mardi 28 mai 2013

Semaine africaine de l’Unesco : mise en valeur des origines amazighes de l’Algérie




Les origines amazighes de l’Algérie, déclinées notamment sous formes d’oeuvres d’art berbères, sont à l’honneur à la Semaine africaine de l’Unesco, ouverte lundi à Paris pour durer jusqu’à vendredi prochain.
Une exposition de produits artisanaux, de bijoux, de sculptures et de costumes traditionnels provenant de différentes régions du pays, dont les Aurès, la Kabylie et Timimoun, orne le stand Algérie, à l’initiative d’artistes et d’associations activant à Paris ou dans sa région.
L’artiste-plasticien Hamid Lafer figure parmi les animateurs du stand. Main de Fatma ou Khamsa, une amulette qu’on croit protectrice contre le mauvais oeil, figurines de femmes voilées fuyant le regard insistant des hommes, fontaines intérieurs en circuit fermé sont, entre autres, les oeuvres exposées par l’artiste, installé à Timimoun et travaillant pour le compte du PNUD Algérie.
Pour l’artiste sculpteur, ce "frottement" avec d’autres pays africains, à la faveur de cette Semaine, ne peut être que bénéfique dans la mesure, a-t-il estimé, où cela permet de revaloriser un pan entier de l’artisanat algérien, basé sur des matériaux locaux dont essentiellement la terre cuite et les dérivés du palmier.
Gravant ses "messages" dans le sable, l’artiste Moho Sahraoui présente, de son côté, des tableaux mettant en relief l’amazighité africaine de l’Algérie et qui s’articulent sur les écritures. "Dans ma recherche thématique, je fais des peintures expressionnistes, où l’écriture (arabe, tifinaghe ou française) vient animer et donner une ambiance particulière à l’oeuvre", a-t-il expliqué à l’APS.
Sur son choix du sable comme base de travail, l’artiste, installé depuis 2003 en France, a confié que ce matériau lui permet "réellement" de se retrouver dans la dimension d’un scribe ancien. "Mon écriture est une inscription qui puise dans l’ancien (grattage du sable) tout en utilisant des couleurs modernes", a-t-il dit.
Le costume berbère est également omniprésent au stand Algérie. Robes kabyles aux zigzags dorés et burnous aux motifs berbères sont les accoutrements que portent jalousement des adhérentes de l’Association amazighe d’Ile-de-France.
Pour sa présidente, Labou Houria, cette exposition est une "fenêtre sur le monde" et permet à des cultures ancestrales d’être "plus visibles".
Selon le délégué permanent adjoint de l’Algérie à l’Unesco, Lahcène Bessikri, c’est la "première fois que l’Unesco abrite l’Algérie dans sa dimension culturelle séculaire et plurielle". "Il s’agit d’un moment historique tant pour l’Unesco que pour l’Algérie dont les origines amazighes profondes sont pour la première fois à l’honneur dans le temple de la paix", a-t-il indiqué.
Lors de la cérémonie d’ouverture officielle, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a indiqué que cet évènement est le "moment privilégié pour se mobiliser en faveur de la jeunesse" du continent dont deux millions sont demandeurs d’une formation. "La renaissance africaine n’est pas seulement un slogan, mais est réellement en marche", a-t-elle dit, rappelant qu’elle venait d’Addis Abeba où elle avait pris part à un Forum de la Jeunesse, organisé dans le cadre du 50e anniversaire de l’UA.
La directrice a, par la suite, visité les stands de l’ensemble des pays participants dont celui de l’Algérie où un burnous aux motifs berbères lui a été offert par l’Association Maison de l’Algérie.
La Semaine africaine de l’Unesco se tient cette année sous le signe du "Patrimoine culturel africain". Rendez-vous annuel de l’Unesco, elle est organisée par le groupe africain des Etats membres de l’Unesco sous la présidence cette année du Maroc et de la Zambie.
En 2012, l’Algérie y était représentée par la vallée du Mzab (Ghardaïa), pentapole féerique classée patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1982. Le thème retenu par les organisateurs était le développement durable.
APS

dimanche 26 mai 2013

Le wali de Bouira réunit les entrepreneurs du BTP Un challenge de réalisation de 6000 logements


Le chef de l’exécutif invite les entrepreneurs à s’impliquer davantage dans le marché de construction de logements pour atténuer la crise et éradiquer l’habitat précaire.

Afin d’asseoir un nouveau climat de confiance administration/patronat, une rencontre a regroupé jeudi le wali de Bouira et les entrepreneurs du BTP. Présidée par Nacer Maaskri, wali de Bouira, en présence de Abdelmadjid Denouni, président de la confédération générale du patronat du BTP, cette réunion a eu lieu à la maison de la culture Ali-Zaâmoum. Lors de son allocution, la wali a souligné l’importance de telles rencontres “afin d’asseoir un climat de confiance entre l’administration et les opérateurs du BTP”.
A ce titre, il ne manquera pas de lancer un appel aux opérateurs afin de saisir cette tribune pour exposer les différents problèmes rencontrés sur le terrain et, du coup, trouver des solutions adéquates. S’agissant des programmes de logements à réaliser (OPGI), la wilaya de Bouira a inscrit un programme de 8000 unités dont 2000 uniquement semblent être lancés. Pour les 6000 restants, le wali invite les entrepreneurs à s’impliquer davantage dans le marché de construction logements et éradiquer ainsi l’habitat précaire. Pour les autres programmes, la wilaya a inscrit pour cette année 1358 opérations pour une enveloppe 109 milliards DA (PSD : 743 opérations 105 milliards DA - PCD : 615 opérations 375 milliards DA). M. Denouni a rappelé que 90% des projets sont réalisés par les entreprises algériennes. Il s’est félicité que les projets sont réalisés à 100% par des entreprises de la wilaya. A propos du manque d’expérience des nouveaux diplômés, il prône de jeter des passerelles entre l’université et le monde du travail. Pour sa part, Herbi Arezki, président de l’UGEA (w. Bouira), abordera certains problèmes des entreprises qui entravent les chantiers de réalisation. Il lance un appel alors pour l’allégement des procédures et la révision des cahiers des charges. “Ces mesures apporteront certainement des solutions, et la cadence de la réalisation sera importante et le citoyen sera content. Pour les jeunes diplômés, les entreprises sont disposées à leur prêter main-forte et leur passer le flambeau.” Le patron d’Ergosot n’y est pas allé de main morte pour dénoncer certaines entraves qui freinent les entreprises, notamment les soumissions en application des études de certains BET qui datent des années 40. Il proposera des soumissions études et réalisation. Pour les retards dans le payement des situations, il citera des exemples concrets où le retard date de 2006. Le problème du manque de ciment a été posé par les participants.
Liberté

