mercredi 12 octobre 2011


Mekioussa Chékir
 Une distinction et des mérites
 

 
Notre consœur Mekioussa Chekir vient de recevoir une distinction pour son reportage sur les Chrétiens algériens et le dialogue interconfessionnel, un écrit intitulé "La tolérance à l'épreuve de l'unanimisme religieux". Elle est à égalité avec Rachel Shabi de Grande-Bretagne, récompensée pour son reportage  "We were looking for a nice, peaceful place near Jerusalem", publié dans The Guardian. Diplômée de l'Ecole des Sciences politiques d'Alger, Mekioussa Chekir est née le 12 mai 1967 à Bab El Oued Alger.  Elle a fait ses premiers pas dans le journalisme après le soulèvement populaire d'octobre 1988. Baptême du feu dans l'historique Alger-Républicain, journal progressiste proche alors du PAGS, oû elle signe ses premiers papiers. Après un bref passage au journal Liberté Mekioussa atterrira, une première fois, au quotidien La Tribune. Elle sera ensuite recrutée par le journal Le Matin oû elle y passera plusieurs années. Après la disparition du titre de Mohamed Benchicou, elle fera un crochet par la rédaction du Jeune Indépendant, puis elle opère un come back à la rédaction de La Tribune où elle travaille à la rubrique Politique depuis 2005. Le  6 octobre dernier, à la salle de l'Institut océanographique de Monaco, émue aux larmes, la lauréate du prix du journalisme méditerranéen Anna Lindh, et en présence du Prince Albert II, la lauréate a considéré que sa distinction est "un tournant" dans sa carrière. Mékioussa Chékir a surtout dédié son prix à ses défunts parents, notamment "à sa mère qui lui a appris le français et cultivé chez elle le goût de la langue de Molière". Fidèle à l'esprit de son reportage, primé par la fondation euro-méditerranéenne, elle a "espéré" que son pays, l'Algérie, "devienne un jour une terre de tolérance qui accepte toutes les différences". Mille bravos pour cette consécration.
LM    


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire