jeudi 30 janvier 2014

LES ENTREPRISES ONT RéPONDU À PLUS DE 80% DES ANNONCES : 18 000 recrutements par Internet en 2013


L’année 2013 a connu une forte croissance du nombre d’annonces pour les jeunes diplômés et débutants.
“En 2013, le recrutement par Internet a continué de progresser avec une part de marché qui s’élève à 80% du total des annonces d’emploi diffusées sur les médias. Après avoir confirmé sa position de premier média de recrutement dès 2011, le e-recrutement continue à progresser d’une manière exponentielle. Le challenge pour 2014 sera celui de démocratiser le recrutement via le web pour tout type d’entreprise et de poste.” C’est ce qui ressort d’un rapport annuel du groupe Emploitic.com, le leader du recrutement sur Internet en Algérie, et qui livre une analyse de l’évolution que connaît actuellement ce secteur, ainsi que ses nouvelles tendances.
Selon le même document, le département veille d’Emploitic.com a enregistré, en 2013, plus de
18 000 annonces d’emploi publiées sur les
12 plus importants supports médiatiques, dont 6 sites Internet et 6 quotidiens nationaux. “La tendance notée depuis ces trois dernières années s’est confirmée, puisque, en 2013, pas moins de 80% des annonces d’emploi comptabilisées ont été diffusées sur Internet. Une très forte croissance qui est passée de 20% en 2009 à 80% en 2013.” L’évolution des mentalités au sein des entreprises, l’utilisation généralisée des nouvelles technologies dans les processus de gestion et une nette progression du nombre d’internautes en Algérie, la croissance économique hors hydrocarbures sont autant de facteurs déterminants qui ont permis aux entreprises de recruter davantage et aux candidats d’envoyer leur CV à Emploitic.com.
Aux yeux du directeur général d’Emploitic.com, Louai Djaffer, “le challenge est d’afficher et de proposer à nos candidats un nombre d’opportunités plus important. Pour nos clients, nous travaillons depuis plus d’une année sur d’importants projets en R & D afin de répondre aux mutations du secteur du recrutement en Algérie et dans le monde. Cette nouvelle année connaîtra des innovations majeures de nos prestations avec toujours plus d’exigences et des technologies encore plus abouties, permettant plus de mobilité et une plus grande efficacité”. Selon la même source, “l’année 2013 a vu les budgets de communication dédiée aux recrutements évoluer de plus de 50% comparativement à 2012 à travers des stratégies diverses selon le secteur, la taille et le positionnement de l’entreprise. L’image de marque de l’entreprise, un véritable atout pour attirer les talents. Les statistiques sur notre site montrent que les investissements des entreprises pour soigner leur image de marque ont non seulement un effet positif sur leur positionnement et activité commerciale, mais aussi un impact très positif sur l’attractivité des talents pour susciter leur curiosité et les pousser à postuler”. Cela va sans dire, Emploitic.com relève que l’année 2013 a connu une forte croissance du nombre d’annonces pour les jeunes diplômés et débutants. Au chapitre des tendances, le secteur des services occupe la première place avec 26% des annonces diffusées, suivi de près par le secteur du commerce et distribution avec 23% et l’industrie avec 21%.
Aussi, un emploi sur trois, soit 32% des annonces, a concerné les métiers liés au développement des affaires, au commercial et à la relation client, suivis par l’industrie, la production et l’ingénierie avec 23% des recrutements. “Même si ces statistiques confirment que tous les profils sont concernés par le e-recrutement, des débutants jusqu’aux cadres dirigeants, nous notons que le nombre d’annonces pour débutants a connu une importante évolution, et ce, grâce aux services d’Emploitic qui sont de plus en plus adaptés aux demandes des recruteurs. Les candidats expérimentés continuent à être très demandés par les entreprises avec plus de 60% des annonces d’emploi.” Créé en 2006 dans le cadre du dispositif Ansej, Emploitic est un organisme de placement des travailleurs agréé par l’État et l’Agence nationale de l’emploi.
Membre d’une alliance Internationale, The Network, regroupant les plus importants sites emploi dans 133 pays, Emploitic.com se positionne aujourd’hui comme le leader du recrutement sur Internet en Algérie.
LIBERTÉ

mercredi 29 janvier 2014

Transport et logistique : Numilog se dote d’un plan stratégique

 
 Numilog veut s’imposer en leader sur le marché de la logistique.
Numilog, filiale du groupe Cevital, spécialisée dans la logistique et le transport, vient de lancer sa nouvelle stratégie de développement. Numilog voit grand.
Lancée en 2007 pour répondre à un besoin pressant et grandissant de Numidis, de Cevital Agroalimentaire et de Samha par la suite, cette entreprise revoit aujourd’hui ses ambitions à la hausse et entend s’imposer désormais en référence nationale dans le secteur de la logistique et le transport. «Pour nous, 2013 a été l’année durant laquelle nous avons mis en place les fondations du métier de la logistique et du transport. Pour l’année 2014, nous tablons sur l’optimisation et l’automatisation des équipes, tandis que l’année 2015 sera, quant à elle, l’année durant laquelle nous commencerons à pérenniser et à rentabiliser notre mode de fonctionnement, et confirmerons la dynamique et le progrès de nos équipes», explique Hamid Chader, directeur général de la filiale Numilog, rencontré dans les locaux du groupe Cevital.
Son nouveau plan stratégique sur lequel s’articule son futur développement s’annonce très ambitieux avec, comme leviers essentiels, la modernisation et le renforcement de sa flotte et la mise sur pied de nouvelles plateformes logistiques. Numilog a récemment acquis 140 tracteurs et 350 remorques. Des acquisitions qui viennent renforcer une flotte de 300 véhicules toutes catégories. L’accélération des acquisitions durant ces derniers mois porte la flotte de Numilog à près de 800 véhicules aujourd’hui. Ce chiffre concrétise l’ambition existante, «répondre à l’ensemble de l’activité des clients de Numilog, aussi bien internes (filiales du groupe Cevital) qu’externes».
C’est-à-dire qu’à l’avenir, Hamid Chader, un manager issu du secteur de la grande distribution en France, pilotera la flotte de Numilog, non pour les seuls besoins des autres filiales du groupe Cevital, mais aussi au profit de nombreux acteurs économique du pays.
Cinq nouvelles plateformes
«Nous mettrons à leur disposition toute une panoplie de services et d’accompagnements modernes qui permettront de fluidifier le transport de leurs marchandises à travers le territoire national», indique le directeur général de Numilog. «L’un de nos objectifs principaux est de professionnaliser le métier du transport, qui est pour nous un maillon fondamental de la chaîne d’approvisionnement et de logistique». Quant à son développement horizontal, Numilog préconise la mise en place de nouvelles plateformes logistiques actuellement en cours d’étude. La filiale prévoit de s’implanter à l’Est du pays, entre Constantine et Annaba, ainsi que dans l’Oranie. Cinq projets de nouvelles plateformes sont actuellement à l’étude. Ces installations verront le jour d’ici 2015. Numilog dispose actuellement de deux imposantes installations, dont la plateforme de Hassi Ameur dans la wilaya d’Oran   (17 000 m2 en tri-températures) ainsi que la plateforme logistique de Bouira, une des plus grandes d’Afrique.
A travers ses nouveaux projets de plateformes, Numilog cherche à réduire les coûts au profit, à la fois des filiales de Cevital, mais aussi de ses futurs clients. Les enjeux de coûts, de fluidité et de gestion des marchandises sont fondamentaux pour les entreprises. «La logistique et le transport, suivant notre vision, constituent un outil essentiel qui a toujours manqué à l’économie nationale et à la promotion de son industrie», estime Hamid Chader, en connaissance de cause. Car, ce responsable a eu à manager, entre autre, 150 supermarchés DIA, filiale du groupe Carrefour (France). La ressource humaine est l’autre levier de développement auquel Numilog porte un intérêt particulier. «Nous souhaitons limiter autant que faire se peut le turnover à travers un encadrement sérieux et respectueux de nos collaborateurs », dira M. Chader qui croit dur comme fer que la performance de son entreprise «dépend largement du mode de fonctionnement hiérarchique et managérial».
Outre l’aspect lié à la valorisation des effectifs, Numilog travaille sur un système informatique dédié au suivi logistique appelé WMS (Work management system). Parallèlement à cette nouveauté, l’entreprise entend introduire également le système TMS. Le but étant de «structurer le transport des marchandises depuis la commande du client jusqu’à la livraison», explique le directeur général de Numilog. Derrière ces acquisitions se joue l’ambition de Numilog de s’imposer en leader du marché à l’horizon 2015. Un signal de taille envoyé aux concurrents.
  EL WATAN

samedi 25 janvier 2014

Exclusif : “aucune dette mais des cas litigieux avec des hôpitaux français”