Publication d’un livre intitulé "Batna, empreinte de civilisation"


Un livre intitulé "Batna basmat hadhara" (Batna, empreinte de civilisation) vient d’être publié par les services de la wilaya invitant son lecteur à voyager dans le passé et le présent de la capitale des Aurès et découvrir ses projections futures.
L’ouvrage en 337 pages est réparti en sept chapitres qui présentent Batna, l’histoire de son appellation, sa géographie, sa population, ses traditions, son agriculture, son potentiel touristique et ses perspectives futures de développement.
Illustré à profusion de belles photographies exprimant bien plus que les mots les richesses de la capitale des Aurès et son évolution, le livre invite à flâner sur les majestueuses montagnes et forêts de la wilaya, ses sites archéologiques de renommée universelle à l’exemple de Timgad, Lambèse et le mausolée Medghassen ainsi que sur les hauts lieux de la glorieuse révolution libératrice et ses grandes figures marquantes avec en tête Mostéfa Benboulaïd.
De longues pages de l’ouvrage sont consacrées aux féériques sites touristiques de la wilaya notamment ses enchanteresses gorges de Ghoufi et l’architecture séculaire de la vallée d’Ighzar Amellal (le cours blanc) avec ses greniers de plusieurs étages appelés Thakliath.
Les grands chantiers projetés dans la wilaya dans le divers secteurs des transports, l’hydraulique, l’agriculture, l’habitat et l’industrie en vue de faire de la wilaya un pôle économique sont également mis en exergue par le livre préfacé par le wali, M. Hocine Mazouz, qui a souligné la grande diversité et richesse de cette contrée et le développement global qui y est actuellement engagé.
L’ouvrage a été édité en langue nationale et en langue française de sorte à constituer une invitation au touriste national et étranger à découvrir la beauté de cette région.
APS

jeudi 23 mai 2013

L'Algérie dans ses origines Amazighes à l'honneur à l'Unesco




Le Patrimoine Culturel Immatériel en Algérie à l’occasion de la tenue de la semaine africaine à l’UNESCO du  27 au 31 mai 2013

Il s'agira dans cette communication d'évoquer les efforts et le travail effectués par l'Algérie en faveur du patrimoine culturel immatériel sur les plans juridique, organisationnel, scientifique, de l'enregistrement et de la revivification. Ces efforts commencent avec la prise de la loi de juin 1998 portant protection du patrimoine, la ratification de la convention de 2003,  la prise de textes réglementaires organisant les rapports au patrimoine ainsi que la création d'organismes chargés de sa conservation, de sa préservation, de son étude et de sa diffusion. 

Cette année, la culture algérienne sera célébrée à l’Unesco autour de l’identité de l’Algérie  dans ses origines  Amazighes,  et mettra à l’honneur le patrimoine riche et diversifié  de la kabylie, les Aures, Timimoune  et d’autres régions de notre pays.
Le stand Algérie mettra en valeur, pendant l’exposition, les produits artisanaux représentatifs de la culture algérienne dans toute son étendue et sa richesse, des peintures du sud de l’Algérie, des sculptures poteries couverture kabyle tissée.
Lors de l’inauguration,  est prévue   une représentation de la danse ancestrale kabyle.

Lahcène Bessikri
Délégué Permanent  Adjoint de l’Algérie auprès de l’UNESCO


Sidi Bel-AbbÈs Tayeb Louh non satisfait du bilan de l’Ansej



En visite de travail et d’inspection, hier dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a insisté lors de la séance de travail avec les autorités locales, les élus et responsables locaux relevant de son secteur ministériel sur l’importance de l’impulsion de l’emploi et son rôle dans le développement local et national. “Les dispositifs d’emploi Ansej, Cnac et autres sont publics et il faut qu’ils soient exploités selon les besoins du développement local de chaque wilaya. Donc, il faut mettre en place des programmes collectifs au niveau des communes pour le financement des microentreprises pour la création de postes d’emploi”. Et d’ajouter : “Si nous comptons sur l’importation, cela veut dire qu’on crée de l’emploi en Algérie, mais pas à l’étranger. C’est pour cela que le gouvernement a revu sa politique en matière d’industrie, dans le cadre du partenariat, ou avec les d’autres pays étrangers, dont Renault ainsi que des sociétés allemandes. Ceci va du montage de voitures et la pièce de rechange. En plus de tout cela, on a aussi procédé à une réforme fiscale, et celle-ci encouragera la production nationale. Donc, il faut investir à travers des politiques fiscales claires et biens déterminées.”
À l’adresse du directeur de l’Ansej de Sidi Bel-Abbès, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale s’est montré insatisfait quant au bilan des microentreprises financées en 2013, et ce, en dépit des potentialités que recèle cette wilaya et les moyens mobilisés par l’État pour la promotion de l’emploi. À ce propos, des instructions fermes ont été données par M. Louh pour augmenter ce chiffre dans les prochains mois. “À Sidi Bel-Abbès, il faut élever un peu la cadence en matière de financement des microentreprises au profit des jeunes, car nous estimons très insuffisant  que seulement 288 microentreprises ont été financées durant les
4 premiers mois de l’année en cours par l’Ansej. Donc, il faut travailler avec les banques et augmenter ce nombre.”
Aussi, le représentant du gouvernement a relevé de nombreuses insuffisances en matière de création d’entreprises, surtout dans le secteur du froid, la collecte du lait, les travaux publics et l’agriculture, et pour lesquelles il a appelé les responsables à remédier à cette situation avec le lancement d’un programme spécial au profit de tous les jeunes désireux d’investir dans ces créneaux d’activité.
Auparavant, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale avait présidé une cérémonie de remise de décisions d’octroi d’avantages en phase de réalisation  Doar et des chèques de 30% à des jeunes promoteurs Ansej et Cnac. Il a ensuite inauguré le nouveau siège de l’Anem, où il s’est informé du cadre de travail de ses agents et des conditions de rapprochement de l’administration du citoyen. Il a aussi visité le siège de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), où il s’est enquis de la modernisation des locaux et des conditions de travail, et s’est informé sur l’état de préparation de cette structure qui concerne la généralisation de l’utilisation de la carte Chiffa à travers le territoire national à compter du 3 février prochain et surtout le contrôle médical.
Liberté

Relance de l’Industrie Hamiani partage le souci des autorités


“Le souci du Premier ministre et du ministre de l’Industrie est de tout mettre en œuvre pour donner vie, ressusciter le potentiel industriel public existant, en s’appuyant sur des partenariats avec le privé national et étranger”, a affirmé, hier, M. Réda Hamiani, invité du quotidien DK News.

