lundi 29 décembre 2014

LE SUD ACCUEILLERA LE RÉVEILLON ET LE MAWLID ENNABAOUI : Deux fêtes et une destination

Le Sahara, une destination prisée des touristes étrangers
Le Sahara, une destination prisée des touristes étrangers
Au lendemain du réveillon, les touristes laissent, hélas, les traces de leur passage.
Depuis quelques années, le Sud est devenu une destination prisée des Algériens pour y fêter le réveillon. Ainsi, dans quelques jours, la paisible oasis de Taghit, nichée au coeur des dunes du Grand Erg occidental, à 1100 km au sud-ouest d'Alger, sera ainsi envahie par des milliers de touristes.
Le Huffington Post Algérie a suivi les préparatifs de ce rendez-vous annuel. Il rapporte que les demandes d'autorisation d'exposants au marché s'amoncellent sur le bureau de Mustapha Abdelhak, l'adjoint au maire de Taghit l'enchanteresse. «Près de 200 dossiers ont déjà été traités et les demandes continuent d'affluer sauf que nous n'avons plus de place pour répondre favorablement», déclare l'élu rencontré à la mairie située sur la place du marché.
En plus du marché de l'artisanat, la mairie a prévu une foire pour enfants, une exposition à la Maison de la culture et un Festival de la culture amazighe comme festivités de fin d'année. A quelques mètres de la mairie, les premiers exposants commencent à installer leurs stands et échoppes. Hafsa suspend des tenues traditionnelles de la région de Touggourt sur des cintres. «Tout est fait-main par une cinquantaine de femmes de la région», explique en souriant cette professeure d'anglais qui participe au marché de Taghit depuis 2007. Elle déplore que cette année le prix de l'emplacement soit passé de 2000 à 6000 dinars «sans gardien, ni sanitaires», regrette-t-elle.
L'afflux massif de visiteurs est une aubaine pour les hôteliers et commerçants de la daïra de Taghit qui compte près de 7800 habitants. Les sept maisons d'hôtes ainsi que l'auberge de jeunesse et le complexe de jeunes affichent «complet» depuis longtemps déjà. «Même si tous les lits sont pris, nous laissons les portes de l'auberge ouvertes pour indiquer que nous ne sommes pas «fermés» mais seulement «complets», souligne Abdelaziz, employé de l'auberge. Celle-ci offre une cinquantaine de places au prix de 200 dinars la nuit. Le nombre de places est limité et le prix modique de la nuitée explique cette situation à la veille d'un réveillon particulier dans cette oasis ensorcelante dont la magnificence a débordé hors des frontières de l'Algérie.
Le débarquement soudain, car limité dans le temps, de milliers de personnes à l'occasion de cet événement, n'est pas sans conséquence sur la ville et sur la nature, en particulier. «Le 1er janvier au matin, on croirait qu'une 'bombe atomique'' s'est abattue sur la ville», témoigne avec consternation Khaled, co-gérant de la maison d'hôtes «Loubana» dans le vieux ksar de Taghit. Bouteilles éventrées, gobelets, sachets, les rues jonchées de détritus...tout y est pour décourager plus d'un «Vert» désabusé. Située à la sortie de la ville, sur la route de Brika, une autre maison d'hôtes «Dar Terrehut» demeure à l'abri du bruit et de la frénésie du soir du 31 décembre de chaque année que Dieu fait. La question de la sécurité est omniprésente. «Nous faisons appel à un gardien et nous avons le numéro de téléphone du chef de brigade locale de la gendarmerie. Au moindre problème nous n'hésiterons pas à le contacter» s'affranchit Badis, cogérant de la maison d'hôtes qui accueillera pour ce réveillon, près de 80 personnes entre le 28 décembre 2014 et le 5 janvier 2015. «Chaque année, dit-il, nous augmentons notre capacité d'accueil et nous perfectionnons notre accueil au regard des difficultés rencontrées précédemment», souligne avec conviction ce jeune Algérois entre deux appels de réservations du reste insatisfaites et pour cause. Cette fin d'année 2014, deux évènements marquants seront invités dans cette maison d'hôtes et ailleurs aussi. En effet, en plus du réveillon de fin d'année, le «Mawlid Ennabaoui acharif» y sera célébré dans une ambiance traditionnelle.
Taghit l'enchanteresse offre ainsi un dépaysement total aux visiteurs dès leur arrivée dans cette oasis qui s'étale autour d'une palmeraie longue de plus de 20 km. Elle dispose de plusieurs maisons d'hôtes toutes conviviales ouvrant leurs portes pour introduire le visiteur dans un havre de paix flanqué au pied de la «grande dune» et de la palmeraie..... Découverte, épanouissement, beauté du paysage et fêtes sont là pour divertir le visiteur afin qu'il vive un mémorable séjour riche en émotions et en traditions et bien d'autres surprises qui seront au rendez-vous de cette fête.....On citera la randonnée vers la palmeraie avec une contemplation du coucher du soleil sur la «grande dune», ou encore la ballade pédestre à travers la palmeraie de Brika en direction des ruines du «Ksar Berbi». Un dîner en musique autour d'un grand feu de camp est proposé à cette date.
Le lendemain de ces festivités de fin d'année, sera marqué par une visite du Ksar de Taghit avant l'escalade du Djebel Baroun. Le second jour de l'an nouveau est consacré cette année à la préparation des festivités du Mawlid Ennabaoui Echarif 1436 au centre- ville de Taghit avant le départ pour un circuit à dos de dromadaire au milieu de l'Erg occidental...
Un séjour intarissable en souvenirs et en mémoire....
L'EXPRESSION

