Sur les lieux, les entreprises présentes au salon semblent adhérer pleinement au discours des autorités.
La 5e édition du Salon national de l'emploi a été inaugurée hier à la Safex par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité. Cette manifestation qui se poursuivra jusqu'au 12 du mois en cours a attiré plus de 300 micro-entreprises ainsi que plusieurs organismes publics dont des institutions en charge de la promotions de l'emploi de jeunes à l'image de l'Ansej, l'Anem et la Cnac. Ce rendez-vous vise, selon les organisateurs, à présenter et à valoriser les dispositifs publics de promotion de l'emploi, de susciter l'intérêt des visiteurs, particulièrement les jeunes en quête d'un parcours professionnel, tant à travers le salariat que l'entrepreneuriat. Il vise aussi à faire connaître le savoir-faire et les compétences des micro-entreprises, créées dans le cadre des dispositifs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeune (Ansej) et de la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), dans divers secteurs d'activité et à les mettre en condition d'affaires, d'échange et de partenariat. Sur les lieux, les entreprises présentes au salon semblent adhérer pleinement au discours des autorités, tout en soulignant que les responsables des différents ministères en charge des dossiers liés à l'investissement se soucient plus de leur image et de la bonne perception par le public des différents dispositifs mis en place pour promouvoir la petite et moyenne entreprise. Les quelques entrepreneurs que nous avons rencontrés ont tenu à saluer les efforts consentis jusque-là par le gouvernement, conscients du défi qui leur incombe. «Grâce à l'Ansej, j'ai lancé une entreprise qui est aujourd'hui une réussite», nous dira Nassima Houam, manager de Nardjes Candle, une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de bougies pour occasions. «Il s'agit pour nous de persévérer malgré les difficultés du terrain, car le marché algérien est prometteur. La concurrence des produits importés ne nous effraie pas parce que nous savons pertinemment que nous avons plus de latitude à nous adapter aux besoins du marché national que les importateurs», a-t-elle ajouté, une dose de fierté bien perceptible dans le regard.
Walid Bouridane, manager de Merdyzine, une micro-entreprise spécialisée dans la publicité, la communication et la création de sites électronique installée à Bordj Bou Arréridj, lui, considère que le Salon de l'emploi est une très bonne opportunité pour les petites entreprises qui veulent se faire connaître et rencontrer éventuellement des clients et des partenaires, ce qui, pour lui, va de soi étant donné que toute entreprise structure ses objectifs essentiellement autour de la notion de profit. Néanmoins, Walid Bouridane évoque aussi la possibilité de dénicher des profils pouvant répondre aux besoins et aux exigences de son entreprise. «Dans un salon, on peut toujours tomber sur un profil particulier qui peut apporter une plus-value à l'entreprise. Mais, dans le volet emploi, notre approche consiste plus à donner l'exemple à travers notre propre réussite aux jeunes universitaires qui, eux aussi, sont appelés à se lancer dans l'entreprise car, contrairement à ce qui se dit, l'Algérie reste jusque-là un pays vierge et tout est à faire.
Les jeunes trouveront sans doute des opportunités de réussite dans la petite entreprise.» Cette vision qui sera, tout au long de la tournée que nous avons faite à la Safex, écoutant celui-ci et interrogeant celui-là, nous sera ressassée longuement et à chaque fois avec plus d'engagement et d'enthousiasme. C'est dire que la culture de l'entrepreneuriat commence sérieusement à prendre des racines en Algérie. Toutefois, il a été constaté que les entreprises privées spécialisées dans le conseil, la gestion des ressources humaines et le recrutement et qui jouent le rôle d'intermédiaires entre les entreprises publiques et privées et les demandeurs d'emploi, enregistrent une affluence très importante. Selon un responsable d'Emploi-Partener, entreprise exerçant dans ce domaine, leur site Web enregistre plusieurs milliers de visites par jour. La promotion des petites et moyennes entreprises reste elle aussi un objectif stratégique que le gouvernement est appelé à consolider à travers des politiques volontaristes en faveur de l'entreprise productive nationale. Car, même dans les pays à tradition «bullioniste» comme l'Espagne, les petites et moyennes entreprises sont les principales pourvoyeuses d'emplois.
La politique d'emploi doit, à cet effet, aller à cheval sur la création de synergies entre les organismes de formation et le marché du travail et sur la promotion des petites et moyennes entreprises qui, tout en créant des emplois, donnent aussi naissance à des entrepreneurs qui, avec le temps, peuvent se transformer en vrais capitaines industriels.
Walid Bouridane, manager de Merdyzine, une micro-entreprise spécialisée dans la publicité, la communication et la création de sites électronique installée à Bordj Bou Arréridj, lui, considère que le Salon de l'emploi est une très bonne opportunité pour les petites entreprises qui veulent se faire connaître et rencontrer éventuellement des clients et des partenaires, ce qui, pour lui, va de soi étant donné que toute entreprise structure ses objectifs essentiellement autour de la notion de profit. Néanmoins, Walid Bouridane évoque aussi la possibilité de dénicher des profils pouvant répondre aux besoins et aux exigences de son entreprise. «Dans un salon, on peut toujours tomber sur un profil particulier qui peut apporter une plus-value à l'entreprise. Mais, dans le volet emploi, notre approche consiste plus à donner l'exemple à travers notre propre réussite aux jeunes universitaires qui, eux aussi, sont appelés à se lancer dans l'entreprise car, contrairement à ce qui se dit, l'Algérie reste jusque-là un pays vierge et tout est à faire.
Les jeunes trouveront sans doute des opportunités de réussite dans la petite entreprise.» Cette vision qui sera, tout au long de la tournée que nous avons faite à la Safex, écoutant celui-ci et interrogeant celui-là, nous sera ressassée longuement et à chaque fois avec plus d'engagement et d'enthousiasme. C'est dire que la culture de l'entrepreneuriat commence sérieusement à prendre des racines en Algérie. Toutefois, il a été constaté que les entreprises privées spécialisées dans le conseil, la gestion des ressources humaines et le recrutement et qui jouent le rôle d'intermédiaires entre les entreprises publiques et privées et les demandeurs d'emploi, enregistrent une affluence très importante. Selon un responsable d'Emploi-Partener, entreprise exerçant dans ce domaine, leur site Web enregistre plusieurs milliers de visites par jour. La promotion des petites et moyennes entreprises reste elle aussi un objectif stratégique que le gouvernement est appelé à consolider à travers des politiques volontaristes en faveur de l'entreprise productive nationale. Car, même dans les pays à tradition «bullioniste» comme l'Espagne, les petites et moyennes entreprises sont les principales pourvoyeuses d'emplois.
La politique d'emploi doit, à cet effet, aller à cheval sur la création de synergies entre les organismes de formation et le marché du travail et sur la promotion des petites et moyennes entreprises qui, tout en créant des emplois, donnent aussi naissance à des entrepreneurs qui, avec le temps, peuvent se transformer en vrais capitaines industriels.
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