Le président du Forum des chefs d’entreprise partage, “en grande partie” le souci des autorités de tirer profit du capital existant, en d’autres termes des entreprises publiques marginalisées après de multiple tentatives de les privatiser, pour relancer l’industrie.
“Plusieurs usines sont, actuellement, fermées. Certaines sont sinistrées. Le souci du Premier ministre et du ministre de l’Industrie est de tout mettre en œuvre pour donner vie, ressusciter le potentiel industriel public existant, en s’appuyant sur des partenariats avec le privé national et étranger”, a affirmé, hier, M. Réda Hamiani, invité du forum du quotidien DK News. Les autorités, dans le textile, la chaussure, la chimie, la mécanique… veulent récupérer tout le potentiel oublié et établir des passerelles avec des partenaires privés locaux ou étrangers. “C’est plus une optique de sortie de crise qu’une doctrine”, a estimé le président du FCE. “Il n’y a pas de volonté de se projeter dans des perspectives lointaines”, a-t-il indiqué, expliquant que la stratégie du gouvernement est adossée à trois considérations : le pragmatisme dans tous les domaines en tirant profit du potentiel existant,  relance de l’industrie, qui ne contribue aujourd’hui qu’à 4,5% au produit intérieur brut et la sécurité alimentaire.
“Il y a visiblement un horizon économique qui ne dépasse pas 2014”,  estime Hamiani. Interrogé sur la dernière réunion avec Les SGP, Hamiani a indiqué que la mixité qui caractérise l’économie algérienne va encore durer pendant une bonne période. “Reste à savoir les limites. Nous l’avons toujours dit. Nous ne voyons pas l’État dans les hôtels, dans les PME. Ce n’est pas sont rôle”, indique Hamiani affirmant que les autorités ne veulent pas introduire des clivages qui seraient contreproductifs et qui pourraient susciter des polémiques inutiles.
Pour les autorités, tous les acteurs, publics, privés nationaux et étrangers sont invités à tirer la croissance vers le haut. Une croissance que M. Hamiani trouve “actuellement décevante”. Le président du FCE estime “qu’un pays comme le notre, avec les efforts qui ont été consentis, aurait dû avoir des taux de croissance de 7% à 9%”.
Contrairement au secteur public, Hamiani évoque une certaine difficulté à identifier une politique d’aide et de soutien en direction du secteur privé. La mise à niveau est “relativement en panne”. Certaines mesures prises lors de la tripartite ont eu une suite favorable, d’autres n’ont pas été abordées. Moncef Othmani, vice-président du FCE, signale par ailleurs le climat des affaires contraignant pour la création d’entreprise. Le président du FCE estime que le procès qui est fait au développement de capacité de production du secteur privé est un mauvais procès. Il explique que c’est les conditions de création des entreprises et le fonctionnement de l’économie nationale qui ne poussent pas vers la création de champions. Hamiani rappelle le changement de cap, important, opéré à partir de 2008, qui a donné naissance à la loi de finances complémentaire 2009. “Donnons un peu plus de temps à cette conjoncture avant de porter des jugements définitifs”, lance le président du FCE, mettant en avant le démarrage de certaines activités, comme les tracteurs, les engins des travaux publics, le textiles, la mécanique… La nouvelle donne sur le marché du gaz et la baisse de la production nationale des hydrocarbures interpellent notre pays pour, très rapidement, envisager des alternatives de création de richesses.
“Cette conjoncture pousse à des recherches de solutions plus pragmatiques. On a plus le temps de se positionner sur 30 ans”, pense Hamiani, indiquant que l’Algérie fait face un dilemme : une population qui croît, avec 900 000 naissances par an, et en face une économie qui n’est pas capable de fournir du travail et des logements.
Liberté

Examen de l’état d’exécution du programme de développement ABDELMALEK SELLAL EN VISITE DE TRAVAIL ET D’INSPECTION A BATNA