Après les déclarations de la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, qui avait affirmé mercredi à Paris “qu’il y a encore des sommes que l’Algérie nous doit” avançant le chiffre de 19 millions d’euros, une source sûre de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) a indiqué à Algérie1 qu’il n’existait aucune dette à devoir aux hôpitaux français. Par contre ajoute la même source il y a effectivement un contentieux avec des hôpitaux français portant sur des cas litigieux.
Notre source rappelle que “l’organisation des transferts pour soins avec la France est régie par le protocole d’accord Algéro-Français de sécurité sociale du 1er Octobre 1980, en vertu duquel s’opère le transfert pour soins des assurés sociaux Algériens salariés. Les dépenses de soins dispensés dans ce cadre, dans les établissements spécialisés français sont pris en charge par les caisses françaises de sécurité sociale, pour le compte des caisses Algériennes.
Concernant le remboursement par la CNAS, celui-ci intervient, lors de l’apurement annuel des comptes algéro-français de sécurité sociale ajoute t-on.
Quant à la procédure dite des ententes directes, qui concerne les autres catégories de malades algériens non couverts par le protocole d’accord (travailleurs non-salariés, ayants droit d’assurés, pensionnés, non assurés sociaux), les remboursements se font directement par la CNAS une fois que les factures des établissements de soins d’accueil sont réceptionnées.
Il est bien évident que la CNAS a émis un certain nombre de critères pour le règlement des factures des hôpitaux Français qui se doivent d’accompagner les factures des pièces suivantes : Un compte rendu médical détaillé, un bulletin de situation du patient bénéficiaire de soins et un bulletin de passage précise la même source.
Anomalies
Cependant les procédures de contrôle mises en place par la CNAS ont permis de relever des anomalies dans les factures des hôpitaux Français : Dépassement de la période des soins figurant sur les engagements de prise en charge délivrés, facturation de prestations d’hébergement sans rapport avec les soins, double facturation pour un même malade, pour les mêmes soins sur la même période, facturation à la CNAS de prestations de soins au profit de malades algériens non couverts par une prise en charge, retards ou refus de certains hôpitaux français de se conformer aux procédures et modalités de contrôle tant administratives que médicales.
Ceci, nonobstant la propension des hôpitaux français quelque soit leur statut, à vouloir mettre à la charge de la CNAS, toute prestation et/ou acte médical effectué sur un ressortissant de nationalité algérienne ajoute t-on. On l’aura compris, la CNAS refuse tout simplement de payer les surfacturations et les factures non régulières.
Facturation indue et/ou abusive
Pour chaque situation litigieuse pour les motifs sus-évoqués, la CNAS, saisit systématiquement l’établissement hospitalier Français concerné, cependant les établissements hospitaliers français ne répondent que rarement aux saisines de la CNAS regrette notre source.
Par contre en 2010, à la suite de la réunion de la commission mixte algéro-française tenue à Alger, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) et la CNAS, avaient convenu d’une procédure de transmission des documents justificatifs des factures établies par les hôpitaux français.
Encore une fois, malheureusement, cette procédure n’est pas respectée par tous les hôpitaux Français ce qui a poussé la CNAS à inscrire  cette question à l’ordre du jour de la réunion avec la partie française.
Contre toute attente, les hôpitaux français, en dépit d’une attitude de réserve nécessaire dans ce cas, ont fait cas par voie de presse, en décembre 2011, d’une créance importante à la charge de la CNAS, pour justifier le refus d’admission en soins de patients algériens. Aussitôt la CNAS rappela sa disponibilité à traiter toutes les factures en instance sous réserve de recevoir les documents justificatifs et d’annuler la facturation indue et/ou abusive. Une partie des hôpitaux français accéda à la demande de la CNAS permettant ainsi le paiement de factures qui étaient en instance précise t-on.
Revirement de la partie française
Pour les autres dossiers litigieux, la partie française saisit la CNAS le 3 mars 2012, proposant une rencontre autour de ce contentieux, proposition acceptée par la partie algérienne qui donne son accord pour une réunion de travail à Alger pour une date à convenir entre le 25 et le 31 mars 2012.
Cependant, dans un courrier daté d’Avril 2012, la partie française demanda le report de la rencontre « pour des impératifs liés à son programme de travail » et s’engageait dans le même courrier à proposer de nouvelles dates. Malheureusement depuis ce mois d’Avril 2012, la partie française ne s’est plus manifestée, laissant le soin au Ministère français de la santé de saisir, le 5 avril 2012, la CNAS par courrier via le Ministère algérien des affaires étrangères, portant sur les créances détenues par les hôpitaux Français sur l’Algérie.
Voici ci-dessous un tableau récapitulatif des dépenses relatives aux transferts pour soins déjà réglées par la CNAS au profit des établissements français :
ANNEES
MONTANTS  EN EUROS
NOMBRE DE FACTURE
2009
                             6 449 637,48 €
                                      525  
2010
                             2 450 651,46 €
                                      347  
2011
                             5 166 000,25 €
                                      815  
2012
                           22 986 568,99 €
                                   2 443  
2013
                             4 234 470,67 €
                                      871  
TOTAL
                           41 287 328,85 €
                                   5 001  
Concernant la situation des créances algériennes détenues sur la partie française dans le cadre de la convention Algéro-Française de sécurité sociale, pour les exercices : 2009, 2010 et 2011 elle est la suivante sur le tableau ci-dessous :
Année 2009
:
1.686.233.351,72 DA
Année 2010
:
1.933.044.641,13 DA
Année 2011
:
1.670.024.783,99 DA
TOTAL
:
5.289.302.776,84 DA
Pour les exercices 2012 et 2013, les éléments de calcul des coûts moyens n’ont pas encore été arrêtés et convenus entre les deux parties.
Assainissement
Par ailleurs, afin d’éviter des conflits, la CNAS, ajoute notre source, a entrepris des actions pour préserver son autorité et sa notoriété, en prenant l’initiative en 2011, de saisir l’ensemble de ses partenaires étrangers, prestataires de soins, à l’effet de connaitre toute situation pendante contentieuse.
Cette démarche a permis, en ce qui concerne la partie française, l’assainissement des situations avec les établissements hospitaliers suivants : l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP), l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (APHM), la Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild et la Clinique Chirurgicale Marie Lannelongue.
La CNAS tient à préciser que l’absence de transmission par les hôpitaux français des justificatifs pour le règlement des factures liées aux nouvelles prises en charge, entraine un renouvellement de la créance litigieuse, et ce, en dépit des paiements effectués par la CNAS.
Cette dernière insiste encore une fois sur sa disponibilité totale pour la tenue d’une rencontre avec les représentants des hôpitaux français pour assainir le contentieux, car il s’agit bien de contentieux et non de dettes, existant entre les deux parties conclut la même source.

Algérie 1

SON P-DG, SAÂD DAMMA ETAIT EN VISITE À TINDOUF : Mobilis étale son réseau au Sud

Saad Damma et le wali de Tindouf au centre d'amplification

L'opérateur historique procède à une opération d'extension et de modernisation de son réseau dans la wilaya.
Dans le cadre d'une visite de terrain et d'inspection dans la wilaya de Tindouf, le P-DG de Mobilis, M.Saad Damma, accompagné du wali, s'est rendu hier au centre d'amplification de Tindouf (CA) où un exposé lui a été présenté sur l'infrastructure. «Cette visite s'inscrit dans le cadre des visites de terrain» a-t-il déclaré et d'ajouter que «cette visite permettra de mettre le point sur l'extension et le développement du réseau au niveau de la wilaya lequel a coûté 700 millions de DA et qui devrait être achevé le 30 avril». Pour ce qui est de la charge M.Damma a précisé qu'«une nouvelle agence sera construite, cela permettra de réduire la charge de nos clients en leur offrant une nouvelle agence».
D'ailleurs, dans la perspective où le réseau de la fibre optique rencontre des problèmes ou des défaillances, le réseau est balancé automatiquement vers des liens satellitaires qui coûtent 1,4 million de DA par mois, ce qui témoigne que le but n'est pas commercial mais à titre de citoyenneté.
Le premier opérateur téléphonique met en oeuvre toutes les possibilités pour permettre aux citoyens un service de qualité, mais cela représente aussi une action destinée aux citoyens. S'agissant des petites localités qui n'ont pas de réseau terrestre, M.Damma a indiqué que «nous mettons le paquet dans le satellitaire, pour offrir aux citoyens un service de qualité». L'opérateur historique assure une couverture de 98,5% de la 2G dans la wilaya, ce qui est énorme pour une wilaya saharienne de par son étendue et qui libérés 191130 clients.
A ce propos le P-DG de Mobilis a déclaré: «Nous avons largement dépassé les taux de couverture imposés par l'Artp.» Ce centre gère aussi la couverture des territoires libérés du Sahara occidental.
Pour ce qui est de la 3G, Mobilis compte actuellement huit sites opérationnels, et 53 BTS, et il est prévu avant la fin du premier trimestre de 2014 d'édifier 16 autres BTS.
Le P-DG de Mobilis a assuré: «On sera le premier opérateur qui couvrira l'ensemble du territoire national dans un délai de moins de trois ans.» Les citoyens ont réclamé le lancement de la 3G, seulement, l'Arpt a exigé des opérateurs de couvrir 10 wilayas seulement, alors que M.Damma a assuré: «On est prêt a 70% pour le lancement de la 3G sur le plan technique et logistique.» M.Damma s'est dit «très content des efforts fournis dans la wilaya et des facilitations dont on a bénéficié pour mener à bien notre tâche». Lors de la visite, M.Damma s'est rendu aussi, à une agence de Mobilis où il a insisté sur le fait de «bien accueillir les clients et régler les problèmes de la fibre optique». Cette visite coïncidait avec une opération de recrutement. En effet, trois jeunes universitaires ont été recrutés. «Cette opération d'extension sera accompagnée d'offres promotionnelles» a-t-il indiqué. Aussi l'opérateur historique prévoit d'ouvrir une agence dans chaque localité, chose qui permettra de recruter des agents, ce qui réduira notablement le taux de chômage, d'ailleurs les efforts de Mobilis et son objectif viseraient à réduire le taux de chômage.
Par ailleurs, M.Damma estime que «le citoyen du Sud est au centre de nos préoccupations, ce quicompte parmi nos valeurs».

