mardi 11 octobre 2011


Développement de partenariats dans le domaine industriel

Les investisseurs français en quête de projets en Algérie

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Bahia Aliouche
L’Algérie représente un marché intéressant, voire même attractif pour beaucoup d’investisseurs étrangers. Ces investisseurs multiplient les visites en Algérie et saisissent la tenue des salons professionnels pour y participer. L’objectif étant de s’informer sur les grandes tendances des marchés algériens et de rencontrer les entreprises algériennes pour discuter des possibilités
de conclure des relations de partenariat.Alors que la présence d’une trentaine d’entreprises françaises et une dizaine d’autres canadiennes à la 8ème  édition du Salon professionnel sur les technologies de l’information baptisé Med-IT, tenue à Alger du 26 au 28 septembre dernier, avait attesté de l’intérêt de ces entreprises étrangères à l’égard du marché algérien des technologies de l’information, la présence des entreprises étrangères notamment françaises à la 5ème édition du Salon international de l’industrie Alger Industries, tenue du 3 au 6 octobre courant à Alger, a, pour sa part, affirmé l’intérêt que portent les entreprises françaises au secteur industriel algérien.En effet, une cinquantaine d’entreprises françaises ont pris part au salon Alger Industries. Les exposants français activent dans différentes branches telles que la manutention, le levage, le stockage, le traitement de surface et l’usinage. Participant pour la quatrième fois à cette importante manifestation économique, Valves Meca est une société qui offre de nombreux avantages dans, entre autres, la fourniture de robinetterie industrielle et de tubes.Selon le gérant de Valves Meca, M. Maurice Petit Jean, le salon Alger Industries constitue une occasion propice pour se mettre en contact avec les entreprises algériennes et discuter d’éventuelles relations de partenariat.«Concrètement, nous avons réalisé des projets dans le domaine de la sous-traitance avec des sociétés d’ingénierie telles que Saipem Algérie», nous a-t-il  précisé.Estimant que le marché algérien de l’Industrie est «très prometteur», M. Maurice Petit Jean est, toutefois, revenu sur les obstacles juridiques et administratifs qui, selon lui, constituent le point d’achoppement pour son entreprise voulant décrocher des marchés en Algérie.«L’Algérie recèle de grands potentiels que nous espérons pouvoir développer», nous a-t-il révélé. De ce fait, a-t-il poursuivi, «Valves Meca travaille en collaboration avec La Chambre de Commerce et d’Industrie algéro-française dans l’optique de lever ces obstacles et arriver à commercialiser ses produits en Algérie».Il est important de rappeler que Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, a, dans un entretien à l’AFP, justifié les changements de lois sur les investissements. «Ce n’est pas de l’instabilité, c’est une rectification de fond», a-t-il, récemment, affirmé. Et d’ajouter : «Notre objectif est de mettre en place un mécanisme qui permette un développement des partenariats pour acquérir un savoir-faire, plus important que le simple commerce entre pays.»
Un développement de partenariat qui figure à la tête des objectifs de la participation de l’entreprise française Actimeca Jamois à la 5ème édition du salon Alger Industries.Existant depuis 1979, Actimeca Jamois est une société qui active dans la mécanique de précision.«Notre participation au salon Alger Industries 2011 nous a permis une prise de contact avec nos homologues algériens», nous a confié son directeur général, M. François Jamois. Et d’ajouter : «Le marché algérien de l’industrie est en plein développement. Nous avons participé à plusieurs salons industriels tenus en Algérie comme nous avons effectué des visites de travail dans la perspective de décrocher des marchés en Algérie.» La 5ème édition du Salon international de l’industrie va certainement ouvrir l’intervalle aux entreprises étrangères, notamment françaises, pour nouer des relations fructueuses de partenariat avec leurs homologues algériennes et par ricochet intensifier davantage la collaboration franco-algérienne. Une collaboration qui avance bel et bien, selon la dernière déclaration de M. Benmeradi, faisant allusion aux douze dossiers phare qui, précise-t-il, «sont réglés à 90%».
Il reste à finaliser les projets Renault (avec la question de la commercialisation des véhicules) et la plate-forme pétrochimique que Sonatrach négocie avec le groupe français Total. Idem pour le partenariat avec Sanofi-Aventis, Lafarge et dans l’industrie du verre avec Alverre.La concrétisation de ces projets devrait permettre le développement de l’Industrie nationale et, partant, sortir l’Algérie de sa quasi-dépendance du secteur des hydrocarbures.

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