Le Premier ministre français sera accompagné d’une forte délégation. Outre la situation sécuritaire, deux thèmes majeurs, à savoir les relations économiques et, particulièrement, la coopération industrielle, vont dominer les débats
Le Premier ministre français, Bernard Cazeneuve, entame, aujourd’hui, une visite de deux jours à Alger. Essentiellement “dominée par les thèmes économiques et industriels”, selon Matignon citée par l’Agence France-Presse (AFP), cette visite devra donner, sans doute, un nouvel élan aux relations algéro-françaises, “tendues sous la présidence de Nicolas Sarkozy et devenues excellentes sous le quinquennat de François Hollande”, a précisé la même source.
Pour sa première étape du voyage, M. Cazeneuve rencontrera le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour aborder les relations entre les deux pays et les perspectives de développement des projets en cours et ceux qui sont en attente.
Le Premier ministre français, qui sera accompagné d’une forte délégation, aura dans ses bagages deux thèmes majeurs, à savoir le développement des partenariats économiques entre les entreprises algériennes et françaises et l’extension des projets industriels, dont la sous-traitance et le montage automobile.
Même si d’autres thématiques, à l’instar de la lutte antiterroriste et la radicalisation, de la situation sécuritaire au Sahel et en Libye, seront à l’ordre du jour, il n’en demeure pas moins que les regards sont d’ores et déjà braqués vers les deux thèmes inscrits à Matignon. En ce sens, il est attendu que MM. Sellal et Cazeneuve abordent le projet d’extension de Renault Algérie Production (RAP) d’Oued Tlelat (Oran), avec la sortie d’un troisième modèle vers la fin du mois de décembre prochain (Clio VI), mais surtout la tenue, ce 27 avril, de la première Convention internationale de la sous-traitance dans la wilaya d’Oran.
En effet, pas moins de 250 sous-traitants internationaux, qui accompagnent les usines du groupe Renault dans le monde, seront à ce rendez-vous international. Et si certains de ces sous-traitants ont déjà commencé à prospecter pour ficeler leur dossier, en vue de développer un tissu industriel qui accompagnera le secteur automobile, il est clair que la visite de M. Cazeneuve devra donner un avant-goût quant au devenir de l’usine de Renault Algérie Production qui entame sa troisième année dans le montage de véhicules en SKD. En parallèle, le projet de l’usine Peugeot ne sera pas abordé. Pour cause, indiquent nos sources, le patron de la région Afrique et Moyen-Orient du groupe PSA, Jean-Christophe Quémard, figure dans la délégation de M. Cazeneuve. Lors de sa dernière sortie à El-Oued, M. Sellal s’est prononcé sur le projet du groupe PSA (Peugeot Citroën). “Nous voulons avoir une production nationale à travers un investissement algérien et étranger. Dieu merci, beaucoup de projets sont déjà lancés. Peugeot nous court après. Nous lui avons dit, doucement, patience, même si nous sommes prêts à signer”, avait alors répondu M. Sellal. La signature de ce projet, qui devait intervenir en avril 2016, avait été ajournée, alors que le groupe PSA s’était engagé à répondre aux exigences du gouvernement algérien.
En mars dernier, lors de son déplacement à Alger où il avait assisté à la conférence du réseau de Peugeot Algérie, M. Quémard avait exposé le projet de l’usine, alors que des photos avaient fuité sur le réseau social facebook sur cette rencontre. À Alger, comme à Paris, des informations distillées, çà et là, faisaient état de la reprise des négociations au courant de l’année 2017.
Et M. Quémard de confirmer lors de son déplacement, en mars dernier au Maghreb. “J’espère que ces visites seront l’occasion pour déclencher un accord, amorcer le projet et être au rendez-vous pour répondre aux attentes de nos clients”, avait-il affirmé.
Du reste, MM. Sellal et Cazeneuve feront une évaluation des axes inscrits dans le cadre du Comité interministériel de haut niveau.
Pour sa première étape du voyage, M. Cazeneuve rencontrera le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour aborder les relations entre les deux pays et les perspectives de développement des projets en cours et ceux qui sont en attente.
Le Premier ministre français, qui sera accompagné d’une forte délégation, aura dans ses bagages deux thèmes majeurs, à savoir le développement des partenariats économiques entre les entreprises algériennes et françaises et l’extension des projets industriels, dont la sous-traitance et le montage automobile.
Même si d’autres thématiques, à l’instar de la lutte antiterroriste et la radicalisation, de la situation sécuritaire au Sahel et en Libye, seront à l’ordre du jour, il n’en demeure pas moins que les regards sont d’ores et déjà braqués vers les deux thèmes inscrits à Matignon. En ce sens, il est attendu que MM. Sellal et Cazeneuve abordent le projet d’extension de Renault Algérie Production (RAP) d’Oued Tlelat (Oran), avec la sortie d’un troisième modèle vers la fin du mois de décembre prochain (Clio VI), mais surtout la tenue, ce 27 avril, de la première Convention internationale de la sous-traitance dans la wilaya d’Oran.
En effet, pas moins de 250 sous-traitants internationaux, qui accompagnent les usines du groupe Renault dans le monde, seront à ce rendez-vous international. Et si certains de ces sous-traitants ont déjà commencé à prospecter pour ficeler leur dossier, en vue de développer un tissu industriel qui accompagnera le secteur automobile, il est clair que la visite de M. Cazeneuve devra donner un avant-goût quant au devenir de l’usine de Renault Algérie Production qui entame sa troisième année dans le montage de véhicules en SKD. En parallèle, le projet de l’usine Peugeot ne sera pas abordé. Pour cause, indiquent nos sources, le patron de la région Afrique et Moyen-Orient du groupe PSA, Jean-Christophe Quémard, figure dans la délégation de M. Cazeneuve. Lors de sa dernière sortie à El-Oued, M. Sellal s’est prononcé sur le projet du groupe PSA (Peugeot Citroën). “Nous voulons avoir une production nationale à travers un investissement algérien et étranger. Dieu merci, beaucoup de projets sont déjà lancés. Peugeot nous court après. Nous lui avons dit, doucement, patience, même si nous sommes prêts à signer”, avait alors répondu M. Sellal. La signature de ce projet, qui devait intervenir en avril 2016, avait été ajournée, alors que le groupe PSA s’était engagé à répondre aux exigences du gouvernement algérien.
En mars dernier, lors de son déplacement à Alger où il avait assisté à la conférence du réseau de Peugeot Algérie, M. Quémard avait exposé le projet de l’usine, alors que des photos avaient fuité sur le réseau social facebook sur cette rencontre. À Alger, comme à Paris, des informations distillées, çà et là, faisaient état de la reprise des négociations au courant de l’année 2017.
Et M. Quémard de confirmer lors de son déplacement, en mars dernier au Maghreb. “J’espère que ces visites seront l’occasion pour déclencher un accord, amorcer le projet et être au rendez-vous pour répondre aux attentes de nos clients”, avait-il affirmé.
Du reste, MM. Sellal et Cazeneuve feront une évaluation des axes inscrits dans le cadre du Comité interministériel de haut niveau.
Liberté
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