mercredi 6 juin 2012

Approche par compétence La formation professionnelle algérienne profite de l’expérience canadienne


La cérémonie de clôture du projet portant appui à l’introduction de l’approche par compétence (APC) dans la formation professionnelle, qui a vu le jour en 2004, a eu lieu, hier, au centre de formation et de l’enseignement professionnels, à Alger.

La rencontre a permis aux participants de faire le point sur cette nouvelle approche qui entre dans le cadre de la réforme du système de formation professionnelle en Algérie et qui intervient dans le cadre de la coopération algéro-canadienne.
La démarche entreprise, il y a 10 ans, s’articule autour de deux axes s’inscrivant dans la transition vers une économie de marché. Le principe conclu entre l’Algérie et le Canada a donné lieu à une collaboration entre les deux pays qui se divise en deux phases. L’objectif ultime se traduit par l’expérimentation de l’APC qui est basée sur quatre grandes étapes qui sont, la détermination des besoins en compétences, la transposition des compétences dans une démarche de formation, le développement des compétences puis l’évaluation des compétences.
“L’économie algérienne vise à se diversifier, ce qui entraîne des ajustements importants au niveau de la formation de sa main-d’œuvre. Pour répondre à ces défis, elle a sollicité l’expertise canadienne et un appui stratégique pour une réingénierie de la formation professionnelle en Algérie”, a déclaré Geneviève des Rivières, ambassadeur du Canada à Alger. Pour sa part, le ministre de la formation et de l’enseignement professionnels a souligné que “c’est une formation graduelle et ciblée. C’est une autre approche de la formation professionnelle”. Il a ajouté que “cette formation, qui a déjà fait ses preuves au Canada, a été adaptée selon les besoins du marché algérien. L’APC donne à nos stagiaires l’opportunité d’être plus compétitifs sur le marché du travail”.
Le ministre a fait savoir qu’une rencontre est prévue, dimanche prochain, entre lui et l’ambassadeur du Canada pour lancer l’enseignement à distance. Car, a-t-il indiqué, le canada est leader aussi dans le secteur. Le projet APC a concerné quatre centres de formation professionnelle à travers le territoire national dans les domaines des arts et industries graphiques, froid et climatisation, gestion
des ressources en eau et mécanique automobile, ce qui a permis à 150 stagiaires de bénéficier de la formation, ainsi que 125 cadres de
l’Ifep et 6 autres de l’Erpeq aptes à animer des sessions de formation de deux à trois jours.
La formation a coûté 10 millions de dollars canadiens et a été financée à 100% par la partie canadienne.
D. S
Liberté

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