Abderrahmane Bergui, ancien arbitre international de football et président de l'association Ouled El Houma, a affirmé que «le jeune algérien a besoin avant tout de considération et de prise en charge pour réduire le taux d'emprisonnement de la frange juvénile». M. Bergui a indiqué que «la jeunesse actuelle est confrontée à plusieurs problèmes, notamment le chômage, et est devenue la proie de certains manipulateurs qui profitent de sa faiblesse. Il a souligné qu'il est temps de tracer une stratégie nationale pour la prise en charge des jeunes en difficulté, exposés à beaucoup de fléaux, tout en appelant tous les acteurs concernés à répondre à la réalité dont les jeunes sont victimes.
Il a fait savoir que «plusieurs manifestations sportives et culturelles s'organisent dans le milieu carcéral afin d'aider les jeunes prisonniers à s'insérer plus facilement dans la vie quotidienne de la société et regagner le circuit social». Notre interlocuteur nous a affirmé que les personnes détenues, notamment celles ayant commis des petits délits, retrouvent facilement leurs familles et sont en général récupérables.
Il nous a fait savoir que le suivi psychologique, les activités et les cours de formation organisés au sein des prisons sont les meilleurs moyens mis à la disposition des détenus afin de les libérer et les rendre plus raisonnables.
En sa qualité de président de l'association qui fréquente de près les jeunes, M. Bergui a souligné que «si la société continue à rejeter cette catégorie de jeunes et si le lien familial se coupe, le résultat sera dramatique pour ces jeunes qui ont besoin d'entente et d'accueil dans leur propre environnement. Le manque d’interlocuteurs valables dans leur environnement, comme la famille, les cités et les quartiers, laisse les jeunes se sentir moins considérés et mis à l'écart.
Cette situation les incite par la suite à commettre des délits. Interrogé si le nombre de jeunes récupérés est important, M. Bergui a dit qu'il est optimiste du travail qu'il est en train de faire et que le nombre de jeunes détenus qui arrivent à s'insérer dans la société est en nette amélioration. Il est à signaler que cette association a été créée dans les moments les plus cruciaux de l'Algérie, en 1995, et qu’elle a été classée parmi les meilleurs organismes du monde qui travaillent en direction des jeunes, selon M. Bergui.
Le Temps d'Algérie
Il a fait savoir que «plusieurs manifestations sportives et culturelles s'organisent dans le milieu carcéral afin d'aider les jeunes prisonniers à s'insérer plus facilement dans la vie quotidienne de la société et regagner le circuit social». Notre interlocuteur nous a affirmé que les personnes détenues, notamment celles ayant commis des petits délits, retrouvent facilement leurs familles et sont en général récupérables.
Il nous a fait savoir que le suivi psychologique, les activités et les cours de formation organisés au sein des prisons sont les meilleurs moyens mis à la disposition des détenus afin de les libérer et les rendre plus raisonnables.
En sa qualité de président de l'association qui fréquente de près les jeunes, M. Bergui a souligné que «si la société continue à rejeter cette catégorie de jeunes et si le lien familial se coupe, le résultat sera dramatique pour ces jeunes qui ont besoin d'entente et d'accueil dans leur propre environnement. Le manque d’interlocuteurs valables dans leur environnement, comme la famille, les cités et les quartiers, laisse les jeunes se sentir moins considérés et mis à l'écart.
Cette situation les incite par la suite à commettre des délits. Interrogé si le nombre de jeunes récupérés est important, M. Bergui a dit qu'il est optimiste du travail qu'il est en train de faire et que le nombre de jeunes détenus qui arrivent à s'insérer dans la société est en nette amélioration. Il est à signaler que cette association a été créée dans les moments les plus cruciaux de l'Algérie, en 1995, et qu’elle a été classée parmi les meilleurs organismes du monde qui travaillent en direction des jeunes, selon M. Bergui.
Le Temps d'Algérie
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