégagées lors des rencontres de wilaya.
 APS

Plan quinquennal 2015-2019: priorité aux secteurs productifs et le développement social

Plan quinquennal 2015-2019: priorité aux secteurs productifs et le développement social

Le programme quinquennal d’investissements publics 2015-2019 devra contribuer à la relance de nombreux secteurs productifs comme l’industrie et le tourisme ainsi qu'au développement social, ont indiqué des économistes et des responsables d'associations patronales.
Interrogés par l'APS, ces experts et représentants du Patronat estiment que ce nouveau programme, dont le président de la République Abdelaziz Bouteflika a chargé mardi le gouvernement d'en finaliser le projet, devra aussi être centré sur la poursuite des investissements dans les infrastructures parallèlement à la relance d'autres secteurs grands créateurs de richesses et d'emplois et qui sont à même de diversifier l'économie.
Lors du Conseil des ministres de mardi, M. Bouteflika, a chargé le gouvernement de finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015-2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 mds de DA (soit l'équivalent de 262,5 mds de dollars) pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année.
"La relance de l’économie productive devrait être au coeur des préoccupations du programme", souligne Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA).
Il a ajouté que le programme poursuivra les investissements déjà consentis dans les secteurs des infrastructures, de l’industrie, du tourisme et de l’agriculture.
Selon lui, le gouvernement et les partenaires sociaux sont en accord sur les fondamentaux de l’économie de l’Algérie à travers le pacte économique et social et lors des discussions au cours des différentes triparties.
De son côté, Slim Othmani, président du Cercle de réflexion autour de l’entreprise (CARE) a affirmé que l’organisation a déjà formulé des propositions sur les enjeux de développement dans le pays auxquels le programme devrait s’intéresser y compris dans les infrastructures et le développement social.
Mais pour que ce programme garde toutes les chances de réussite de son côté, le président de CARE pense que le patronat devrait être associé à son élaboration.
Il a aussi insisté sur l’opportunité de ce dialogue et souligne que le manque de concertation sur les orientations économiques fait courir au pays un risque "d’aller dans des impasses".
Quant à Mustapha Mékidèche, consultant en économie, il commence par constater que le programme va être l’objet de consultations avec les partenaires sociaux "même si le mode opératoire n’est pas encore défini".
Il a noté que l’orientation du programme sera axée sur la diversification de l’économie et que parmi ses priorités devrait figurer l’investissement dans l’agroalimentaire tout en appelant à la poursuite des investissements dans les grands travaux comme dans la construction des autoroutes et des barrages.
Toutefois, il met en garde contre la répétition des erreurs commises lors de l’exécution des programmes précédents ce qui a abouti à des surcoûts et à des retards dans la réalisation.
Quant à Kamal Rézig, économiste et enseignant à l’université de Blida, il propose d'axer l'effort d'investissement à l'horizon 2019 sur le tourisme mais aussi l’industrie dans toutes filières comme l’agroalimentaire et la pharmacie.
L’économiste souligne que l’Etat a déjà investi énormément dans les infrastructures et les routes et que même si cet effort doit être poursuivi, il y a lieu développer d’autres secteurs de pointe comme les nouvelles technologies de communication.
Mais, selon Abdelhamid Mezaache, expert en économie, il faut s’attendre à ce que le plan quinquennal poursuive son orientation d’investissement dans trois gros secteurs que sont les infrastructures et les travaux publics, l’industrie ainsi que le développement social dans le domaine de la santé et de l’éducation.
Dans le cadre des grands projets, l’économiste souligne que même si les orientations du programme ne sont pas connues dans leur ensemble, il devrait quand même y avoir la poursuite de la politique de construction des routes avec l’autoroute des Hauts-Plateaux mais aussi une poursuite de la construction des barrages.
APS

L'Algérie, un partenaire "important" (AFRICOM)

L'Algérie,  un partenaire "important" (AFRICOM)

L'Algérie est un partenaire "important" et "nous partageons son engagement pour une Libye unifiée et gouvernée par les Libyens eux-mêmes, ainsi que pour la réconciliation et la paix au Mali", a indiqué mercredi à Alger le général David Rodriguez, commandant de l'AFRICOM, qui effectue une visite en Algérie.
"L'Algérie est un partenaire important pour nous et nous sommes d'accord sur plusieurs aspects. Nous partageons l'engagement de l'Algérie pour une Libye unifiée et gouvernée par les Libyens eux-mêmes et pour la réconciliation et la paix au Mali", a déclaré le commandant de l'AFRICOM à la presse à l'issue d'une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
"Nous sommes prêts à travailler étroitement avec le gouvernement algérien pour combattre le terrorisme et renforcer la sécurité régionale", a-t-il affirmé.
Le général Rodriguez a souligné avoir débattu avec plusieurs responsables algériens les "défis" de l'heure, mais aussi ceux qui risquent d'intervenir à l'avenir, dans l'objectif de "renforcer notre engagement pour un monde sécurisé et stable et surtout pour une Afrique plus prospère, plus sécurisée et plus démocratique".
Abordant le phénomène du "terrorisme" et de l"extrémisme", le commandant de l'AFRICOM a indiqué que ce problème était "complexe" et qu'il concernait la communauté internationale toute entière et "n'est pas seulement l'affaire des forces de sécurité".
Selon le général David Rodriguez, vaincre la menace terroriste, passe par "un travail commun" dans les domaines de la sécurité, du développement économique et de la diplomatie.
APS

Accord pour une trêve entre palestiniens et israéliens : Les Ghazaouis ont fêté leur victoire

