mardi 31 mai 2011

Trois équipes décrochent le prix de la meilleure invention
 
Trois équipes composées d’ingénieurs en informatique issus de 13 wilayas ont décroché le prix de la meilleure invention robotique.
Cette manifestation qui s’est tenue au début de ce mois à Batna s’inscrit dans le cadre de la coupe d’Algérie de la robotique. Ces lauréats auront à participer également au concours international sur la même thématique qui aura lieu en Russie.
C’est ce qu’a fait savoir, hier à Alger, M. Loth Bounatiro, professeur à la faculté de Blida, membre actif du Centre de recherche en astrophysique et géophysique et président de l’Organisation des innovateurs et de la recherche scientifique (OIRS). Pour les encourager davantage dans le domaine de la recherche, l’OIRS a tenu à honorer ces jeunes inventeurs à travers une cérémonie de remise de prix organisée au siège du quotidien Echourouk. Cette occasion a été saisie par les membres de l’OIRS pour présenter à l’assistance des travaux élaborés par des chercheurs dans le domaine des sciences. Présents à cette rencontre, des chercheurs et professeurs algériens et français ont exposé différents thèmes s’articulant autour de la recherche en physique atomique. M. Youcef Messaoudène, un chercheur autodidacte, a évoqué, lors de son intervention, la thèse de la théorie «M».
Cette thèse conclut que l’homme n’a rien inventé mais que tous les miracles existent dans le Coran. Elle résume le rôle que pourrait jouer la gravitation quantique dans la compréhension de cette théorie «M», dont le travail «a nécessité plusieurs années de recherches, de documentations, de contacts et de consultations d’éminents spécialistes de la physique en général», a-t-il indiqué.
Il a précisé que la gravitation quantique au moment du big-bang était compactée et liée aux autres forces de la nature, puis s’était étalée dans l’immensité de l’univers, l’obstacle et le non-observable, les sept dimensions (cieux) cachées superposées que tous les théoriciens de la «M-théorie» introduisent dans leurs équations des dimensions superposées. «Le Coran l’appelle «intibakine», monde créé pour les anges et les djinns, entités invisibles avec lesquelles certains humains, exorcistes, médiums, cartomanciens, voyants… peuvent communiquer», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter que le fait que cette communication entre le monde visible et le monde invisible soit possible nous informe sur l’étendue de la gravitation quantique et confirme le chapitre n° 78 «Les djinns» du livre sacré des musulmans révélé au Prophète Mohamed (QSSSL) il y a plus de quatorze siècles.
Selon le chercheur M. Messaoudène, les djinns, appelés scientifiquement les neutrinos, équivalent à une particule qui tient un rôle très important dans la constitution de ces entités invisibles. Ils se déplacent ainsi dans une gravitation quantique en fluctuant.
«Les physiciens théoriciens donnent une existence bien réelle à ces entités cachées qui passent de leur espace dynamique à notre espace-temps euclidien», a-t-il relevé.
Kahina B.

lundi 30 mai 2011

Elles sont nombreuses à se lancer grâce à la formule
Microcrédits : une bouffée d’oxygène pour les femmes
Par Mina Adel 
Détermination n Courage et volonté, deux maître-mots qui permettent de surmonter même la difficulté de l’âge.
Selon les estimations de l’Angem, les femmes représentent pas moins de 52% du nombre total des bénéficiaires en micro-crédit. Ainsi sont-elles 73 046 sur les 142 105 personnes bénéficiaires entre 2005 et 2009. Beaucoup de femmes trouvent dans le micro-crédit une opportunité de s’affirmer économiquement et socialement. Pour les unes, c’est une occupation, et, pour les autres, une réponse à un besoin financier. Elles sont d’ailleurs nombreuses à figurer sur la liste des bénéficiaires de micro-crédits. Rencontrées lors du deuxième salon de la micro-activité, des femmes chefs de micro-entreprises ont affirmé à l’unanimité avoir par le biais de leur entreprise changé leur vie.
L’âge ne les dérange en rien puisqu’elles ont la pleine volonté de travailler et d’imposer leur produit sur le marché. Du haut de ses 56 ans, Mme Bris Tassadith nous parle de son activité mais surtout de sa détermination à s’imposer et à parfaire son produit. Venue de la wilaya de Tizi-Ouzou, notre interlocutrice gère depuis 2008 un atelier de fabrication de pâtes traditionnelles. Un travail qui lui a valu la médaille d’argent lors de la Journée mondiale de l’alimentation. Cette reconnaissance a pu redonner à Mme Driss une force qui commençait à s’atténuer sous le poids des entraves. Cela dit, maintenir une entreprise sur pied n’est pas une tâche anodine.
Du courage et de la volonté sont les deux ingrédients indispensables à la recette du succès, affirment les personnes rencontrées au niveau de tous les stands d’exposition. «Il faut dire que ce n’est pas facile de se faire une place sur le marché de nos jours. Mais quand on s’accroche, cela finit par marcher», estime Mme Dris.
Cependant, la tendance pour les femmes bénéficiaires du crédit Angem focalise sur les travaux manuels et traditionnels : couture, broderie, préparation de gâteaux et autres mets. Des travaux réalisables à domicile et sans contrainte de temps, c’est cela justement ce que recherchent surtout les mères de famille.
D’autres bénéficiaires, par contre, comptent se lancer dans des domaines jusqu’ici inexplorés en Algérie. C’est le cas de Mme Hamoudi. Photographe de formation, elle va se lancer dans la promotion de ce qui est appelé les visites virtuelles. Ainsi son labo photo, soutenu partiellement grâce à un crédit attribué par l’Angem, est en train d’activer depuis quelques mois dans la promotion des sites touristiques sauvegardés par la wilaya de Béjaïa. «Notre labo est le premier en Algérie à se lancer dans la création de visites virtuelles. C’est un domaine nouveau que nous investissons», dit-elle. Notre interlocutrice mettra l’accent sur l’importance de trouver une idée originale et de novatrice pour espérer de voir son projet réussir. En somme, la volonté féminine à se lancer dans le monde de la production et de la commercialisation est nettement affichée.

