jeudi 31 juillet 2014

Liste des produits d'Israël à boycotter

 





Liste des produits israéliens à boycotter

Face au drame des Palestiniens, nous ne pouvons pas faire grande chose, à part relayer les informations qui nous parviennent. Hors cela, il y a tout de même une arme en notre pouvoir, le boycott. En effet de nombreuses entreprises, israéliennes ou non, soutiennent la politique sioniste d’occupation. En voici une liste, à vous de faire le reste :

Parmi les produits israéliens :

- Carmel (fruits et légumes) - Jaffa (fruits et légumes) - Kedem (avocats) - Coral (Cerises) - Top (fruits et légumes) - Beigel (biscuits apéritifs) - Hasat (agrumes) - Sabra (repas complets) - Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) - Dagir (conserves de poissons) - Holyland (miel, herbes) - Amba (conserves) - Green Valley (vin) - Tivall (produits végétariens) - Agrofresh (concombres) - Jordan Valley (dattes) - Dana (tomates cerises) - Epilady (appareils d’épilation) - Ahava (cosmétiques de la Mer morte)

Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par : 729  ou, aussi, par 871

Les produits des entreprises qui soutiennent l’État d’Israël (américaines ou européennes) :

COCA-COLA - Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l’État d’Israël depuis 1966. Elle vient d'enregistrer moins 5% en bourse ces dernières semaines, suite au boycott accru avec les bombardements contre Gaza en juillet.

DANONE - Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d’investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.

NESTLÉ - Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l’économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l’imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

INTEL - Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d’investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l’usine Fab 18 de Kyriat Gat.

L’ORÉAL - Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa.

L’Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l’Oréal « devenir un ami chaleureux de l’État d’Israël ».

ESTÉE LAUDER - Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger
Outre ses investissements, le directeur est le président d’une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.

DELTA GALIL - Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C’est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria’s Secret, DKNY, Ralph Lauren.

LEVI STRAUSS JEANS et CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)
Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.

TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettes) - Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d’encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d’envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.

DISNEYLAND - L’entreprise Disney n’a rien d’idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l’occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d’une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d’Israël, cela en violation des résolutions internationales de l’ONU.
NOKIA - Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l’Etat d’Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu’ Israël faisait partie des priorités de l’entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.

MC DONALD’S - Entreprise emblématique de l’impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l’Etat israélien. McDonald’s dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l’entreprise figure parmi les heureux partenaires de l’organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l’aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.

CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) - Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C’est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003.

La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) - Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan.

Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King

Autres produits :


Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly - Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets)

Mediapart


 
 

Une israélienne endeuillée demande qu'on mette Israël au ban de la communauté internationale

 
 
 
Ma lettre au Par­lement Européen pour sa session concernant l’attaque Israé­lienne sur Gaza.


Nurit Peled-Elhanan, professeur de littérature comparée à l'université hébraïque de Jérusalem, est connue comme militante pacifiste en Israël. Née en 1949, c'est la fille de Matti Peled, un général de l'armée israélienne qui, après la guerre des Six Jours, s'est élevé contre la politique de colonisation.
Après avoir perdu sa fille de 14 ans dans un attentat kamikaze palestinien (et interdit aux officiels israéliens dont Benjamin Netanyahou de venir à ses obsèques), elle déclare « ne pas avoir cédé au désespoir mais prononcé un discours avec pour thème la responsabilité d'une politique myope qui refuse de reconnaître les droits de l'autre et fomente la haine et les conflits ». Elle est cofondatrice de l'association israélienne et palestinienne des Familles endeuillées pour la paix.