L'expression

vendredi 24 janvier 2014

TROP STRESSÉS PAR LA CIRCULATION URBAINE : Les Algérois rêvent de bateaux-mouches

La circulation routière à Alger est devenue infernale
Avec sa gare maritime pour voyageurs, Alger compte également les ports de Tamentfoust, d'El Djamila, ou les petits abris de pêche laissés à l'abandon comme celui de Raïs Hamidou.
«La circulation automobile à Alger est devenue démentielle», peste Khalil, cadre dans une banque publique qui plonge chaque jour dans la jungle de la circulation urbaine entre les hauteurs de Bouzaréah et la place des Martyrs pour aller à son travail. Il rêve cependant à un projet de navette maritime qui serait «la solution idéale».
Pour Khalil, habitant à Hammamet (ex-Bains romains), «faire le trajet Bouzaréah-place des Martyrs, pour éviter les encombrements de la route côtière, en aller et retour chaque jour, coûte beaucoup. Autant pour notre santé avec les coups de nerfs, la montée de l'adrénaline devant un trafic que même les agents de l'ordre public n'arrivent à gérer que difficilement autant aux heures de pointe, que sur le plan économique avec un budget qui est rallongé par la surconsommation d'énergie et l'usure des organes essentiels de la voiture». Yazid, cadre dans une entreprise publique, qui habite un quartier de la banlieue ouest d'Alger, est lui «fatigué» par la recherche, «chaque jour d'un nouvel itinéraire pour éviter les embouteillages, les culs-de-sac et même les trajets trop courts, mais qui finissent par un immense goulot aux carrefours urbains, à Bab El Oued, la place des Martyrs et la Grande-Poste». Il raconte: «Pour aller de Baïnem à Bir Mourad Raïs, nous sommes obligés de ruser avec l'énorme trafic suburbain. L'option de la voie côtière, en passant par Bab El Oued via Bologhine et Raïs Hamidou étant évacuée, il nous reste à faire chaque jour le trajet Baïnem-Bouzaréah, et puis, (re)descente vers la place des Martyrs, Chevalley ou vers la rocade Ben-Aknoun-aéroport».
«On se lève tôt, et chaque jour, on sort à 6h45 minutes pour arriver à notre lieu de travail deux heures après en moyenne par jour», ajoute-t-il. Avec une rapide extension urbaine entre les années 1990 et 2010 à l'est et l'ouest, la capitale attire chaque jour un flux de milliers de voitures. Avec le trafic de transit de voitures venant des autres wilayas, la circulation automobile dans la capitale «est au bord de l'implosion», a indiqué un urbaniste sous le couvert de l'anonymat. Pour Yazid, «tout cela peut-être réglé par une simple reconversion du trafic routier par des dessertes maritimes entre les différents quartiers d'Alger». «Ici à Baïnem, beaucoup d'habitants pensent que la mise en place de dessertes maritimes entre les différents petits ports de la wilaya d'Alger est une solution au problème de transport» que vit la capitale depuis plusieurs années. A Bab El Oued, sur le Front de mer, un natif du quartier, qui se dit avoir été «un loup de mer» dans sa jeunesse, suggère que «dorénavant, les pouvoirs publics doivent penser à mettre en place un transport maritime pour décongestionner le trafic automobile et, surtout offrir une alternative écologique au trafic de milliers de voitures qui traversent la ville». La ville d'Alger, avec ses grandes banlieues à l'est et à l'ouest dispose en fait de plusieurs ports de plaisance et de pêche, qui peuvent ainsi constituer autant de petites gares maritimes ou de débarcadères.
Avec sa gare maritime pour voyageurs et un petit port de pêche et de plaisance, la wilaya d'Alger compte également les ports de Tamentfoust, d'El Djamila (Aïn Benian), ou les petits abris de pêche laissés à l'abandon comme celui de Raïs Hamidou. «Entre Tamentfoust et El Djamila, et jusque vers le port de plaisance de Sidi Fredj, il y a d'énormes potentialités pour des aménagements de gares maritimes, et particulièrement dans les quartiers à forte densité de population, notamment Bab El Oued, Bologhine, Baïnem, Les Dunes, le plateau des Annassers, Aïn Taya», estiment des Algérois interrogés sur l'opportunité de création de gares maritimes pour contourner les difficultés du trafic automobile à Alger. «Et puis, il y a tout le plaisir à prendre le bateau pour aller à son bureau, flaner dans la vieille ville ou faire son marché», lâche de son côté «le vieux loup de mer». En fait, les tracas quotidiens des Algérois pour rejoindre leurs lieux de travail préoccupent également le gouvernement.
Début janvier, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, avait annoncé lors d'une tournée d'inspection dans la wilaya d'Alger qu'une réunion de gouvernement sera spécialement consacrée à la question de la circulation automobile dans la capitale. «L'axe le plus urgent sur lequel il est nécessaire d'insister reste celui relatif à la circulation, qu'il faut arriver à régler le plus vite possible en lui accordant toute la priorité», a estimé M.Belaïz.
Pour autant, plusieurs projets de nouvelles infrastructures routières de désengorgement des grands axes routiers urbains de la capitale sont déjà dans le «pipe». C'est en septembre 2012 que les travaux de réalisation de plusieurs dédoublements et liaisons desservant les grands axes routiers ont été lancés pour désengorger la capitale.
Il s'agit notamment, de la pénétrante des Annassers Sud, qui relie Kouba et Khraïcia, et le dédoublement de la route entre Chéraga et El Biar.
«De nos jours, se rendre dans le centre-ville à Alger ou ses banlieues en prenant une navette maritime, c'est beaucoup plus agréable et plus écolo. Et ce mode de transport a été déjà de cours dans les années 1940 avec des glisseurs entre El-Harrach et la gare ferroviaire d'Alger. Les voyageurs prenaient ensuite l'ascenseur qui monte vers le Square Port-Saïd, actuellement fermé», lance dépité Hamidou, un habitant de la vieille médina.
L'expression

Le wali d’Alger en visite à chéraga : “Hygiène : il reste beaucoup à faire”

Comme à chacune de ses sorties, Abdelkader Zoukh n’a pas manqué de faire des remarques concernant les questions d’hygiène et d’environnement. S’il a noté une amélioration en matière de service public, il a estimé que beaucoup reste à faire, côté hygiène.
Les communes de la capitale sont de plus en plus confrontées à un problème majeur, en l’occurrence la rareté des assiettes foncières devant être destinées aux projets d’équipements  publics. Et pas n’importe quel projet, puisqu’il s’agit souvent d’écoles, CEM et lycées. Le problème a été justement soulevé par les P/APC que le wali d’Alger a réunis mardi lors de sa visite dans la circonscription administrative de Chéraga.
Cette circonscription, confrontée aujourd’hui à ce problème épineux, a toujours été convoitée par les promoteurs immobiliers privés, mus par le seul but mercantile et pas soucieux de prévoir des espaces appelés à servir de projets d’utilité publique. Le maire de Chéraga, qui a particulièrement tiré la sonnette d’alarme sur la question, a rappelé, à titre d’exemple, que sa commune abrite un ensemble de plus de 1 600 logements qui ne disposent pas d’école. “Les promoteurs immobiliers réalisent leurs projets et quittent les lieux sans laisser le moindre espace pour les commodités”, remarque l’élu. Pourtant pour certaines communes, il ne s’agit point d’un problème financier. C’est ce qui a fait sortir le wali d’Alger de ses gonds. Il en veut directement et crument à l’administration et à la structure technique. “Cette situation doit être éclaircie et notre silence serait synonyme de complicité. En d’autres mots, cela veut dire qu’on a été corrompu. Il faut revenir aux normes et cesser l’anarchie. Mon constat est que la tutelle est défaillante, qu’elle soit administrative ou technique”, a lancé Abdelkader Zoukh aux structures compétentes, en chargeant le SG de la wilaya, Djamel Berimi, de programmer une réunion avec les directeurs techniques pour étudier, notamment, la question ayant trait aux volets éducation et les haouchs. Il y a lieu de noter que ce dernier volet constitue un vrai casse-tête pour certaines communes. À Chéraga, qui compte 42 haouchs, ou à Ouled Fayet où ils sont menacés par des projets, les maires demandent leur préservation et la régularisation des familles qui y vivent depuis plusieurs décennies.
Au registre des doléances, on notera des problèmes communs aux cinq communes de la circonscription, tels le logement social (13 000 demandes enregistrées pour la seule commune d’Aïn Bénian), le chômage parmi la catégorie des jeunes, les infrastructures sportives. À ce titre, le maire de Hammamet a attiré l’attention des présents sur le manque flagrant de ces infrastructures. “Je n’ai pas de milliards, mais je suis armé de conviction et de volonté. Par contre, j’ai un problème avec la DJS dont la commune, qui dispose d’un potentiel énorme d’athlètes de performance, n’a reçu aucune aide. Nos athlètes de niveau international s’entraînent dans des conditions lamentables. Ma demande se résume en un petit soutien de la DJS à qui j’ai adressé deux programmes”, a souligné l’élu. Concernant l’habitat précaire, le problème touche toutes ces communes qui soulèvent l’insuffisance des quotas de logements attribués dans ce cadre. Au chapitre taux d’occupation des classes généré par l’insuffisance d’écoles, notamment primaires, le wali a instruit le SG et les Directions de l’éducation d’examiner la question. Les communes particulièrement touchées par la surcharge des classes seront assistées par le biais de PCD.
De son côté, le directeur de l’urbanisme a été chargé de faire des propositions sur le foncier à réserver à la réalisation d’infrastructures scolaires et devant alléger le problème de surcharge des classes.
Un feu vert a été également donné pour le renouvellement du parc auto des communes qui y ont exprimé la demande. Enfin et comme à chacune de ses sorties, on notera la remarque du wali concernant la question de l’environnement : “Si en matière de service public, je note une amélioration, concernant l’hygiène, je constate qu’il reste beaucoup à faire.”

LIBERTÉ

Le Premier ministre aux responsables locaux : “Ne refusez pas les investissements !”