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectue mercredi une visite de travail à Batna pour examiner l’état d’exécution du programme de développement en cours de réalisation dans cette wilaya, a indiqué mardi un communiqué des services du Premier ministre.
C’est dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du président de la République que le Premier ministre procédera également à la mise en service de plusieurs projets à caractère socio-économique.
M. Sellal procédera notamment, lors de cette visite, au lancement des travaux de contournement de la ville de Batna et visitera des projets de réalisation d’unités de fabrication de céramique et de montage de tracteurs agricoles dans la commune de Fesdis.
Le Premier ministre visitera, en outre, la nouvelle gare routière de Batna, le projet d’aménagement du marché de proximité de Kechida, le centre anti-cancer (CAC) dans la commune de Batna et le pôle universitaire de Fesdis où il procédera à la mise en service de structures comportant 22.000 places pédagogiques et 12.000 lits d’hébergement.
Le Premier ministre, qui sera accompagné d’une importante délégation ministérielle, tiendra par ailleurs une réunion avec les membres du conseil de wilaya et les représentants de la société civile.
Développement : Batna, une wilaya métamorphosée
Les grands projets dont a bénéficié la wilaya de Batna, ces dernières, années, ont métamorphosé cette région du pays où les perspectives demeurent prometteuses car répondant aux attentes de ses habitants dont le nombre est aujourd’hui de plus de 1,2 million d’âmes.
Durant la dernière décennie, la wilaya de Batna, où le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, effectuera mercredi une visite de travail, a connu une dynamique de développement multisectoriel sans précédent, à commencer par l’habitat, un secteur, sensible s’il en est, où les résultats plus que probants s’il l’on considère que le TOL (taux d’occupation par logement) qui dépassait les 7 personnes dans les années 1990, est à la fin de 2012, de 4,65.
Sur les 39.896 logements tous segments confondus (dont 17.396 unités rurales) accordés à la wilaya au titre du programme quinquennal 2005-2009, il ne reste que 2.723 logements à réceptionner dans le courant de l’année 2013, a-t-on indiqué à la direction du logement et des équipements publics (DLEP), rappelant que durant l’actuel quinquennat (2010-2014) les Aurès ont décroché un programme fort de près de 44.000 unités dont 18.000 logements ruraux.
Un quota de 12.523 logements sera réceptionné en 2013, dont 2.813 unités de type public locatif (LPL), 2.119 logements promotionnels aidés (LPA) et 6.979 unités rurales.
Ce lot "important" a permis au parc de logements de la wilaya de Batna de passer de 248.826 unités (tous segments confondus) enregistrées en 2011 à près de 260.000 logement à la fin de 2012.
Une université de 60.000 étudiants
Le secteur de l’enseignement supérieur qui accueille, dans cette wilaya, 60.000 étudiants, sera renforcé d’ici à la prochaine rentrée universitaire par un nouveau pôle universitaire de 22.000 places pédagogiques, implanté dans la commune de Fesdis.
Un bond qualitatif a marqué le processus de développement de ce secteur qui a été renforcé par l’ouverture d’une annexe universitaire à Barika, d’une capacité de 4.000 places pédagogiques, et d’une résidence universitaire de 1.000 lits, en plus d’une vingtaine de laboratoires de recherche devant être réceptionnés incessamment (98% taux d’avancement des travaux), selon les précisions du rectorat de l’université Hadj-Lakhdar.
L’Etat s’est engagé à accompagner le processus de développement de ce secteur par l’inscription, au titre de l’actuel quinquennat, d’un programme consistant portant sur la réalisation d’un centre de la recherche dans l’innovation et le transfert des technologies, un centre de recherches spécialisé dans l’histoire en plus d’une unité de recherche et d’assistance spécialisée dans le diagnostic médical et d’un centre de comptabilité intensive, a souligné le recteur, le Dr. Tahar Benabida.
Amélioration notable des conditions de vie des populations
De nombreux acquis caractérisent les autres secteurs, selon les responsables de la wilaya qui ont fait état d’une augmentation "palpable" du taux de raccordement des populations aux réseaux de l’électricité, du gaz et de l’eau potable en plus d’une amélioration de la couverture sanitaire.
Le secteur des Travaux publics connait également un développement "remarquable", notamment en ce qui concerne le désenclavement des communes rurales éloignées.
Selon la direction des Travaux publics (DTP), le secteur a bénéficié au titre du programme quinquennal 2010-2014 de projets de réalisation de 70 km de routes, de modernisation de 180 km, de l’entretien de plus de 160 km en plus de la réalisation de cinq (05) ouvrages d’art.
Le même élan est observé dans le secteur de l’Education qui voit, grâce à d’importants investissements, les établissements scolaires se "rapprocher" de plus en plus des élèves, a indiqué le directeur de ce secteur stratégique, M. Salah Chihab, qui a fait part de la réception, à l’aube de l’actuelle rentrée scolaire, de 13 lycées et de 3 collèges d’enseignement moyen (CEM). Il s’agit-là, selon ce responsable, d’une "prouesse", la première du genre depuis l’indépendance.
L’agriculture, fierté de la wilaya des Aurès
L’agriculture figure parmi les secteurs ayant connu un développement spectaculaire dans la wilaya de Batna, aujourd’hui classée première en Algérie, s’agissant de la croissance économique agricole.
Cette wilaya est en tête, en Algérie, en matière de production d’oeufs. Elle participe à hauteur de près de 25 pour cent à la production nationale et vient également en pôle position dans le domaine de production de fourrages, selon les précisions fournies par les services de la direction des services agricoles (DSA).
Cette région à vocation éminemment agricole a été classée deuxième dans la production du lait et du miel, troisième dans le domaine de la filière arboricole fruitière et des viandes blanches, quatrième dans la production des viandes rouges et sixième en matière de céréales, a-t-on indiqué à la DSA.
L’année 2013 a été marquée par la mise en oeuvre d’une "stratégie locale de l’agriculture", fondée sur la réalité du terrain et sur la politique du renouveau agricole et rural, a-t-on précisé à la DSA, faisant part de "la détermination des responsables locaux à booster les capacité de production de cette région suivant le plan directeur déjà mis en place par les instances concernées".
La modernisation des procédés de production à travers la mise en place d’une "cartographie de l’investissement local" figure parmi les objectifs phares tracés par les autorités locales pour booster davantage l’économie agricole dans cette wilaya qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin.
APS

Bouteflika va « rentrer bientôt en Algérie », selon Mourad Medelci


Nouvelle déclaration d’un officiel algérien sur l’évolution de l’état de santé du président Bouteflika. Selon Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, l’état de santé du chef de l’Etat s’améliore.
« Les nouvelles sont bonnes », a-t-il dit, ce mercredi 21 mai, depuis Addis-Abeba, où il participe au sommet du cinquantenaire de l'Union africaine, rapporte la radio française RFI. Selon Mourad Medelci, le président Bouteflika sera bientôt de retour en Algérie, sans avancer de date précise. Pour lui, l’état de santé du Président ne peut faire l’objet de polémique.
« Les nouvelles sont bonnes, les différentes chaînes (de télévision) le confirment. Après les errements dus à quelques déclarations autant fausses que malhabiles, la vérité a repris le dessus. L’état de santé du Président, qui était déjà annoncé comme étant bon, se confirme aujourd’hui, fort heureusement. (…) Il va rentrer bientôt en Algérie, pour l’instant, il est encore en France, pour quelques jours de convalescence », a expliqué le ministre algérien au micro de RFI.
TSA

mardi 21 mai 2013

Sellal : La maladie du président Bouteflika “ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir”


La maladie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, “ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir”, a affirmé mardi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
“Je voudrais rassurer nos concitoyens sur l’état de santé de Monsieur le président de la République”, a-t-il dit dans une déclaration.
“Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital Val de Grâce de Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement”, a-t-il précisé.
Le Premier ministre a indiqué que le président de la République, en convalescence en France, “suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour pour poursuivre sa mission au service de l’Algérie et de la nation”.
“Nous sommes persuadés que les Algériennes et les Algériens comprendront qu’à travers la diffusion de fausses informations par certains médias étrangers concernant le président de la République, institution républicaine garante de la stabilité et de la sécurité nationales, c’est en fait l’Algérie qui est visée dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité”, a-t-il ajouté.
“La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir”, a conclu le Premier ministre.
Algérie 1

lundi 20 mai 2013

Communiqué Maison de l'Algérie section Bouches-du-Rhône





Maison de l'Algérie section Bouches du Rhône s'installe à Marseille, à cet effet, des réunions d'information seront organisées afin de vous informer sur les objectifs de Maison de l'Algérie et d'acquérir vos suggestions pour impulser une dynamique durable de la relation franco-algérienne.
L'équipe Maison de l'Algérie section Bouches-du-Rhône est à votre disposition :

