samedi 3 août 2013

Ecoute et Promixité

Les visites de terrain dont est devenu coutumier le Premier ministre ont institué une véritable culture de proximité avec le citoyen, tout en contribuant à donner un coup d’accélérateur à l’avancée des réformes initiées par le programme présidentiel afin de mieux cadrer les actions de développement local.
Sellal donne le la en sillonnant le pays au pas de charge, visitant un chantier ici, lançant un projet plus loin, changeant une orientation ailleurs ; le point d’orgue étant la rencontre toujours  très attendue avec la société civile, toutes catégories sociales confondues, où les franges de la jeunesse, notamment, peuvent exprimer sereinement leurs doléances et leurs espoirs.
Loin de prétendre vouloir apporter des solutions immédiates, Sellal écoute et prend note, sachant au besoin dérider l’atmosphère d’un bon mot tiré du terroir, situant l’exacte proportion des exigences des intervenants et donnant les directives nécessaires aux autorités locales concernées au premier chef. C’est là, la touche particulière de l’action du Premier ministre, et quand bien même ses prédécesseurs se rendaient souvent dans le pays profond pour prendre le pouls du développement économique, encore convient-il de souligner que l’actuel Premier ministre a conféré à cette méthode, un caractère quasi-  systématique, ce qui lui donne une dimension véritablement novatrice en ce sens qu’elle est porteuse de confiance et d’ambitions nouvelles par l’écoute et la prise de décision immédiate.
Rompant avec le style de visites marquées par la lourdeur protocolaire et le décorum des autorités locales désormais sommées de prendre des initiatives et d’alléger autant que faire se peut le carcan bureaucratique, véritable hantise du citoyen, le Premier ministre privilégie donc le contact direct, favorisant l’écoute et l’esprit de synthèse.
Répondant aux préoccupations des uns et des autres, paysan du Sersou, industriel de Sétif ou cultivateur de Béchar, essuyant parfois l’ire, souvent légitime, d’un groupe de citoyens déçus par l’atonie des autorités locales, Sellal recadre au besoin une directive bancale ou apporte un ajustement nécessaire.
Toutes ces actions n’ont certes pas la prétention d’apporter des solutions  immédiates, tant la prise en charge des multiples problèmes est à la fois complexe et sensible, s’agissant surtout de la lutte contre le chômage des jeunes, plus particulièrement dans les régions reculées où la rareté du tissu industriel nécessite de favoriser les métiers locaux, notamment l’agriculture saharienne.
Elles ont cependant le mérite de susciter l’espoir chez les citoyens et de réduire le ressentiment et la déconvenue dont se nourrit la grogne sociale.
Le gouvernement Sellal œuvre donc à instaurer un nouveau modèle de développement socio-économique, porteur de cohésion sociale et reposant sur une rénovation de la   gouvernance et l’évaluation périodique des plans de développement.
K. Ousmane

El Moudjahid
 

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