RIGUEUR OU AUSTÉRITÉ : Le programme et le discours

Le programme et le discours
Le message réactif du Premier ministre risque fort de demeurer lettre morte tant les mauvaises habitudes sont enracinées dans les esprits.
Conséquence directe de la chute des cours du pétrole, le gouvernement a été instruit dernièrement de mettre en oeuvre une rigueur budgétaire qui va se traduire par d'importantes mesures de rationalisation des investissements, avec la suppression pure et simple de certains grands projets et la réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat. A ce sujet, le Premier ministre a adressé une instruction explicite aux membres du gouvernement pour moduler, en ces temps de vaches maigres, le train de vie de leurs institutions respectives. Il faut dire que certains ministères, d'ailleurs épinglés par l'Inspection générale des finances, ont mené grand train, ne lésinant guère sur les frais, fussent-ils dispendieux ou à la limite de la gabegie. En témoignent les «zerdas» qui accompagnent systématiquement les «visites de travail et d'inspection», les nombreuses missions à l'étranger sous n'importe quel prétexte futile, la réfection de locaux et de mobiliers même et y compris lorsqu'ils sont à l'état neuf, etc. etc. Le moins qu'on puisse dire est que le message réactif du Premier ministre risque fort de demeurer lettre morte tant les mauvaises habitudes sont enracinées dans les esprits comme dans la mécanique globale, prompte à contrecarrer, d'une manière ou d'une autre, les mesures qui affectent son «savoir-faire». Le fait est que le pouvoir a mis du temps à mesurer l'ampleur des conséquences de la crise pétrolière, due à la chute des prix du baril, et sa récente prise de conscience reflète les débats sévères qui ont présidé à une volte-face à la fois nécessaire et contraignante. Des décisions lourdes de sens et de conséquence ont été arrêtées, telles que le gel des augmentations de salaires, celui des recrutements dans la Fonction publique, la limitation des investissements dans la réalisation de certains grands projets renvoyés à des jours meilleurs etc. Mesures logiques et pondérées, qui auraient mérité d'être explicitées et débattues comme il se doit, aussi bien au niveau des forces dites de l'opposition qu'à celui d'un peuple qui confond aisément une politique de rigueur avec une politique d'austérité. Surtout lorsque cette politique s'apparente à une menace, certes fictive, de réduction des besoins élémentaires de la population. Les citoyens se demandent si les appareils servent autant qu'ils se servent La sagesse aurait consisté à annoncer, avec la médiatisation requise en pareille circonstance, la réduction du train de vie général des appareils qui constituent, à tort ou à raison, une cible et un motif de la grogne populaire, les citoyens étant parfaitement conscients des privilèges et des acquis de ces appareils dont ils se demandent souvent s'ils servent autant qu'ils se servent. Ainsi, a-t-on beaucoup parlé des augmentations réclamées par les députés à l'APN, au moment même où les prix du pétrole commençaient leur dégringolade inquiétante à plus d'un titre. Des ministres ont clamé haut et fort que leur secteur maintiendrait coûte que coûte le niveau des investissements prévu par le plan 2015-2019, abstraction faite du nombre élevé de projets inscrits dans le plan précédent et dont la date de livraison est sans cesse reportée, de calendes grecques en calendes algériennes, à coups d'avenants qui grèvent les coûts initiaux. Le mécontentement couve, et grandit, dans les catégories sociales menacées par le plan de rigueur annoncé, surtout les jeunes diplômés qui attendent en vain la fin de leur calvaire, qu'il se nomme Anem, Daip. Quand on veut serrer la ceinture, on doit le faire avec doigté, limitant les abus et les sommes dispendieuses plutôt que de reporter la ligne d'horizon d'une jeunesse en mal de citoyenneté, au risque de revenir à la case départ, lorsqu'il a fallu acheter la paix sociale à n'importe quel prix.
L'expression

DES MINISTRES ET DES WALIS ORGANISENT DES FUITES AU SEIN DU GOUVERNEMENT Comment on torpille le plan Sellal

Qui veut saboter le travail du Premier ministre?
Qui veut saboter le travail du Premier ministre?