Chers amis et militants de la paix,

Je vous écris depuis la bouche de l’enfer. Génocide à Gaza, pogroms et mas­sacres en Cis­jor­danie et la panique des roquettes sur Israël .Trois colons israé­liens enlevés et tués, et la police qui a été informée immé­dia­tement n’a rien fait. Leur mort a été uti­lisée comme un pré­texte pour mener l’assaut pla­nifié à l’avance sur la Cis­jor­danie et Gaza. Un garçon pales­tinien de Jéru­salem enlevé et brûlé vif et la police, immé­dia­tement informée, ne fait rien. Plus de 200 vic­times dans le raid sur Gaza. Des familles entières tuées par les pilotes israé­liens, et pour résultat, des bom­bar­de­ments de roquettes sur tout Israël . Le racisme dan­gereux et violent contre des citoyens israé­liens arabes, encouragé avec enthou­siasme par les ministres israé­liens et des membres du Par­lement, conduit à des émeutes dans les rues, engendre l’agressivité et de graves dis­cri­mi­na­tions contre les Pales­ti­niens, avec une vio­lence renou­velée qui éclate contre les mili­tants de la paix juifs.
Malgré les accords, les réso­lu­tions inter­na­tio­nales et les pro­messes israé­liennes, les colonies se déve­loppent - tandis que les maisons pales­ti­niennes à Jérusalem-Est et la Cis­jor­danie sont constamment détruites. L’eau coule sans limi­tation dans les pis­cines des colonies, tandis que les enfants pales­ti­niens sont assoiffés et que des vil­lages et des villes entières vivent sous un régime cruel de dis­tri­bution d’eau , comme cela a été récemment sou­ligné par le pré­sident Schultz. Des routes de ségré­gation réservées pour les Juifs seulement et de nom­breux points de contrôle rendent la vie et les dépla­ce­ments des Pales­ti­niens impos­sibles. Le caractère non démo­cra­tique de l’Etat d’Israël est de plus en plus en train de se trans­former en un Etat d’apartheid dan­gereux. Toutes ces atro­cités ont été conçues par le même esprit dia­bo­lique et cri­minel - l’esprit de l’occupant raciste et impi­toyable de la Palestine.
Par consé­quent, la res­pon­sa­bilité de tous ces crimes contre l’humanité doit être imputé à qui de droit : sur les mains san­glantes des diri­geants poli­tiques racistes d’Israël , des généraux, des soldats et des pilotes, des hoo­ligans de la rue et des membres de la Knesset. Tous sont cou­pables de l’effusion de sang et devraient être tra­duits devant la Cour pénale inter­na­tionale de justice.
A ce jour, la com­mu­nauté inter­na­tionale n’a pas fait assez pour arrêter le régime d’occupation israélien. Les pays euro­péens l’ont sévè­rement cri­tiqué alors que dans le même temps , ils conti­nuaient à coopérer plei­nement avec Israël, éco­no­mi­quement, poli­ti­quement et mili­tai­rement. En consé­quence, Israël ne paie pas de prix pour ses graves vio­la­tions du droit inter­na­tional et des valeurs humaines.
Au contraire, c’est l’Europe qui paie pour la plupart des dom­mages huma­ni­taires de l’occupation, ce qui rend encore plus facile pour Israël de la main­tenir. Bien que les direc­tives aient été émises inter­disant aux ins­ti­tu­tions de l’UE de spon­so­riser ou de financer les orga­nismes de recherche et les acti­vités dans les colonies et que 20 pays euro­péens aient publié des aver­tis­se­ments offi­ciels à leurs citoyens et aux entre­prises, à l’encontre des rela­tions com­mer­ciales et finan­cières avec les colonies, ce n’est pas suffisant.
Ces mesures ne remettent pas sérieu­sement en cause la poli­tique israé­lienne en Palestine occupée. L’Europe pourrait faire beaucoup mieux, ainsi que l’illustre sa réponse dure à l’annexion par la Russie de la Crimée. En quelques semaines, l’Union euro­péenne a imposé des sanc­tions ciblées sur les res­pon­sables russes et ukrai­niens et entre­prises com­mer­ciales en activité en Crimée. L’UE est allée encore plus loin et a élargi les sanc­tions en inter­disant l’importation de mar­chan­dises de Crimée.
Nous, les citoyens d’Israël et les apa­trides de la Palestine, ne pouvons pas réa­liser la fin de l’occupation et arrêter le bain de sang par nous-mêmes. Nous avons besoin de l’aide de la com­mu­nauté inter­na­tionale en général et de l’UE en par­ti­culier. Nous avons besoin de vous pour pour­suivre en justice le gou­ver­nement et l’armée israé­lienne, nous avons besoin de vous pour boy­cotter l’économie et la culture israé­lienne, nous avons besoin de vous pour exhorter votre gou­ver­nement à cesser de tirer profit de l’occupation et nous avons besoin d’appeler à un embargo des armes contre Israël et à lever le siège de Gaza.
Israël est la plus grande et la plus dan­ge­reuse orga­ni­sation ter­ro­riste existant aujourd’hui. Toutes ses muni­tions sont uti­lisées pour tuer des civils inno­cents, femmes et enfants. Ce n’est rien de moins qu’un génocide. Comme lau­réate du Prix Sakharov du Par­lement européen pour les Droits de l’Homme, en tant que mère et en tant qu’être humain, je demande à l’UE d’utiliser tous les outils diplo­ma­tiques et éco­no­miques à sa dis­po­sition pour aider à sauver mon pays de cet abîme de mort et de désespoir dans lequel nous vivons.
S’il vous plaît , il faut mettre Israël au ban de la com­mu­nauté inter­na­tionale jusqu’à ce qu’il devienne un véri­table Etat démo­cra­tique, et il faut boy­cotter et sanc­tionner qui­conque fait des affaires avec cet état d’apartheid et nous aider à nous débar­rasser de ce gou­ver­nement raciste et san­gui­naire pour res­taurer la vie des Pales­ti­niens et des Juifs eux-mêmes.