MAROC - ALGÉRIE
Défilé de drapeaux à Marrakech

A six jours du match retour, c’est déjà la convivialité entre les supporters marocains et les fans des Verts déjà présents sur place.
Une atmosphère d’avant-match pour l’instant tout à fait cordiale entre supporters de deux pays voisins du Maghreb, toujours en course pour une participation à la CAN 2012. Les Marocains, qui ont finalement élu domicile dans la prestigieuse ville touristique Marrakech, ont ainsi décidé de ne pas faire marche arrière devant l’obscurantisme, notamment au lendemain de l’attentat perpétré au niveau d’un grand café souvent fréquenté par les touristes étrangers et surtout, situé au niveau même de la fameuse place «Jamaâ El Fna» tant prisée par les gens qui visitent Marrakech la sudiste.
Les supporters algériens qui devront soutenir l’EN à Marrakech le 4 juin prochain, devront en principe pouvoir être plus nombreux que leurs homologues marocains qui ont fait le déplacement à Annaba, lors de l’empoignade aller remportée par les Verts (1-0). Les citoyens Marrakchis, réputés de longue date pour leur sens de l’hospitalité, se sont donc tout naturellement fait un point d’honneur d’accueillir avec beaucoup de fair- play les fans algériens déjà présents à Marrakech.
Des supporters algériens, qui ont défilé en compagnie de leurs hôtes marocains, côte à côte, dans les rues de Marrakech, en brandissant les drapeaux marocains et algériens dans une ambiance empreinte de franche amitié. Il est vrai que les Marocains, notamment les Marrakchis, ne souhaitent nullement aujourd’hui donner l’impression d’être devenus des gens infréquentables, notamment après le malheureux attentat qui a fait plus d’une quinzaine de victimes au niveau du café Argana.
Un douloureux événement que les Marocains veulent d’ailleurs, à tout prix exorciser aujourd’hui. Donc, au-delà de la présence actuelle des supporters algériens à Marrakech, il y a aussi une belle opération marketing que comptent saisir les Marrakchis, afin de renflouer leurs caisses. Il faut se rappeler aussi que lors des matchs qualificatifs au Mondial 2010 joués par l’EN, le parcours des Verts a eu un engouement important au Maroc, tant sur le plan médiatique qu’économique.
Nos voisins du Maroc avaient surtout pris le parti tout à fait naturel de supporter ouvertement les Fennecs d’Algérie, notamment à l’occasion du désormais historique match- barrage Egypte- Algérie qui s’était déroulé à Khartoum un fameux 18 novembre 2009. Il s’agissait aussi pour les Marocains de voir un pays du Maghreb comme l’Algérie, représenter une nouvelle fois cette partie de l’Afrique, celle du Nord, à un Mondial. Aujourd’hui, certes, le match retour Maroc- Algérie constituera un enjeu important pour ces deux pays frères voisins dans la course vers la qualification à la prochaine CAN.
Cependant, les nouvelles retrouvailles maroco-algériennes prévues dans moins d’une semaine à Marrakech, semblent plutôt être l’occasion idéale pour rapprocher progressivement deux pays voisins qui vouent une passion légitime à leurs équipes nationales respectives, sans toutefois, oser commettre l’irréparable.
Après Annaba, la belle ville côtière de l’est algérien, c’est maintenant au tour de la chaude citée marocaine, Marrakech, d’être conviée pour la première fois à abriter un derby maghrébin qui se prépare dans une atmosphère bon enfant, entre supporters des Lions de l’Atlas et fans algériens déjà en fête. Et que le meilleur gagne le 4 juin prochain!
Bachir BOUTEBINA

dimanche 29 mai 2011

sommet du G8, 

Le Président Bouteflika : 

«Le partenariat Afrique–G8 

a gagné en efficacité»

Le Président Bouteflika félicite son homologue français
 pour le bon déroulement 
de la rencontre G8-Afrique



Le partenariat Afrique-G8, en matière de paix et de sécurité après une décennie de son lancement, s’est développé de manière "graduelle" et a gagné en "efficacité", a déclaré, hier, à Deauville  (France), le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Ce partenariat a accompagné l’action de l’Union africaine dans "l’apaisement de nombre de tensions et le règlement pacifique de plusieurs situations conflictuelles", a indiqué le Président Bouteflika dans une contribution au débat du segment Afrique du sommet du G8.

