mercredi 1 mai 2013

Bouteflika rassure les Algériens sur sa santé



Le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris depuis samedi, a voulurassurer les Algériens sur sa santé, à la veille de la fête du 1er Mai et de la finale de la 49e Coupe d'Algérie de football, à laquelle il assiste chaque année. "Alors que je continue à recevoir des soins médicaux, je tiens à remercier Dieu Tout Puissant de m'avoir permis de me rétablir et d'être à présent sur la voie de la guérison", assure-t-il dans un message cité par l'agence nationale APS.

"Il m'est très difficile, alors que je me trouve dans un hôpital à l'étranger, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés du peuple algérien pour célébrer la Fête des travailleurs et assister aux finales de la Coupe d'Algérie de football et de la Coupe d'Algérie militaire", indique le président.
Abdelaziz Bouteflika souhaite à ses compatriotes ses "vœux sincères et fraternels" pour le 1er Mai et souhaite également que "les finales de la Coupe d'Algérie de football et de la Coupe d'Algérie militaire de football soient des évènements qui fassent honneur au sport algérien", dit-il, en félicitant "d'avance les deux futurs vainqueurs".
ULCÈRE À L'ESTOMAC EN 2005
Alger est en fête et très excitée depuis plusieurs jours puisque deux de ses équipes, le MC Alger et l'USM Alger, s'affronteront en finale. Depuis plusieurs jours, des voitures arborant les drapeaux de leurs héros klaxonnent dans les rues de la capitale, décorée aux couleurs des deux équipes.
Le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné M. Bouteflika avant son transfert à Paris, a indiqué lundi que le président, victime samedi d'un accident ischémique transitoire, un type mineur d'AVC, "va très bien". M. Bouteflika, 76 ans, avait déjà été opéré fin 2005 d'"un ulcère hémorragique à l'estomac" à l'hôpital du Val-de-Grâce, qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes.
Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été "très, très malade", mais s'en être "sorti de manière absolument fabuleuse". Depuis cette hospitalisation, la moindre absence de M. Bouteflika, devenu chef de l'Etat en 1999, déclenche des conjectures sur sa santé, mettant en doute les versions officielles.
Le Monde

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