Nurit Peled-Elhanan,dimanche 27 juillet 2014

http://www.france-palestine.org/Ma-lettre-au-Parlement-Europeen

MEDIAPART

Repère : Question de survie

                                              PALESTINE - LES ENFANTS DE GAZA

Des enfants sont tués, blessés, mutilés, brûlés en plus d’être absolument terrifiés», s’est indignée hier la responsable de l’Unicef à Ghaza, que certains ne s’empêcheront pas d’accuser de parti pris pour avoir dit la vérité. Elle tenait à dire ce qu’elle constatait, elle qui fait un travail de terrain pour cette institution spécialisée de l’ONU. Sera-t-elle entendue ? Très certainement pas, quand on assiste à des propos, voire un véritable contre-discours, supposés faire barrage à tout ce qui est rapporté sur les massacres perpétrés par l’armée israélienne.
Aussi dira-t-on il y a des silences gênés, d’autres pesants, mais d’autres heureux tant l’inverse n’a rien d’honorant pour certains. Comme au sujet de ce missile lancé par l’armée israélienne sur le principal hôpital de Ghaza, une origine de tir que certains voulaient effacer. Malgré le compte rendu clair et précis de leurs envoyés spéciaux. Viser des hôpitaux n’a absolument rien de glorieux, c’est même un acte de lâcheté et une violation de toutes les lois internationales, car même la guerre a ses règles contenues dans les fameuses Conventions de Genève portant, entre autres, sur la protection des populations civiles.
Israël refuse d’en tenir compte, il ne l’a d’ailleurs jamais fait, et cela ne peut être possible s’il ne disposait de certaines complicités, mutilant le droit international, livrant la planète au droit de la force. Il n’est pour cela que d’établir la liste des cibles de l’aviation israélienne, toutes civiles, et l’explication ne peut être celle que donne Israël, à supposer qu’il lui arrive d’en donner, ce qui n’est pas le cas. C’est-à-dire que le Hamas n’a pas de dispositif fixe et qu’il se confond avec les zones d’habitation.
Cela n’a pas le moindre sens, les pratiques israéliennes ayant précédé l’existence du Hamas, et cela depuis 1948. Israël a toujours recouru au massacre à grande échelle afin de terroriser les populations palestiniennes, et faire le vide. Ceux qui tentent de semer le doute n’ont même pas défendu une organisation comme l’ONU qui a vu ses installations bombardées. A les entendre, celles-ci seraient même devenues des bases du Hamas ou presque, ce qui n’est pas sérieux. Autant dire alors que tout devient une cible puisque même des biens de diplomates occidentaux sont considérés comme tels pour avoir été eux aussi bombardés sans que cela suscite la moindre contestation.
Que l’on ne parle surtout pas de dommages collatéraux, ou d’erreur. Que ce soit dans les territoires palestiniens ou ailleurs dans les pays arabes de la région, toutes les enquêtes, notamment celles menées par l’ONU, ont conclu à des attaques délibérées, que cela soit contre des zones d’habitation ou des bâtiments de l’ONU comme à Cana au Liban en juillet 1996.
Même dans ces conditions, il en est qui entendent encore et toujours prouver le contraire, laissant croire que le Hamas dispose d’une armée conventionnelle au moins aussi importante que celle d’Israël. Et pourtant c’est bien l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, qui a tenté de mettre fin à une espèce d’amalgame forcément coupable, puisqu’il tendait à brouiller les cartes et disculper à l’avance Israël pour tous les crimes qu’il allait perpétrer. Y compris cibler des enfants et autres concentrations de populations. Mais également les installations, comme l’unique centrale électrique de Ghaza, peu nombreuses et sévèrement contrôlées en amont, puisque tout ce qui entre dans la bande de Ghaza est strictement surveillé, la liste des produits interdits étant tout simplement illimitée, obligeant les Palestiniens à ramener de l’extérieur tout ce dont ils ont besoin. Simple question de survie.

EL WATAN

Netanyahu va intensifier les bombardements : Israël veut raser Ghaza


Le bilan provisoire s’élève à 1159 morts et 6700 blessés depuis le début de l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne. Devant l’absence d’initiatives sérieuses visant à mettre un terme à l’agression, le massacre de civils par l’armée israélienne risque de se poursuivre longtemps encore.
Ghaza
De notre correspondant