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, hier à Bordj Bou-Arréridj, les responsables locaux concernés par le secteur de l’investissement à agir dans le cadre d’une approche économique et non pas administrative. M. Sellal a instruit les responsables locaux, en marge de la mise en service d’une unité de production de panneaux photovoltaïques initiée par l’entreprise Condor Electronics, à la zone industrielle de Mechta-Fatima, à l’effet de “trouver un lot de terrain pour tout investissement, sans distinction de secteur ou de créneau, l’enjeu étant de créer des emplois et de mieux impulser le développement”. “Procédez si nécessaire à des extensions des zones industrielles et des zones d'activités, mais ne refusez pas des investissements”, a martelé le Premier ministre à l’adresse des autorités locales.
Au cours d’un exposé des activités du Calpiref (Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier), présenté à cette occasion, il a été souligné que 72% des projets validés en 2013 par ce comité relevaient du secteur de l’industrie.
L’on a également noté, au cours de cet exposé, que huit unités industrielles sont entrées en production durant le même exercice.
Les responsables locaux du secteur ont également fait part d’un projet de création d’un pôle pharmaceutique dans cette wilaya et rappelé que les autorités locales ont donné leur aval pour la création de sept nouvelles zones d’activités, en privilégiant leur implantation dans des communes déshéritées au plan économique, à l’image d’El-Mansourah où une zone de 160 hectares est prévue et d’El-Euch (zone de 90 ha).
Abdelmalek Sellal avait auparavant procédé à la mise en service de l'unité de production de panneaux photovoltaïques pour l'énergie solaire construite et équipée par l'entreprise Condor Electronics.
Considéré comme l’un des leaders de l'électroménager et de l'électronique grand public, Condor Electronics entend, selon ses responsables, diversifier ses activités dans les énergies renouvelables afin de répondre à la forte demande en énergie dans le sud du pays. L’entreprise produira et commercialisera des panneaux solaires photovoltaïques d'une plage de puissance située entre 70 et 380 W par panneau.
Le patron de Condor Electronics a fait part, au cours d’un exposé sur la gamme des produits fabriqués par son entreprise, d’un projet de complexe de réfrigérateurs (en phase de construction) initié pour 6 milliards de dinars en partenariat avec une firme étrangère. Ce futur complexe produira 1,5 million d’unités par an dont 50% seront destinés à l’export, a-t-il affirmé, avant d’annoncer également la réalisation prochaine d’un autre complexe, aujourd’hui en phase d’étude, destiné à produire des composants photovoltaïques.
Le Premier ministre a également mis en service, dans cette même zone industrielle, une unité de fabrication de géo-membranes destinées à l’étanchéité des barrages et des centres d’enfouissement technique (CET), réalisée par la Sarl, Algérienne Géo-membrane Mechri.
Présentée comme la seconde unité de ce genre en Afrique (une seule usine est opérationnelle en Afrique du Sud), l’Algérienne Géo-membrane Mechri offre, dès son entrée en exploitation, une quarantaine d'emplois permanents.

LIBERTÉ

Constantine : 7,5 milliards de dinars pour le patrimoine


La plus grande opération de réhabilitation du patrimoine architectural et historique, jamais connue dans l’histoire de la ville de Constantine depuis l’indépendance, sera lancée le 28 février prochain.
Le projet a été présenté, hier, au siège de la wilaya de Constantine par Abdelouahab Zekagh, directeur de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC), en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, en visite dans la ville pour inspecter les projets de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Selon les explications données par Abdelouahab Zekagh, l’opération, intitulée «Projets patrimoniaux», a bénéficié d’un budget de 7,5 milliards de dinars, soit l’équivalent de la moitié du budget consacré aux nouvelles réalisations en prévision de cette évènement que la ville de Constantine abritera en 2015.
«C’est un projet immense divisé en cinq zones et qui concerne l’intervention dans 74 points, répartis en 25 lots sur une superficie de 40 ha, il touchera en grande partie des monuments et sites du patrimoine de la vieille ville de Constantine, mais aussi des sites archéologiques, situés à l’extérieur de la ville, à l’exemple du tombeau de Massinissa et le site de Tiddis», a indiqué le directeur de l’OGEBC. Pour ceux qui connaissent bien l’état de dégradation avancée, les effondrements et les démolitions qui ont touché une grande partie du bâti de la médina de Constantine, classée patrimoine national en 2005, cette opération salutaire est qualifiée de véritable «plan Marshall», tant attendu depuis des dizaines d’années.
Selon le directeur de l’OGEBC, la réhabilitation touchera un nombre important de maisons, de rues, de derbs, mais aussi des fondouks, des hammams, des mosquées, des zaouïas et plusieurs constructions à valeur patrimoniale et historique à l’instar du palais Ahmed Bey. Nous saurons que cette grande opération, qui a vu la participation de 22 bureaux d’études nationaux, sera menée en partenariat avec des spécialistes étrangers en réhabilitation dont des Français, des Espagnols, des Italiens, des Portugais et des Turcs. La moitié des projets devront être achevés avant avril 2015, date du lancement de la manifestation, le reste se poursuivra durant cet évènement, ce qui permettra aux invités de la ville d’en être témoins.

EL WATAN

Lever les entraves à l’investissement permettra la création de 1.5 million de PME


Le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi a appelé, jeudi, les pouvoirs publics à lever toutes les entraves à l’investissement en vue de permettre la création de 1.5 million de petites et moyennes entreprises (PME) au cours des prochaines années.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Habib Yousfi a confirmé que les cinq commissions installées à l’occasion de la dernière tripartite ont remis leurs rapports au Premier Ministre, Abdelmalek Sellal.
"Les résolutions adoptées dans ce cadre ciblent une réduction des importations et une relance de la production nationale", a indiqué le président de la CGEA.
Interrogé sur le contenu des propositions formulées dans le cadre des commissions, M. Habib Yousfi a précisé que les suggestions ont concerné des allégements fiscaux pour l’encouragement des investissements, des facilitations de l’accès au crédit bancaire et l’aménagement de nouvelles zones industrielles.
"Des suggestions ont été également présentées en vue d’encourager les entreprises dans leur démarches à l’exportation", a-t-il ajouté. Concernant le projet d’une réintroduction du crédit à la consommation, le président de la CGEA a qualifié cette mesure de "véritable levier" pour la relance de la production nationale.
"A travers cette mesure, la production nationale bénéficiera d’un avantage qui lui permettra de soutenir la concurrence des produits étrangers et les importations devraient connaître une baisse sensible "a-t-il estimé.
Concernant la compétitivité de la production nationale, M. Yousfi a affirmé que le produit algérien a un niveau de qualité indéniable attestée par les mesures de contrôles réguliers auquel il est soumis.
"A l’inverse, les produits importés ne sont pas toujours soumis à un contrôle rigoureux en terme de respect des normes de qualité" a-t-il soutenu.
Saluant l’écoute et la disponibilité au dialogue qui caractérisent le gouvernement Sellal, M.Yousfi a souligné l’importance de tisser des liens de confiance entre le patronat et les pouvoirs publics.
"Le cadre de concertation qu’est la tripartite est important parce qu’il permet de nouer un dialogue constant entre les différents acteurs et partenaires sociaux", a-t-il encore ajouté.

APS

jeudi 23 janvier 2014

Deux Prix pour le groupe Babylone lors de la 1ère édition des "AMA"


La première édition des Algerian Music Awards (AMA), organisée jeudi soir à Alger a doublement consacré le groupe Babylone, aux côtés de Dalia Chih, Kader Japonais et le clip "Ayem" de la regrettée Warda El Djazaîria, également distingués, dans une ambiance euphorique marquée par une organisation de qualité.
Cinq catégories, ont été retenues pour récompenser d’une dotation de 300.000 DA chacune, les meilleurs artistes de l’année 2013. Le groupe Babylone a été distingué par deux fois, dans celles de la Meilleure chanson avec "Zina" et du Meilleur groupe, alors que Dalia Chih a obtenu le Prix de la Révélation de l’année et Kader japonais celui du Meilleur artiste.
"Nous sommes très contents, d’abord d’être nommés, puis pour avoir été primés à deux reprises, c’est fabuleux de vivre ce beau rêve en présence d’éminentes icônes de la musique tels Safy Boutella et Hamidou", a déclaré Djemal Mohamed Amine, chanteur du groupe Babylone.
Le clip "Ayem" de la regrettée Warda El Djazaïria, diva de la chanson arabe, réalisé par Mounis Khammar a également été primé, parmi quatre autres propositions dont "Kan Ikouli" d’Amel Zen et "Maria" du groupe El Dey.

Le jury, composé de professionnels hétéroclites, a été présidé par le chanteur Hamidou qui a salué "la participation du public au vote, sur le réseau social Facebook et par messagerie électronique", soulignant le caractère rapproché du niveau des productions proposées à la compétition.
"Tous les artistes se valent, ce fut trop serré, ce qui nous a causé quelques difficultés à les départager", a-t-il déclaré.
Safy Boutella, président d’honneur de cette 1ère édition des "Ama", a d’abord mis en valeur "le talent et la compétence des jeunes artistes", puis, s’adressant aux pouvoirs publics, a insisté sur "la nécessité de prendre en charge le formidable potentiel qu’ils recèlent dans des écoles de formations spécialisées dans la musique et les arts audiovisuels".
Nassim Djezma, Amel Zen et les groupes Tarbaât, El Dey et Freeklane, en compétition, ont également animé cet événement, premier du genre, au grand bonheur du public en surnombre de la salle Ibn Khaldoun qui a acclamé, deux heures durant ses idoles, donnant du répondant à chacune de leurs chansons après avoir chaleureusement accueilli Rachid Taha, invité surprise de la cérémonie.
Brahim Irban, faisant son entrée par le fond de l’auditorium, a interprété "Aâroubi style", une chanson satirique, montée sur la musique très rythmée du tube de l’été 2012 "Gangniam Style" du Sud-coréen Psy, emballant l’assistance dans la joie et la délectation.
Dans l’enjouement et l’exaltation, les artistes ont pris du plaisir à se surpasser, sous le regard admiratif de Abdelkader Messahel, ministre de la Communication et des directeurs et responsables de l’ENTV, la Radio Algérienne, l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) et des Etablissements Arts et Culture, qui ont collaboré à la consécration des Algerian Music Awards avec JIL FM, initiateur et organisateur de l’événement.

