jeudi 11 décembre 2014

Ouverture de la 2e session du comité permanent de la recherche scientifique




Le directeur général de la RSDT regrettera que la recherche scientifique en Algérie ne soit pas encore effectuée sérieusement dans les domaines des sciences humaines et la sociologie.
“Même si les conditions matérielles et humaines sont actuellement réunies pour assurer sa réussite, nous ne pourrons dire que le système de recherche scientifique algérien a réellement atteint les objectifs fixés que lorsque les publications des travaux de nos chercheurs répondront aux normes internationales”, c'est ce qu'a clairement signifié le professeur Hafidh Aourag, directeur général de la Recherche scientifique et du développement technologique (RSDT), avant-hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session du comité permanent de la recherche scientifique, qu’a abrité le campus de l’université Badji-Mokhtar de Annaba.
Une session qui doit durer deux jours et à laquelle ont été conviés des recteurs de différentes universités, des cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que des enseignants et des étudiants en doctorat pour assister aux débats autour du plan d’action et de développement de la recherche scientifique 2015/2019.
Poursuivant sa communication, Pr Aourag indiquera que la problématique de la recherche scientifique en Algérie ne se pose pas en termes de chiffres, puisqu’on y dénombre près de 5000 publications par an, ce qui est plus qu’appréciable, de son point de vue, mais plutôt en termes de qualité. Il expliquera que le chercheur devra impérativement prétendre à l’excellence à l’avenir, en se conformant aux normes internationales, lesquelles tiennent compte de l’indice facteur de citation des travaux publiés. Précisant son propos, le directeur général de la RSDT regrettera que la recherche scientifique en Algérie ne soit pas encore effectuée sérieusement dans les domaines des sciences humaines et la sociologie.
Et de relever ce qu’il qualifiera de “manque évident, voire d’absence de références d'ouvrages ou d'autres documents, notamment la citation de travaux de chercheurs nationaux par des revues spécialisées, suite à la publication de thèses. Ce qui normalement devrait constituer une banque de données appréciable”, soulignera-t-il. L’intervenant rappellera que les laboratoires de recherche et les moyens de publication ne manquent pas en Algérie, où l’on dispose d’un système national de documentation en ligne (SNDL). Les participants à cette rencontre apprendront, par ailleurs, que cette structure permet aux universitaires et chercheurs algériens d’avoir accès en ligne à 30 000 revues scientifiques de renommée mondiale avec possibilité de téléchargement sans limite.
LIBERTÉ

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