Le cessez-le-feu, survenu au 51e jour de l’agression israélienne la plus sanglante et la plus destructrice contre la bande de Ghaza et sa population, a vraisemblablement donné le coup d’envoi à une nouvelle étape dans l’histoire de la lutte du peuple palestinien pour sa liberté et son indépendance.
Celle-ci a été marquée par des pertes humaines énormes, 2145 morts et plus de 11 100 blessés, en grande majorité des civils. De vastes destructions dans les infrastructures de base, ainsi que de biens de citoyens, maisons, fermes agricoles, usines, ateliers, magasins, véhicules, etc. Mais aussi par une résistance armée qui a montré des capacités formidables, dans les combats terrestres proches, dans les opérations derrière les lignes ennemies, et même en profondeur du territoire israélien.
Une résistance qui a pu faire mal à une armée réputée invincible, en tuant plus de 64 de ses soldats et officiers et en excluant plusieurs centaines du champ de bataille qu’ils ont dû quitter pour cause de blessures. Une résistance qui a pu conserver sa capacité de tirs de roquettes et de missiles jusqu’à la dernière minute. L’un des objectifs déclarés de cette agression était la destruction des infrastructures de base de la résistance palestinienne et sa capacité à tirer des roquettes et des missiles contre le territoire israélien.
Malgré sa puissance de feu extraordinaire, ses armes sophistiquées et le déséquilibre flagrant en sa faveur, devant les moyens presque rudimentaires dont dispose la résistance, l’armée israélienne a subi un échec cuisant. Les hommes de la résistance l’ont empêchée de réaliser sa mission. Les missiles continuaient de tomber jusqu’à la dernière minute sur des villes auparavant jamais dérangées dans les conflits qui opposaient Israël à ses voisins, comme Tel-Aviv et Haïfa.
Pour tout cela et même si les conditions palestiniennes pour l’instauration d’un cessez-le-feu n’ont pas été totalement satisfaites, les Palestiniens sont descendus en masse mardi, dès 19h,  heure locale de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, fêter ce qui a été qualifié de victoire de la résistance palestinienne et du peuple palestinien de la bande de Ghaza, qui a réussi à garder son équilibre et son soutien à la résistance malgré tout ce qu’il a enduré durant cette agression. Des dizaines de milliers de citoyens, des femmes,  des hommes, des enfants et des personnes âgées ont déferlé dans les rues des villes et localités de l’enclave palestinienne, dont aucune partie n’a échappé à la folie destructrice de l’armée israélienne.
Les drapeaux palestiniens flottent
Des «Allah akbar» fusaient des minarets des mosquées non atteintes par les bombardements israéliens, des youyous étaient entendus partout. Des dizaines de milliers de coups de feu sortaient des kalachnikovs réservées à des combats de rue probables, au cas où l’armée israelienne aurait choisi d’investir les villes de la bande de Ghaza. Choix qu’elle a exclu pour les dangers qu’aurait représenté un tel engluement dans le bourbier ghazaoui. Des feux d’artifice illuminaient le ciel obscur de la bande de Ghaza privée d’électricité. Des cortèges de véhicules usant du klaxon se mêlaient aux piétons qui avaient envahi les rues. Les drapeaux palestiniens flottaient aux côtés des bannières de toutes les factions palestiniennes. la fin du cauchemar vécu par une population fatiguée mais heureuse était bien visible.
«Je sais que nous avons perdu des êtres chers, que les dégâts matériels sont énormes, mais nous avons le droit de célebrer la victoire de notre peuple en premier, qui, malgré tous les malheurs n’a pas flanché, ainsi que la résistance qui a réussi à vaincre l’arrogance de l’armée d’occupation en la privant de tout acquis palpable et lui faisant subir de grosses pertes», nous a dit un père de famille accompagné de sa femme et de ses trois enfants, un garçon de 10 ans et deux filles de 8 et 5 ans. Ils portaient tous des drapeaux palestiniens en plein centre-ville de Ghaza. «Aujourd’hui, c’est la fête, mais dès demain, il faudra commencer à colmater les blessures des victimes de cette agression à laquelle on n’avait jamais eu affaire auparavant.
Les véritables héros de cette confrontation sont ceux que vous voyez autour de vous. Ils ont perdu des proches, des maisons et d’autres biens, mais ils n’ont jamais plié», nous a déclaré Oum Ahmad, une femme de 50 ans de Chedjaiya, le quartier ghazaoui, qui a subi le plus de destructions, mêlée à des dizaines d’autres femmes ayant quitté l’école qui les abrite pour participer à la liesse populaire. La fête a duré une bonne partie de la nuit. Hier, de bon matin, la vie semblait reprendre son cours normal dans les rues  de Ghaza.
La circulation était dense, les magasins étaient ouverts, les propriétaires tentaient de les nettoyer de la poussière accumulée durant cette longue fermeture. Beaucoup de familles ayant fui les localités dévastées au cours de l’opération terrestre ont commencé à y retourner. «Je suis de la région de Beit Hanoune, (une localité du nord de la bande de Ghaza totalement rasée par l’armée israélienne). Ma maison a été détruite, mais je préfère retourner auprès des décombres que de rester dans les centres d’accueil.
C’est devenu dangereux avec toutes ces maladies qui frappent les réfugiés. J’espère qu’avec l’aide de nos frères arabes et par mes efforts personnels, je pourrai reconstruire mon habitation. Ce sera difficile, mais comme on a pu dépasser la dure épreuve qu’était l’agression israélienne, je suis sûr qu’on réussira l’etape de la reconstruction. Mais sans aide, la tâche sera compliquée», nous a confié Ali, un enseignant de 40 ans, accompagné de sa femme et de ses 5 enfants, dont l’aîné a 16 ans à peine.
Il avait la chance de posséder un véhicule sur le toit duquel il transportait quelques matelas en éponge. Nous l’avons abordé à un croisement de route dans le quartier Ennasr, où l’aviation israélienne a pulvérisé dans la nuit de lundi à mardi un groupe de 4 tours d’habitations, privant une centaine de familles de leurs domiciles. Hier en fin d’après-midi, la trêve était toujours respectée des deux côtés. Le gouvernement israélien a présenté l’accord de cessez-le-feu conclu grâce à la médiation égyptienne comme une victoire de l’Etat d’Israël sur le mouvement Hamas et les autres factions palestiniennes armées.
Il argumente par le fait qu’il n’a rien cédé à la résistance palestinienne, affirmant que son armée a réussi à asséner des coups sans précédent au mouvement Hamas. Mais il a omis de parler des objectifs qu’il s’est fixés au début de l’agression, et qu’aucun d’entre eux n’a été totalement réalisé aussi. La population israélienne n’a pas du tout le même sentiment de victoire du Premier ministre, Benyamin Netanyahu. Elle s’attendait à ce que son armée mette fin définitivement à la résistance palestinienne et une fois pour toutes. Sa déception doit être grande aujourd’hui.