Le partenariat Afrique-G8 a été aussi "d’un apport appréciable" dans le renforcement des capacités de l’UA, notamment dans la mise en place de son architecture de paix et sécurité.        
Le Chef de l’Etat a affirmé que ce partenariat est construit autour du principe d’appropriation par l’Afrique du règlement de ses propres problèmes, dans une perspective ouverte au dialogue permanent et à la concertation. L’appui multiforme des partenaires et, plus particulièrement, ceux du G8, est venu renforcer la crédibilité de cette action, a-t-il ajouté.   Il a indiqué que l’Afrique est "consciente" de ses responsabilités en matière de paix et de sécurité et s’engage résolument à renforcer et à adapter les instruments de son action. Elle compte également sur l’efficacité d’un partenariat qui a démontré toute sa pertinence, a-t-il ajouté. Le Chef de l’Etat a précisé que les crises ou conflits inscrits à l’ordre du jour de ce sommet, à savoir les situations au Soudan, en Somalie, en Côte d’Ivoire et à Madagascar, "sont précisément les lieux d’expression de ce partenariat". "Pour peu que ses partenaires bilatéraux et multilatéraux lui apportent un soutien financier, logistique et politique adéquat, l’Afrique pourra s’acquitte pleinement et efficacement de sa mission de trouver des solutions africaines aux problèmes africains", a-t-il expliqué, ajoutant que l’ONU et les puissances extra-africaines" devraient donc concevoir leur rôle avant tout comme destiné à conforter le leadership africain en matière de paix et sécurité sur le continent". Le Chef de l’Etat a indiqué que l’Afrique attend de ses partenaires du G8 " qu’ils continuent à travailler avec le reste de la communauté internationale pour une meilleure coordination des apports à l’Afrique et pour assurer l’indispensable prévisibilité et la stabilité des financements à l’appui des opérations de maintien de la paix en Afrique". Sur le plan sécuritaire, le Président de la République a affirmé que  les efforts consentis par l’Afrique en matière de lutte contre le terrorisme et ses connexions devraient être complétés par un partenariat répondant aux besoins africains. Il s’agit, en premier lieu, de promouvoir un partenariat "renforcé" sous forme de formation et de perfectionnement ainsi que sous forme de fourniture d’appui technique aux institutions africaines, a-t-il dit.   Il s’agit aussi de l’insuffisance des moyens matériels de prévention et de lutte, a-t-il précisé, relevant que les besoins "les plus urgents" dans ce domaine concernent des équipements de surveillance des frontières ainsi que des équipements adaptés pour renforcer les capacités opérationnelles des unités d’intervention et de lutte. Il a appelé, en troisième lieu, à poursuivre et systématiser les échanges de flux de renseignement opérationnel et d’aider à la constitution et la modernisation de bases de données en Afrique, affirmant que le tarissement des sources de financement du terrorisme suppose aussi la criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes preneurs d’otages.  "Cette approche de partenariat en matière de lutte contre les menaces transversales s’inscrit dans la dynamique ouverte par la récente Conférence de Paris qui a adopté un ensemble de mesures pluridimensionnelles pour renforcer la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue", a rappelé le Président  Bouteflika.
Le Président Bouteflika félicite son homologue français pour le bon déroulement de la rencontre G8-Afrique  
Le Président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, a félicité, hier, son homologue français Nicolas Sarkozy, pour le bon déroulement de la rencontre entre le G8 et l'Afrique. "Je tiens à vous adresser mes vifs remerciements pour l'accueil et l'hospitalité qui m'ont été réservés durant mon séjour à Paris. Je vous félicite également pour le bon déroulement de la rencontre entre le G8 et l'Afrique", a écrit le Président Bouteflika dans un message de remerciements. "Cette rencontre a permis des échanges qui contribueront à enrichir notre partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité", a souligné le Chef de l'Etat . "En vous réitérant toute mon appréciation pour le rôle positif que vous avez joué pour faciliter cette nouvelle avancée dans notre partenariat, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma très haute et amicale considération", a conclu M. Bouteflika.

vendredi 27 mai 2011

Unesco : L'Algérie à l'honneur à l'occasion de la semaine africaine



L’oasis rouge Timimoun et le Touat-Gourara (Sud algérien) sont à l’honneur à l’occasion de la Semaine africaine de L’Unesco,  du 23 au 27 mai à l’initiative du groupe Afrique de l’institution onusienne



L’oasis rouge Timimoun et le Touat-Gourara (Sud algérien) représente l’Algérie à l’occasion de la neuvième semaine africaine, la ville de Timimoun à l’honneur avec des expositions de produits de l’artisanat, du tapis algérien notamment de peinture et des produits du patrimoine culturel immatériel algérien.