La Plaine 13005 , Air Bel 13012 , Marche Soleil 13003, Marche au Puce 13015, La Soude 13009 ,la Rose 13013 , le Charrel 13400 AUBAGNE ,Noaille 13001


samedi 18 mai 2013

L’ONAT oeuvre à promouvoir la destination Algérie et attirer davantage de touristes


Le directeur général de l’Office national algérien du tourisme (ONAT), M. Mohamed Chérif Slatnia, a affirmé jeudi à Alger qu’un programme "riche et diversifié" a été tracé pour promouvoir le produit touristique et la destination Algérie et attirer davantage de touristes.
M. Slatnia a souligné, dans une déclaration à la presse, en marge du 14ème salon international du tourisme et des voyages (SITEV) qui se tient à Alger, les efforts déployés par l’ONAT en vue de commercialiser et de promouvoir un produit touristique diversifié afin d’attirer davantage de touristes.
En vue de préparer la saison estivale qui commence le 1 juin prochain, l’ONAT a procédé à la réservation de 270 résidences situées sur le littoral national pour accueillir 3000 estivants, a précisé le responsable.
L’ONAT a tracé un programme pour préparer la saison du tourisme saharien qui débute en septembre prochain, qui comprend plusieurs circuits et destinations touristiques dans les régions du Sud dont le Hoggar, le Tassili, Timimoun et Bechar, outre des visites de sites culturels et historiques, a-t-il dit.
M. Slatnia a souligné l’acquisition par son entreprise de nouveaux équipements et moyens de transport dont plus d’une vingtaine de bus équipés et de véhicules de type 4x4.
Il a rappelé les conventions signées par son entreprise et des tours opérateurs nationaux et internationaux afin de promouvoir le produit touristique algérien disponible actuellement, car la stratégie de l’entreprise "accorde la priorité au tourisme interne, en appliquant des prix concurrentiels pour attirer davantage de touristes en Algérie".
APS

Un programme spécial énergie solaire entrera en service avant l’été 2014


Un programme spécial énergie solaire entrera en service avant l’été 2014, a annoncé, jeudi à Tissemsilt, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi.
Animant une conférence de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya, M. Yousfi a indiqué que ce programme prévoit la production entre 400 et 500 mégawatts d’énergie solaire destinée principalement aux wilayas des Hauts-plateaux s’étendant de Tébessa à Tlemcen, ajoutant que ce programme entrera en service avant l’été 2014.
La wilaya de Tissemsilt a bénéficié d’un projet de production de l’énergie solaire d’un volume de 20 mégawatts nécessitant une superficie globale de 40 hectares. Concernant le programme d’urgence portant sur la réalisation de transformateurs électriques, le ministre a signalé la réalisation jusqu’à ce jour de 2.500 mégawatts en expliquant que ce programme comporte la réalisation de 5.000 transformateurs d’énergie électrique. Ce projet sera achevé à la fin juin prochain, ce qui contribuera à mettre fin aux coupures de courant électrique et aux délestages, comme ce fut le cas l’été dernier, a-t-il souligné.
La wilaya de Tissemsilt a bénéficié, ces dernières années, d’ambitieux programmes de développement permettant d’approvisionner diverses régions en gaz naturel, en attendant le raccordement de dix communes restantes, au titre du quinquennat en cours. Neuf communes seront raccordées les prochains mois. En outre, elle n’a enregistré aucun problème durant l’hiver dernier concernant l’approvisionnement en gaz butane, a ajouté M. Yousfi
Les réalisations concrétisées en matière d’électricité ont permis d’atteindre un taux de raccordement de 100 pour cent, a encore souligné le ministre annonçant l’entrée de 100 transformateurs urbains d’énergie électrique en service à la fin juin prochain, au titre du programme d’urgence.
Le ministre de l’Energie et des Mines a procédé, lors de cette visite, à la mise en service de trois grands transformateurs électriques dont deux 30/60 kilovolts à Theniet El Had et Bordj Bounaama et au chef-lieu de wilaya d’un transformateur principal de 220/60 kilovolts pour un investissement de plus de 3 milliards DA.
Le ministre a également inspecté le projet de réalisation du nouveau siège de l’unité de la Société de distribution d’électricité et du gaz dont la réception est prévue à la fin de l’année en cours.
Dans la commune de Boukaid, il s’est enquis des activités de l’entreprise nationale de baryte d’une capacité de production de 40.000 tonnes/an. Cette entreprise exploite actuellement trois mines à Boukaid et Bordj Bounaama.
APS

mercredi 15 mai 2013

Généralisation de l’opération d’octroi de crédits sans intérêts aux jeunes (vidéo)


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé, samedi à Laghouat, la généralisation à travers toutes les wilayas de l’opération d’octroi de crédits bancaires sans intérêts aux jeunes, une opération ayant concerné jusque-là les régions du sud et des Hauts plateaux.
Intervenant lors d’une rencontre avec les représentants de la société civile à l’occasion d’une visite de travail dans cette wilaya, M. Sellal a indiqué que le taux d’intérêts de 1% imposé aux crédits bancaires "sera annulé de manière définitive pour tous les projets d’investissement réalisés par les jeunes à travers le pays".
Dans le cadre des facilités accordées aux jeunes, il sera procédé à la prolongation de 6 à 10 ans de la durée d’exonération d’impôts et de 3 à 10 ans de la durée d’exonération de l’impôt sur le foncier.
Dans ce contexte, M. Sellal a indiqué que les modalités d’accompagnement des jeunes bénéficiaires des différents dispositifs de crédits pour la création de leurs propres micro-entreprises productives étaient en cours d’examen.
Le Premier ministre a mis l’accent sur l’impératif soutien à l’Investissement dans les secteurs public et privé, la valorisation du partenariat algéro-étranger avec le maintien de la règle 51/49 % au profit des entreprises nationales.
A cette occasion, M. Sellal a appelé à adhérer à la formation de la main-d’œuvre locale notamment dans les domaines de l’Agriculture et du bâtiment de manière à contribuer à la réalisation des projets de développement.
Relevant l’existence d’entraves bureaucratiques qui se dressent face à la réalisation des projets de développement, M. Sellal a réaffirmé la détermination de l’Etat à lutter contre ce phénomène et contre toutes les pratiques négatives y afférentes.
La visite de travail du Premier ministre dans la wilaya de Laghouat à la tête d’une importante délégation ministérielle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Au cours de cette visite, M. Sellal a inspecté une série de projets socio-économiques.
APS