EL WATAN

L'Algérie prend note avec "satisfaction" de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza (MAE)

L'Algérie prend note avec "satisfaction" de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza (MAE)

L'Algérie prend note avec "satisfaction" de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza conclu au Caire entre Palestiniens et Israéliens, après 50 jours d'agressions sionistes qui ont fait 2.143 martyrs et dévasté l'enclave palestinienne sous blocus depuis 2006, a indiqué mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"L'Algérie prend note avec satisfaction de l'accord de cessez-le-feu à Ghaza conclu au Caire, qui met fin à une cinquantaine de jours d'actions meurtrières d'Israël ayant fait plus de deux mille victimes parmi la population civile palestinienne et causé des dommages matériels considérables", a précisé le communiqué du MAE.
L'Algérie appelle au respect de cet accord en vue de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et médicale ainsi que la reconstruction des infrastructures vitales pour la population civile, telles que les écoles et les hôpitaux, a ajouté la même source.
Le cessez-le-feu permanent, intervenu après plusieurs trêves temporaires régulièrement rompues, a été proposé par l'Egypte où ont eu lieu les négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens, et accepté par ces deux parties.
Cet accord vient soulager un tant soit peu la population de Ghaza, qui a célébré la "victoire" peu après l'annonce de cette nouvelle trêve.
Le Hamas, qui a infligé à l'armée israélienne ses plus lourdes pertes depuis 2006 avec 64 soldats tués, a revendiqué la "victoire" après cette guerre, la troisième en six ans à Ghaza, qui a fait aussi 11.000 blessés palestiniens, rappelle-t-on.
L'Algérie "encourage la communauté internationale à tirer rapidement les enseignements de la condition de tragique précarité faite au peuple palestinien et à se ressaisir pour se mobiliser en vue de la levée du blocus sur Ghaza, la relance des négociations de paix avec pour objectif la réalisation des aspirations légitimes du peuple palestinien à la paix, à la sécurité et à la satisfaction de son droit à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale", a relevé le communiqué.
APS

L'ALGÉRIE SE REDÉPLOIE SUR LE TERRAIN DIPLOMATIQUE : Les dernières consignes de Bouteflika