Portée par l’initiative de Monsieur Lahcène Biskri, vice-président du comité d’organisation de cet évènement et délégué de l’Algérie à l’Unesco, très actif au sein de cette organisation, M. Biskri est conscient  de l’intérêt que porte l’Unesco au continent Africain notamment à travers ses programmes de l’éducation, la culture africaine et  en direction de la jeunesse africaine.
Ainsi des conférences débats sont organisées sur l’apport de l’Unesco au continent africain.

L’exposition algérienne est représentée par la synergie de la coopération franco-algérienne dans la promotion de la culture algérienne, un partenariat exemplaire des associations :

Association des droits de l’enfant et de l’adolescent de Timinoum et Trait d’union solidarité Alsace dont les objectifs :

1-       Sauvegarde du patrimoine de tissage du Gourara-Touat – Tinerkouk-Tidikelt
2-       Création et équipement de l’atelier-école de tissage d’Art An-Nahda et d’un atelier de teinture avec spécialisation en teinture natrurelle à Timimoun ;
3-       Création d’emplois : aide à l’insertion des jeunes filles dans le tissu économique du Gourara, lutte contre la précarité économique des jeunes tisserandes diplômées.
4-       Formation intensive de formatrices ;
5-       Promotion de l’atelier en Algérie et en Europe, création d’un réseau commercial ;
6-       Création d’une pépinière : mise en culture de plantes tinctoriales à Timimoun.

Association les Amis de Timimoun de Fontenay Sous Bois Bois (94) dont l’objectif est la promotion touristique, culturelle de la Ville de Timimoum.

Association Artémisia de Romainville (93) tend à promouvoir les cultures nomades et oasiennes du Sahara algérien.

mardi 24 mai 2011

Le ministre de l’Industrie aux hommes d’affaires américains :

«Nous voulons des investissements créateurs de richesses et d’emploi»


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Smaïl Boughazi 
«Les partenariats sont, en fait, sollicités dans différentes filières dans notre pays où nos partenaires bénéficieront de multiples avantages, de moyens énergétiques plus incitatifs, dans le but de créer davantage de richesse et d’emploi, d’assurer une meilleure couverture de nos besoins internes et la substitution aux importations, mais aussi de favoriser nos exportations hors hydrocarbures et un transfert de technologie et de savoir-faire», a déclaré le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, à l’adresse des hommes d’affaires américains en visite en Algérie depuis samedi dernier.Le ministre, selon un communiqué rendu public, a assuré les hommes d’affaires américains «de son soutien et de ses encouragements, tant ils contribueront au renforcement de la coopération entre les deux pays». Au cours d’une rencontre, il a exhorté les hommes d’affaires à «s’inscrire dans la dynamique de croissance» de l’Algérie qui a engagé son 3ème plan quinquennal affirmant dans ce contexte, que «l’Algérie recèle d’importantes opportunités d’investissement».De leurs côtés, «plusieurs représentants américains ont manifesté leur intérêt à engager des projets d’investissement en Algérie et permettre aux partenaires algériens d’atteindre leurs objectifs», souligne-t-on.Des explications ont été fournies aux membres de la délégation américaine en réponse à leurs interrogations sur le climat des affaires et les modalités de mise en place des projets et procédures de transfert assurés par les banques commerciales. L’institution des bourses de partenariats en ligne, l’existence de nombreux incubateurs et centres de facilitation pour les PME et d’autres mesures incitatives ont également été mises en exergue.Cette délégation d’une trentaine d’hommes d’affaires américains a entamé, hier, une visite de prospection d’une semaine en Algérie, avec pour objectif la recherche de niches pour des investissements durables, ainsi que des débouchés et créneaux porteurs sur le marché national. Cette mission économique, organisée par l’ambassade d’Algérie à Washington et le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), est composée de sociétés américaines activant dans les secteurs de l’hydraulique, la construction et l’habitat, l’énergie, les technologies de l’information et de la communication, l’agroalimentaire, les transports et les services technologiques de défense.Arrivés samedi dernier à Alger, les chefs des grandes entreprises américaines de divers secteurs d’activités économiques ont entamé leur périple par une série de rencontres avec les responsables du secteur économique national. Selon le président du l’USABC, Smail Chikhoune, «des entrevues sont (également) prévues avec les ministères de l’Industrie, des TIC, des Ressources en eau, de l’Habitat, de l’Energie et des Transports pour examiner les opportunités d’investissement dans ces secteurs et faire des propositions au gouvernement algérien».Le programme de cette mission économique prévoit en outre des réunions bilatérales à Alger et à Oran avec les membres de la communauté d’affaires algérienne des secteurs public et privé, et avec des responsables des organismes économiques dont l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI), de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie et la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie. Un séminaire sera également organisé à cette occasion sur les opportunités d’investissement en Algérie. 