La nuit de lundi à mardi fut l’une des plus dramatiques et des plus violentes depuis le lancement de l’opération militaire israélienne «Bordure protectrice», dans la bande de Ghaza. Une intensification sans précédent des bombardements a entraîné la mort de dizaines de Palestiniens, en majorité des civils. L’aviation, l’artillerie et la marine de guerre israéliennes ont bombardé en même temps toutes les localités, y compris les camps de réfugiés. La situation a atteint le comble de l’horreur. Partout c’est la même image insoutenable de corps d’enfants, de femmes et d’hommes déchiquetés par les bombes israéliennes. Benjamin Netanyahu a transformé les rues de Ghaza en rivières de sang.
Suite à un bombardement intensif, l’enclave palestinienne a été plongée dans l’obscurité. La seule station électrique de Ghaza venait d’être touchée. Israël veut tuer les Ghazaouis à petit feu. Situés au nord-ouest du camp de réfugiés de Nousseirat, les réservoirs de cette centrale, qui maintenaient encore en état de marche les hôpitaux, ont été atteints par plusieurs obus. Selon des sources officielles palestiniennes, la remise en état prendra plusieurs mois.
L’enclave palestinienne, qui vivait déjà depuis 2006 une crise chronique en énergie électrique, va désormais tout droit vers la catastrophe. Bientôt les citoyens n’auront plus aucune goutte d’eau potable. Et ce n’est pas tout. Les risques d’inondation de quartiers entiers par des eaux usées sont réels, les stations de pompage et de traitement étant maintenant à l’arrêt. Cet état de fait va fatalement engendrer de graves problèmes de santé publique. La population entière est menacée par les épidémies.
Malgré le désastre, l’armée israélienne a poursuivi ces dernières 48 heures ses attaques avec un rare acharnement. Dans l’après-midi de lundi, premier jour de l’Aïd El Fitr, les bombardiers israéliens ont commis un nouveau crime. Ils ont largué des bombes sur un jardin public, dans le camp de réfugiés d’Eshaty, à l’ouest de la ville de Ghaza. La majorité des victimes sont des enfants, en tout, une dizaine ont été tués. Quant aux blessés, ils se comptent par centaines. Un autre assassinat de sang-froid commis par Tel-Aviv : surpris par un bombardement, les quatre enfants de la famille Bakr ont été littéralement déchiquetés sur une plage alors qu’ils s’amusaient à courir derrière un ballon.
Israël assassine des enfants de sang-froid
Le bombardement a été effectué par un drone, avion espion sans pilote muni de caméras sophistiquées. Le gouvernement israélien ne peut invoquer aucune excuse. Il savait sur qui il tirait. Ce n’est pas la première fois que des attaques de ce genre ciblent des enfants. Comme toujours, fidèle à ses mensonges et aux grandes lignes de sa politique de désinformation, l’armée israélienne a refusé d’endosser la responsabilité de ce nouveau meurtre. Des enfants qu’au fond Israël ne considère pas comme des êtres humains. Il peut donc les tuer sans remords.
Le gouvernement israélien a accusé la résistance palestinienne d’avoir commis ce carnage. Ce massacre est survenu juste après l’élimination par des combattants des brigades Ezzedine El Qassam, la branche armée du Hamas, lors d’une opération d’infiltration audacieuse derrière les lignes ennemies, de 10 soldats israéliens. L’opération du Hamas a eu lieu à l’est du quartier de Chedjaiya, où des centaines de Palestiniens ont été ensevelis sous les décombres de leurs maisons bombardées aveuglément par les chasseurs israéliens. Le meurtre d’enfants par l’armée israélienne fait penser à une ignoble opération de vengeance de Tel-Aviv. Cet assassinat fait des soldats israéliens des criminels en puissance.
Quelques minutes pour fuir
Cette escalade est survenue après une décision du cabinet de sécurité israélien d’intensifier et d’élargir les opérations militaires à toute la bande de Ghaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, resté sourd aux appels à l’arrêt des hostilités de la communauté internationale, a demandé aux Israéliens d’être patients, car l’opération va durer. Il veut encore faire couler le sang palestinien. Sitôt son avertissement lancé, l’armée israélienne a intimé, dans la soirée de lundi, à des dizaines de milliers de citoyens palestiniens habitant le quartier Ezeitoune, au sud-est de la ville de Ghaza et le camp de réfugiés de Djabalia, au nord de la bande de Ghaza, de quitter leurs maisons et de se diriger vers le centre-ville, sous peine d’être bombardés.
Le camp de réfugiés de Djabalia, d’une superficie d’un kilomètre carré, compte plus de 100 000 habitants. Ils n’avaient que quelques minutes pour fuir. Des témoins rapportent qu’au début des bombardements aveugles, les gens ont commencé à courir dans tous les sens sans vraiment savoir où ils allaient. Mais la majorité des citoyens sont restés chez eux, préférant la mort à l’exode forcé. La maison d’Ismaïl Haniyeh, ex-Premier ministre du Hamas, a été réduite en cendres.
Située dans le camp de réfugiés d’Eshaty, elle était vide au moment du bombardement. Israël s’en est pris aussi aux médias du Hamas. Les locaux de la chaîne de télévision et de la radio Al Aqsa ont été bombardés. La télévision a continué à diffuser, tandis que la radio a repris ses activités après quelques heures d’arrêt. L’armée israélienne, qui vise à étouffer davantage économiquement l’enclave palestinienne, a détruit deux usines. L’une produisait des boissons gazeuses, au sud-est de la ville de Ghaza, et l’autre des cartons, près du camp de Nousseirat.
Absence d’initiatives pour faire taire les armes
La marine de guerre israélienne a également pilonné intensivement le petit port de pêche de la ville de Ghaza. Plusieurs embarcations et des bâtiments de la Pêcherie de Ghaza ont été détruits. Des dizaines de maisons dans différents endroits de la pauvre enclave palestinienne ont été réduites en des tas de gravats et de ferraille. De nombreuses familles ont été endeuillées par la perte de plusieurs de leurs membres. La famille Ennajar, à Khan Younès, déplore 22 morts, tous tués lors du bombardement de leur habitation.
Personne ne leur avait demandé de partir avant l’attaque. Hier, en début d’après-midi, Ouaddah Abou Amer, un dirigeant du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), sa femme et ses 5 enfants ont été tués dans le bombardement de leur maison à Khan Younès.  Les pertes palestiniennes provisoires s’élèvent à 1159 morts et 6700 blessés. Mais le bilan est bien plus lourd en réalité. Des dizaines de personnes n’ont pas pu être retirées des décombres.
Devant l’absence d’initiatives sérieuses pour mettre un terme à cette agression, le massacre de civils par Israël risque de se poursuivre longtemps encore. Au moment où nous mettons sous presse, les chasseurs F16 israéliens effectuaient de très violents raids à l’est de Ghaza. Des sources médiatiques locales font état de dizaines de victimes civiles. Toutes sortes d’armes et de munitions sont testés sur les Palestiniens. Les autorités israéliennes agissent comme si elles avaient en face d’elles une puissance militaire et non pas une population désarmée. Le pire est que le «monde libre» semble prendre plaisir à voir cette population désarmée se faire massacrer en live devant les caméras de télévision du monde entier.
 EL WATAN