Les marchés informels éliminés à 90% à l’entame du mois de Ramadhan (vidéo)


Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a affirmé lundi à Alger que "l’opération portant élimination des marchés informels atteindra le taux de 90% à l’entame du mois de Ramadhan".
Lancée en 2012, cette opération qui a permis la création de plus de 40.000 emplois stables "a atteint actuellement le taux de 60% et devrait atteindre 90% à l’entame du mois de Ramadhan", a indiqué M. Ould Kablia lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
"Le nombre d’emplois stables sera, lui aussi, revu à la hausse pour avoisiner les 60.000 emplois durant le mois de Ramadhan", a précisé le ministre rappelant la décision "d’exonérer les bénéficiaires du paiement des frais de location pour une durée de six mois".
Depuis le lancement de l’opération, 164 marchés de proximité ont été réalisés, auxquels s’ajouteront 119 autres marchés en juin, a précisé M. Ould Kablia ajoutant qu’au début de l’opération, 1.368 sites abritant des marchés informels au niveau desquels activaient 19.063 commerçants ont été recensés.
L’opération consiste, essentiellement, en l’exploitation de sites inoccupés au niveau des marchés formels et de locaux communaux.
Par ailleurs, M. Ould Kablia a souligné que la réalisation des marchés de proximité répondait à un cahier des charges bien défini comprenant plusieurs points dont la proximité des agglomérations, l’adoption d’un plan de construction unifié et intégré à l’environnement urbain et la garantie des conditions d’hygiène, d’éclairage et de sécurité.
"Aucune distinction entre wilayas n’a été faite", selon le ministre qui a indiqué que l’opération "se poursuivra au niveau des grands marchés de la capitale à l’instar des marchés de Boumaati, Bab El Oued et Ali Mellah".
Il a également annoncé trois projets de réalisation de marchés de proximité à Mohammadia, Belouizdad et Sidi M’hamed pour la prise en charge des vendeurs activant au niveaux de du quartier de Ferhat Boussaad ex Meissonnier.
S’exprimant sur les conditions d’éligibilité pour l’obtention de locaux ou d’étals, M. Ould Kablia a précisé que ces dernières étaient déterminées par les communes chargées de l’examen des dossiers qui leur sont soumis.
"Le rôle de l’Etat consiste en l’application d’une politique clairement définie à même de faciliter les dispositions et permettre à ces jeunes d’avoir un travail décent", a poursuivi le ministre.
Evoquant le marché informel des devises, M. Ould Kablia a précisé avoir déclaré auparavant que "tant qu’aucune solution officielle n’a été trouvée, les choses pourraient rester telles quelles".
Il a, toutefois, affirmé que les choses ont commencé, depuis, à bouger, en allusion aux déclaration du Gouverneur de la Banque d’Algérie qui avait parlé d’une réflexion engagée dans le sens de l’augmentation du montant de l’allocation touristiques fixée actuellement à 140 euros et de l’ouverture de bureaux de change, une fois le taux de bénéfice fixé.
APS

Conférence de haut niveau sur le Mali à Bruxelles : Medelci représentera Bouteflika


Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, représentera le président Abdelaziz Bouteflika à la Conférence de haut niveau sur le développement du Mali, prévue mercredi 15 mai à Bruxelles, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, cité par l’agence APS.

La conférence examinera le plan de relance durable (2013-2014), élaboré par le gouvernement malien, ainsi que les voies et moyens de le soutenir dans ses différents volets relatifs à la croissance, à la création d'emplois, à la bonne gouvernance et à la coopération régionale, a précisé M. Belani.

Cette conférence, qui se propose d'examiner les questions économiques au Mali, "s'intègre parfaitement dans la vision algérienne sur l'indivisibilité de la sécurité et du développement", a souligné le porte-parole du MAE, selon la même source.
TSA

MALI. Le nouveau défi du développement


La conférence des donateurs pour le Mali qui a lieu ce mercredi doit permettre à la France de ne pas apparaître seule sur le terrain de la gestion de l'après-guerre.


Ce mercredi 15 mai, la France co-organise avec l'Union européenne une conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali à Bruxelles, à laquelle participera François Hollande qui clôturera la réunion avec une conférence de presse. L'objectif vise à lever au moins près de deux milliards d'euros pour l'aide humanitaire d'urgence et la relance de l'économie malienne. En première ligne sur le terrain militaire, la France l'est aussi sur le terrain du développement avec pour principe affiché "qu'il n'y a pas de sécurité sans développement, ni de développement sans sécurité". Le 1er mars, lors des Assises du développement et de la solidarité internationale, le chef de l'Etat rassurait alors dans un contexte de restrictions budgétaires, qu'"il faudra donner au Mali toutes les conditions pour assurer son développement". Le 19 mars dernier, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait lui que le "15 mai, toutes les forces de la France seront mobilisées, mais aussi celles de l'Europe et de la communauté internationale, en faveur du développement".
Comme pour la gestion militaire, l'enjeu est le même : ne pas avoir à gérer l'après-guerre en solitaire et assurer une stabilité sur le long terme. En cas d'échec, les efforts de la France pourraient être vains, et au Quai d'Orsay on insiste : "C'est très important parce que c'est le volet développement du traitement de la crise malienne, qui vient compléter les volets sécuritaire et politique. Cette réunion de Bruxelles s'inscrit dans une perspective de long terme".