Le plan de bataille que devait dérouler le gouvernement pour expliquer sa démarche vient d'être torpillé.
Un sourire illumine le regard glacé de l'inoxydable Ouyahia, une denrée rare chez ce directeur de cabinet du président de la République qui acquiesce: «Oui nous communiquons mal mais maintenant nous avons avec nous M.Hamid Grine qui doit nous aider à mieux affiner notre communication gouvernementale.» Le propos a été tenu à Djenane El Mithak (Alger), en juin dernier, devant un parterre de journalistes. Depuis, le gouvernement communique... un peu plus mal. La maladresse avec laquelle il a médiatisé les mesures d'urgence prises en vue d'amortir les effets de la crise liée à la chute des prix du baril, on comprend l'étendue de la faillite de la communication officielle.
Le Premier ministre a émis, jeudi dernier, à l'endroit des ministres, des walis et des administrations une instruction portant les détails de ces mesures. Le sort réservé à cette instruction prête sérieusement à confusion. Que des journaux de la presse privée s'en soient saisi, d'une manière ou d'une autre, ils sont dans leur rôle, c'est même une preuve de professionnalisme dans la quête de l'information. Mais la question est de savoir pourquoi l'instruction du Premier ministre n'a-t-elle pas été médiatisée à grande échelle? Par cette rétention, veut-on cacher quelque chose aux Algériens? Y aura-t-il d'autres décisions plus douloureuses? Joints hier, les services de la communication du Premier ministère affirment qu'ils ne sont pour rien dans la diffusion de cette instruction laissant entendre que «la fuite» aurait été probablement organisée au niveau de certains ministères et par certains ministres et walis. Voilà qui donne toute sa consistance à la déclaration faite par la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, il y a quelques jours, lors d'une réunion du bureau politique de son parti. «Il y a des décisions positives prises par le gouvernement qui sont sabotées par des actions traîtresses de certains ministres (...)». Le fait est grave si des ministres et walis s'adonnent à cette pratique alors que leur rôle en ces temps de crise est d'en atténuer les effets. De sources crédibles on a appris que le ministre de la Communication avait ficelé le dispositif de gestion de cette crise et qu'il attendait le feu vert de son Premier ministre pour monter sur le ring. L'opération visait les médias dans leur globalité, leur préparer des réponses et distiller des informations positives pour l'action gouvernementale et surtout sérier les pièges de la communication susceptibles d'amplifier l'impact de la crise. A ce niveau, le piège apparent est justement la confusion entre l'austérité et le plan de rigueur. Car en réalité, le Premier ministre a établi un plan de rigueur et non pas un plan d'austérité. Mais le plan de bataille que devait dérouler le ministre de la Communication vient d'être torpillé. Comment rectifier maintenant le tir pour expliquer ces mesures qui ont une portée politique et un très grand impact social? C'est que le gouvernement semble même refuser de jouer la «Grine carte» en termes de communication pour s'adresser aux Algériens dans une conjoncture où le citoyen a besoin d'être rassuré et non pas affolé, informé et non pas fourvoyé. En réalité, cette non-volonté de communication s'est affichée déjà lors de la tenue du mini Conseil des ministres puisque le préposé à la communication n'y a pas assisté. Se passer d'une communication offensive en ces temps précis est un luxe trop coûteux que s'offrent nos gouvernants.
Désemparés face à la brutalité des événements, les ministres et walis font exactement le contraire. Ils prêtent le flanc en privilégiant un mode de com' dangereux «le fuitage». Par cette pratique limitée, indigente, contradictoire, ils ouvrent la voie à toute forme de spéculation, voire même de dérapages. Quand c'est de sa propre main que l'on se frappe, on n'a aucune chance de se rater, même en fermant les yeux. Nos gouvernants n'ont rien appris dans la gestion des crises passées, notamment celle de la maladie du président ou alors l'attaque du site gazier de Tinguentourine en janvier 2013. Encore une autre occasion ratée pour parler aux Algériens de ce qui les concerne.
L'expression

Algérie-Tunisie: vers le renforcement de la coopération bilatérale dans divers domaines

 Le président tunisien, Beji Caid Essebsi, nouvellement élu, oeuvrera à renforcer la coopération algéro-tunisienne dans les différents domaines et à la hisser aux plus hauts niveaux, afin de permettre à la Tunisie de relever les défis auxquels elle est confrontée, a affirmé jeudi l'analyste politique, Alia Allani.
L'Algérie sera le premier pays auquel se rendra le président Essebsi dans l'objectif d'établir une coopération et un partenariat économiques plus importants entre les deux pays voisins, a indiqué l'analyste tunisien dans un entretien téléphonique à l'APS.
L'Algérie est le premier pays à avoir accordé un prêt à la Tunisie à l'époque du Premier gouvernement d'Essebsi, formé après la révolution tunisienne en 2011, a-t-il rappelé, ce qui reflète les relations fortes et solides entre les deux pays et peuples frères.
La coopération économique bilatérale peut se transformer en "un partenariat exceptionnel ne se limitant pas uniquement à l'octroi d'aides algériennes à la Tunisie mais qui impliquerait d'importants investissements dans différents domaines intéressant les deux pays", a-t-il dit.
L'Algérie et la Tunisie peuvent oeuvrer ensemble au développement des  régions frontalières, à travers la réalisation de projets économiques "efficients et prometteurs", pour juguler le phénomène de la contrebande et assurer une vie décente à leurs populations, outre la lutte contre le terrorisme et le chômage, a-t-il précisé.
Les perspectives de coopération économique entre l'Algérie et la Tunisie sont "importantes", notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme, a relevé l'analyste, ajoutant que cette coopération est "un modèle à généraliser à toute la région du Maghreb".
Les Tunisiens saluent le soutien de l'Algérie lors de la période de transition
 
Concernant la coopération sécuritaire, "les Tunisiens ont salué la coopération algérienne dans le domaine sécuritaire, lors de la période de transition, se disant satisfaits du double effort consenti par l'Algérie lors des élections législatives et de l'élection présidentielle organisées en Tunisie, à travers le renforcement des mesures et des moyens sécuritaires au niveau des frontières, en vue d'empêcher l'infiltration de terroristes.
La coopération sécuritaire future entre les deux pays "est aussi importante que la coopération économique, en raison de la relation corrélative entre la sécurité et l'économie", a-t-il estimé, soulignant que le partenariat sécuritaire reposera à l'avenir sur le développement des services de renseignements et l'intensification des stages et des sessions de formation".
L'analyste politique a plaidé pour l'approbation de nouvelles lois permettant de mener des manoeuvres militaires communes entre la Tunisie et l'Algérie pour "améliorer leurs capacités à préserver et à renforcer la sécurité et la stabilité dans les deux pays".
 --Le mouvement Ennahdha aspire à se faire une place dans le nouveau gouvernement--
 Concernant le rôle dont sera investi le Mouvement Ennahdha, après la victoire du Mouvement Nidaa Tounes aux élections législatives et présidentielle, l'analyste politique a affirmé que la formation de Rached El Ghanouchi cherchait aujourd'hui par tous les moyens "à se faire une place dans le prochain gouvernement".
Le mouvement Ennahdha "fera parti du prochain staff gouvernemental qui sera présidé par une personnalité indépendante proche de Nidaa Tounes, alors que les membres du gouvernement seront choisi du parti du président Essebsi et parmi ses alliés et certains technocrates indépendants", a souligné le Pr Alani, notant que le mouvement islamiste "n'aura pas accès aux ministères non souverains, ni aux ministères de l'Enseignement et des Affaires religieuses".
La direction du mouvement "est consciente que le courant politique islamiste vit une grande crise dans les pays arabes, d'où son recours, par tous les moyens, à se faire une place dans le prochain gouvernement".
APS

