dimanche 26 mai 2013

Le wali de Bouira réunit les entrepreneurs du BTP Un challenge de réalisation de 6000 logements


Le chef de l’exécutif invite les entrepreneurs à s’impliquer davantage dans le marché de construction de logements pour atténuer la crise et éradiquer l’habitat précaire.

Afin d’asseoir un nouveau climat de confiance administration/patronat, une rencontre a regroupé jeudi le wali de Bouira et les entrepreneurs du BTP. Présidée par Nacer Maaskri, wali de Bouira, en présence de Abdelmadjid Denouni, président de la confédération générale du patronat du BTP, cette réunion a eu lieu à la maison de la culture Ali-Zaâmoum. Lors de son allocution, la wali a souligné l’importance de telles rencontres “afin d’asseoir un climat de confiance entre l’administration et les opérateurs du BTP”.
A ce titre, il ne manquera pas de lancer un appel aux opérateurs afin de saisir cette tribune pour exposer les différents problèmes rencontrés sur le terrain et, du coup, trouver des solutions adéquates. S’agissant des programmes de logements à réaliser (OPGI), la wilaya de Bouira a inscrit un programme de 8000 unités dont 2000 uniquement semblent être lancés. Pour les 6000 restants, le wali invite les entrepreneurs à s’impliquer davantage dans le marché de construction logements et éradiquer ainsi l’habitat précaire. Pour les autres programmes, la wilaya a inscrit pour cette année 1358 opérations pour une enveloppe 109 milliards DA (PSD : 743 opérations 105 milliards DA - PCD : 615 opérations 375 milliards DA). M. Denouni a rappelé que 90% des projets sont réalisés par les entreprises algériennes. Il s’est félicité que les projets sont réalisés à 100% par des entreprises de la wilaya. A propos du manque d’expérience des nouveaux diplômés, il prône de jeter des passerelles entre l’université et le monde du travail. Pour sa part, Herbi Arezki, président de l’UGEA (w. Bouira), abordera certains problèmes des entreprises qui entravent les chantiers de réalisation. Il lance un appel alors pour l’allégement des procédures et la révision des cahiers des charges. “Ces mesures apporteront certainement des solutions, et la cadence de la réalisation sera importante et le citoyen sera content. Pour les jeunes diplômés, les entreprises sont disposées à leur prêter main-forte et leur passer le flambeau.” Le patron d’Ergosot n’y est pas allé de main morte pour dénoncer certaines entraves qui freinent les entreprises, notamment les soumissions en application des études de certains BET qui datent des années 40. Il proposera des soumissions études et réalisation. Pour les retards dans le payement des situations, il citera des exemples concrets où le retard date de 2006. Le problème du manque de ciment a été posé par les participants.
Liberté

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