Treize projets inscrits au profit de la capitale à l'horizon 2029.
Le Plan Alger vert compte 13 projets portant sur la préservation du patrimoine forestier à l’horizon 2029 a annoncé jeudi, M. Noureddine Baaziz, directeur des forêts de la wilaya d’Alger à l’occasion de la journée mondiale de l’Arbre.
Le directeur des forêts de la wilaya qui participait à une opération de plantation de 1.200 arbres à Bouchaoui (de reboisement, organisée par la Direction générale des forêts (DGF) avec la participation des douanes algériennes, a précisé que le plan vert prévoyait des projets de réalisation de parcs à Bainem, El Harrach et Zéralda et de réaménagement des espaces forestiers dans le sud de la capitale, outre le projet de réaménagement du lac de Réghaia, de l'Oued Hamiz et des zones d'irrigation à Ain Taya et Herraoua.
Ce plan, qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement urbain de la capitale dans les trois prochaines décennies, prévoit par ailleurs un projet de réalisation de 23 agri-parcs, consistant en l'établissement de ceintures autour des agglomérations. En plus de ces projets, M. Baaziz a précisé que la Conservation des forêts œuvrait à doubler l’espace des forêts en l’élargissant de 6,25 % à 12 % de la superficie totale de la wilaya à travers différents plans et programmes, notamment ceux inscrits dans le cadre de la politique du renouveau agricole. Selon le directeur des forêts de la wilaya qui a longuement insisté sur «la préservation des arbres et des plants reboisés», on compte plus de 80.000 arbres implantés à Alger depuis février 2012, dont 500 ha au niveau des forêts.
S. S.
Le directeur des forêts de la wilaya qui participait à une opération de plantation de 1.200 arbres à Bouchaoui (de reboisement, organisée par la Direction générale des forêts (DGF) avec la participation des douanes algériennes, a précisé que le plan vert prévoyait des projets de réalisation de parcs à Bainem, El Harrach et Zéralda et de réaménagement des espaces forestiers dans le sud de la capitale, outre le projet de réaménagement du lac de Réghaia, de l'Oued Hamiz et des zones d'irrigation à Ain Taya et Herraoua.
Ce plan, qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de développement urbain de la capitale dans les trois prochaines décennies, prévoit par ailleurs un projet de réalisation de 23 agri-parcs, consistant en l'établissement de ceintures autour des agglomérations. En plus de ces projets, M. Baaziz a précisé que la Conservation des forêts œuvrait à doubler l’espace des forêts en l’élargissant de 6,25 % à 12 % de la superficie totale de la wilaya à travers différents plans et programmes, notamment ceux inscrits dans le cadre de la politique du renouveau agricole. Selon le directeur des forêts de la wilaya qui a longuement insisté sur «la préservation des arbres et des plants reboisés», on compte plus de 80.000 arbres implantés à Alger depuis février 2012, dont 500 ha au niveau des forêts.
S. S.
M. Abdelkader Rachedi, directeur de la planification à la DFG :
« Le patrimoine forestier représente 11 % de la superficie globale »
« Le patrimoine forestier représente 11 % de la superficie globale »
Sur un autre plan, le directeur de la planification à la direction générale des Forêts (DFG), M. Abdelkader Rachedi, a affirmé que le patrimoine forestier en Algérie représente 11 % de la superficie globale du pays et que les espèces d'arbres qui forment cet espace nécessitaient une protection.
Il a précisé en outre que les actions engagées par les pouvoirs publics pour la conservation et la gestion durable des forêts méritent aussi d'être renforcées pour faire face à des menaces causées par les constructions illicites et anarchiques, les changements climatiques, les feux de forêts et l'avancée du désert,
Selon M Rachedi le programme de plantation de plus d'un million d'hectares d'arbres lancé depuis 1990 n'est que partiel par rapport au potentiel forestier dont dispose l'Algérie estimé à 4,2 millions d'hectares. Il a indiqué à cet effet, que la législation qui régit ce domaine doit être adaptée au contexte actuelle car datant des années 1980.
Pour ce qui est des opérations de reboisement en Algérie, il a relevé que cette opération vise en priorité la préservation et la réhabilitation des espèces d'arbres menacées comme le liège, l'argan, le chêne vert, l'acacia et autre espèces autochtones propres aux zones steppique dont alfa, ainsi que la protection des ressources naturelles, l'eau et le sol notamment.
M. Rachedi a précisé que l'objectif du reboisement n'aspirait pas, pour le moment, à produire du bois destiné à la construction ou à l'exportation, mais concernait la préservation de l'espace forestier, cette partie végétale indispensable à l'équilibre écologique, a-t-il dit.