Le président tchadien plaide à Alger pour le renforcement de la coopération économique algéro-tchadienne

Le président tchadien plaide à Alger pour le renforcement de la coopération économique algéro-tchadienne
Le président tchadien, Idriss Debi Itno, a plaidé samedi à Alger pour le renforcement de la coopération économique algéro-tchadienne dans la perspective d’avancer ensemble sur la voie du développement pour l’intérêt mutuel des deux peuples et tout le continent africain.
"La coopération économique entre le Tchad et l’Algérie est historique. Nous devons la renforcer davantage pour avancer sur la voie du développement qui garantira l’intérêt des deux peuples qui sont unis par des liens d’amitié et de fraternité anciens", a indiqué M. Itno à l’ouverture du forum économique algéro-tchadien.
En se félicitant de la "grande histoire" de l’Algérie et de son rôle joué, à travers les années, dans l’ensemble des luttes et des combats africains, M. Itno a salué le "grand intérêt" qu’accorde l’Algérie, par le biais de ses hommes d’affaires et investisseurs, au développement de la coopération et du partenariat  gagnant-gagnant entre les deux pays dans les différents secteurs d’activité.
Il a ajouté que "l’Algérie, par son développement économique avéré, continuera à jouer un rôle important dans le développement du continent africain", soulignant, toutefois, la nécessité de réunir les conditions nécessaires à ce développement dont la pierre angulaire consiste en "l’engagement de l’ensemble des pays africains à développer, entre autres, un commerce intra-africain".
Le président tchadien a relevé que la "santé économique de l’Algérie est considérée comme la meilleure en Afrique" et que le modèle de développement économique algérien "doit inspirer les autres pays africains", soulignant l’importance des opportunités d’investissement qui s’offrent aux hommes d’affaires algériens au Tchad.
Par ailleurs, M. Itno a remercié le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de l’avoir invité à effectuer une visite officielle en Algérie de trois jours, soulignant que "l’Algérie est un pays frère".
APS

Laurent Bossard à Algeriepatriotique : «L’Algérie ne joue pas assez la carte économique avec l’Afrique»

Laurent Bossard : «Il serait préférable de cesser de percevoir les espaces saharo-sahéliens comme des espaces sans potentiel économique.» OCDE
Laurent Bossard : «Il serait préférable de cesser de percevoir les espaces saharo-sahéliens comme des espaces sans potentiel économique.» OCDE