APS

Le potentiel touristique de l’Algérie favorisera le développement du transport maritime


La position géographique de l’Algérie et son potentiel touristique remarquable combinés à la formation du personnel naviguant et la mise en place d’une industrie navale performante devrait favoriser le développement du transport maritime de voyageurs, a estimé Abdenabi Mezara, ancien cadre dirigeant et expert en transport maritime et logistique.
"Outre les démarches entreprises en vue d’acquérir deux car-ferries pour le renforcement de sa flotte, l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV), qui a connu une certaine stabilité ces dernières années, devrait investir dans la mise à niveau de son personnel naviguant pour être au diapason des nouvelles technologies de gestion des navires", a préconisé ce cadre dans un entretien à l’APS.
L’ouverture du secteur maritime au privé et l’instabilité qu’a connu le pays (décennie noire) ont poussé certains cadres à aller travailler à l’étranger notamment au Canada, aux Etats Unis et aux pays du Golf, a-t-il regretté.
L’Algérie avait formé dans les années 1970 des ingénieurs, des commandants de bord et des techniciens de "haut niveau" à l’Institut supérieur maritime de Bou-Ismail en partenariat avec une université suédoise, a rappelé M.Mezara.
Cet expert recommande, par ailleurs, le développement d’une industrie navale performante pour assurer la maintenance des navires de la flotte nationale par, entre autres, la mise sur pied du plan de développement de l’entreprise nationale de réparation navale (Erenav).
Le plan de développement de l’Erenav porte notamment sur le lancement de la construction de navires sur trois sites à Alger, Djen Djen (Jijel) et Arzew (Oran) et la création de nouveaux chantiers de réparation navale.
Pour lui, le problème majeur qui se pose en Algérie est la maintenance des navires. "Il existe des navires à travers le monde dépassant 40 ans d’âge mais qui sont bien entretenus grâce à la stabilité de la gestion, à la formation et à la mise à niveau du personnel", a-t-il fait remarquer.
Encourager le cabotage national
M.Mezara a recommandé le développement du transport maritime entre les villes du pays (cabotage national) des marchandises et des passagers en vue de désengorger les routes et de réduire les accidents, préconisant également un cabotage maghrébin (entre les villes du Maghreb).
L’ENTMV qui assure le transport maritime des voyageurs à destination de l’Espagne (Alicante), de la France (Marseille) et de l’Italie (Civitavecchia-Rome) devrait entre autres, ouvrir davantage de lignes à l’international, a estimé cet expert.
"Il faut penser à ouvrir d’autres lignes sur d’autres pays parce que malheureusement on ne fait que transporter les voyageurs algériens émigrés à destination de leurs pays natal, ce qui n’est pas rentable", a-t-il jugé.
M.Mezara a plaidé, en outre, pour la densification du trafic notamment entre l’Algérie et l’Italie, ce qui permettra, a-t-il dit, de promouvoir la destination Algérie, et de créer de l’emploi à travers l’ouverture de nouvelles lignes.
Actuellement, la flotte de l’ENTMV compte 3 navires capables de transporter 1.300 voyageurs chacun. Il s’agit d’El Djazair II, Tariq Ibn Ziad et Ariadne, affrété auprès d’un armateur grec.
La compagnie a procédé, il y a quelques jours, à l’ouverture des plis des offres techniques et financières pour l’acquisition d’un navire neuf de transport de voyageurs dans le cadre d’un processus de renouvellement de sa flotte.
Cinq offres de constructeurs de navires espagnol, croate et allemand ont été retenues par l’ENTMV suite à l’appel d’offres international restreint, lancé récemment, pour l’acquisition d’un navire d’une capacité de 2.000 passagers avec un parking de 700 véhicules.

APS

Toutes les communes du pays seront raccordées à la fibre optique d’ici à fin juin 2014 (ministre)


La ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, a indiqué mercredi à Constantine que d’ici à la fin du mois de juin 2014, toutes les communes du pays seront raccordées au réseau de fibre optique.
Animant, dans l’après-midi, une conférence de presse, au terme d’une visite de travail dans cette wilaya, la ministre a ajouté que dans le cadre d’une convention signée entre son département et le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, visant la couverture en fibre optique de toutes les communes du pays, son département a arrêté un "programme de déploiement qui sera entièrement réalisé avant la fin du premier semestre 2014".
"Actuellement, la plupart des communes importantes sont raccordées au réseau de fibre optique", a souligné la ministre, précisant que des efforts sont actuellement déployés pour le raccordement progressif du reste des communes.
Dans la wilaya de Constantine, mis à part la commune d’Ibn Badis, toutes les autres sont raccordées à la fibre optique, selon les explications fournies par les responsables locaux concernés.
Mme Derdouri a par ailleurs indiqué que pour le moment, le réseau postal "ne répond pas à 100% à la demande", cependant, a-t-elle noté, "des efforts sont fournis pour permettre un meilleur service public dans les bureaux de poste".
Elle a indiqué dans ce contexte que des études étaient en cours pour ouvrir des bureaux de poste et des guichets supplémentaires dans le but "d’améliorer la situation".
Citant le cas de Constantine, la ministre a indiqué que cette wilaya qui sera renforcée, prochainement, par l’ouverture de trois nouveaux bureaux de poste dans la commune d’El Khroub, vient de bénéficier d’un lot de 170 micro- visionneurs et de 8 distributeurs automatiques pour améliorer davantage la qualité du service public offert par la poste.
Faisant part d’un programme de distribution d’équipements similaires dans toutes les wilayas du pays, Mme Derdouri a indiqué que son département £uvre à assurer d’ici à fin 2014 de meilleures prestations postales.
Evoquant l’introduction récente de la 3G, la ministre a indiqué qu’il n’y avait pas de problèmes entre les opérateurs, que chacun d’entre eux a son réseau et ses clients et que c’est à l’Autorité de régulation (ARPT) de "notifier les autorisations pour aller vers d’autres wilayas".
Au cours de sa visite dans la wilaya, la ministre a relevé plusieurs contraintes en rapport, notamment, avec le retrait des carnets de chèque dont 37% n’ont pas été retirés à Constantine, et avec la conformité des adresses des nouveaux domiciles des citoyens.
La ministre a également assisté à la cérémonie de signature d’une convention entre l’université Constantine-3 et l’Agence nationale de promotion des parcs scientifiques, portant accompagnement et formation des étudiants désirant s’investir dans des spécialités liées aux technologies des télécommunications.
A son arrivée à Constantine, la ministre avait inspecté un bureau de poste à la nouvelle ville Ali-Mendjeli et s’est rendue sur le site du projet de création d’une agence nationale des fréquences devant être réalisé dans cette même nouvelle ville.
Mme Derdouri a aussi assisté à une cérémonie de signature d’une convention pour le raccordement de 100 écoles primaire de Constantine au réseau de l’internet avant de visiter le complexe postal du Coudiat et la grande poste de Constantine.

APS

mercredi 22 janvier 2014

Communiqué de l’Ambassade relatif à la réunion Ambassadeur- Consuls Généraux et Consuls

 
 
Une réunion de coordination regroupant l’ensemble des Consuls Généraux et Consuls d’Algérie en France s’est tenue au siège de l’Ambassade d’Algérie à Paris, les 12 et 13 janvier 2014, sous la Présidence de l’Ambassadeur, M. Amar BENDJEMA, en présence de MM. Abdelhamid SENOUCI-BEREKSI, Inspecteur Général du Ministère des Affaires Etrangères, et MEGHAR Hocine, Directeur Général de la Communauté Nationale  à l’Etranger (DGCNE).
 
Cette réunion entre dans le cadre du suivi des différentes activités des postes consulaires, et ce, pour l’amélioration des prestations délivrées  à la communauté nationale établie en France.
 
Plusieurs thématiques ont été inscrites à l’ordre du jour de cette réunion qui a été animée par des débats interactifs autour de la communauté algérienne, les problèmes administratifs et consulaires auxquels elle confrontée, ainsi que les solutions pouvant être rapidement apportées dans ce domaine.
 
Quatre séances de travail ont été organisées durant ces deux jours pour aborder les thématiques suivantes :
 
La gestion consulaire : Un accent particulier a été mis sur la nécessité d’améliorer les présentations consulaires, notamment en matière de transcription des documents ou d’optimisation des délais de délivrance des passeports biométriques et certificats 12S.
 
Relations avec les autorités locales : M. l’Ambassadeur a souligné l’importance de développer la coopération entre les postes consulaires et les autorités françaises afin de faciliter davantage les conditions d’établissement et de séjour des algériens en France, dans l’esprit de l’Accord consulaire conclu entre les deux parties en 1968.
  
Les Mouvements associatifs : Il est ressorti de cette session la nécessité de densifier les contacts et de renforcer la coopération avec les mouvements associatifs algériens, notamment en matière de gestion du culte, à travers une coopération accrue avec la Grande Mosquée de Paris et les associations cultuelles algériennes, ainsi qu’avec les autres associations à caractère social, culturel et sportif. La promotion des compétences nationales établies en France a également été au menu de cette séance de travail.
 
Elections présidentielles de 2014 : Les aspects administratifs et organisationnels inhérents à cette échéance électorale ont été abordés en vue d’une meilleure utilisation des moyens humains et matériels, afin de garantir à la communauté algérienne de France l’exercice de son droit de vote.
 

