"Nous avons à chaque fois insisté dans nos rencontres avec des responsables locaux français pour leur dire que, là où elles ont des potentialités à exprimer, nos élites nationales doivent être associées à chaque fois que nous coopérons avec vous", a déclaré Babes lors d’un point de presse organisé au Centre culturel algérien (CCA), à Paris, peu après une rencontre-débat avec des compétences nationales, représentant plusieurs sphères d’activités.
"J’ai également dit que l’Algérie ne souhaitait pas établir avec la France des relations standards- marchandes, mais construire un partenariat, passant par les compétences nationales", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs indiqué avoir fait le constat de l’intérêt "fort et tangible" qu’ont exprimé les élites algériennes établies en France de renouer avec leur pays d’origine "qui va au de-là des frustrations qu’elles ont manifestées et la colère qu’elles ont parfois exprimées".
Babes a en outre relevé que les propos qu’il échangés avec ces élites nationales étaient marqués par "cet attachement" au pays d’origine et ce lien qu’ils souhaitent "maintenir et conduire au plus haut niveau".
Il a également ajouté qu’au-delà de cet "attachement", il a relevé aussi "un très fort intérêt" à ce qui a été proposé dans le cadre de cette mission de proximité menée par le CNES, à savoir créer avec cette élite de la communauté nationale, "de vrais passerelles de partenariat, et les construire sérieusement ensemble dans la durée et aller vers l’excellence".
De son point de vue, l’intérêt de cette rencontre, n’est pas de générer des résultats qui peuvent être producteurs de résultats immédiats souhaités mais œuvrer ensemble à engager des actions concrètes et vers des projets porteurs en matière de coopération.
Babes a tenu dans ce contexte à clarifier le fait que la conjoncture choisie pour entreprendre cette démarche de proximité, intervient à un moment qui "transcende toutes formes d’échéances".
Il a précisé ainsi que cette mission de proximité du CNES, qui va au-delà des échéances du mois d’avril, se rendra dans d’autres pays d’Europe, en Amérique et dans des pays arabes et qu’elle est initiée par la volonté des pouvoirs publics d’arrimer ses élites à la stratégie de développement du pays prévue de longue date. "L’axe central de cet exercice est de porter notre capacité de voir plus loin que ces échéances et qui ne sont pas inscrites dans notre agenda", a-t-il insisté.
A propos de la coopération décentralisée entre la France et l’Algérie qui, a-t-il estimé sont des "coquilles vides", en allusion notamment aux opérations de jumelages entre villes des deux pays, il a considéré qu’aujourd’hui il s’agit d’abord de "remettre de l’ordre" dans les systèmes de gouvernance à l’échelle locale, régional, en Algérie, pour ensuite pouvoir gérer et parler de jumelages avec d’autres villes de France et "pouvoir s’en sortir avec des potentialités positives".
Pour le président d CNES, il s’agit surtout de se mettre en "position paritaire et d’homologie" en termes de mandat et de capacités de faire.
Après Toulouse, Marseille Strasbourg et Lyon, c’est à Paris que la mission exploratoire et de proximité du CNES conduite par Babes en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, a réuni les élites nationales établies en Ile-de-France pour exprimer la volonté l’exécutif de construire l’avenir de l’Algérie en partenariat la communauté nationale.
Des ateliers ont à cette occasion été organisés, articulés autour de trois axes principaux, à savoir, l’interaction de l’élite algérienne avec le pays d’origine, la problématique du modèle de croissance et le renforcement de la dynamique de coopération décentralisée.
APS
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