lundi 23 mai 2011


TIC et éducation : Microsoft plaide en faveur d’un partenariat «privilégié» avec l’Algérie


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Le président de Microsoft international, Jean-Philippe Courtois, a exprimé, hier, à Alger le souhait de voir son entreprise devenir un «partenaire privilégié» de l’Algérie, notamment en matière de développement des TIC dans le secteur de l’Education. 
«Je souhaite que Microsoft puisse être un partenaire privilégié de l’Algérie concernant trois initiatives fortes, dont celles afférentes aux secteurs de l’éducation et de l’entrepreneuriat», a indiqué M. Courtois en marge d’une rencontre consacrée au développement de la société de l’information en Algérie et initiée par le ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication.  Selon M. Courtois, Microsoft ambitionne de jouer un rôle très important en Algérie, qui est un pays en quête de diversifier son économie à un moment où l’accès à internet large bande commence à s’accélérer et où des PC sont proposés par l’industrie nationale ou internationale à des prix attrayants. Le président de Microsoft international a, toutefois, appelé au renforcement des dispositions de lutte contre le piratage des logiciels et autres applications en Algérie. 
De son côté, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, a affirmé, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, M. Mohamed Baït, que l’Algérie ne doit pas être considérée «comme un simple marché à conquérir, mais comme un partenaire à part entière, capable d’échanger, de bénéficier des autres et de faire bénéficier les autres». «Nous sommes prêts à coopérer pour construire un partenariat authentique gagnant-gagnant», a-t-il ajouté. 
«La position de votre compagnie, leader dans son domaine, vous qualifie naturellement, pour peu que notre vision soit la même, à être l’un des intervenants potentiels dans cette grande mutation que l’Algérie entend mener» dans tous les domaines notamment en TIC, a-t-il souligné. M. Benhamadi a rappelé, dans ce contexte, l’audience accordée, il y a quatre ans, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au président de Microsoft, M. Steve Balmer, une visite qui avait «clairement posé les jalons devant fonder une collaboration franche et fructueuse entre l’Algérie et Microsoft». 
Le ministre a, enfin, formulé le voeu que la visite du président de Microsoft international puisse «impulser une dynamique à la hauteur des ambitions des deux parties». M. Courtois effectuera lundi une visite au cyberparc de Sidi Abdellah où il rencontrera des étudiants et de jeunes créateurs de start-up.

Salon de l'emploi à l'université Mentouri de Constantine

S’ouvrir aux réalités du terrain



Il s’agit de mettre à la disposition des futurs diplômés une assistance pouvant adapter leurs compétences aux exigences du marché de l’emploi.
Abrité au hall du bloc des lettres de l’université Mentouri de Constantine, où une trentaine d’entreprises et autres institutions à caractère administratif et socio-économique ont été conviés, deux jours durant, à fournir un aperçu sur les réalités du monde du travail, le 2ème salon de l’emploi a connu un rush révélateur de son impact envers la communauté estudiantine.
L’initiative est à mettre au crédit du centre des carrières dont le leitmotiv est, selon son directeur, Ahcène Kabouche, de «favoriser des partenariats actifs en mesure d’assurer des relais et passerelles entre le centre des carrières, les milieux universitaires et les employeurs potentiels. Et de là, améliorer l’employabilité des futurs diplômés en mettant à leur disposition une assistance pouvant adapter leurs compétences aux exigences du marché de l’emploi et répondre aux attentes des organismes recruteurs du secteur socio-économique».
Fruit d’un partenariat entre l’université Mentouri, l’institut William Davidson du Michigan et l’ambassade des Etats-Unis, d’Alger, le centre des carrières se donne pour objectif d’atteindre les 6 000 adhérents à l’horizon 2012l. Ils sont actuellement 4 840 étudiants à avoir bénéficié des services de ce centre, dont 141 workshops, des visites et stages en entreprises, et le placement de plusieurs dizaines d’étudiants dans le cadre de CDI. Partenaire privilégié du centre des carrières dans le contexte actuel où les nouveaux diplômes sont le plus souvent confrontés à la cruelle réalité d’un terrain miné par le chômage, l’Ansej cristallise de plus en plus l’intérêt de la communauté estudiantine. Directeur de cette institution, Tarek Benmili en appelle à deux chiffres pour souligner ce phénomène: 2 515 projets finalisés au jour d’aujourd’hui et 3 200 emplois créés dans le cadre de ce dispositif. En outre, ajoute-t-il, 300 petites entreprises ont souhaité augmenter leurs capacités de production et passer du statut de microentreprises à celles de PME/PMI.                        
 