L'Algérie réitère sa condamnation des actes israéliens de terrorisme d'Etat contre la population de Ghaza

L'Algérie réitère sa condamnation des actes israéliens de terrorisme d'Etat contre la population de Ghaza

L'Algérie réitère sa "ferme condamnation des actes israéliens de violence et de terrorisme d'Etat contre la population de Ghaza" et appelle les acteurs "internationaux influents" à assumer leurs responsabilités face à ces tueries, a indiqué mercredi à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra dans une déclaration à l'APS.
"L'Algérie continue de suivre de près les développements tragiques de la situation à Ghaza intervenus durant les jours marquant l'Aïd El Fitr El Moubarek qui ont vu se produire une escalade dans l'horreur et une augmentation sensible des martyrs palestiniens tombés victimes de l'agressivité israélienne", a déclaré M. Lamamra.
"En réitérant sa ferme condamnation des actes israéliens de violence et terrorisme d'Etat contre une population supposée être protégée par le droit humanitaire international, l'Algérie appelle tous les acteurs internationaux susceptibles d'avoir quelque influence sur les auteurs de ces tueries à assumer leurs responsabilités devant l'Histoire face aux visées génocidaires que trahissent la nature, l'envergure et les effets des opérations militaires israéliennes", a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
"L'Algérie qui n'a pas cessé de contribuer à des consultations et à des activités tendant à la réalisation d'un cessez-le-feu dans des conditions sauvegardant les acquis du peuple palestinien et ouvrant la voie à la satisfaction de ses droits nationaux inaliénables, escompte une accélération et un aboutissement rapide des efforts actuellement déployés dans ce contexte", a affirmé M. Lamamra.
APS

Le président Bouteflika s'entretient avec son homologue égyptien et l'Emir du Qatar sur la situation à Ghaza

Le président Bouteflika s'entretient avec son homologue égyptien et l'Emir du Qatar sur la situation à Ghaza

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu, mercredi, successivement avec son homologue égyptien, Abdelfetah Sissi, ainsi qu'avec l'Emir de l'Etat de Qatar, Temim Ben Hamed Al Thani, sur la situation à Ghaza, indique un communiqué de la Présidence de la République.
"Ces entretiens ont permis aux trois dirigeants de partager leur profonde préoccupation et celle de leurs peuples et gouvernements respectifs devant l'agression israélienne contre la population civile palestinienne à Ghaza", précise le communiqué.
"Le président Abdelaziz Bouteflika a également discuté avec ses interlocuteurs des voies et moyens d'une action arabe commune plus intense en vue d'amener la communauté internationale à obtenir un arrêt urgent de l'agression israélienne à Ghaza ainsi que pour une solidarité arabe accrue aux côtés de la population palestinienne à Ghaza", précise la même source.
"Par ailleurs, le président Abdelaziz Bouteflika a décidé une aide financière urgente de 25 millions de dollars au profit de la Palestine et notamment de Ghaza", indique également la Présidence de la République.

