La diaspora algérienne apporte son soutien à Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, dans son œuvre d’étendre son investissement sur le vieux continent.
«La présence en France d’Issad Rebrab, comme investisseur algérien, a donné, sans conteste, une image très positive de notre pays. De son cabinet d’expert-comptable, en passant par la Socomeg, une entreprise de construction métallique, à celui du conglomérat Cevital, cette success story révèle les énormes potentialités d’une Algérie dont la croissance et les besoins sont considérables.» Ce témoignage de sympathie provient de maître Chems Eddine Hafiz, avocat au barreau de Paris. Depuis l’acquisition, par Cevital, de deux fleurons de l’industrie française, Oxxo et FagorBrandt, l’entreprise a pris du galon en réputation. «Jusqu’à présent, à l’étranger, lorsque l’on évoquait l’Algérie, c’était l’insécurité et le terrorisme qui revenaient le plus souvent. Très rarement, on associait les affaires et encore moins les opportunités d’investissement vers notre pays.»
Pour remédier à ces conversations pleines de clichés, «des membres de la communauté nationale établie en France ont lancé des initiatives pour attirer l’attention des entreprises françaises sur les potentialités algériennes. Un regard attentif s’est posé sur ces possibilités», nous dira Me Hafiz, qui croit dur comme fer que seules les potentialités que recèle le pays sont à même de relever l’immense défi de contribuer au développement. A la condition que l’on ait parfait le climat des affaires en Algérie. Sur la contribution de la diaspora algérienne à l’édifice économique, Chems Eddine Hafiz, contacté par El Watan, pose certaines conditions. Primo, il est important, à ses yeux, que «les ressortissants algériens établis en France trouvent facilement les relais et les réseaux de soutien».
Secundo, bien que nombreuses soient les initiatives individuelles, la diaspora algérienne elle-même doit s’organiser dans un cadre à même de permettre à ses membres de se rencontrer pour échanger et identifier ensemble les domaines qu’ils pourraient investir, estime notre interlocuteur. Tertio, il estime nécessaires des mesures de l’Etat, mais non spécifiques, à l’adresse des investisseurs algériens établis à l’étranger.
Une évidence pour Me Hafiz : «Les Algériens de France peuvent jouer un rôle productif crucial dans la création d’entreprises et dont l’Algérie a besoin pour accélérer son développement économique.»D’autant plus que, depuis peu, l’on assiste, souligne Chems Eddine Hafiz, à l’apparition d’une élite «de très haute qualification, sortie des grandes écoles françaises et qui a un attachement viscéral à l’Algérie». Cette élite évolue dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC), de la médecine, de la finance, du conseil et de la recherche de pointe. Tout comme Cevital, l’Etat doit investir, mais autrement, dans des relais de croissance à l’étranger.
EL WATAN
Pour remédier à ces conversations pleines de clichés, «des membres de la communauté nationale établie en France ont lancé des initiatives pour attirer l’attention des entreprises françaises sur les potentialités algériennes. Un regard attentif s’est posé sur ces possibilités», nous dira Me Hafiz, qui croit dur comme fer que seules les potentialités que recèle le pays sont à même de relever l’immense défi de contribuer au développement. A la condition que l’on ait parfait le climat des affaires en Algérie. Sur la contribution de la diaspora algérienne à l’édifice économique, Chems Eddine Hafiz, contacté par El Watan, pose certaines conditions. Primo, il est important, à ses yeux, que «les ressortissants algériens établis en France trouvent facilement les relais et les réseaux de soutien».
Secundo, bien que nombreuses soient les initiatives individuelles, la diaspora algérienne elle-même doit s’organiser dans un cadre à même de permettre à ses membres de se rencontrer pour échanger et identifier ensemble les domaines qu’ils pourraient investir, estime notre interlocuteur. Tertio, il estime nécessaires des mesures de l’Etat, mais non spécifiques, à l’adresse des investisseurs algériens établis à l’étranger.
Une évidence pour Me Hafiz : «Les Algériens de France peuvent jouer un rôle productif crucial dans la création d’entreprises et dont l’Algérie a besoin pour accélérer son développement économique.»D’autant plus que, depuis peu, l’on assiste, souligne Chems Eddine Hafiz, à l’apparition d’une élite «de très haute qualification, sortie des grandes écoles françaises et qui a un attachement viscéral à l’Algérie». Cette élite évolue dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC), de la médecine, de la finance, du conseil et de la recherche de pointe. Tout comme Cevital, l’Etat doit investir, mais autrement, dans des relais de croissance à l’étranger.
EL WATAN
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