mercredi 18 septembre 2013

7E PANORAMA DU CINÉMA ALGÉRIEN À NÎMES : De la révolution à la mémoire collective

Harraga Blues du réalisateur Moussa Haddad
La ville française de Nîmes, célèbre pour ses corridas, organisera du 17 au 19 octobre le 7e Panorama du cinéma algérien.
Ce mini festival algérien en France, qui sera présenté à l'Auditorium du Conseil général à la rue Guillemette, en présence du président du Conseil général de la Région et du consul d'Algérie à Nîmes, verra la présentation de plusieurs films et documentaires algériens.
Parmi les films inédits qui seront présentés lors de ce panorama, on retiendra le documentaire Les cuves de la mort du réalisateur Abderrahmane Mostefa, qui revient sur les actes ignobles de la colonisation, survenus le 15 mars 1957 quand une centaine d'Algériens sont jetés dans les cuves à vin à Aïn Isser dans la région de Tlemcen.
41 cadavres sont retirés de ces maudits espaces. Ils avaient péri asphyxiés par le gaz délétère résultant du dépôt de vin.
La femme et la révolution seront également présentes dans ce programme, et on verra la programmation du film: Quatre portraits de femmes de la productrice Mariem Hamidat, qui reprend une partie des 50 présentations de femmes moudjahidate, diffusées sur l'Entv dans le cadre du 50e anniversaire de l'indépendance. Mariem Hamidat présentera également un film inédit Et nous devînmes étrangers sur notre terre avec l'historien Gilles Manceron.
Au programme également de cette manifestation, le documentaire Les cinéastes de la liberté de Saïd Mehdaoui, qui revient d'une façon sobre sur les premières images tournées de la révolution algérienne au maquis. D'autres films sur la révolution sont programmés comme Fidaï, conçu par un réalisateur franco-algérien Damien Ounouri. Le dernier documentaire programmé dans le cadre de ce panorama sera l'excellent témoignage signé par le réalisateur Jean Asselmeyer: Ils ont rejoint le front pour libérer l'Algérie. Un documentaire sur la participation des Français dans la guerre de Libération.
Dans la catégorie long métrage, on notera le programme d'un des rares films de l'après-révolution en 1962 Ya Ouled, réalisé par Rachid Benallal. Les films programmés concernent la période post-indépendance. Il y aura notamment au programme: l'avant-dernier film de Merzak Allouache Le Repenti, mais également le film romantique Kedach Ethebni de Fatma Zohra Zamour et le dramatique sur la période de la tragédie nationale Yema de Djamila Sahraoui. Le dernier film de Moussa Haddad Harraga blues, dernier né de la production cinématographique algérienne clôturera ce panorama riche et divers.

L'Expression

1 commentaire:

  1. n'oubliez pas de mentionner que ce n'est pas la ville de nimes qui organise cette fête, ce n'est pas son genre mais une association d'amitié franco-algérienne!

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