Déblocage des fonds

Pour Paris, cette conférence est l'achèvement de plusieurs étapes entreprises depuis le début de l'année pour intéresser à la crise malienne et y trouver une résolution. La France a ainsi été l'une des premières à relancer son aide publique au développement pour le Mali avec une enveloppe de 150 millions d'euros pour "servir d'exemple". "On sort le premier papier et on oblige tout le monde à s'engager et l'Union européenne à se positionner", expliquait alors le Quai d'Orsay.
En mars ensuite, à Lyon, chapeautées par Laurent Fabius et le ministre chargé du Développement,Pascal Canfin, les villes françaises se sont mobilisées pour relancer la coopération décentralisée entre collectivités françaises et maliennes. Toujours à l'initiative du ministère des Affaires étrangères, un séminaire a été organisé en avril à Montreuil pour mettre à contribution la diaspora malienne. Il s'agissait pour Paris de "faire remonter les informations du terrain et préparer la conférence du 15 mai". Dans cette continuité, Pascal Canfin s'est de nouveau rendu au Mali fin avril et a signé trois conventions de financement pour un montant total de plus de 2 millions d'euros et qui doit permettre la remise en état des réseaux d'eau et d'électricité dans les villes de Mopti, Tombouctou et Gao.
Sur cette lancée, la France explique qu'elle ne viendra pas les mains vides à Bruxelles mais s'est refusé à préciser le montant de son aide, qui devrait être annoncé mercredi par François Hollande. Des sources diplomatiques indiquent cependant que l'enveloppe tournerait autour de 280 millions d'euros. "La France fera une annonce qui sera supérieure à ce que nous faisons aujourd'hui (150 millions euros d'aide en 2012) mais l'enjeu essentiel, c'est d'avoir les deux milliards", a déclaré Pascal Canfin à l'AFP mardi, rappelant que "la France est mobilisée par tous les canaux bilatéraux et multilatéraux" et que "20% de l'aide européenne, c'est de l'argent français".

Ne pas reproduire les erreurs du passé

Pour garantir l'efficacité de son aide, éviter le détournement ou la mauvaise utilisation des fonds, Paris met en place un dispositif particulier : un site internet présentera les projets financés par la France et un calendrier de la réalisation du projet. "Si un projet ne se réalise pas ou est en retard, les gens pourront prévenir par téléphone ou SMS, via une hotline, de ce qui n'a pas encore été fait. Cela permettra aussi de décentraliser le suivi citoyen de l'aide et favorisera l'appropriation par les Maliens des projets", a expliqué Pascal Canfin. "Nous sommes en discussion avec nos partenaires pour que ce dispositif soit intégré par les autres bailleurs", a-t-il ajouté.

Marge de manœuvre réduite

Reste que ces annonces de Paris sont adossées à la nécessité du respect de la feuille de route adoptée par Bamako, qui comprend notamment la tenue d'élections en juillet. Mardi, Laurent Fabius a répété que "ces sommes ne seraient pas débloquées si en même temps il n'y a pas un progrès démocratique". Or, le Mali peine toujours à organiser ce scrutin fixé à l'origine au 7 juillet. La sécurité d'abord n'est pas totale surtout dans la région de Gao, et rend difficile le bon déroulement d'un vote. Comment protéger les déplacements et les bureaux de vote ? Par ailleurs les listes électorales ne sont pas tout à fait prêtes. A ces problèmes logistiques, s'ajoute la question du retour de réfugiés qui n'est pas résolue. De nombreux habitants ne pourront tout simplement pas voter. De nombreuses voix maliennes laissent entendre qu'il serait préférable de reporter ces élections. Mais la France ne l'entend pas de cette oreille et en choisissant la méthode Coué, risque de voir ces engagements non tenus.

Au-delà du Mali

Plusieurs ONG craignent déjà que cette conférence n'accouche d'une souris. Oxfam dénonce même "l'ambiguïté sur la nature des crédits annoncés", et précise que Paris s'apprête à faire passer "pour contribution une enveloppe de 150 millions d'euros, constituée des fonds déjà engagés et gelés". Toujours selon Oxfam, cette enveloppe est constituée aux deux tiers de prêts, seul un tiers le sera sous forme de subventions. "Face aux colossaux enjeux de reconstruction et de développement dans la région, la conférence doit être une conférence des donateurs, non pas une conférence des préteurs", avertit Oxfam.
D'autre part, bon nombre de spécialistes observent qu'il ne peut y avoir de développement durable si toute la région Sahel n'est pas prise en compte. Pascal Canfin espère que "la conférence internationale intègre les territoires voisins impactés par la situation". "C'est ce que j'appelle le Mali +", expliquait-il en mars. "On raisonne sur des échelles qui vont au-delà du Mali". Demain, il ne sera pourtant question que du Mali. 
Le nouvel Observateur

jeudi 9 mai 2013

ENTRE L’ALGERIE ET LA FRANCE, LES MEMOIRES


PAR BENJAMIN STORA - L’Algérie commémore le deuxième mercredi de ce mois, le 68ème anniversaire des massacres de mai 1945 perpétrés par les troupes coloniales françaises. Au moment où s’achevait la seconde guerre mondiale, une terrible répression s’abattait sur le peuple algérien faisant des dizaines de milliers de victimes, dans les villes de Sétif, de Guelma et les campagnes du Constantinois. Cet événement est désormais considéré comme un point de départ décisif vers le déclenchement de la guerre d’indépendance algérienne, neuf années plus tard.
Ce drame a longtemps été occulté en France. Après l’indépendance de 1962, il s’agissait surtout d’oublier la perte d’un territoire, l’Algérie, longtemps considéré comme ‘’intégré’’ à la France depuis plus d’un siècle. La défaite entraînait le refoulement de l’histoire coloniale et des exactions commises. Il a fallu attendre l’année 2005 pour que, par la voix de son ambassadeur Hubert Colin de Verdière, la France reconnaisse cette ‘’tragédie inexcusable’’.
Mais la même année, en février 2005, le Parlement français votait une loi reconnaissant ‘’les apports de la mission civilisatrice’’ en Algérie coloniale. Ce vote ruinait les tentatives de rapprochement entre les deux pays, retardait le processus de clarification sur les questions mémorielles. Et certaines voix en Algérie ne manquaient pas de relever des pratiques de double discours sur l’histoire, en France. Depuis l’indépendance, les élites politiques et intellectuelles des deux pays semblent s’être installés dans un ‘’confort’’ de dénonciation réciproque, distillant au fond une même doctrine de découragement : il est impossible d’écrire ensemble l’histoire, et comme il est difficile de s’entendre….
Les moments de cette sclérose sont peut-être comptés. La visite en décembre 2012 du nouveau président français François Hollande relance un processus. A nouveau, la condamnation des massacres de mai 1945 était prononcée par un chef d’Etat en exercice. Cela permettra-t-il de prendre une nouvelle direction dans le processus de reconnaissance des effets de la colonisation ? Un mouvement historique profond s’est en fait amorcé depuis plusieurs années. Malgré le pesant couvercle colonial qui obscurcit encore le présent, les deux pays ont changé. L’homogénéisation du monde sur le plan culturel et politique, par les désirs démocratiques exprimés, a rapproché les nouvelles générations qui ne veulent plus vivre dans la rumination permanente du passé. Aux responsables politiques des deux pays de prendre en charge ces exigences nouvelles, dans le respect des mémoires anciennes de la lutte anticoloniale.
B.S.
MEDIAPART

68e anniversaire des massacres : Quand les jeunes parlent du 8 Mai 1945


Des étudiants déplorent que la commémoration reste confinée dans les circuits officiels et souhaitent une plus forte implication de la société civile.