Algeriepatriotique : L’OCDE vient de publier l’Atlas du Sahara-Sahel : géographie, économie et insécurité, qui s’appuie sur une cartographie régionale des enjeux de sécurité et de développement au Sahel. Pouvez-vous nous dire quel est l’intérêt de cet ouvrage ?
Laurent Bossard : 
Cet ouvrage est un atlas que le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE vient de lancer à Bruxelles, au siège de la Commission européenne. Le caractère novateur de cet ouvrage est qu’il n’existait pas d’atlas décrivant l’ensemble du Sahara-Sahel auparavant. Il existe des atlas qui portent sur l’Algérie, sur la zone sahélienne, mais il n’existait pas un atlas appréhendant l’ensemble de cet espace cohérent qui est le Sahara et le Sahel, et qui est l’espace réel à l’intérieur duquel se développent les menaces qui pèsent aujourd’hui sur le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. On essaie de décrire ces menaces sous un angle très particulier afin de servir la réflexion sur les politiques de stabilisation et de développement de la zone.
Le travail de l’atlas concerne huit pays du Sahel : l’Algérie, la Libye, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et la Tunisie. Quel est le degré de coordination et de coopération entre ces différents pays pour amener la paix et la stabilité dans cette région ?
Il est très faible. Pour toute une série de raisons. D’abord, il y a des raisons géopolitiques. Exemple, la coopération entre l’Algérie et le Maroc est pour le moins difficile et compliquée à ce jour, et cette contrainte empêche le Maghreb de développer des politiques communes. Le Maghreb ne développant pas de politiques communes a lui-même du mal à développer un dialogue transsaharien avec l’Afrique de l’Ouest et la Cédéao. Le deuxième élément réside dans la façon de voir le monde et son avenir. Je pense que le Maghreb d’une façon générale, à l’exception peut-être du Maroc, a tendance à trop penser son avenir vers la Méditerranée et l’Europe et se préoccuper moins de son hinterland (arrière-pays, ndlr) africain. De la même façon, l’Afrique de l’Ouest et les pays de la Cédéao ont peut-être trop tendance aussi à penser leur avenir en se tournant vers la globalisation, vers le monde, c'est-à-dire en se concentrant sur les côtes et sur les échanges avec le reste du monde. Ceci est un problème parce que l’hypothèse – qui est plus qu’une hypothèse – sur laquelle repose l’atlas est que le Sahara-Sahel est un espace partagé par les pays du Maghreb et par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, que les menaces qui s’y développent sont des menaces transnationales, et que la solution à long terme, puisque cet espace est partagé, réside dans une coopération renforcée entre les deux rives du Sahara. Je pense que c’est un objectif qu’on doit fixer à long terme, même si aujourd’hui cela paraît compliqué.
Que pensez-vous du rôle que joue l’Algérie face à la crise du Sahel ?
De façon factuelle, l’Algérie est un pays qui semble penser son avenir vers le nord. Elle paraît moins préoccupée par ses relations avec le continent africain comme avec le Maroc. C’est une donnée qui nous semble objective. En même temps, l’Algérie a, absolument, un rôle central. Rien ne peut se faire sans l’Algérie dans cet espace. Parce qu’elle est, géographiquement, au centre de la menace. Son sud est enchâssé dans les nord malien et nigérien. Elle a une très longue frontière avec la Libye qui est une source de menace absolument phénoménale actuellement. Elle a une frontière, moins longue, mais extrêmement dynamique dans le mauvais et le bon sens du terme avec la Mauritanie. Donc, l’Algérie géographiquement et géopolitiquement est au centre du jeu et devra, donc, avoir un rôle croissant. Elle joue un rôle indéniable, positif depuis très longtemps, dans les négociations, dans l’accompagnement de la pacification de tous les événements qui sont intervenus depuis les années 1960, et plus récemment, 1980 à 1990, avec toutes les révoltes touarègues au Niger et au Mali. Mais à mon sens, l’Algérie ne joue pas assez la carte de la coopération économique avec les pays de l’Afrique subsaharienne, et je pense qu’à la longue, c’est cette carte-là qui sera décisive.
Qu’entendez-vous par là ? 
On voit qu’il y a moins d’investissements algériens en Afrique subsaharienne et en Afrique de l’Ouest en particulier, que d’investissements marocains, alors qu’il y a les potentiels d’investissement rentables et qui sont importants. Je pense que de toute façon, cela arrivera de manière naturelle. Dans l’atlas, on rappelle que les pays du Maghreb sont extrêmement dépendants du marché mondial pour leur approvisionnement en céréales. L’Algérie en est à peu près à 50% et la Libye à 80% ou 90%. On rappelle aussi que les pays du Maghreb ont déjà mis en culture la totalité du potentiel de leurs terres irrigables, à l’inverse des pays comme le Mali, le Niger, le Tchad et d’autres plus au sud, de l’autre côté du désert. D’une part, ils importent très peu et disposent d’un potentiel d’agriculture qui est phénoménal. Donc, potentiellement, il y a des complémentarités remarquables entre les deux rives du Sahara et des exemples comme ceux-là, il y en a beaucoup. Le Mali, par exemple, est un très grand producteur de coton. L’Afrique du Nord dispose d’un savoir-faire remarquable en termes de textile. Il y a toute une série de complémentarités potentielles qui, à notre sens, ne sont pas suffisamment développées. Nous, nous émettons l’hypothèse que, finalement, la stabilisation de cet espace passe aussi par une réflexion sur en quoi avons-nous intérêt à coopérer, à vivre ensemble et à développer le commerce entre nous ? En fait, il y a énormément de potentiel de coopération économique et on avance l’idée que plus on développe la coopération économique, plus on a intérêt à gérer, ensemble, d’autres problèmes communs sur le plan sécuritaire et de la stabilisation.
Votre ouvrage interpelle-t-il l’Occident pour le mettre face à ses responsabilités dans le chaos libyen, d’où la situation d’insécurité et d’instabilité qui menace tous les pays du Sahel ? 
Votre analyse est, à mon avis, imparfaite. Evidemment, la chute du régime de Kadhafi a libéré des forces et des mécanismes internes à la Libye qui ont des conséquences désastreuses sur l’ensemble de la région et même de l’Afrique. C’est un fait. Ce que je retire de cela, ce n’est pas une analyse du bien-fondé ou pas de l’intervention d’une coalition contre le régime de Kadhafi, et à titre personnel, je dirai quand même qu’il y avait des centaines de milliers de gens qui se faisaient massacrer, mais ce n’est pas le sujet de l’atlas. Son sujet est de dire justement qu’à partir du chaos libyen, on sort deux enseignements. Le premier est que nous sommes face à un problème macro-régional. Cela veut dire que des politiques de stabilisation conçues purement au niveau national n’ont aucune chance d’être opérantes. Il y a eu une intervention au nord du Mali. Elle a certes aidé à détruire un certain nombre de groupes terroristes et mafieux, mais des milliers de rebelles et de combattants sont retournés en Libye. Maintenant que la pression militaire dans le nord du Mali a légèrement diminué, on voit bien que l’instabilité reprend du terrain. Le deuxième enseignement, et j’en parle à titre personnel, montre que se lamenter et faire des analyses à court terme de ce qui s’est passé et de ce qui aurait pu se passer ne sert à rien. La seule façon d’appréhender ce problème c’est de se doter d’une vision géopolitique à long terme. A court terme, il n’y a pas de solution. Il est clair qu’aujourd’hui, on ne peut pas mettre la Libye dans le jeu de la stabilisation de cet espace parce que la Libye est, elle-même, dans le chaos et au bord de l’éclatement. Qu’est-ce qu’il faut faire, à long terme, pour stabiliser la Libye ? Aussi, qu’est-ce qu’il faut faire, à long terme, pour que l’Algérie et le Maroc recommencent à se parler et développent des politiques communes vis-à-vis de la Libye par exemple, mais aussi vis-à-vis du Sahel ? On est face à un problème macro-régional extrêmement complexe. Nous n’avons aucune chance de le gérer à court terme et avec, seulement, des approches nationales. Il faut se doter d’une vision géopolitique macro-régionale et s’en servir comme boussole et essayer d’avancer pas à pas pour aborder tous les problèmes qui se posent. Et je pense que la résolution – je ne me prononce pas sur ses modalités – du problème du Sahara Occidental est un des éléments à long terme de la stabilisation du Sahara-Sahel. Il faut que l’Algérie et le Maroc se remettent à travailler ensemble.