APS

samedi 19 juillet 2014

L'extension du boycott inquiète de plus en plus Israël

Le ministère israélien des Affaires étrangères proteste officiellement auprès des Pays-Bas. Il juge inacceptable la décision d'un fond de pension qui brasse des milliards d'euros de boycotter les banques israéliennes. L'extension de ce mouvement qui rejette la politique israélienne dans les Territoires palestiniens occupés commence à inquiéter en Israël.
Le fond PGGM est l'un des plus grands des Pays-Bas: il affirme gérer 153 milliards d'euros. Il a annoncé cette semaine mettre fin à ses investissements dans les produits de cinq banques israéliennes car elles financent la construction des colonies dans les Territoires occupés. Ces colonies sont illégales au regard du droit international, parce que bâties sur des terres qui ne font pas partie de l'Etat israélien."Étant donné qu'il n'y a aucune perspective de changement dans un futur proche", PGGM a arrêté d'investir dans ces cinq banques à partir du 1er janvier 2014.
Cette décision illustre l'ampleur prise par le mouvement BDS, pour Boycott Désinvestissement Sanctions, qui appelle à faire pression Israël en raison de sa politique envers les Palestiniens. Les exemples se multiplient.
  • Il y a un mois, un autre géant néerlandais, la société d'eau Vitens, a mis fin à sa collaboration avec son homologue israélien Mekorot, accusée de discriminer les Palestiniens dans leur accès à l'eau.
  • Auparavant, un des principaux syndicats américains de chercheurs et d'enseignants a appelé à un boycott académique d'Israël.
  • La plus grande Église protestante du Canada a appelé ses fidèles à boycotter trois entreprises israéliennes installées dans des colonies (Ahava, Keter Plastic et SodaStream) et à faire pression sur les distributeurs qui vendent leurs produits au Canada.
  • Le gouvernement roumain refuse d'envoyer des davantage d'ouvriers du bâtiment, en l'absence d'engagement israélien garantissant que les travailleurs roumains ne seraient pas employés à la construction de logements dans les colonies illégales au regard du droit international.
En Israël, ce mouvement a longtemps été ignoré. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. La diplomatie israélienne proteste donc auprès des Pays-Bas contre le désinvestissement annoncé par le fonds de pension PGGM. Mais peut-être est-il trop tard. La politique d’expansion israélienne dans les Territoires palestiniens occupés a fini par excéder les principaux partenaires d'Israël. La ministre de la justice Tsipi Livni s'alarmait récemment qu'Israël vit dans une bulle et est déconnecté de la réalité internationale. "Le boycott progresse de façon exponentielle", prévient l'ancienne ministre des Affaires étrangères. "Et il ne s'arrêtera pas là."

RTBF.BE INFO

A Gaza, comment Tsahal appelle les civils avant de bombarder leur maison


Des Palestiniens récupèrent ce qui peut l’être de leur maison frappée par Tsahal, à Gaza le 16 juillet 2014

Coups de téléphone, SMS et frappes à blanc de sommation : l’armée israélienne se targue de prendre le maximum de précautions avant de frapper Gaza. Mais comment font-ils ?

Jeudi, l’envoyé spécial du Figaro à Gaza, Renaud Girard, décrit une scène poignante. Il se trouve devant « une villa de trois étages, encore debout mais entièrement ravagée » appartenant à un Palestinien de 78 ans, ancien professeur d’arabe et poète :
« Tout s’est passé le 15 juillet en début de soirée, alors que la famille élargie d’Omar allait passer à table, pour le repas d’iftar, de rupture du jeûne du ramadan.
Soudain, le portable de sa fille de 22 ans se mit à sonner. Elle décrocha.
Une voix féminine vérifia d’abord, en arabe, son identité. Puis elle l’avertit de quitter la maison immédiatement, précisant qu’elle serait bombardée dans les cinq minutes. Ce qui arriva, avec une précision d’horloger. »

« Minimiser les dommages civils »

Très portée sur la communication, l’armée israélienne assume cette pratique, fréquente depuis 2006. Elle « prévient les civils de Gaza avant de cibler des infrastructures terroristes afin de minimiser les dommages civils », explique son porte-parolat.
Au téléphone, la lieutenante Libby Weiss nous précise le but de la manœuvre : « éviter que les habitants soient blessés » s’ils se trouvent « à proximité d’un lieu contrôlé par le Hamas » que l’armée va frapper.
L’armée utilise plusieurs techniques, parfois combinées :

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  • le coup de fil sur des téléphones portables (il ne s’agit pas d’un message pré-enregistré mais d’un vrai soldat arabophone) ;
  • le largage de tracts ;
  • les explosions à blanc, quelques minutes avant de bombarder un immeuble, surnommées « knock on the roof ». Ce dernier procédé, utilisé quand l’armée ne cherche pas la surprise mais à faire évacuer des civils, est particulièrement impressionnant.
En dernier recours, explique Libby Weiss, « les gens décident de prendre en compte ou non cet avertissement, bien sûr ». Ceux qui ne fuient pas sur le champ sont tués ou blessés.

Maintenir la pression

Bien sûr, des frappes ont également lieu sans aucun avertissement, ou au mauvais endroit. Plus étonnant, plusieurs articles de presse relatent des cas où l’avertissement n’a pas été suivi d’effets. Un moyen de maintenir la pression, en quelque sorte.
D’après le New York Times, Israël vise à minimiser le nombre de tués mais aussi à « se couvrir » contre les accusations de crimes de guerre. Une fois prévenus, si les habitants n’évacuent pas, Israël ne les considère plus vraiment comme des civils.
« Des ONG comme Human Rights Watch ont régulièrement rappelé à Israël que ses efforts pour prévenir les civils n’absolvent pas les forces armées, qui “doivent quand même s’assurer que les avertissements soient effectifs et n’autorisent pas d’attaques contraires au droit international”, écrit l’ONG en 2009, tout en saluant “de nouvelles procédures pour améliorer les alertes aux civils en temps de guerre”. »