A. B.

samedi 21 mai 2011

Pont d’intelligence entre les jeunes algériens et français

Des week-ends d’échanges et d’entreprise dès septembre



Un concept inédit des week-ends croisés à Alger et à Paris au profit des jeunes des deux pays l Ils seront 750 jeunes Français à faire partie du réseau d’échanges et de coopération entre les deux pays.
Comment rapprocher les jeunes Français et Algériens, et permettre des échanges fructueux entre eux ? L’association Maison de l’Algérie semble avoir trouvé la bonne formule. A partir de septembre prochain, elle compte lancer un concept inédit qui consiste à organiser des week-ends croisés à Alger et à Paris au profit des jeunes des deux pays. Objectif : échanger des idées, des expériences et tisser des liens, pour aboutir éventuellement à des projets mixtes. Pour la présidente de l’association, Mme Naïma Iratni, il ne s’agit point d’une gageure. «Je suis convaincue que les jeunes Algériens aspirent fortement à vivre un rapprochement avec les jeunes Français, et c’est forte de cette dynamique que l’équipe de Maison d’Algérie a décidé de bâtir un ‘‘pont d’intelligence’’ entre les deux rives», dit-elle.
Et au-delà de la dimension culturelle et touristique, ces week-ends alternatifs entre Alger et Paris visent à fouetter l’esprit entreprenarial de la jeunesse algérienne, d’où leur thème générique : «Génération d’entrepreneurs». Concrètement, il s’agira de créer des modules de formation à Alger et Paris sur la gestion des projets via la mise en place de séjours d’une semaine, «Entreprendre en Algérie». Ainsi, 25 jeunes Français par semaine, et sur 30 week-ends par an rallieront Alger pour participer à ce projet. Au total, ils seront 750 jeunes Français à faire partie du réseau d’échanges et de coopération entre les deux pays.
Parallèlement, un programme de visite et d’animation sur mesure a été spécialement pensé pour créer un véritable climat de confiance entre les deux jeunesses, propice à l’émergence d’une génération d’entrepreneurs. Ce programme est ouvert pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans qui seront sélectionnés sur la base de leur envie de partager avec d’autres leurs connaissances ou expertises, dans un domaine particulier, leur sens de l’engagement et leur volonté de rejoindre une équipe de bâtisseurs d’avenir.
Mme Naïma Iratni et son complice Christophe précisent que les projets retenus devront concerner des secteurs économiques, (tourisme, culture, développement durable…), qui seront porteurs de valeur ajoutée au niveau local. Les entreprises, souhaitant associer leur image à cette œuvre, sont invitées à collaborer. Quant aux jeunes Algériens bercés par le rêve d’entreprendre dans un climat d’échanges avec leurs homologues français, ils ont,désormais leur rêve au bout du clic : http://www.maisondelalgerie.fr/appelgeneentre_a.html            
H. M.

mardi 17 mai 2011

Algérie-Union Européenne :

 Un 4e round de négociations pour

 le 21 juin

Visas : “Il est important d'ouvrir le monde aux jeunes Algériens”, 
selon M. Füle



Signature, en septembre prochain, d'un accord dans le domaine scientifique et technologique entre l'Algérie et l'UE.
“L’Union Européenne se félicite que l’Algérie ait levé l’état d’urgence et engagé des réformes sociales, économiques et politiques ».C’est ce qu’a affirmé hier, M. Stefan Füle lors d'une conférence  de presse animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, à l'issue d’une séance de travail tenue à Djenane El Mithak.
En effet, le commissaire européen  chargé de l'Elargissement et de la Politique de voisinage a exprimé sa satisfaction de voir « les choses évoluer positivement» en Algérie, exprimant «le soutien et la solidarité» des pays de l’UE, et souhaitant que ces réformes «puissent répondre aux aspirations du peuple algérien». L’hôte de l’Algérie a déclaré être «convaincu » que les deux parties peuvent renforcer leurs relations dans de nombreux domaines, « puisque nous partageons le même esprit de confiance et de respect mutuels ». M. Füle, dont c'est la seconde visite depuis juin 2010 en Algérie, a évoqué les changements intervenus dans la région, indiquant qu'avec ces  révolutions, l'UE était aussi en train de changer ses rapports avec ces pays du  Sud. «Nous avons assisté à des révolutions historiques dans cette partie du monde», a-t-il indiqué, expliquant que «l’Union Européenne apporte son soutien total à l'Algérie et aux Algériens ». Néanmoins, si les relations politiques bilatérales sont au beau fixe, il n’en va pas de même sur le plan économique. «Sur ce plan- là, nous sommes en deçà du potentiel qui existe entre les deux parties», a affirmé M. Füle qui a tenu à préciser que si  «l'investissement européen en Algérie a été multiplié par cinq ces dernières années cela ne veut pas dire que nos deux pays soient satisfaits, de ce niveau d'investissement», Il a souligné dans ce cadre qu'il s'était mis d'accord avec M. Medelci  pour poursuivre les négociations en vue de parenir à un consensus sur le démantèlement tarifaire et la promotion de l'investissement direct étranger en Algérie. Le commissaire européen a, dans ce contexte, révélé le fait que des propositions «concrètes» et des suggestions «très encourageantes»  par rapport au calendrier des négociations sur le démantèlement tarifaire, ont été faites. Toutefois, il a souligné qu'il était «encore trop tôt pour donner  des résultats définitifs» et qu'il «faudra attendre quelques semaines, parce que les travaux sont en cours».  M. Füle a dans ce cadre, rappelé que trois réunions à haut niveau, dont la dernière s’est tenue au mois de février dernier, ont évoqué cette question, soulignant l'importance de «se respecter mutuellement et de respecter  les préoccupations de l'Algérie ». Il s'agit également, a-t-il ajouté, de se rencontrer à mi-chemin, dans «un esprit de compromis et de trouver une solution dans le cadre de l'accord  d'association». «J'ai été très encouragé par les propos du ministre concernant les réformes touchant notamment la lutte contre la corruption et le renforcement de l'efficacité judiciaire afin de créer les conditions propices à l'investissement étranger  en Algérie», a indiqué M. Füle pour expliquer que ce sont là les deux principes universels pour attirer les IDE.