Voulez-vous dire que la France a eu tort d’intervenir au Mali… 
Je ne dis pas cela. Mon travail n’est pas d’analyser à court terme le bien-fondé de telle ou telle intervention, car c’est vain. Je pense qu’il était nécessaire d’intervenir dans le nord du Mali. Je dis simplement que l’intervention au Mali, comme l’intervention en Libye, comme toute forme d’intervention aujourd’hui, doit s’inscrire dans une vision géostratégique régionale. Les groupes terroristes, les trafics circulent à volonté dans cet immense espace et il faut une approche intégrée régionale. Les Français ont conscience de cela. Ils ont mis, justement, en place une approche qui est régionale, certes très imparfaite, mais de toute façon, il faut penser et agir régionalement, sinon, cela n’a pas de sens.
Je reviens sur la question du Sahara Occidental : pourquoi impliquer l’Algérie dont la position s’identifie aux résolutions de l’ONU, alors que c’est le Maroc qui refuse l’organisation d’un référendum ?
Je suis un observateur neutre. Je ne me prononce pas sur le fond du dossier. Je dis simplement que l’Algérie et le Maroc ont, à long terme, un intérêt géopolitique majeur à travailler ensemble et s’ils ne le font pas, la stabilisation globale de l’espace saharo-sahélien sera difficile. Et par conséquent et en toute logique, pour qu’ils travaillent ensemble, il faut qu’ils trouvent ensemble une solution à ce qui fait aujourd’hui qu’ils ne se parlent pas, ce conflit dormant. Après, ce n’est pas du tout mon rôle de prendre position sur le bien-fondé de la position marocaine ou celle algérienne. C’est un sujet d’une sensibilité ultime. Le fait que ce conflit perdure doit être perçu, aujourd’hui, comme un des obstacles majeurs au règlement de la crise saharo-sahélienne. Nous avons deux puissances régionales, l’Algérie et le Maroc, qui ne sont pas en état d’agir solidairement, alors que l’action solidaire de ces deux pays est centrale dans la stabilisation de la zone.
Les négociations entre Bamako et des groupes maliens armés, parrainées par l’Algérie, reprendront en janvier 2015. Pensez-vous qu’un règlement du conflit malien est possible en dehors d’un règlement global de la crise au Sahel ? 
Je pense que pour le coup, un règlement immédiat du conflit au nord du Mali est nécessaire, mais qui doit, encore une fois, s’inscrire dans une stratégie plus globale. Je ne suis pas dans ces négociations. Je ne suis qu’un simple spectateur. Ce qui a été mis sur la table ne me porte pas à l’optimisme, pour le moment. Vous trouverez dans l’atlas une analyse comparée de la façon dont le Niger et le Mali ont abordé la question touarègue. Je pense que le Niger a depuis longtemps eu une stratégie beaucoup plus mûre que celle du Mali et que ceci explique, probablement en partie, pourquoi c’est le nord du Mali qui a subi ce qu’il a subi plutôt que le nord du Niger. Il y a eu au Mali une succession d’accords qui étaient, à peu près, tous les mêmes et qui débouchaient toujours sur une forme d’abandon du septentrion malien par les forces régaliennes de l’Etat. Et cela, je pense, a été une faute lourde dont on paye les conséquences aujourd’hui, et j’espère que les nouveaux accords d’Alger ne déboucheront pas sur un énième accord dans lequel on va confier la sécurité à d’anciens groupes rebelles et confiner les forces régaliennes de l’Etat dans des casernes comme cela a été précédemment.
Vous attestez de la complexité de la situation au Sahel en indiquant qu’elle interdit l’idée d’une solution à court terme, mais invite plutôt à une stratégie à long terme. Peut-on connaître les points clés de cette stratégie ? 
Evidemment, je n’ai pas la solution, mais ce que je dis est très simple. Nous sommes face à un enchevêtrement de crises, locale, nationale, régionale et mondiale dont l’épicentre se trouve au Sahara-Sahel. C’est d’une immense complexité. Ceci est le premier point. Le second est – vous êtes bien placés pour le savoir, puisque vous en avez suffisamment souffert – que cela fait plus de 20 années que le terrorisme est en gestation et dix ans qu’il est en phase de prolifération. Face à un problème ancien et régional avec des dimensions mondiales extrêmement complexes, la seule façon de l’aborder c’est d’avoir une vision et une stratégie à long terme. Et la question qu’il faut se poser est comment faire dans les 20 prochaines années pour que l’ensemble des pays concernés se mettent autour d’une table pour régler ce problème dans un espace qui leur est commun ? Cela suppose, évidemment, la stabilisation de la Libye et que l’Algérie et le Maroc se remettent à parler ensemble. Cela suppose aussi que l’Union du Maghreb arabe devienne ce qu’elle devrait être, c'est-à-dire un véritable espace de dialogue politique et de coopération économique. Cela suppose, également, que cette Union entre en coopération avec l’autre côté du désert en gardant en tête l’idée d’un intérêt commun à vivre ensemble. Pour l’économie des pays du Maghreb, il y a un intérêt stratégique fort à développer, comme les échanges économiques, l’investissement, les infrastructures routières, etc., cela est essentiel, y compris pour l’avenir du Maghreb. Je ne dis pas que le Maghreb doit tourner le dos à la Méditerranée. Il est un espace profondément méditerranéen, mais il est, également, un espace profondément saharo-sahélien et il faut qu’il assume plus sa «saharianité», si j’ose dire, et qu’il prenne conscience qu’il y a énormément de croissance et de bien-être pour l’avenir qui résident dans une coopération avec l’Afrique subsaharienne. Il faut commencer à présent à développer ces liens économiques. Il y a eu des calculs économiques qui ont été faits et qui disent que si l'on construit une route transsaharienne qui est, d’ailleurs, pas très loin d’être faite, et bien approvisionner presque tous les pays sahéliens à partir des ports de la Méditerranée coûterait moins cher que de s’approvisionner à partir des ports du golfe de Guinée. Donc, il serait préférable de cesser de percevoir ces espaces saharo-sahéliens comme des espaces vides et sans potentiel économique. Bien au contraire, le potentiel existe et l’Algérie est probablement l’un des pays qui l’ont compris très tôt, puisque vous êtes le pays qui a le mieux aménagé son espace saharien, contrairement au Niger et au Mali. Je crois qu’il faut que tous se mettent à réfléchir à ce que ces espaces vastes peuvent rapporter pour une croissance globale du grand espace Maghreb, Afrique de l’Ouest et centrale, même si ce sera lent et difficile.
Algeriepatriotique

