lundi 16 février 2015

Stratégie politique du gouvernement pour la jeunesse : Un potentiel à valoriser Un plan d’action et une stratégie de promotion de la jeunesse

Dans son plan d’action, approuvé par le Parlement, à l’issue duquel un nouveau poste ministériel pour la jeunesse a été institué dans l’exécutif, le gouvernement a placé la promotion de cette frange de la société au cœur de ses priorités, procédant par étape et agissant de concert avec les différents représentants de la société afin d’établir une politique intégrative, participative et résolument moderne à soumettre au débat devant le Parlement. Le but étant de consacrer de manière solennelle la responsabilité de la Nation envers sa jeunesse, de la soustraire des enjeux, des défis, pour l’associer au développement durable du pays en tant qu’acteur actif des changements et partenaire interactif des évolutions en permanence. Les jeunes, qui sont, comme tous les Algériens, des citoyens bénéficiant des mêmes droits et devoirs, représentent l’avenir du pays et s’inscrivent dans les mêmes objectifs de progrès, d’épanouissement et de bien-être commun.
Entre démographie et démocratie, entre multipartisme et liberté d’opinion, la jeunesse algérienne prospecte ses voies et balise ses repères entre différents courants qui ne sont pas forcément compatibles ni aves ses aspirations ni avec ses objectifs, encore moins avec les exigences de son époque par rapport  aux aînés d’hier, d’aujourd’hui et ceux à venir tant la problématique est dévoyée par des questions relevant de politiques, de pouvoirs et de gouvernance de l’exercice des différents au sein de la société, de l’Etat et de ses structures. La jeunesse, ce creuset de synergies et de forces sociales, née au cœur de grands bouleversements à tous les niveaux, dans pratiquement tous les domaines et au double plan interne et externe, n’arrive ni à creuser sa voie ni à marquer sa présence dans une époque qui est pourtant la sienne. Celle du savoir et des connaissances en tout genre, celle de la vitesse et des grandes philosophies pour façonner le monde. Certains diront que la question réside dans le dialogue politique et la représentativité au sein de la société, d’autres soutiennent que de multiples initiatives et démarches de dialogues et de concertations ont été consacrées aux jeunes en se reposant les mêmes questions au sujet d’une élite, d’une relève pour féconder les nouvelles perceptions du projet de renouveau ou mobiliser la classe politique en agissant sur les grands choix nationaux et à l’instar de beaucoup qui rejoignent l’idée du ministre de la Jeunesse, pensent que la jeunesse algérienne doit être prise en charge pour être plus épanouie, mieux intégrée, moins sujette à la pression du chômage, plus impliquée dans l’effort de développement national. C’est un impératif qui relève du domaine de l’économie certes mais aussi par l’ensemble des acteurs politiques. Autrement dit, les partis politiques doivent se mobiliser et œuvrer à canaliser les jeunes en se renouvelant pour lutter contre la désaffection des jeunes par rapport à la politique, même s’ils s’intéressent à la vie politique.  Il n’y qu’a faire un tour de zapping en visitant les sites et les réseaux sociaux pour comprendre et apprendre des choses de la jeunesse et de ses aspirations. La jeunesse, une tranche d’âge et le meilleur potentiel d’un pays, qui est la synergie des forces sociales et nationales contenant la richesse et l’avenir de la nation et au delà de ses multiples capacités de pouvoir relever les grandes performances sportives, elle possède d’autres prédilections, des innovations scientifiques, des explorations de nouveaux horizons, tant elle est à elle seule, une pépinière de découvertes et de savoir-faire. Parce que la jeunesse est cet âge du possible, c’est à juste titre que le Chef de l’Etat l’a interpelée dans son discours à la nation en 2011, l’invitant à prendre le flambeau dans une Algérie qui vient de fêter les cinquante années de son indépendance et de liberté retrouvée, en optant résolument à poursuivre l’édification des institutions de l’Etat et à répondre aux aspirations de son peuple et aux exigences de son époque. Car les jeunes ne sont pas seulement ce réservoir électoral de conjoncture, même si des partis politiques, des associations ou des grands projets ont émergés à la faveur d’initiatives de jeunesse. Ils ne relèvent pas non plus que des statistiques de scolarisés, de diplômés universitaires ou des postes budgétaires à pourvoir. Ils sont surtout des acteurs actifs dans la construction de leur pays en aspiration de davantage de promotion de l’égalité des chances, davantage de reconnaissance de leurs droits au sein de leur société pour prétendre au statut d’une jeunesse enrichissant le pays et responsable par ses actions, en changement permanent et en devenir d’un futur prospère en ce sens où elle se conjugue à toutes les dimensions positives.

Un plan d’action et une stratégie  de promotion de la jeunesse
C’est à juste titre, que le gouvernement, conscient de la nécessité de sécuriser la mémoire et l’héritage collectifs, et d’éviter les raccourcis historiques, a associé les jeunes à travers de larges consultations avec leurs représentants, afin de traduire leurs préoccupations en dotant le pays d’une véritable Stratégie politique d’Etat en faveur de la jeunesse, consolidant et capitalisant toutes les expériences et réalisations passés et non moins indispensable à la cohésion et l’unité nationales et socle pour l’épanouissement de la nation.
Le but est de créer les conditions favorables à une véritable politique en direction de la jeunesse, tout en lui en assurant la visibilité et la clarté requise en vue d’une réflexion féconde et collectivement partagée qui favorisera la mise en place d’instruments pertinents et adéquats d’évaluation et de prise en charge des dites différentes demandes. Cette stratégie d’Etat en faveur de la jeunesse, établie dans le programme d’action du gouvernement pour l’application du plan quinquennal, qui sera intégrative, participative et résolument moderne, devra être soumise au débat parlementaire afin de consacrer de manière solennelle la responsabilité de la nation envers sa jeunesse. A ce titre, le Gouvernement place la promotion de la jeunesse au centre de l’ensemble de sa stratégie et lui consacre, dans le cadre d’une coordination intersectorielle, une dynamique de soutien cohérente et intégrée, englobant les programmes d’éducation et de formation et de protection contre les fléaux sociaux, de lutte pour l’emploi, l’accès équitable au logement, à la pratique sportive, aux loisirs et aux autres biens sociaux. Il adoptera à cet égard une démarche consensuelle et participative, fondée sur le dialogue et accordant un soutien privilégié au mouvement associatif des jeunes, avec l’institution d’un cadre national approprié de concertation d’expertise et d’aide à la prise de décision. En attendant les jeunes, construisent leur avenir en se forgeant les conditions, en balisant les contraintes pour se frayer une place au sein de leur société, s’appuyant sur les instruments et les mécanismes dont ils disposent au plan législatif, juridique, politique et économique. Un dur labeur qui mérite tous les sacrifices et toutes les attentions.
EL MOUDJAHID
PLUS D'INFO JOURNAL OFFICIEL MISSION ET ORGANISATION DU MINISTERE DE LA JEUNESSE .

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