Concernant les dégâts causés par les feux de forêts, l'invité de la chaîne III de la Radio nationale a fait savoir que 70% des forêts incendiées connaissent un niveau de reprise sur le plan naturel. Il y a lieu de rappeler qu’en 2004, l’Algérie était classée troisième producteur mondial de liège avec une moyenne de 7 % de la production planétaire, bien sûr, loin du Portugal et de l’Espagne enregistrant, respectivement 57 % et 23 %. A l’époque déjà, une étude a été effectuée par un bureau d’études étranger sur les filières industrielles algériennes où il a été noté qu’«avec une meilleure gestion et une exploitation plus rationnelle des peuplements, la production nationale de liège peut connaître une sensible augmentation à court terme».
S. S.
Il a précisé en outre que les actions engagées par les pouvoirs publics pour la conservation et la gestion durable des forêts méritent aussi d'être renforcées pour faire face à des menaces causées par les constructions illicites et anarchiques, les changements climatiques, les feux de forêts et l'avancée du désert,
Selon M Rachedi le programme de plantation de plus d'un million d'hectares d'arbres lancé depuis 1990 n'est que partiel par rapport au potentiel forestier dont dispose l'Algérie estimé à 4,2 millions d'hectares. Il a indiqué à cet effet, que la législation qui régit ce domaine doit être adaptée au contexte actuelle car datant des années 1980.
Pour ce qui est des opérations de reboisement en Algérie, il a relevé que cette opération vise en priorité la préservation et la réhabilitation des espèces d'arbres menacées comme le liège, l'argan, le chêne vert, l'acacia et autre espèces autochtones propres aux zones steppique dont alfa, ainsi que la protection des ressources naturelles, l'eau et le sol notamment.
M. Rachedi a précisé que l'objectif du reboisement n'aspirait pas, pour le moment, à produire du bois destiné à la construction ou à l'exportation, mais concernait la préservation de l'espace forestier, cette partie végétale indispensable à l'équilibre écologique, a-t-il dit.
Concernant les dégâts causés par les feux de forêts, l'invité de la chaîne III de la Radio nationale a fait savoir que 70% des forêts incendiées connaissent un niveau de reprise sur le plan naturel. Il y a lieu de rappeler qu’en 2004, l’Algérie était classée troisième producteur mondial de liège avec une moyenne de 7 % de la production planétaire, bien sûr, loin du Portugal et de l’Espagne enregistrant, respectivement 57 % et 23 %. A l’époque déjà, une étude a été effectuée par un bureau d’études étranger sur les filières industrielles algériennes où il a été noté qu’«avec une meilleure gestion et une exploitation plus rationnelle des peuplements, la production nationale de liège peut connaître une sensible augmentation à court terme».
S. S.
La décharge d’Ouled Fayet se met au vert
«Le parc Dounia sera ouvert, au public avant l’entame de cet été», c’est ce qu’annoncé le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de la Ville, M. Amara Benyounes qui a donné, hier, le coup d’envoi de l’opération de reboisement au niveau de l’extension du parc des Grands vents, et ce, à l’occasion de la journée mondiale de l’Arbre. En effet, prés de 1.000 arbres, toutes espèces confondues, ont été plantés. Cette opération concernera 259 ha, issus de la fermeture de la décharge de Ouled Fayet, portant ainsi la superficie totale du parc Dounia à 1.059 ha, se veut, estimera le chargé du secteur, à message à l’endroit du citoyen, notamment les enfants pour préserver l’environnement et ce, à travers l’initiation de ces derniers à la problématique environnement, rappelant que la relation entre l’Algérien et l’écologie a toujours était forte et qu’il est temps pour que le citoyen renoue avec la culture environnementale. M. Amara Benyounes reviendra lors de sa sortie, sur le projet de fermeture de la décharge d’Ouled Fayet qui s’étalera sur 20 mois, pour céder place un immense espace vert qui sera le poumon de toute la ville d’Alger qui bénéficiera aux populations de Baba Hassan, d’Ouled Fayet et d’El Achour Le parc des Grands Vents ou le parc Dounia qui en ont vu des vertes et des pas mûres depuis la création du site d’enfouissement de Ouled Fayet. S’exprimant sur cette opération de reboisement, le directeur du Parc, M. Betttiche Abdellatif soulignera que ce parc a enregistré une extension de 259 ha, ajoutant que les localités Sud-Est et Sud-Ouest de la Capitale seront les premières à tirer profit de cet espace de villégiature qui dispose également d’un stock d’arbre adultes, constitué de pins, qui seront utilisés comme clôture et brises vents. Le responsable du parc, ne manquera pas de préciser que de petits parkings seront aménagés permettant ainsi l’accès à ce grand espace vert. Il précisera par ailleurs que 95 % des 14.000 plants effectués dans les différentes campagnes de reboisement ont réussi. Le choix des arbres qui s’adaptent au micro climat de la région des Grands Vents, en est la principale cause.
A noter que des enfants du village SOS Draria ainsi que des scouts ont été conviés à cette opération de reboisement, qui se veut un geste pour la réhabilitation de l’environnement.
Samia D.
EL MOUDJAHID
A noter que des enfants du village SOS Draria ainsi que des scouts ont été conviés à cette opération de reboisement, qui se veut un geste pour la réhabilitation de l’environnement.
Samia D.
EL MOUDJAHID
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