Un contexte régional très sensible
 
Au moment où le Monde arabe est secoué par des conflits, l'Algérie a su garder ses distances avec les crises régionales en maintenant un cap diplomatique prudent mais toujours actif,suivant les consignes du président.
L'arrivée depuis presque une année de Ramtane Lamamra à la tête du département des affaires étrangères, a également renforcé la diplomatie algérienne dans la région. Une feuille de route diplomatique toujours dictée par les consignes du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a été sans doute le seul dirigeant arabe à analyser profondément et intelligemment la crise régionale et à donner les raisons exactes des échecs des révolutions.
Ce déploiement de la politique extérieure algérienne intervient dans un contexte régional très sensible, marqué notamment par la guerre dans le Sahel et les déviations des révolutions arabes en Tunisie, en Egypte, en Syrie et en Libye.
Grâce à sa stabilité politique, économique et sociale, l'Algérie a su éviter ces révolutions et s'imposer comme une puissance politique et sécuritaire dans la région. Aujourd'hui, les puissances régionales et occidentales le reconnaissent: «L'Algérie a été le seul pays qui a su appréhender les conséquences de la chute de certains régimes arabes.»
Dans son dernier message dicté le 20 août, le président résume toute la vision algérienne des révolutions arabes: «L'Algérie continuera ses démarches pour arrêter l'hégémonie, l'effusion de sang et le démantèlement des régimes, car la stabilité et la sécurité de notre pays sont tributaires de la stabilité du voisinage, du développement et de la prospérité.» Le chef de l'Etat a ajouté dans son message adressé à l'occasion de la Journée nationale du moudjahid, commémorant le double anniversaire du Congrès de la Soummam et de l'offensive du Nord Constantinois, que l'Algérie continuera ses démarches pour arrêter l'hégémonie, l'effusion de sang et le démantèlement des régimes car «la stabilité et la sécurité de notre pays sont tributaires de la stabilité du voisinage, du développement et de la prospérité». L'Algérie qui s'est opposée au démantèlement par la force des régimes arabes, constate qu'elle avait raison de poursuivre cette démarche politique. On se souvient que l'Algérie avait été le seul pays à alerter l'Otan sur le danger du démantèlement des armes du régime d'El-Gueddafi. Aujourd'hui, la Libye est dans une situation sécuritaire catastrophique et ses armes sont dispersées entre les mains de plusieurs milices incontrôlées.
L'Algérie qui s'était opposée au démantèlement du régime de Damas par la force et à la militarisation de l'Armée syrienne libre avait préconisé un changement démocratique. Résultat: les Occidentaux ont une nouvelle fois échoué dans leur vision, plongeant dans le bourbier syrien. Même vision ratée des Occidentaux sur l'Egypte et la Tunisie et même constat pour le Mali et la région du Sahel qui est devenue un boulet pour la France. Du coup, l'Algérie est sortie grandie, avec son analyse et sa vision des conflits régionaux. Alger est devenue depuis, la capitale arabe de la «Consultation»: le président Hollande, le Cheikh Temim, le président Abdelafattah al Sissi, le président Moncef Merzouki, les chefs de la diplomatie John Kerry et Laurent Fabius, passent par Alger et consultent le président Bouteflika pour écouter son analyse et ses éclairages des conflits régionaux.
Le président Bouteflika a d'ailleurs rappelé l'importance de la stabilité dont jouit l'Algérie sur fond d'agitation régionale et géostratégique qui a malheureusement affaibli de nombreux pays, en raison notamment d'un manque d'attachement aux valeurs d'unité, de souveraineté et de sécurité. Il avait dénoncé à cette occasion certains laboratoires malveillants qui veulent faire de l'Islam une religion de violence, de discorde et de fanatisme. Cette position à la fois démocratique, nationaliste et républicaine, a renforcé l'Algérie par la vision globale de son président et le sens de la diplomatie de son ministre des Affaires étrangères, donnant au pays un poids important dans le concert des nations. C'est grâce à cette position diplomatique confortable que l'Algérie a été écoutée lors de la dernière agression contre Ghaza. Le président de la République avait réussi à convaincre le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et l'émir du Qatar, Tamim Bin Hamad Al-Thani, deux adversaires politiques sur l'urgence d'une même cause: la Palestine. Grâce à l'initiative du président Bouteflika, l'Algérie a réussi à interpeller les Nations unies sur l'urgence d'un cessez-le-feu, stoppant l'agression violente de l'armée israélienne sur Ghaza. A côté du problème régional dans le Monde arabe et en Palestine, le chef de l'Etat, a réussi à stopper la campagne marocaine contre l'Algérie avec des mots forts. Dans son message adressé à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du moujahid, commémorant le double anniversaire de l'offensive du 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956, le président Bouteflika a rappelé que le choix de la date de l'offensive du 20 Août 1955 portait en lui une expression de solidarité particulièrement avec le peuple marocain frère, à l'occasion du 2e anniversaire de l'exil du Roi Moudjahid Mohammed V.
En intégrant ces pages de l'Histoire aux pages du présent, le président Bouteflika a réussi à sensibiliser le Roi Mohammed VI, qui a préféré stopper ses attaques et invectives sur l'Algérie.
Le Maghreb demeure très cher au président Bouteflika, d'où la multiplication des rencontres avec les responsables tunisiens et libyens. La dernière rencontre avec le président du mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, avant-hier reflète l'importance accordée aux pays voisins et à la sauvegarde de la paix dans la région. M.Ghannouchi était venu écouter «les dernières consignes» de Bouteflika sur les questions liées à la situation particulière prévalant actuellement dans les régions du Machreq et du Maghreb, notamment en Libye.
Plus que jamais, les consignes de Bouteflika et de son chef de la diplomatie qui a été reçu au Caire par le président al Sissi sont le meilleur gage pour le règlement des conflits dans la région.
L'expression

Algérie – Loi de finances 2015: Les 7 mesures qui auront un impact économique et social

Il n’en suffit pas de se focaliser sur une loi de finances qui n’est qu’un document comptable public annuel, devant normalement s’insérer forcément dans le cadre d’une vision stratégique. N’ayant pas de cadre stratégique, les observateurs tant locaux qu’internationaux sont attentifs donc à la loi de finances en Algérie. La première lecture de la loi finances 2015 fait ressortir sept mesures qui auront une répercussion sur la situation économique et sociale.
repercussion

Première mesures : les dépenses de fonctionnement augmenteraient de 257,8 milliards de dinars algériens, dont des dépenses de rémunérations qui se situeront ainsi à 2.104,4 milliards de dinars contre 1.976,8 milliards de dinars dans la LF 2014, passant de 4.714,5 milliards de dinars dans la loi de finances 2014 à 4.972,3 milliards de dinars dans celle de 2015, soit une hausse de 5,5%.

Dans ce cadre, rentrent les impacts de l’abrogation de l’article 87-bis de la loi n°90-11 du 21 avril 1990, relative aux relations de travail qui auront une lourde répercussion sur le trésor public, bon nombre de PMI-PME ne pouvant supporter les effets à moins d’exonérations fiscales, si l’on veut éviter l’extension de la sphère informelle.

Attention à la dérive par la création massive des emplois/rente, notamment dans l’administration.

Deuxième mesure : les dépenses d’équipement, pour 2015, sont prévues à 4.079,7 milliards de dinars contre 2.744,3 pour la LF 2014, soit une hausse de 1.335,4 milliards de DA (+48,7%). C’est une bonne chose sous réserve de ventiler cette rubrique pour voir si les segments créateurs de valeur ajoutée durable en sont les bénéficiaires.

Les travaux d’infrastructure, qui ont mobilisé les 70% de la dépense publique entre 2000/2013, ne sont qu’un moyen, c’est l’entreprise qui crée la richesse permanente.

Troisième mesure : Les importations de biens prévues sont estimées à 65,4 milliards de dollars non compris les services qui ont approché les 12 milliards de dollars entre 2012/2013, montant auquel il faudra ajouter les transferts légaux de capitaux pouvant varier entre 5 à 7 milliards de dollars.

Se pose la question stratégique: en cas de baisse des recettes d’hydrocarbures, quelle sera la valeur des exportations en devises sachant que Sonatrach a engrangé 700 milliards de dollars en devises entre 2000/2013 et a permis 500 milliards d’importations en devises durant la même période? Or, Sonatrach a exporté environ 63 milliards de dollars en 2013, 10 milliards de dollars de moins qu’en 2011 et dont la part du marché de gaz en Europe est passé de 13/14% en 2010 à 9% en 2013 avec une chute de 50% du marché américain du fait de la révolution du gaz de schiste.