L’OPEP doit baisser sa production pour corriger les déséquilibres du marché

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) doit baisser sa production pour corriger les déséquilibres du marché pétrolier, en déprime depuis juin dernier, a indiqué samedi le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi.
"L’OPEP doit (intervenir) pour corriger (les déséquilibres) du marché par la baisse de sa production", a déclaré le ministre lors d’un point de presse animé à l’issue de sa visite au premier forage de gaz de schiste en Algérie dans le bassin d’Ahnet (Tamanrasset).
M. Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas la position des gros producteurs au sein de l’organisation, selon laquelle l’OPEP doit cesser d’intervenir pour réguler le marché et de le laisser se stabiliser de lui-même.
"Ce n’est pas notre avis. Pour nous l’OPEP doit intervenir pour corriger les déséquilibres, en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres", a-t-il dit.
Sans les nommer, le ministre a expliqué que ces gros producteurs ont adopté cette position de crainte de voir les pays non membres de l’organisation monter en puissance grâce à une explosion de la production de pétrole de schiste.
Selon lui, ces gros producteurs ont défendu leur position par le fait que les baisses opérées par l’organisation par le passé ont toujours profité aux pays non membres de l’OPEP qui gagnaient des parts de marché supplémentaires à leurs dépens.
Ces pays évoquent également la montée du pétrole de schiste américain qui a raflé d’importantes parts de marché lorsque les prix étaient élevés, a enchaîné le ministre en indiquant que le marché s’est retrouvé avec un surplus de production provenant des pays non membres de l’OPEP.
En 2014, la production des pays non membres de l’OPEP a progressé de deux millions de barils/jour, alors que la croissance de la demande mondiale de pétrole atteignait à peine un (1) million de barils /jour, accentuant davantage les tensions sur le marché.
"Malheureusement nous n’avons pas été suivis dans cette voie. Il y des considérations (des gros producteurs) comme celles que je viens d’évoquer, il peut y avoir d’autres", a enchaîné le ministre en faisant allusion à des facteurs géostratégiques qui pourraient avoir influé sur l’évolution des cours de brut depuis juin passé.
Il a estimé, à ce titre, qu’il était nécessaire de maintenir le dialogue au sein de L’OPEP et aussi avec les autres pays non membres de l’Organisation car les objectifs de ces producteurs sont les mêmes.
Côté prévision, le ministre citant des anticipations d’analystes, a indiqué que les cours pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d’augmenter davantage durant le quatrième trimestre de l’année prochaine et d’atteindre les 80 dollars en 2016.
APS

samedi 27 décembre 2014

Femmes d’avenir en Méditerranée : un programme unique élaboré par Sciences Po Paris, à l’attention de jeunes femmes issues de la rive sud de la Méditerranée




Femmes d’avenir en Méditerranée
FAM (« Femmes d’avenir en Méditerranée ») est un programme unique élaboré par Sciences Po Paris, à l’attention de jeunes femmes issues de la rive sud de la Méditerranée. Cette formation, soutenue par le Ministère des Affaires étrangères et du développement international, le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, la Délégation interministérielle à la Méditerranée, vise à accompagner ces femmes dans leur parcours professionnel, favoriser la diffusion des principes de l’égalité entre les hommes et les femmes, et à développer un réseau euro-méditerranéen sur cette thématique.
Chaque année, 22 femmes, sélectionnées sur la base de leur parcours et de leur volonté de promouvoir l’égalité entre les sexes dans leur domaine, participeront à cette formation qui se déroulera entre Paris et Bruxelles.
La première édition, qui se tiendra en juin 2015, accueillera ainsi des femmes aux profils différents, issues de la société civile, du monde politique, de l’entreprise, de la culture ou du secteur public. Pendant 10 jours, elles pourront bénéficier de l’excellence académique de Sciences Po, rencontrer des personnalités d’horizons divers en France et se familiariser avec le fonctionnement de l’Union européenne en se rendant à Bruxelles.
Plus spécifiquement, des modules sur le droit, le leadership, le management, la résolution de conflits et toute question touchant aux études de genre seront proposés.
Les prochaines éditions prochaines s’inscriront dans le même esprit avec pour objectif de constituer au fur et à mesure un réseau dynamique entre l’Europe et les pays de  la rive sud de la Méditerranée sur cette thématique de l’égalité des sexes.
Le projet court sur une durée de 3 ans mais a vocation à être pérennisé au-delà.
But de la formation
Le but de cette formation est de participer au renforcement des capacités de jeunes femmes impliquées dans la promotion de l’égalité homme-femme au sein de leur société.
Critères et modalités de sélection
1.      Etre âgée de 25 à 35 ans.
2.      Etre ressortissantes de l’un des pays suivants :  
-          Maroc
-          Tunisie
-          Algérie
-          Libye
-          Egypte
-          Jordanie
-          Liban
-          Syrie
-          Territoires palestiniens
3.      Etre actrice du changement, ce qui peut impliquer:
- se distinguer par son activité entrepreneuriale (jeunes directrices d’entreprises, managers, fondatrices de startup, plateformes d’affaires, e-commerce, etc.) ;
- Participer au changement dans l’espace public et/ou dans le secteur de la politique (être élue locale ou nationale, membre d’un gouvernement, haute fonctionnaire,  membre d’un parti politique ou d’un syndicat….) ;
- Etre impliquée dans des activités associatives et/ou sociales (ONG, association, groupe d’influence) ;
4.      Témoigner d’un intérêt réel  pour les questions de genre et participer à la promotion de  de l’égalité femme-homme ;
5.      S’engager à retourner dans son pays d’origine et apporter ses compétences et son talent au service de sa communauté en matière d’égalité Femmes-Hommes.
6.      Disposer d’un relationnel aisé ;
Faire preuve de créativité, d’innovation et d’esprit de recherche ;
7.      Etre parfaitement anglophone.

