dimanche 17 février 2013

150 étudiants bénéficient de la formation “Élite programme” L’USTHB s’ouvre sur l’entrepreunariat


Avoir un pied à l’université et faire le premier pas vers le monde du travail en attendant d’intégrer le club des chefs d’entreprise est le rêve offert aux étudiants de l’université de Bab-Ezzouar par le cabinet conseil Cizar CCC, en partenariat avec le National Algerian Center (NAC). La démarche semble toute simple car, pour réaliser ce fameux rêve, il suffit de suivre une formation en entrepreunariat que Cizar et ses partenaires, notamment une ONG britannique, proposent. En effet, jusque-là méconnue et négligée, la culture de l’entrepreunariat fait depuis une année déjà son petit bonhomme de chemin au sein de nombreuses universités et de grandes écoles algériennes. L’USTHB, dont le premier responsable a décidé de former selon les besoins du marché de l’emploi, a donné son feu vert pour la formation en entrepreunariat proposée par Cizar.
Le premier responsable de ce cabinet conseil expliquera, lors de la 1re édition de la conférence virtuelle sur l’entrepreunariat jeunesse tenue hier à l’USTHB, que la décision de lancer cette formation a été prise après un constat. “Pas d’enseignants en entrepreunariat, pas de modèles, pas de structures… Comment avancer alors dans ce domaine ? Comment bâtir un entrepreunariat à l’algérienne en s’inspirant des nombreux modèles à travers le monde ?” s’interroge Cizar B. Brahim.
Et c’est ainsi qu’a émergé l’idée d’intégrer l’entrepreunariat dans le cursus universitaire. Le choix du cabinet s’est porté sur l’USTHB qui, fort heureusement, a salué cette initiative. Concrètement, “Élite programme : apprentissage de l’entrepreunariat pour l’innovation et l’amélioration de la technologie” est une formation de six mois destinée aux étudiants en mastère 1 et mastère 2, ainsi que les diplômés.
La première promotion compte 150 étudiants de la faculté d’électronique et informatique de l’USTHB. “La formation qui a lieu le samedi est assurée par des consultants, 20 nationaux et 35 étrangers. L’objectif est d’aider les étudiants à développer leur esprit entrepreneurial en vue de créer leurs propres entreprises. La formation, qui cible 5 000 étudiants par an pour atteindre les 40 000 en 2017, est basée sur trois axes : développement personnel, création d’entreprise et quête de financement pour le lancement effectif du projet.”
Selon le cabinet, pour faciliter la tâche aux futurs chefs d’entreprise, un autre projet est à l’étude à l’USTHB. Celui-ci consiste en la création de la “maison de l’entrepreunariat constituée de banques et autres intervenants dans le domaine, tel l’Ansej…” au sein même de l’université.

Gain ou intérêt du cabinet ? 
“Nous voulons former une élite qui participera de façon significative au développement du pays et qui pourrait devenir dans le futur notre partenaire et notre client.” Intervenant, l’ambassadeur britannique dira que ce projet entre dans le cadre du programme “Partenariat arabe” soutenu par une ONG britannique en collaboration  avec des institutions algériennes.

M B
Liberté

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