Quatrième mesure : comme conséquence, globalement, les dépenses prévues sont de 8.858,1 milliards de dinars et les recettes de 4.684,6 milliards de dinars, soit un déficit budgétaire de 4.173,5 milliards de dinars et 52,82 milliards de dollars (au cours de 79 dinars pour un dollar), représentant 22,0% du PIB projeté à un taux de croissance de 3,4%.

Avec une dépense publique de 630 milliards de dollars entre 2000/2013 (équipement et fonctionnement), le taux de croissance aurait dû dépasser en moyenne annuelle les 8/9%.

L’Algérie peut-elle continuer à fonctionner sur la base d’un cours de 110/120 dollars au risque d’épuiser totalement le fonds de régulation des recettes et les réserves de change d’environ 194 milliards de dollars dont 83/86% sont placées en bons de trésor américains, en obligation européennes et une fraction dans des banques cotées dites AAA?

Cinquième mesure : paradoxalement, la loi de finances 2015 prévoit une fiscalité pétrolière de 4.357,1 milliards de dinars, générant ainsi une plus-value à verser dans le FRR de l’ordre de 2.634,2 milliards de dinars à la fin de 2015.

Selon le ministère des Finances (DGT), le fonds de régulation des recettes a évolué comme suit : 2011 (4.842 milliards de dinars) - 2012 (5.381 milliards de dinars) -2013 (5.633 milliards de dinars).

Lors de la loi prévisionnelle de finances 2014, le FRR devait atteindre 7.226,4 milliards de dinars, soit 39,7% du PIB, permettant d’alimenter trois ans d’importation. Or, selon le rapport récent de la Banque d’Algérie, il ressort qu'en dépit de réserves de changes en augmentation de près d'un milliard de dollars (194,961 milliards de dollars à fin mars contre 194,012 milliards à fin décembre 2013), le niveau du Fonds de régulation des recettes FRR a chuté de 5.238,80 milliards de dinars à fin décembre 2013 à 4.773,51 milliards de dinars à fin mars 2014. Une baisse derrière la contraction de 9,8% de la position créditrice nette du Trésor auprès de la Banque d'Algérie, passant de 5.800,8 milliards de dinars en mars 2013 à 5.090,99 milliards de dinars à fin mars 2014.

Sixième mesure : concernant l’encouragement de l’investissement et la promotion de la production nationale, le projet de loi de finances 2015 prévoit une exonération en matière d’IBS ou d’IRG et de la TAP pour une durée de 5 ans, une bonification à 3% des taux d’intérêts applicables aux prêts bancaires, les jeunes ayant bénéficié de crédit Ansej ne payeront pas d'impôts ni taxes pendant les cinq prochaines années.

Or, outre qu’elle prévoit de relever le montant du minimum d’imposition de 5.000 DA à 10.000 DA pour les contribuables relevant de l’IRG, la loi de finances 2015 prévoit l’amendement de l'article 150 du Code des impôts directs et taxes assimilées, en baissant l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour les entreprises d'importation et de services qui passerait de 25% actuellement à 23% et d'augmenter celui des entreprises de production de 19% à 23%.

Cette mesure a fait réagir le patronat privé algérien, qui y voit un encouragement à l’importation, au détriment de la production locale. L’argument du gouvernement serait de faciliter les actions de recouvrement et de contrôle fiscal et mieux lutter contre la fraude fiscale, dans le cas des sociétés qui exercent plusieurs activités relevant de taux différents.

Septième mesure : la loi de finances 2015 prévoit un assainissement des Comptes d’affectation spéciale (CAS) portant le regroupement de 11 comptes en 5, la budgétisation de 5 comptes et la clôture définitive d’un compte, un délai d’une année étant prévu pour la clôture définitive des comptes concernés.

Se pose d’ailleurs la question des différents rapports de la Cour des comptes sur le règlement budgétaire dont maints rapports ont mis en relief les dysfonctionnements de maints ministères et secteurs. Comme l’on voit également, pour les subventions généralisées, non ciblées, il y a lieu de prévoir leur budgétisation par le Parlement avec une affectation précise et datée par une chambre de compensation aux secteurs inducteurs et les catégories les plus vulnérables afin d’éviter le gaspillage et les fuites hors des frontières.

Par ailleurs, le gouvernement compte autoriser les banques à accorder, en sus des crédits immobiliers, des crédits à la consommation destinés à l’acquisition de biens par les ménages. Le gouverneur de la Banque d’Algérie a annoncé, le 17 août 2014, que le retour au crédit à la consommation, qui avait été suspendu en 2009, sera accompagné par l’entrée en service de la Centrale des risques prévue dès le deuxième semestre de 2015.

Existe-t-il un lien dialectique entre la logique rentière et la sphère informelle à dominance marchande -contrôlant 40% de la masse monétaire en circulation et 65% des segments des produits de première nécessité? Les exportations d’hydrocarbures représentant 98% permettant d’assurer l’importation de 70% des besoins des ménages et des entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15% (le secteur industriel représentant moins de 5% du produit intérieur brut), cette mesure ne risque-t-elle pas de gonfler davantage les importations de biens finis?

En résumé, l’objectif stratégique pour l’Algérie est d’engager des réformes micro-économiques et institutionnelles indispensables, devant réhabiliter l’entreprise créatrice de richesses et son fondement le savoir pour s’adapter tant à la mondialisation de l’économie dont l’espace euro-méditerranéen est son espace naturel qu’aux mutations internes impliquent l’instauration de l’économie de marché concurrentielle à finalité sociale, qui est inséparable de l’Etat de droit, de la démocratie sociale et politique.

Car, le cadre macro-économique relativement stabilisé grâce à la rente des hydrocarbures est éphémère, sans de profondes réformes structurelles. L’entrave principale au développement et d’une bonne gouvernance en Algérie, provient de l’entropie.