3E CONFÉRENCE ALGÉRO-FRANÇAISE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : Mebarki et Fioraso donnent le coup d'envoi

L'Algérie et la France ont réaffirmé leur volonté de consolider leurs relations dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la mise en place d'un partenariat «encore plus renforcé».
Et c'est parti! L'Algérie et la France mettent le cap sur la science. Les travaux de la 3e Conférence algéro-française de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont débuté hier. Cette rencontre qui a pour thème, «La coopération bilatérale à l'internationalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche», est coprésidée par les deux ministres, algérien et français, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En effet, les travaux de cette rencontre de deux jours sont coprésidés par, Mohamed Mebarki et son homologue française, Geneviève Fioraso. Ce sont eux qui ont donné le coup d'envoi. Dans son allocution, M.Mebarki a relevé que cette 3e conférence intervient à un «moment fort» dans l'évolution des relations entre les deux pays. «Ces relations ont connu ces dernières années d'intenses activités et qui ont culminé avec la signature le 19 décembre 2012 de la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France et du Document cadre de partenariat (2013-2017)», a-t-il noté. Le ministre s'est également félicité du fait que l'enseignement supérieur et la recherche scientifique occupe une «place de choix» dans le cadre de la coopération algéro-française et «constituent un vecteur central de cette coopération». Dans ce sens, il a réaffirmé la volonté des deux pays de consolider leurs relations dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la mise en place d'un partenariat «encore plus renforcé». «La densité et la richesse des relations tissées entre nos deux pays, dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, leur confèrent un caractère unique dans le monde», a déclaré M.Mebarki.
Il a fait part de la volonté des deux parties «de maintenir et de consolider ces relations par la mise en place d'un partenariat encore plus renforcé, fondé sur des intérêts réciproques et mutuellement avantageux». Evoquant quelques programmes phares de la coopération algéro-française, M.Mebarki a cité le programme Tassili Hubert Currien (Cmep), précisant que plusieurs réalisations ont été enregistrées depuis 2005 avec notamment 170 projets financés, 295 thèses soutenues, 415 masters et magistères terminés, 1 256 publications réalisées, 817 communications et 363 séminaires organisés.
Pour ce qui est du programme de coopération baptisé Profas, le ministre a relevé que depuis son lancement en 1987, il a contribué à former plus de 10.000 cadres algériens. «Ce programme sera remis en oeuvre car une évaluation pour sa refondation a été engagée», a dit le ministre.
Il a également annoncé, dans ce cadre, l'ouverture en septembre prochain de quatre instituts d'enseignement supérieur technologique pilotes sur le modèle français des instituts universitaires de technologie (UIT) mais adaptés au contexte algérien. Pour sa part, Mme Fioraso a d'emblée, souligné l'importance qu'elle accordait aux volets attractivité et mobilité internationales, notamment dans un cadre euro-méditerranéen. Dans ce contexte, elle a rappelé que la France est redevenue le 3e pays d'accueil des étrangers au monde, précisant que 23.000 étudiants algériens sont inscrits dans des cursus d'enseignement supérieur en France, soit 10% des étudiants étrangers. Concernant la mobilité internationale, Mme Fioraso l'a qualifiée d'«indispensable», parce que, a-t-elle expliqué, l'ouverture aux autres cultures est un «préalable» à l'amélioration des connaissances, et la connaissance scientifique a toujours ignoré les frontières territoriales et parce que cette mobilité augmente de 60% les chances d'embauche à la fin des études. Par ailleurs, la ministre a insisté sur l'importance de la coopération bilatérale algéro-française dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, «qui doit se renforcer et s'ouvrir», a-t-elle préconisé. «Cela servira l'avenir de nos pays, mais aussi l'employabilité des jeunes générations», a-t-elle estimé. Mme Fioraso a, en outre, précisé que la France consacre son premier budget de coopération universitaire et de recherche, de près de trois millions d'euros, à l'international. Elle a affirmé, en outre, que la France était le premier partenaire de l'Algérie dans le domaine des publications scientifiques. Par ailleurs, en marge de cette conférence, plusieurs nouveaux accords de coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur ont été signés.
L'expression

150 postulants au concours de la meilleure vitrine à Bejaia


Cent cinquante (150) commerçants ont postulé pour le concours de la meilleure vitrine de la ville de Bejaia, organisé pour distinguer et récompenser les commerces de vente au détail situés dans les limites administratives du chef- lieu de wilaya.
Initié par la section locale de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA), le concours est organisé pour "désigner la plus belle vitrine en prenant en compte des critères spécifiques, alliant à la fois l’esthétique, l’originalité et l’impact visuel des aménagements caractérisant chacune d’elle", a indiqué M. Samir Mamasse, coordonnateur de l’Union locale de l’UGCAA.
Les résultats seront proclamés le 28 janvier prochain, coïncidant avec la célébration de la date historique de la grève, observée par les commerçants en 1957, en guise de soutien et d’adhésion à la guerre de libération nationale.
Huit vitrines, choisies par un jury spécialisé, devront être récompensées en fonction des critères retenus et de la catégorie d’épreuve dans laquelle elles concourent. "Prêt à porter", "Bijouterie", "Kiosque et cosmétique", "Téléphonie", "Articles cadeaux", "Meubles", "Artisanat" et "Epiceries" sont autant de catégories ouvertes et soumises à l’appréciation et à l’évaluation d’enquêteurs, composés, de représentants de l’UGCAA, de la Police urbaine de proximité, de l’APC, et d’Associations écologique et de défense du consommateur.
Quant aux critères, ils s’articulent essentiellement autour de la qualité de l’étalage en vitrine, la qualité esthétique et la créativité des aménagements opérés en son sein, l’harmonie entre l’intérieur et l’extérieur du magasin et le respect de la voirie, la qualité de l’affichage et plus globalement le charme des lieux.
Les organisateurs, qui escomptent en faire un concours pérenne, ne désespèrent pas de faire de ce concours, un instrument d’embellissement et de dynamisation de l’espace urbain, en incitant les commerçants à rivaliser sainement entre eux.

APS

Le projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle adopté à la majorité par l’APN

Le projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle a été adopté lundi à la majorité par les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière présidée par Abdelkader Abdellaoui, en l’absence du président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, actuellement au Koweït pour participer à la 20e conférence de l’Union interparlementaire arabe.
La majorité des députés ont voté en faveur du projet de loi qui compte 107 articles lors d’une séance à laquelle était présent le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel.
Le texte a été cependant, rejeté par le groupe de l’Alliance de l’Algérie verte et les groupe parlementaires du Parti pour la justice et le développement et du Front des forces socialistes (FFS).
Le vote du projet de loi relatif à l’activité audiovisuelle s’est déroulé en présence de 247 députés des différentes formations politiques.
Ainsi, 48 amendements ont été proposés portant, dans leur ensemble, sur l’élargissement du champ de l’audiovisuel pour englober les chaînes généralistes et le rajout de nouvelles obligations à celles fixées dans le cahier des charges cité dans l’article 48. Il s’agit, entre autres, du respect de la référence religieuse nationale, la non atteinte aux symboles sacrés et autres religions et le respect du multipartisme et des courants intellectuels, selon le rapport complémentaire sur le projet de loi de la commission de la culture, de la communication et du tourisme.
Il a été également proposé l’annulation de l’article 106 du texte qui stipule que la mission de l’Autorité de régulation incombe au ministre chargé de la communication jusqu’à sa formation, la proposition des délais de son installation et la révision de sa composante ainsi que l’augmentation du nombre de ses membres, certains d’entre eux devant être élus par les professionnels.
Outre l’article obligeant les membres de l’Autorité de régulation de déclarer leurs biens, un autre article a été suggéré pour interdire aux chaînes de l’audiovisuel de vendre des espaces publicitaires à des fins électorales tout en les obligeant à faire connaitre la production cinématographique nationale et d’en faire la promotion.
Toujours selon le rapport, les travaux de la commission ont été sanctionnés par un accord avec le gouvernement portant modification de la 9e clause de l’article 7 sur l’élargissement du concept des prestations de la communication audiovisuelle à travers l’adoption d’une mouture juridique plus souple et globale et l’inscription de nouvelles dispositions stipulant que l’Autorité de régulation exerce en "toute indépendance". Les membres de l’autorité sont tenus également de déclarer leurs biens et revenus.
D’autres part, plusieurs autres clauses ont été incluses dans l’article 48. Elles portent sur l’engagement des exploitants des services de l’audiovisuel à respecter les références religieuses nationales et à ne pas porter atteinte aux autres religions, à respecter le multipartisme, les principes et constantes de la société tout en soumettant la création des instances et entreprises publiques à autorisation en consécration du principe d’égalité.
La commission spécialisée n’a pas retenu certains amendements proposés car "allant à l’encontre des objectifs et dispositions de la loi organique sur l’information" comme l’annulation du terme "ordre public" des articles 48 et 97 et la proposition d’annulation de l’article 17 relatif aux services de la communication audiovisuelle autorisées et la proposition de l’article 18 relatif aux conditions d’éligibilité pour la création des services de la communication audiovisuelle.
Il s’agit aussi de la proposition d’annulation des articles 19 et 20 relatifs au système d’application de l’autorisation.
Concernant l’article 7 sur les chaînes thématiques qui avait suscité une polémique parmi les députés lors des séances plénières tenues les 7 et 8 janvier dernier, l’expression "une catégorie précise du public" a été abrogée ainsi que le terme "spécialisé" de la 9e clause outre la redéfinition de la chaîne thématique comme étant "des programmes télévisuels ou radiophoniques autour d’une ou plusieurs questions".
D’autres propositions ont été en outre écartées. Celles-ci portent sur les articles relatifs à l’Autorité de régulation, notamment en ce qui a trait à sa composante, ses prérogatives et les délais de son installation.
L’Autorité de régulation, énonce la loi adoptée, se compose de neuf membres nommés par décret présidentiel (cinq membres choisis par le président de la République, dont le président de l’Autorité de régulation, deux membres non parlementaires proposés par le président du Conseil de la Nation et deux autres proposés par le président de l’APN).
Par ailleurs, le texte en question souligne que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel exerce ses missions en toute indépendance et ses membres sont tenus de présenter une déclaration de biens et revenus à la partie concernée. Ses missions et prérogatives sont confiées, quant à elles, au ministre chargé de la communication, en attendant son installation.
Dans une allocution à l’issue du vote, M. Messahel s’est dit satisfait de l’adoption du texte de loi et exprimé ses remerciements aux députés qui, a-t-il dit, "ont contribué au débat à travers leurs propositions et observations dans le but d’enrichir le texte".
L’intérêt accordé au texte de loi "traduit sans nul doute leur attachement à l’idéal de la liberté d’expression et leur volonté de le concrétiser", a-t-il affirmé.
Il a ajouté, à ce propos, que les dispositions de la loi venaient en application des dispositions de la loi organique sur l’information, précisant que "l’histoire retiendra que l’APN a adopté le premier texte législatif consacrant une information plurielle en matière d’audiovisuel sur des bases saines qui garantissent les opportunités d’investissement pour le secteur privé et fixent les balises juridiques pour la réglementation de l’activité audiovisuelle".
Il a réitéré, enfin, son engagement à "réunir toutes les conditions matérielles nécessaires pour l’application des dispositions de la loi après son adoption par le Conseil de la Nation puis sa promulgation".