Mourad Medelci : «Notre défi, c'est de pouvoir créer les conditions pour recevoir plus d'investisseurs»
D’ailleurs, et pour mieux consolider les relations bilatérales, l'Algérie et l'Union européenne ont décidé officiellement  de créer en commun, un «comité de dialogue politique», a annoncé pour sa part, notre ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. «Nous avons convenu l'année dernière du principe de créer, pour la première  fois, un sous-comité de dialogue politique entre l'Algérie et l'UE. Aujourd'hui, nous avons pris officiellement la décision de créer ce comité ».  «Ce comité, a indiqué le ministre, va offrir un cadre de consultations permanentes entre  l'Algérie et l'UE sur des questions politiques, sécuritaires et celles relatives  aux droits de l'homme ». Par ailleurs M. Medelci nous apprendra que l 'Algérie et l'Union européenne  ont convenu de  tenir, au plus tard début juin à Alger, un quatrième round de négociations sur la révision  du calendrier du démantèlement tarifaire. Il devait préciser dans ce contexte  que les délégations des deux parties seront mandatées  pour finaliser la négociation sur la révision de ce calendrier.  Il a rappelé que l'accord d'association Algérie-UE permettait à l'Algérie  de solliciter une révision de ce calendrier « pour tenir compte de la nécessité  d'accompagner les efforts, qui, au niveau de plusieurs filières industrielles ou agricoles, sont faits par le gouvernement pour essayer de les développer  et de les moderniser ».
  M. Medelci a affirmé que la priorité pour  l'Algérie reste de développer des secteurs hors hydrocarbures dans le cadre de la diversification de son économie nationale.    «Notre défi, que nous partageons avec nos partenaires, en particulier  l'UE, c'est de pouvoir créer les conditions pour recevoir plus d'investisseurs  dans différents créneaux hors secteur des hydrocarbures », a-t-il déclaré. Pour ce qui est de la coopération scientifique et technique, le ministre des Affaires étrangères a fait remarquer qu'un « travail considérable » a été réalisé dans ce domaine, annonçant la signature, en septembre prochain, d'un accord dans le domaine scientifique et technologique entre l'Algérie et l'UE.      
M. Medelci a indiqué, par ailleurs, avoir examiné avec M. Stefan Füle la situation aux plans international et régional. « Nous avons échangé des informations sur la situation au Sahel et dans un certain nombre de pays arabes, singulièrement en Libye », a-t-il dit.        
«Nous avons exprimé le voeu que la paix revienne le plus rapidement possible dans ce pays frère et voisin et que le dialogue retrouve ses marques entre les Libyens afin qu'ils puissent se donner eux-mêmes les institutions qu'ils souhaitent avoir », a-t-il estimé.
Il importe de préciser que M. Füle se trouve en Algérie pour une visite de deux jours qui intervient peu avant la tenue de la sixième session du Conseil d'association en juin prochain.       
 Elle est une « opportunité » pour passer en revue le bilan de la coopération  bilatérale avec l'Union européenne (UE), premier partenaire commercial de l'Algérie, et de discuter des possibilités de son renforcement et  de son élargissement à des secteurs hors hydrocarbures dans le cadre d'un partenariat mutuellement bénéfique,
M. Stefan Füle est en charge de la politique européenne de voisinage, marquée depuis quelques mois par le début d'un processus de rénovation.
Amel Zemouri
A propos de la question des visas :
«Il est important d'ouvrir le monde aux jeunes Algériens», selon M. Füle
M. Medelci a tenu à préciser que la question  des visas est traitée de manière bilatérale entre l'Algérie et « chacun » des pays de l'UE.
Au vu des proportions que prend ce sujet d’actualité, il est prévu que l’Union européenne propose à ses Etats membres l’option d'offrir aux Etats tiers, un accord double qui traite en même temps de la réadmission des migrants clandestins et un autre sur la facilitation de l'octroi de visas d'entrée. C’est du moins ce qu’a annoncé hier, le commissaire européen chargé de l'Elargissement et de la Politique de voisinage, M. Stefan Füle.      
Néanmoins rien n’est encore gagné selon lui : « Ce ne sera pas une tâche facile pour convaincre tous les Etats membres », a-t-il expliqué au cours de la conférence de presse qu’il a animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, à l'issue de leur séance de travail. Réfutant l'idée selon laquelle l'UE exigerait des pays concernés le préalable d'un accord de réadmission de leurs ressortissants entrés illégalement en Europe contre une facilitation de l'octroi des visas d'entrée, M. Füle a affirmé que la Commission européenne était tout à fait persuadée que la mobilité des personnes « est un aspect très important pour la coopération». «Nous voulons non seulement traiter la mobilité illégale mais aussi la  mobilité légale », a souligné M. Füle, qui a mis en évidence l’importance « d’ouvrir le monde pour les jeunes Algériens ». Pour ce, « nous voulons tirer profit du code des visas qui existe et qui permet  de faciliter l'obtention de visas, notamment les entrées multiples pour certaines catégories de la population comme les hommes d'affaires, les étudiants, les universitaires et les représentants de la société civile », a-t-il conclu. Pour sa part, notre ministre des affaires étrangères, M. Medelci, a tenu à préciser que la question  des visas et de la réadmission sont des dossiers traitées de manière bilatérale entre l'Algérie  et chacun des pays de l'UE, précisant que la liberté de circulation « ne doit pas porter préjudice aux pays d'accueil, qu'il s'agisse des pays de l'UE ou de l'Algérie». Selon le ministre, « même s’il y a eu quelques améliorations concernant le nombre de visas accordés depuis quelques années, il n’en demeure pas moins vrai qu'il reste beaucoup à faire pour améliorer cette liberté de circulation».
Amel Z.