Le défi majeur, est de réfléchir aux voies et moyens nécessaires pour contrôler et réduire cette entropie à un niveau acceptable. Comme montré dans deux ouvrages collectifs réalisés sous ma direction et celle Camille SARI (1), l’Algérie sans chauvinisme a toutes les potentialités pour devenir un pays pivot au niveau de la région.

Source


  • (*) Professeur des Universités Expert international en management stratégique

    (1)- Deux ouvrages récents distincts «Le Maghreb face aux enjeux géostratégiques» réalisés sous la direction du professeur Abderrahmane MEBTOUL et du docteur Camille SARI de la Sorbonne regroupant 36 experts internationaux maghrébins et européens- politologues, juristes-militaires-sociologues, historiens-économistes- (Livre I - instituions et politiques 480 pages)- Livre II volet économique dans toutes ses dimensions-520 pages- parue en Algérie Mars 2014 Edition Maarifa et en France juillet 2014 Edition Harmattan.
  • L'ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL SUPPRIMÉ EN CONSEIL DES MINISTRES : Le Président a tranché

    L'esquisse financière du projet de programme quinquennal d'investissements publics (2015 -2019) a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards de DA, soit plus de 262 milliards de dollars.
    Dossier phare de ce Conseil des ministres, la loi de finances 2015 a été adoptée. Elle comprend des dispositions destinées en particulier à l'«encouragement de l'investissement», et la «promotion de la production nationale», ainsi qu'à la «simplification» des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises, souligne le communiqué répercuté par une dépêche de l'APS datée du 26 août.
    Cette loi comporte également un dispositif de suppression de l'article 87 bis du Code du travail relatif à la définition du Snmg indique la même source. «Les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays» a souligné à ce propos le président de la République qui a chargé le gouvernement de «finaliser le projet de programme quinquennal d'investissements publics 2015 à 2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards de DA (plus de 262 milliards de dollars), pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année». Le Conseil des ministres qui a adopté un projet de loi relatif à la modernisation de la justice en vue d' «améliorer» et à «diligenter» les procédures au profit du justiciable a, d'autre part, prévu un projet de loi portant amendement du Code pénal à l'effet de renforcer la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Ce projet de loi prévoit des «sanctions envers l'époux coupable de violence contre son conjoint ayant entraîné une incapacité temporaire, un handicap permanent ou une amputation». Il prévoit, également, des «sanctions contre l'abandon de l'épouse enceinte ou non», comme il «dispose contre les pressions ou intimidations visant à priver l'épouse de ses biens».
    Parmi les projets de loi adoptés, figure aussi, celui relatif à la création d'un fonds de pension alimentaire, annoncé par le président Bouteflika le 8 mars 2014 à l'occasion de la Journée mondiale de la femme, dont l'objectif est de mettre en place un dispositif juridique supplémentaire à même de mieux protéger la famille. Ce mécanisme interviendra en cas de carence du père ou de l'ex-époux, constatée par voie judiciaire, à verser la pension alimentaire allouée aux enfants ou la femme divorcée. Des sanctions sont, notamment prévues contre les contrevenants ou les auteurs de fausses déclarations. Un projet de loi relatif à la protection de l'enfant visant à «renforcer la protection de l'enfant, dont l'intérêt supérieur est placé au centre de toute décision judiciaire ou sociale le concernant», a été adopté par le Conseil des ministres. Dans ce projet de loi, il est prévu la création d'un organe national pour la protection et la promotion de l'enfance, ainsi que l'institution d'une Journée de l'enfant qui correspondra à la date de la promulgation du texte de loi. Le projet de budget 2015 a été calculé sur la base d'une croissance globale du PIB de 3% et d'une croissance de 4,2% hors hydrocarbures, l'inflation étant, quant à elle, projetée à hauteur de 3% souligne le communiqué qui a sanctionné ce Conseil des ministres qui s'est réuni sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika.
    L'expression

    Communiqué du Conseil des ministres (Texte intégral)

    Communiqué du Conseil des ministres (Texte intégral)