APS

TIC : donner un "nouvel élan" à la coopération algéro-française


La ministre de la Poste des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, a appelé lundi à Alger à donner un "nouvel élan" à la coopération algéro-française dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des technologies spatiales et leurs applications.
Mme Derdouri s’exprimait lors d’un entretien avec la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, suivi de la présentation d’un exposé sur la coopération algéro-française dans le domaine des technologies spatiales et leurs applications.
Mme Derdouri a indiqué que cette rencontre est une "occasion d’évoquer les réalisations effectuées et de consolider les actions déjà réalisées", appelant à "donner un nouvel élan à même de faire bénéficier les deux pays de potentialités complémentaires et de fixer de nouvelles perspectives à la coopération bilatérale, notamment dans les aspects liés à la recherche-développement ainsi qu’au transfert technologique".
Elle a relevé que de "multiples actions ont été déjà engagées dans le cadre bilatéral", mais "il n’en demeure pas moins que leur mise en oeuvre nécessite, des deux parties, davantage d’efforts en vue de concrétiser les actions déjà convenues", a-t-elle dit.
Elle a précisé que les axes ciblés sont "nombreux", souhaitant que les projets bilatéraux à venir portent notamment sur le jumelage des programmes de formation des instituts algériens des TIC avec les universités françaises, le lancement de projets collaboratifs stratégiques de recherche-développement, l’échange d’expertise, ainsi que la poursuite de la mise en œuvre des différents accords de coopération dans le domaine des technologies spatiales et de leurs applications.
Dans ce sens, Mme Derdouri a relevé la "volonté" des deux pays de développer un "ambitieux" programme de coopération dans les différents domaines scientifiques et technologiques, soulignant que cette volonté est "la projection d’une ambition clairement exprimée par les présidents des deux pays".

APS

La promotion du "made in Algeria" au centre d’une exposition-vente promotionnelle des produits électroniques et électroménagers


Encourager la consommation du produit national pour permettre le développement des entreprises nationales, notamment dans les filières publiques de l’électronique et de l’électroménager qui ambitionnent de reprendre leurs parts de marché perdues, est l’objectif visé par l’exposition-vente promotionnelle qui se tient depuis fin décembre à Alger au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
"Cette exposition, première du genre, qui a connu un engouement inédit auprès du public venu profiter des remises offertes allant de 10 à 20% sur les produits exposés, nous a poussé à la prolonger jusqu’à fin janvier 2014", a indiqué à l’APS Ahmed Fetouhi, Président du directoire de la SGP-Industrie électro-domestiques (Indelec), organisatrice de l’événement.
Les entreprises relevant de cette SGP comme l’entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM), l’entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) et la Sonaric (électroménager et chauffage) ont réalisé, à cette occasion, des chiffres d’affaires "appréciables", a-t-il ajouté.
Une "demande importante" a été enregistrée pour les produits de ces entreprises comme les cuisinières, les lave-linge, les chauffages à gaz , les smart TV, les téléviseurs LCD ainsi que les micro-ordinateurs portables, selon M. Fetouhi qui prévoit la tenue durant le mois de ramadhan prochain, une manifestation similaire en partenariat avec l’UGTA pour répondre une nouvelle fois à cette demande.
La SGP-Indelec compte aussi signer des conventions avec les œuvres sociales de plusieurs entreprises nationales pour vendre ses produits de "haute qualité" et qui sont de plus "conformes aux normes internationales", a-t-il insisté.
M. Fetouhi a salué, par ailleurs, la proposition de l’UGTA relative au rétablissement du crédit à la consommation pour encourager la production nationale, estimant que cette initiative aiderait les entreprises de cette SGP à gagner davantage de parts de marché.
S’agissant des nouveaux produits des entreprises relevant de la SGP-Indelec, M. Fetouhi a fait savoir que les premières livraisons des "frigos solaires" sont prévues pour début mars prochain.
"Ces équipements seront commercialisés notamment au Sud du pays ainsi que dans les régions enclavées qui ne sont pas encore raccordées au réseau électrique", a-t-il souligné.
Des discussions sont également en cours avec deux éventuels partenaires (français et italien) pour la réalisation de panneaux solaires d’une capacité de production de 6 mégawatt (MW) au complexe de l’ENIE à Sidi Bel Abbès, l’objectif étant le transfert du savoir-faire et l’exportation d’une part de la production.
Lors de l’inauguration de cette foire, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’Investissement, Amara Benyounes avait appelé les entreprises publiques de l’électronique et de l’électroménager à mettre en place une politique commerciale "agressive" pour décrocher de nouvelles parts de marché et faire face à la concurrence.
L’activité de la SGP-Indelec s’articule autour de segments d’électricité domestique, de l’électroménager, de l’électronique et de l’informatique.
Un ambitieux plan de développement a été mis en place par cette SGP pour augmenter ses parts de marché de 20% à 25 % dans la filière de l’électroménager et de 16% à 21% dans celle de l’électronique grand public à l’horizon 2015.
APS

lundi 20 janvier 2014

Révision "exceptionnelle" des listes électorales du 23 janvier au 6 février (ministère)

La révision "exceptionnelle" des listes électorales, dans la perspective de l’élection présidentielle, aura lieu du jeudi 23 janvier au jeudi 6 février, a indiqué samedi un communiqué du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Le ministère a précisé que "les citoyennes et citoyens non-inscrits sur les listes électorales, notamment celles et ceux âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin, sont invités à s’inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence".
"Les électrices et électeurs ayant changé de résidence sont tenus de demander leur radiation de la liste électorale de leur ancienne commune et leur inscription sur la liste électorale de la nouvelle commune de résidence", a ajouté la même source.
Il est précisé, en outre, que la demande d’inscription doit être appuyée par la présentation de certaines pièces.
Il s’agit de la carte d’identité ou le passeport, un document justificatif de résidence, tel que le titre de propriété, le contrat de location, le reçu de loyer, l’attestation d’hébergement, la quittance d’électricité et gaz ou la quittance des services des eaux.
Le ministère souligne que les bureaux, chargés des élections au niveau des communes, sont ouverts tous les jours de la semaine de 9h00 à 16h00, à l’exception du vendredi. A noter que cette révision exceptionnelle intervient en vertu des dispositions de la loi organique n° 12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, et la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 17 avril 2014 en vue de l’élection du président de la République.

APS

dimanche 19 janvier 2014

Réticent sur la date du grand relogement le wali d’Alger avertit : “Ceux qui spéculent dans les logements auront affaire à moi !”

Annoncé  à la fin de l’année écoulée, le fameux relogement n’a non seulement pas eu lieu, mais en plus, personne n’est en mesure d’avancer une date à même d’ouvrir une brèche d’espoir à des milliers de familles algéroises. Et si les cadres de la wilaya se refusent à tout commentaire sur un sujet délicat selon certains, le wali adopte presque la même attitude, tempérée toutefois par “le logement à celui qui le mérite”. On comprendra ainsi qu’Abdelkader Zoukh, en vieux loup qu’il est, élude une situation trop difficile à maîtriser. Il faut dire que le legs laissé par son prédécesseur est loin d’être un beau cadeau. Lancer une opération de relogement a toujours été synonyme de grand mécontentement. De surcroît dans la capitale. À la même question, “c’est pour quand ?”, la même réponse, “une fois tous les dossiers vérifiés”. Seulement, dans cette logique, on finira par croire sérieusement que les coups de colère des citoyens étaient jusque-là légitimes. En d’autres termes, on ne peut s’empêcher d’évoquer trafic et spéculation. Du moins, à travers les déclarations du commis de l’État. Déclarations qu’il a répétées en marge  de la réunion tenue, jeudi, avec les élus des communes de la circonscription administrative de Hussein Dey. “Nous prendrons le temps nécessaire pour l’étude de tous les dossiers. Que les citoyens soient patients et compréhensifs, car il y va aussi de leur intérêt. Les logements iront à ceux qui les méritent et nous sommes tous responsables devant Dieu. On n’a pas le droit de prendre les choses à la légère”, a répété le wali non sans avertir que “les spéculateurs auront à faire à moi !”. Et sur ce point, il n’a pas tort quand on sait le nombre important de logements sociaux revendus pendant que leurs attributaires initiaux reformulent des demandes aussitôt satisfaites par le truchement de canaux obscurs.
Cependant, au facteur contrôle vient s’ajouter un autre élément de taille auquel les services de la wilaya sont désormais confrontés, à savoir, les aménagements extérieurs et les commodités. Si pour le premier qui concerne les VRD, la question est depuis quelque temps rentrée dans les coutumes, les commodités (entendre infrastructures scolaires, salle omnisports, commerce, unité sanitaire et même des agences Sonelgaz, Seaal, poste, etc.), ralentissent par la nature de leurs travaux le lancement de l’opération. C’est donc, en raison de ces facteurs que le grand relogement est reporté, alors que 20 000 unités sont prêtes à être distribuées. Lors de la rencontre avec le wali, les problèmes soulevés par les élus restent essentiellement liés à la question du logement social comme c’est le cas à l’APC de Kouba dont le maire a annoncé le nombre de 12 000 demandes. Cette commune n’a, selon le maire,  pas bénéficié de quotas de logements depuis plusieurs années, ce qui rend difficile la gestion de ce volet. Pour l’APC de Belouizdad, il y a urgence de reloger les familles occupant 52 immeubles menaçant ruine(IMR). Comme l’a rappelé la présidente d’APC, le tissu urbain de cette commune date en partie de l’époque ottomane et une autre partie de l’époque coloniale. En plus de cette spécificité, la commune est rongée par des constructions anarchiques. Mais elle manque d’un certain nombre de commodités et en premier lieu d’un siège de l’APC, l’actuel ne répondant plus aux normes.
Beaucoup d’employés de l’APC travaillent en effet dans des conditions difficiles en raison de l’exiguïté des lieux. La plupart des sièges des communes ont plusieurs décennies et n’ont pas connu d’extension pendant que la population a dans certains cas triplé. À ce sujet, le wali a instruit les services compétents de prendre en charge ce volet dès la semaine prochaine annonçant l’aide de la wilaya pour faciliter l’obtention d’une assiette pour la construction d’un siège adéquat. Tout comme des directives ont été données sur place en matière de prise en charge de ravalement des immeubles. Tout en rappelant dans ce cadre la réglementation interdisant la réhabilitation par l’APC, le Daal, Mahmoud Benabdi a expliqué que ce volet est à la charge du fonds de l’État habilité à cette fin et que sa prise en charge concerne ce qui est commun. Toutefois, la commune est tenue de présenter une fiche technique à cet effet.
Au registre hygiène de la ville, le directeur de l’environnement, en réponse aux communes qui ont soulevé le problème de l’irrégularité du ramassage des déchets ménagers, a précisé que le programme mis en place par la wilaya pour ce volet est suivi avec rigueur et qu’il appartient à la commission d’hygiène installée au niveau de chaque commune de contrôler, de signaler tout manquement et de coordonner le travail avec les deux entreprises Extranet et Gecetal, récemment mises en service au profit des 33 communes extra-muros, rappelant à l’occasion que le CET Hamici(Mahelma) fonctionne 24/24.