Un réseau télécoms dépendant d’Israël

Comment l’armée obtient-elle le numéro de téléphone portable des habitants de la bande de Gaza ? Le lieutenant Weiss ne nous répond pas en détail, mais évoque « des similitudes entre les opérateurs téléphoniques israéliens et palestiniens ».
Pour comprendre, il faut s’intéresser au réseau local de télécommunications, très dépendant d’Israël.
Helga Tawil-Souri, professeure associée à l’université de New York, est spécialiste des questions numériques en Israël et en Palestine. Elle a notamment publié un article très fouillé sur la « clôture technologique de Gaza », qu’elle interprète comme un prolongement de la fermeture terrestre.
Pour la chercheuse, « la meilleure manière d’envisager les opérateurs mobiles palestiniens, c’est de les voir comme les revendeurs du signal israélien ». Dans ces conditions, pour Israël, « savoir quel numéro se trouve sur quel point du territoire est extrêmement facile ».
« Toutes les compagnies téléphoniques qui disposent de leur propre infrastructure peuvent savoir cela, grâce au GPS ou à des technologies plus “modestes” comme le bornage des antennes-relais.
L’armée peut donc contacter n’importe quel numéro en fonction de son emplacement géographique, de sa proximité avec une antenne-relais, d’un numéro avec lequel il aurait été en contact, etc. Ce n’est ni difficile techniquement, ni coûteux. Toutes ces informations sont recueillies d’office par les technologies de tels réseaux. »

Trois ans de blocage

Deux opérateurs palestiniens se partagent le marché des mobiles en Cisjordanie et à Gaza.
  • Jawwal, filiale de l’opérateur historique Paltel (fournisseur de la téléphonie fixe) basé à Ramallah. La compagnie est la seule sur le marché à Gaza ;
  • Wataniya, lancé en 2009, uniquement en Cisjordanie. L’Etat hébreu, qui a la main sur les ondes, a finalement accordé à ce second opérateur les fréquences nécessaires à son entrée sur le marché, après trois ans de blocage. Israël voulait d’abord que l’Autorité palestinienne renonce à solliciter la Cour pénale internationale pour poursuivre les crimes de guerre constatés dans le rapport Goldstone lors de l’opération « Plomb durci » (Gaza, 2008).
Ces compagnies fournissent à leurs clients un numéro de téléphone, qui débute par les indicatifs 059 (pour Jawwal) et 056 (pour Wataniya), autrefois utilisés pour les numéros israéliens mais désormais réservés aux territoires palestiniens.

« Inédit dans l’histoire de la guerre moderne »

Helga Tawil-Souri nous détaille l’étendue de la dépendance palestinienne à Israël dans le domaine des technologies. Elle s’impose aussi bien au téléphone fixe que portable, à Internet, aux communications radio, aux talkies-walkies et aux numéros d’urgence :
« Israël a régulièrement rappelé qu’il ne laisserait jamais la maîtrise complète du spectre électromagnétique aux Palestiniens, ni à Gaza ni en Cisjordanie. Israël contrôle l’intégralité des infrastructures, à travers le ministère de la Communication et l’armée.
Toutes les connexions, à l’intérieur de Gaza ou entre Gaza et l’extérieur passent par les routeurs israéliens. »
En 2012, lors d’une précédente offensive israélienne, les habitants de la bande de Gaza craignaient qu’Israël ne leur coupe l’accès aux réseaux de télécommunications. Jillian York, de l’Electronic Frontier Foundation, rappelait alors que « Gaza n’a pas la souveraineté sur son propre Internet » et qu’Israël « est en capacité de déconnecter, censurer ou surveiller le réseau ».
Le journal isralien Haaretz, qui a consacré un article au « champ de bataille numérique » gazaoui, précise :
« Il est inédit dans l’histoire de la guerre moderne qu’un camp contrôle toutes les infrastructures de communication de l’autre, comme c’est le cas ici. »
RUE 89



IL FAUT METTRE FIN AUX AGRESSIONS ISRAÉLIENNES CONTRE GHAZA : Lamamra appelle la communauté internationale à agir