Un jury sélectionnera les lauréates parmi les candidates qui auront été repérées localement. Il sera présidé par la marraine de chaque promotion et sera constitué de personnalités visibles pour leur engagement en matière d’égalité et des droits femmes et issues de l’espace  euro-méditerranéen. Le MAEDI, le ministère des Droits des femmes ainsi que la DiMed, participeront à ce jury. Les postes diplomatiques contribueront à la pré-sélection des candidates en lien avec l’équipe de Sciences Po.

Lieu et durée de la formation
La formation se tiendra du 1er au 15 juin 2015 à Paris et à Bruxelles  
Prise en charge des participantes
Les rubriques ci-après seront prises en charge par les organisateurs de la formation :
§  Billets d’avion aller-retour pour 1 personne;
§  Hébergement et per diem à Paris ;
§  Documentation liée à la formation ;
§  Déplacement et hébergement à Bruxelles ;
§  Frais de VISA
§  Dîner de clôture

Modalités de soumission des candidatures
Les personnes qui désirent participer à la formation doivent:
§  Compléter un  formulaire de demande de participation bientôt disponible en ligne sur le site du programme ;
§  Soumettre une lettre de motivation de 2 pages maximum indiquant le bénéfice qu’elles pourraient tirer de cette formation et la manière dont elle pourront mettre en pratique la mise en pratique des acquis après la formation ;
§  Fournir deux  lettres de référence.

Un entretien par Skype sera organisé avec les candidates présélectionnées

N.B : Pour obtenir les différents formulaires et soumettre votre candidature, veuillez écrire à caterina.sabbatini@sciencespo.fr  ou à women.mediterranean@sciencespo.fr  ou en les téléchargeant sur le site web  http://blogs.sciences-po.fr/WOMED et sur le compte twitter @WoMedScPo

Seules les personnes dont les candidatures auront été présélectionnées seront contactées pour un entretien.
Toutes les candidatures doivent être envoyées en format Word ou PDF SVP.
La date limite de soumission des candidatures est fixée au 31 Mars 2015 à 00H00.



FCE: Le financement de l'économie doit passer par le marché financier

 FCE: Le financement de l'économie doit passer par le marché financier     

Forum des chefs d'entreprises (FCE) considère qu'en ayant constamment plaidé pour le passage d'une économie financée par le budget à une économie financée par le marché, il rejoint, ainsi, les directives données par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors du conseil restreint.
"Le budget de l'Etat doit être destiné exclusivement au financement des grandes infrastructures publiques qui sont au service de l'ensemble de la population: écoles, hôpitaux. L'Etat ne peut pas tout faire seul, il faut laisser place au marché financier", indique à l'APS le vice-président du FCE Brahim Benabdesslam, en réaction aux mesures décidées mardi par ce conseil restreint consacré à l'évolution du marché financier et à ses retombées sur la démarche économique et sociale du pays.
Mais pour assurer la dynamique du marché financier, le représentant de cette organisation patronale appelle le gouvernement à l'octroi de plus de facilités afin d'encourager les entreprises à entrer en bourse.
"Le développement du marché financier requiert, au préalable, un certain nombre de mesures qui ne sont pas toutes réunies aujourd'hui", estime M. Benabdesslam proposant, entre autres, d'accorder des avantages fiscaux aux entreprises souhaitant entrer en bourse.
Sur un autre plan, le représentant du FCE a appelé à la relance de l'investissement, notamment industriel, pour pouvoir faire face à la situation actuelle marquée par une forte baisse des prix du pétrole.
"C'est vrai que nous passons par une situation difficile, mais je pense que nous avons les moyens et les compétences pour y faire face", a-t-il insisté en saluant la disposition ordonnée par le Chef de l'Etat et visant à renforcer la participation des entreprises nationales dans la réalisation des projets.
"Nous croyons, au sein de notre organisation, que l'entreprise algérienne, qu'elle soit publique ou privée, a les moyens de réaliser les projets inscrits dans le programme du gouvernement", soutient-il.
En outre, le représentant du FCE a qualifié de "très positif" le fait que les autorités publiques veulent veiller davantage à une maîtrise des coûts de réalisation des projets publics.
A ce propos, il constate que le non-respect des délais de réalisation des projets a des répercussions négatives, affirmant qu'un projet "a un délai et un coût", tout en soulignant la nécessité de veiller, également, sur la qualité.
M. Benabdesslam réitère aussi la nécessité pour l'Algérie d'aller vers une économie diversifiée et indépendante des revenus pétroliers.
Il propose, à ce titre, de relancer l'investissement, de lutter contre l'informel et de réduire la contrainte bureaucratique pour mieux développer l'entreprise.
APS