Au lendemain de la rentrée parlementaire, la scène médiatique a été prise d'assaut par les différentes parties. Gouvernement, Centrale syndicale et partis politiques étaient en force sur le terrain.
L'actualité va couler à flots. Le mois de septembre s'annonce chargé en événements. Politique, économie et social seront de la partie. L'agenda affiche déjà presque complet. Les partis, le gouvernement et les partenaires sociaux se bousculent pour animer la vitrine. Après une période d'accalmie, c'est le branle-bas de combat. Conférence de presse, université d'été, réunion, sont autant d'activités inscrites à l'affiche. Au lendemain de la rentrée parlementaire, la scène médiatique a été prise d'assaut par les différentes parties.Gouvernement, la Centrale syndicale, partis politique étaient en force sur le terrain. Tout le monde fait sa rentrée à sa manière. Pour le gouvernement, c'est le ministre de la Justice, garde des Sceaux et la ministre de l'Education qui ont ouvert le bal. Tayeb Louh et Nouria Benghebrit ont fait un tour d'horizon de leur secteur. D'autres interviendront à tour de rôle pour faire le point devant l'opinion publique. Le ministre des Finances fera de même. Mohammed Djellab prépare sa sortie médiatique ces jours-ci. «Je vais me prononcer prochainement», a-t-il déclaré à la presse en marge de l'ouverture de la session parlementaire d'automne, lundi dernier. Son collègue de l'Agriculture envisage de faire de même, conjoncture oblige.
Le gouvernement est condamné à réussir sa rentrée. Sachant que Le front social est sous tension, l'équipe Sellal multiplie ses sorties en vue d'apaiser les esprits.
Les partis politiques tentent de leur coté de rattraper le coup. Le parti Taj de Amar Ghoul a convoqué mercredi dernier une réunion du bureau politique pour faire le point et exprimer ses positions par rapport à plusieurs sujets d'actualité. La secrétaire générale du PT a convoqué une conférence de presse. Louisa Hanoune a brassé comme d'habitude un tour de l'actualité. Le Front des forces socialiste FFS a préféré se consacrer à l'université d'été. La Centrale syndicale n'est pas restée en marge. En prévision de la révision du Code du travail, une rencontre débat a été organisé au niveau du siège. En se produisant tous en même temps sur la scène, les parties s'entraînent pour les prochaines échéances. De grands rendez-vous sont annoncés pour ce mois. La réunion tripartite (Gouvernement-Centrale syndicale-Patronat), est très attendue par le monde des travailleurs et même par le patronat. Prévu avant la fin du mois en cours, ce conclave abordera les mesures d'application de la suppression de l'article 87 bis du Code du travail. Il s'agit d'une vieille revendication qui a enfin arraché l'accord du gouvernement. Le chef de l'Etat a tenu son engagement à travers l'inscription de cette décision dans le projet de loi de finances, 2015. Une nouvelle qui a été d'un grand soulagement pour des milliers de fonctionnaires. Contrairement à ces derniers, le patronat appréhende cette décision. La prochaine tripartite abordera les modalités d'application de la suppression de l'article 87 bis du Code du travail. Le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), Habib Yousfi a indiqué récemment que la réunion aplanira tous les différends concernant cette question. Le projet de révision de la Constitution pourra également faire l'objet d'un Conseil des ministres au courant de ce mois. La commission Ouyahia a achevé son rapport et l'a remis au chef de l'Etat et il reste juste qu'il soit validé avant sa présentation au Parlement. De son côté, l'opposition n'a pas baissé les armes. Elle se prépare à s'organiser en un seul bloc. Il s'agit de la Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique(Cltd) et le Pôle des forces du changement coordonné par l'ex-chef de gouvernement, Ali Benflis. L'opposition compte tenir une conférence nationale similaire à celle du 10 juin dernier au courant de ce mois pour sceler cette alliance.
L'expression
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