Liberté

LE MINISTRE BRITANNIQUE HUGH ROBERTSON EN VISITE OFFICIELLE EN ALGÉRIE : La promenade de l'Anglais à Didouche-Mourad

Hugh Robertson à gauche à Alger
Inauguration d'un institut britannique pour l'anglais. Un institut qui offre des cours d'anglais pour adultes et jeunes de tous les niveaux, accrédité par l'université de Cambridge.
Après l'inauguration d'une Ecole britannique d'anglais (British School For English), jeudi dernier à Alger par le ministre d'Etat britannique aux Affaires étrangères chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Hugh Robertson, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelmadjid Bouguerra et l'ambassadeur du Royaume-Uni, la délégation a improvisé une promenade le long de la rue Didouche-Mourad jusqu'à la Grande-Poste.
M.Robertson, en visite de travail de deux jours en Algérie, a mis en exergue, en marge de la cérémonie d'inauguration, «les efforts visant à promouvoir l'enseignement de la langue anglaise en Algérie».
L'institut britannique pour l'anglais offre des cours d'anglais pour adultes et jeunes de tous les niveaux, accrédité par l'université de Cambridge. M.Robertson, a déclaré: «Je suis ravi d'être en mesure d'ouvrir l'institut britannique pour l'anglais ici à Alger. Soutenir le développement de cette nouvelle école fait partie de notre effort plus large visant à augmenter l'enseignement de la langue anglaise en Algérie.»
L'un des principaux axes de la visite de M. Robertson en Algérie consiste à faire «progresser la coopération croissante» dans le domaine de l'enseignement supérieur et l'enseignement de la langue anglaise. M.Bouguerra, quant à lui, a considéré l'ouverture de cette école comme une opportunité pour les Algériens, notamment les jeunes, d'apprendre l'anglais, une langue universelle.
Il a exprimé son souhait de voir d'autres écoles d'anglais s'ouvrir à Alger et dans d'autres wilayas du pays. L'Ecole britannique, accréditée par l'université de Cambridge, offre des cours d'anglais pour adultes et jeunes de tous les niveaux. Il faut savoir que British School for English a lancé la première session de cours en début de novembre 2013. Il y a cinq niveaux de qualification.
Les cours pour débutants sont plus courts que les autres et mènent à un certificat de l'institut britannique. Pour chaque niveau, il y a cinq sessions de six semaines, a raison de trois heures de cours par semaine, suivies d'une session de six semaines pour la préparation aux examens, sachant qu'avant le début des cours, il est prévu un test d'évaluation du niveau des étudiants.
A la réception de l'institut, vous pouvez demander à passer le test pour situer le niveau approprié. Les frais d'inscriptions plus le test sont de 250 DA. Les prix des cours et des livres seront disponibles quand le test est passé et le niveau de l'étudiant situé.
Pour l'inscription à la première session de six semaines, l'étudiant doit remplir une fiche de renseignements, fournir une photocopie de la pièce d'identité ainsi que deux photos. Au moment de l'inscription, vous aurez à payer vos cours et à acheter les manuels de cours et d'exercices. Ces livres couvrent les quatre premières sessions de cours et donnent accès à des exercices en ligne.
Une carte d'inscription sera remise dès le début des cours. Les cours auront lieu aux horaires qui conviennent à la majorité des étudiants, et seront dispensés le matin, l'après-midi ou le soir, pendant les jours de semaine et les week-ends. Des cours de conversation pour des prix additionnels sont offerts.

L'expression

40.000 ADHÉRENTS SUR SA PAGE FACEBOOK EN QUELQUES JOURS

En affirmant que le buzz que créait M. Sellal depuis des mois était une arme médiatique efficace, les Américains avaient bien vu.
Il s'offre la BBC et la quasi-totalité de la presse on line algérienne, les blogs, les pages Facebook, et les Murs des internautes du pays. Abdelmalek Sellal crée le buzz et affole la Toile. Sur sa page Facebook créée il y a cinq jours, 40.000 adhérents déjà, 15.000 membres rien que le premier jour! Voilà donc qui confirme son statut incontestable de star du Web acquis il y a des mois déjà.
Sur le Net, on ne parle que de cette page. Et à ce rythme, cette page risque de loin de devenir la page la plus populaire d'Algérie. Aussi banal que cela puisse paraître aux profanes, le challenge est grand.
Les spécialistes les plus avertis vous le diront: ce n'est pas donné à n'importe quel personnage de voir sa page compter un nombre aussi important de membres en si peu de temps, surtout d'un pays qui comme l'Algérie où le nombre d'internautes est réduit. Il a donc prouvé qu'il était, malgré lui, le «king» incontesté de la Toile. Car il faut rappeler qu'avant même cette page, des centaines de fausses pages, ouvertes en son nom avaient fleuri sur la Toile, tout comme de faux profils. Chacune de ses interventions est reprise par les internautes, ses vidéos ont fait le buzz durant une bonne partie de l'année 2013. Au point où certains utilisent ces réseaux sociaux pour l'attaquer et tenté de le discréditer. Mais ces attaques n'ont fait que grandir sa popularité chez les internautes algériens.
La preuve en est sur cette nouvelle page qui ne compte pour le moment que quelques publications, mais qui prouve sa notoriété. Un bon baromètre, à la veille de la convocation du corps électoral, surtout dans un pays où les sondages sont inexistants. Les «Tahia Sellal»,...fusent de partout dans cette page. La majorité des commentaires sont élogieux. «C'est un homme de terrain qui a su nous montrer l'exemple d'un gestionnaire qui sait mettre en avant le sens de communiquer pour pouvoir se comprendre et aller de l'avant, nous hommes du Sud, sommes avec vous Monsieur, Allah maâkoum», écrit par exemple Samir un internaute du Sud membre de la page. «M.le Premier ministre, vous avez fait un travail remarquable,n'écoutez que votre conscience, bon courage», commente Belaïd, un autre internaute. «Un homme simple et qui se bat pour le bien-être de son pays malgré les moqueries des envieux. Respect pour ce qu'il est et pour ce qu'il fait», soutient fortement et en majuscule Celia, une autre membre de la page. Bref, la majorité des commentaires sont élogieux, même si des critiques, il y en a. Mais, même celles-ci proviennent des supporters de ses adversaires, qui quelques commentaires plus tard lancent «vive xxx, ils citent le nom de «leur champion»».
D'autres membres de la page font part de leurs doléances, certains vont même jusqu'à lui donner des conseils. Alors que d'autres ne résistent pas à la tentation de faire des blagues à la «Sellal», en rappelant certains de ces mots cultes tel que le très connu «fakakir». Les campagnes menées contre lui sur les réseaux sociaux n'ont donc fait qu'augmenter son prestige. Nous l'avions écrit dans un précédent article en se référant aux dires d'experts américains, la notoriété acquise sur les réseaux sociaux à cause des «bourdes», peut facilement être utilisée pour des actions sérieuses vu que désormais tout le monde le suit... En voilà la meilleur preuve. Ainsi, les internautes ont accueilli avec joie la première page Facebook d'un Premier ministre algérien. Ils se réjouissent que la méthode Sellal qui consiste à être à l'écoute du peuple ait gagné le terrain d'expression des jeunes, Internet. Ils attendent ainsi que cette page soit un moyen de briser les barrières qui existent entre eux et leurs dirigeants. Et espérant de ce fait, une plus grande interactivité de cette page. Pour le moment, Sellal n'a alimenté sa page qu'avec quelques publications qui retracent ses activités quotidiennes d'un Premier ministre pas comme les autres. Tel que la vidéo de sa rencontre avec la société civile de la wilaya de Bouira, jeudi dernier, lors de sa visite de travail. Il a également posté une vidéo sur sa participation à la célébration du Mawlid Ennabaoui à Ghardaïa, des photos de ses visites officielles et quelques articles qui retracent sa vie professionnelle. Il a même partagé la bande annonce du reportage fait par Ennahar TV sur sa vie et son oeuvre.
A l'avenir, cette page pourrait lui servir à répondre à ses détracteurs, démentir les fausses rumeurs...Bref, elle lui permettra de mieux communiquer avec son peuple, et pourquoi pas, partager avec eux son humour légendaire...

L'expression
Lien page Facebook du Premier Ministre Abdelmalek Sellali


https://www.facebook.com/AbdelmalekSellal