lundi 16 mai 2011


Former à l’entreprenariat : Une approche pour réduire le taux de chômage




Dans le cadre de la coopération algéro-française, l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux publics (ENSTP) et l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (ANSI), en collaboration avec l’Association des Algériennes Managers et Entrepreneurs) ont présenté hier au niveau de l’ENSTP, «les résultats fort appréciables» de l’expérience de l’Université française, INSA «Filière Ingénieur – Entreprendre». La partie algérienne a été représentée par le directeur de l’Ecole M Ali Zerzour, et des enseignants chercheurs. Pour sa part, le professeur Jean Yves Champagne a représenté l’INSA, concepteur de cette filière en 2000. Premier du genre e, Algérie, ce séminaire a pour objectif d’encourager les établissements d’enseignement supérieur particulièrement les grandes écoles et écoles préparatoires à apprendre à leurs étudiants à entreprendre.  Ce qui permettra aux cadres formés d’être  un potentiel créateur d’emplois et de richesse. Et ce, conformément à la réforme engagée dans le secteur de l’enseignement supérieur. «Former à l’entreprenariat, est l’objectif visé de cette rencontre d’autant plus que les choses bougent en Algérie» ont estimé les représentants français soulignant qu’en matière de partenariat, on ne  forme pas pour le savoir-faire mais pour le savoir-être. 
Le Pr Champagne, propose à cet effet, d’insérer dans le cursus des ingénieurs étudiants une formation à l’entreprenariat en remplacement du projet de fin d’études universitaires. C’est d’ailleurs, l’approche adoptée à l’INSA. 
«Il serait judicieux d’intégrer dans le cursus universitaire des connaissances sur l’entreprise. Ce qui permettra aux étudiants l’acquisition de notion de fonctionnement de l’entreprise», a-t-il suggéré. Le cursus que propose l’INSA est étoffé de matières complémentaires, profitant essentiellement aux étudiants ayant un projet personnel à développer. 
La journée d’hier a été consacrée à la présentation des programmes de la filière, de leur référentiel, de la prise en main des outils fondamentaux du programme. M Champagne a souligné que l’adhésion de l’intéressé (ingénieur) est individuelle.  La durée de la formation est de six mois (du mois de février au mois de juillet). 
Pour la partie algérienne, cette rencontre est un  espace propice, susceptible de promouvoir des échanges d’expériences et d’idées entre les différents participants qui aideront à ébaucher la formation entrepreneuriale que les écoles devraient envisager pour leurs élèves en fin de cursus. 
Pour rappel, en Algérie 10% des chômeurs sont des universitaires. 67% sont des filles.