    Le Conseil des ministres s'est réuni mardi sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communiqué dont voici le texte intégral:
    "Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a présidé ce jour, mardi 26 août 2014, correspondant au 30 chaoual 1435, une réunion du Conseil des Ministres.
    A cette occasion, le conseil des ministres a examiné et approuvé un projet de loi portant création d'un fonds de pension alimentaire.
    La création de ce fonds qui a été annoncée le 8 mars dernier, par Monsieur le président de la République, à l'occasion de la journée mondiale de la Femme, vise à mettre en place un dispositif juridique supplémentaire à même de mieux protéger la famille.
    Ce mécanisme interviendra en cas de carence du père ou de l'ex-époux, constatée par voie judiciaire, à verser la pension alimentaire allouée aux enfants ou à la femme divorcée.
    Le Trésor public veillera par la suite au recouvrement, auprès du père ou de l'ex-époux, des montants de pensions alimentaires avancés par le Fonds sus évoqué.
    Des sanctions sont prévues contre les contrevenants ou les auteurs de fausses déclarations.
    Le Conseil des ministres a aussi examiné un projet de loi portant amendement du Code pénal à l'effet de renforcer la lutte contre la violence à l'égard des femmes.
    Ce projet énonce notamment, des sanctions envers l'époux coupable de violence contre son conjoint ayant entraînée une incapacité temporaire, un handicap permanent ou une amputation.
    Le texte prévoit aussi des sanctions contre l'abandon de l'épouse enceinte ou non. Il dispose également contre les pressions ou intimidations visant à à priver l'épouse de ses biens.
    Dans toutes les situations évoquées ci-dessus, les poursuites sont abandonnées si la victime décide de pardonner son conjoint.
    Par ailleurs, le projet de loi énonce des sanctions à l'encontre de l'auteur d'agression sexuelle contre la femme. Ces sanctions sont aggravées si le prévenu est un parent de la victime ou si celle-ci est mineure, handicapée ou enceinte.
    Enfin, le projet dispose contre les violences attentatoires à la dignité de la femme dans des lieux publics.
    Le Conseil des ministres a également examiné et adopté un projet de loi relatif à la protection de l'enfant.
    Ce texte vient renforcer la protection de l'enfant, dont l'intérêt supérieur est placé au centre de toute décision judiciaire ou sociale le concernant.
    A cet effet, le projet de loi précise notamment la notion d'enfant en danger et énonce son droit à une protection judiciaire.
    Dans le même sillage, il prévoit la création d'un Organe national pour la protection et la promotion de l'enfance, ainsi que l'institution d'une journée de l'Enfant qui correspondra à la date de promulgation du texte de loi en l'objet.
    Intervenant à l'issue de l'adoption de ces trois projets de lois, le président Abdelaziz Bouteflika a relevé qu'en initiant ainsi le renforcement de sa législation protégeant, la femme et l'enfant, notre pays démontre encore une fois son attachement au respect de la dignité humaine qui est au centre de nos valeurs spirituelles et qui figure aussi parmi les priorités du droit international contemporain.
    Le président de la République a, également, saisi cette occasion pour inviter les responsables de l'éducation nationale, les imams et les médias à consolider l'éducation des citoyens à la préservation de la cellule familiale, au respect de la femme et à la protection de l'enfant.
    Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux par l'examen et l'adoption d'un projet de loi relatif à la modernisation de la justice.
    La finalité de ce projet est d'améliorer et de diligenter les procédures au profit du justiciable.
    Ainsi, le texte vient notamment codifier la communication électronique des actes judiciaires auxquels est ainsi reconnue toute la force probante.
    Le projet de loi valide, également, le recours durant l'information judiciaire, à la visioconférence pour l'interrogatoire ainsi que pour l'audition des parties.
    Le Conseil des ministres a, en outre, examiné et adopté un projet de loi relatif à la signature et à la certification électroniques.
    Ce texte vise à améliorer le climat de confiance dans la dématérialisation et la fluidification des échanges économiques. Il vise également à la modernisation de l'administration par le recours à la technologie numérique.
    Le projet de loi énonce les conditions requises pour que la signature et la certification électronique aient force probante au regard de la loi.
    Le texte institue aussi différentes autorités de certification, à savoir, l'Autorité nationale placée auprès du Premier ministre, l'Autorité gouvernementale placée auprès du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, et l'Autorité économique de certification électronique placée auprès de l'Autorité de régulation de la poste et des Télécommunications (ARPT).
    Le projet de loi dispose, également, que les prestataires de la certification électronique exerceront dans le cadre de la concession et sous le contrôle de "l'Autorité économique de certification électronique".
    Le Conseil des ministres a poursuivi ses travaux par l'examen et l'adoption du projet de loi de finance pour 2015.
    Le projet de budget 2015 a été calculé sur la base d'une croissance globale du PIB de 3% et d'une croissance de 4,2% hors hydrocarbures, l'inflation étant quant à elle, projetée à hauteur de 3%.
    Les recettes budgétaires seront en hausse de 11,6% pour atteindre 4684 milliards DA. Les dépenses budgétaires totaliseront 8784 milliards DA.
    Il est à préciser que ces prévisions sont établies avec une fiscalité pétrolière calculée sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, alors que la perspective de prix sur le marché mondial, serait plutôt de 100 dollars le baril, en 2015.
    Au titre du budget de fonctionnement les crédits seront en hausse de 5,4% par rapport à l'exercice précédent. Ils atteindront ainsi 4969 milliards DA, englobant notamment l'ouverture de près de 48000 postes budgétaires au profit de plusieurs secteurs.
    Le budget d'équipement s'élèvera à 3908 milliards DA, en hausse de près de 43% par rapport à 2014, il englobera notamment le financement d'un "programme en cours" de plus de 1600 milliards DA, et l'inscription d'un "programme neuf" de plus de 1100 milliards DA, pour les secteurs de l'habitat, de la santé, de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de l'hydraulique, de l'énergie, et de la formation professionnelle. En outre, plus de 700 milliards DA sont prévus pour l'action économique de l'Etat.
    Dans sa partie législative le projet de loi des finances pour 2015 contient des dispositions destinées notamment, à l'encouragement de l'investissement, à la promotion de la production nationale, et à la simplification des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises, de même qu'il comporte un dispositif de suppression de l'article 87 bis du Code de travail relatif à la définition du SNMG.
    Intervenant à l'issue de l'adoption du projet de loi de finances pour 2015, le président Abdelaziz Bouteflika a indiqué que les efforts de l'Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays.
    Le président de la République a, également, chargé le gouvernement de finaliser le projet de programme quinquennal d’investissements publics 2015 à 2019, dont l'esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21000 milliards DA, pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l'année.
    En outre, le Chef de l'Etat, qui a relevé la progression de l'usage des nouvelles technologies de la communication par les secteurs de la justice et de l'intérieur notamment, a instruit le gouvernement pour accélérer la réforme du système bancaire et financier qui devra impérativement être parachevée au plus tard à la fin de l'année 2015 que le crédit accompagne plus efficacement le développement économique national.
    Le Conseil des ministres a, par ailleurs, examiné et adopté le projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2012.
    Ce texte s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'une disposition de la Constitution relative au contrôle du Parlement sur l'utilisation par le Gouvernement des crédits budgétaires qui lui ont été votés.
    Le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé un projet de loi modifiant et complétant la loi n° 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales.
    Cet amendement vise à octroyer une couverture de sécurité sociale aux députés représentant la communauté nationale à l'étranger et à leurs proches, durant la durée de leur mandat seulement contre versement des cotisations dues.
    En effet, la loi relative aux incompatibilités votée en 2012, interdit toute autre activité aux parlementaires. De ce fait, les députés représentant la communauté à l'étranger ne peuvent exercer une autre activité ni s'affilier durant leur mandat au système de sécurité sociale en vigueur dans leur pays de résidence.
    Le Conseil des ministres a examiné et adopté également un projet de loi modifiant et complétant la loi n° 01-11 du 3 juillet 2001 relative à la pêche et à l'aquaculture.
    Ce texte introduit des dispositions destinées à améliorer l'encadrement de l'activité de la pêche par l'aménagement des zones d'activités aquacoles et des pêcheries, ainsi que la géo localisation des navires de pêches, et le renforcement des sanctions contre toutes les pratiques illégales ou destructrices du potentiel halieutique.
    Le projet de loi dispose aussi la relance de la pêche au corail avec l'aménagement de plans d'exploitation alternée de cette ressource, et organise la valorisation locale du corail.
    Le Conseil des ministres a examiné et adopté un Décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à la 5ème augmentation générale du capital de la Banque Islamique de Développement.
    Cette augmentation a été décidée par le 4ème Sommet de l'Organisation de la Coopération Islamique tenu en Août 2012 à Mecca.
    L'Algérie, qui occupe la 10ème place parmi les 56 Etats actionnaires avec 2,5% du capital de la Banque Islamique de Développement, prendra part à cette augmentation de capital par l'acquisition de nouvelles actions pour un montant de 1,28 milliard dollars.
    Le Conseil des ministres a examiné et endossé aussi un Décret présidentiel portant approbation d'un avenant au contrat du 25 mai 1992, conclu entre SONATRACH et la société espagnole "SEPSA".
    Cet avenant signé le 27 mai 2014 entre les deux parties contractantes a pour objet la prorogation pour deux années de l'exploitation du gisement dénommé "Rhourde-El-Khrouf".
    Le Conseil des ministres a, par la suite, entendu des communications relatives à des projets de marchés publics en procédure de gré à gré simple, auxquels il a donné son accord.
    Au titre du secteur des ressources en eau, il s'agit de l'aménagement des oueds Boumerzoug et Rhummel, qui contribuera au développement d'espaces de détente et de loisirs au niveau de la ville de Constantine et qui participera aussi à sa protection contre les inondations.
    Au titre du secteur des travaux publics, il s'agit de huit pénétrantes qui relieront l'autoroute -Est -Ouest aux destinations suivantes :
            - La ville de Guelma sur 26 kilomètres,
            - La ville de Mostaganem sur 66 kilomètres,
            - Le port de Skikda sur 31 kilomètres,
            - La ville de Mascara sur 43 kilomètres,
            - Le port de Ténès sur 22 kilomètres en première tranche,
            - La ville de Batna sur 20 kilomètres en première tranche,
            - Le port de Ghazaouet sur 13 kilomètres en première tranche,
            - Le port d'Oran sur 8 kilomètres en première tranche.
    Les marchés en gré à gré du secteur des Travaux publics concernent aussi la réalisation d'un premier segment de 67 kilomètres entre Khemis Miliana et Berrouaghia, faisant partie d'une nouvelle rocade allant directement de Khemis Miliana à Bordj Bou Arreridj.
    Au titre du secteur de l'Habitat, il s'agit de la réalisation de 4500 logements publics locatifs dans la wilaya de Boumerdès.
    Au titre du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s'agit de la réalisation, au niveau du Pôle Universitaire de Sidi Abdellah, dans la wilaya d'Alger, d'un ensemble de 20.000 places pédagogiques et de 11.000 places d'hébergement.
    Au titre du secteur des Sports, il s'agit de la réalisation d'un stade couvert de 50.000 places à Sétif.
    Avant d'aborder le dernier point de l'ordre du jour du Conseil des ministres, le président de la République a instruit le Gouvernement afin de prendre toutes les mesures requises pour assurer les rentrées scolaire et universitaire dans des conditions pédagogiques et matérielles parfaites.
    Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par l'examen et l'adoption de décisions individuelles portant nominations à des Fonctions supérieures de l'Etat".
    APS