Les événements du 8 Mai 1945 sont toujours d’actualité, 68 ans après. Le martyre de Sétif, Guelma, Kherrata, Fedj M’zala, Tigzirt, Saïda et d’autres localités du pays est toujours dans les mémoires des anciens qui tournent la page, mais n’oublient pas.
Le supplice des habitants de Bouandas, Beni Aziz, El Eulma, Aïn Roua, Aïn El Kebira, pour ne citer que ces lieux, demeure vivace dans la mémoire collective de certains vieux, qui ne ménagent aucun effort pour la transmission de la mémoire, l’autre combat des «chibanis» tenant plus que jamais à transmettre le «témoin» à une jeune génération pas du tout outillée.
Accostés, des jeunes étudiants et des enseignants des universités de Sétif 1 et 2 parlent de l’événement et de leurs «déficits». «La marche du 8 Mai 1945 est une importante étape dans la lutte du peuple algérien. Cependant, elle demeure méconnue d’une large frange de la jeunesse algérienne. Ce n’est pas le petit chapitre du ‘fait historique’ du programme de la 3e année secondaire qui va combler l’énorme déficit», dit Loubna, une jeune lycéenne. «Organisée par et pour le peuple, la marche du 8 Mai 1945 est désormais ‘récupérée par l’autorité qui en fait un fonds de commerce. La société civile, qui a payé un lourd tribut, est reléguée au rang de spectateur. La commémoration d’un événement d’une telle importance, qui est l’affaire de toute la société, est le moins qu’on puisse dire confisquée», martèle Abdelghani, étudiant à l’université de Sétif I.
Mourad abonde dans le même sens : «Le 8 Mai 1945, qui a été le détonateur de la guerre de Libération nationale est confiné dans une journée commémorative ou une conférence ne donnant que rarement la parole aux victimes, témoins et ayants droit. Il est inadmissible de résumer des massacres d’une telle ampleur en une seule journée, pour ne pas dire quelques heures. L’épopée d’un grand peuple mérite mieux.» «Les massacres du 8 Mai 1945 ont changé le cours de l’histoire de l’Algérie combattante. Malheureusement, on ne fait pas l’effort nécessaire pour transmettre la mémoire aux jeunes générations, qui doivent se contenter des écrits et récits de l’autre rive de la Méditerranée. N’étant pas exempts de tout reproche, les pouvoirs publics sont interpellés pour aider les écrivains et historiens algériens qui font face à des difficultés pour non seulement éditer, mais distribuer leurs ouvrages.
Les jeunes voudraient avoir de plus amples informations sur les manifestations du 11 Décembre 1960 et du 17 Octobre 1961, les autres principaux faits saillants de notre Révolution, à immortaliser par des livres et documents. De tels outils pourraient être de précieuses pièces à conviction pour les futures générations qui ont besoin de savoir. Pour l’intérêt suprême de la nation ne devant ni oublier ni perdre ses repères, le traitement de ces pans de notre riche et belle histoire ne doit pas être conjoncturel», précise Leïla, une étudiante en droit.
Kamel Beniaiche
EL WATAN

mercredi 8 mai 2013

Salon international sur les énergies renouvelables : 150 exposants attendus à Oran




La quatrième édition du Salon international des énergies propres, des énergies renouvelables et du développement durable (ERA 2013), prévue le 28 au 30 octobre prochain à Oran, verra la participation de près de 150 exposants.
Initié par la société « Myriade communication », ce Salon, le quatrième du genre, vise à faire le point sur les progrès technologiques enregistrés dans ce domaine et à mettre en exergue les efforts déployés au niveau national par divers organismes pour développer une “énergie verte” dans le cadre du développement durable, ont souligné les mêmes sources dans un communiqué.
Depuis sa première édition en octobre 2010, à Tamanrasset, le Salon Era s’est inscrit dans la dynamique d’énergie verte créée en Algérie par le grand pari fait sur les énergies renouvelables dans le cadre du développement durable.
Avec sa deuxième édition tenue en octobre 2011 à Oran, Era a commencé à accompagner l’ambitieux programme national de développement des énergies renouvelables adopté par le conseil des ministres au début de la même année.   
En octobre 2012, toujours à Oran, Era s’est avéré être le rendez-vous incontournable de tous ceux qui œuvrent dans le domaine des énergies renouvelables. Les institutions et les professionnels trouvent dans le Salon Era, la plate-forme idéale pour offrir à leurs partenaires une visibilité maximale.
Pour les opérateurs, nationaux et étrangers, Era se présente comme le lieu privilégié qui leur permet de faire connaître leurs activités et valoriser leurs produits. En outre, Era offre l’espace propice aux rencontres et aux échanges avec les partenaires potentiels du secteur.
Les jeunes promoteurs en quête de créneaux et d’opportunités ont, dans le Salon Era, toutes les données indispensables à leurs projets dans le domaine des énergies renouvelables.
La présence importante des chercheurs et des étudiants traduit la place accordée par le Salon Era au segment de la recherche et de la formation. Era est un Salon en progression rapide comme l’indiquent les indicateurs que sont le nombre d’exposants, le nombre de visiteurs et la surface d’exposition. Le nombre d’exposants a plus que doublé passant de 52 en 2010, puis 74 en 2011 à 110 en 2012. Le nombre de visiteurs a presque quadruplé : 1300 (en 2010), 3000 (en 2011) et 4800 (en 2012). Quant à la surface d’exposition, elle a plus que triplé : 2.500 m² (en 2010), 5.000 m² (en 2011) et 8.000 m² (en 2012).
Salima Ettouahria
EL MOUDJAHID