    Haaretz : Hamas 1 - Israël 0


    Le journal hébreu Haaretz a déclaré qu’ « après 50 jours de guerre contre Gaza, le résultat est favorable au Hamas qui gagne 1 à 0 face à Israël. » malgré le fait que les palestiniens ont été plus touché, mais après près de deux mois ils peuvent voir une possibilité d’amélioration de leur situation, et ceci est le but de toute démonstration de force »
    Le journal explique « avec un simple décompte des dépenses et des gains par rapport à la situation au 7 juillet dernier (lorsque l’opération contre Gaza avait débuté) il est claire qu’Israël a plus perdu. Tout ce qu’Israël a gagné et le retour la situation passée après avoir perdu 68 morts, des centaines de blessés et des milliers de personne qui ont fui leurs maisons »
    Le journal ajoute : « malgré le fait que, tout domaine confondu, les pertes sionistes ne représentent que 3% des pertes des palestiniens à Gaza, personne ne peut imaginer ce que [la bataille] a couté à Israël.
    Il poursuit « en plus des victimes sionistes, le Hamas est parvenu à paralyser la vie des israéliens dans plusieurs domaines : arrêt partiel des vols à l’aéroport Ben Gourion, suppression de plusieurs concerts, défilés et autres activités et menace que la rentrée scolaire n’ai pas lieu.
    Le journal souligne aussi qu’Israël a fait durer la bataille jusqu’à être revenu sur ses pas et décider de remettre le sujet du désarmement à plus tard. Le journal rappel que la seule renonciation du Hamas est que ce dernier a « accepté de réfléchir à la question du désarmement comme un sujet qui pourrait être discuté lors de prochaines négociations qui pourrait, ou non, avoir lieu »
    CPI