Le ministre des Affaires étrangères

L'occupation israélienne tire profit de la situation qui prévaut dans plusieurs pays arabes.
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a appelé lundi soir au Caire la communauté internationale à agir en urgence pour amener Israël à cesser immédiatement ses attaques contre la Palestine et à respecter les termes de la trêve conclue en novembre 2012.
«Tout en condamnant avec la plus grande vigueur les attaques barbares contre le peuple palestinien sans défense, nous considérons que ces agressions ont été encouragées par le silence complaisant de la communauté internationale face aux politiques expansionnistes israéliennes et leur impact négatif sur la paix et la sécurité dans la région», a affirmé M.Lamamra lors de la réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue au siège de la Ligue arabe sur l'agression israélienne contre la bande de Ghaza.
Insistant sur la responsabilité de la communauté internationale pour l'arrêt de cette agression, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé qu'il «est temps que les instances internationales de défense des droits de l'homme et du droit humanitaire international assument leur responsabilité et leur devoir pour protéger le peuple palestinien frère et faire cesser les comportements méprisants d'Israël en amenant ce dernier à respecter les règles et principes du droit humanitaire international notamment la quatrième convention de Genève».
M.Lamamra a souligné la nécessité d'une action urgente au sein de l'Organisation des Nations unies et sur tous les plans pour parvenir à une formule devant mener Israël à cesser ses agressions contre Ghaza. Cette agression intervient en réaction à l'accord palestinien sur la formation d'un gouvernement d'union nationale pour contrer toute position palestinienne unifiée à l'égard du processus de paix, arguer de l'absence d'un négociateur palestinien et pouvoir se dérober à ses engagements en maintenant le statu quo, a expliqué M.Lamamra.
Il a par ailleurs rappelé que tout règlement du conflit arabo-israélien passait obligatoirement par l'arrêt de l'occupation des territoires palestiniens, de la colonisation et la libération des prisonniers.
Les Etats-Unis et le Quartette sont appelés à oeuvrer pour amener Israël à respecter ses engagements précédents et assurer un climat favorable à la reprise d'un processus de négociations «sérieux» devant mettre fin à l'occupation conformément à un agenda et aux accords conclus, a encore soutenu M.Lamamra.
L'occupation israélienne tire profit de la situation qui prévaut dans plusieurs pays arabes et qui a induit un recul d'intérêt vis-à-vis de la cause palestinienne pour entraver tout processus de règlement de cette question, a estimé le ministre pour qui un tel état de fait risquait de compromettre la paix et la stabilité de la région, voire dans le monde entier.
M.Lamamra a enfin réaffirmé la position ferme de l'Algérie à l'égard de la cause palestinienne et réitéré sa solidarité avec la population de Ghaza ainsi que son soutien indéfectible au peuple palestinien jusqu'au recouvrement de ses droits inaliénables à leur tête l'instauration de son Etat indépendant avec pour capitale El Qods.
L'expression

ELLES SONT DES MILLIERS DE FAMILLES À Y AFFLUER APRÈS LE F'TOUR : Rush sur la baie d'Alger

La baie d'Alger, l'une des plus belles au monde
 
La baie d'Alger, l'une des plus belles au monde
 
El Djazaïr retrouve sa baie. Les Algérois sont heureux. Grâce aux aménagements faits au niveau de la Sablette et Ardis, ils font enfin face à la mer, après lui avoir tourné le dos pendant longtemps...
Quinzième jour du Ramadhan. Une heure avant la rupture du jeûne. Alors que les routes et ruelles du pays sont vides, l'avenue de l'ALN (ex-Moutonnière), s'anime! Les embouteillages sont déjà là! Que se passe-t-il? Pourquoi y a-t-il autant de voitures? La réponse se résume en deux mots: Sablette et Ardis! Cette jetée est la nouvelle soupape de décompression des familles algéroises, qu'elles soient du Centre ou de ses banlieues. Avec des amis ou en famille, on se retrouve tous dans ce qui est devenu le nouveau poumon d'Alger... Une véritable ambiance festive y règne. La belle promenade des...Algériens qu'est la Sablette, est envahie par les familles avant même le f'tour. Certains pour permettre à leurs enfants de piquer une tête dans l'eau de cette plage qui a été rouverte à la baignade au début de cette saison estivale, alors que d'autres ont carrément choisi d'y rompre le jeûne. C'est le cas de Raouf et sa petite famille qui ont carrément déplacé leur «meïdate ramadhane». «Il fait très chaud ces jours-ci. Dike fel dar''. On vit dans un petit appartement avec mes parents et mes frères. Mes enfants suffoquent, alors j'ai choisi de leur faire respirer un peu d'air marin», rapporte Raouf, qui avoue que ça leur permet d'avoir un peu d'intimité. «C'est la 6e fois que l'on vient depuis le début du Ramadhan», assure-t-il non sans se réjouir des équipements disponibles au niveau de cette promenade: table de pique -nique, jeux pour enfants, terrains de sport... «En plus, c'est sécurisé», rétorque-t-il.

Une cuisine aménagée en...bord de mer
A quelques mètres de Raouf et sa famille, on aperçoit un équipement de...cuisine. Réchaud, bouteilles de gaz, marmite, table bien installée. On se croirait à la maison! Surtout quand on voit le menu bien garni avec chorba, bourek et sfiria. C'est Farouk et sa femme qui ont déplacé leur cuisine. «Je suis un bon mangeur, mais j'ai trouvé agréable de prendre son f'tour ici, alors j'ai joint les deux car je veux être comme chez moi», témoigne t-il en faisant savoir que c'est un de ses collègues qui lui en a donné l'idée. «On a l'habitude de venir les deux familles ensemble, mais il n'a pas pu venir aujourd'hui, car il était invité chez sa belle famille», souligne Farouk. Il est 20h passées de quelques minutes. C'est l'heure de l'adhan du Maghreb. Les familles commencent à rompre le jeûne avec des dattes et du lait. Elles partagent avec celles qui ont oublié d'en ramener, avant d'aller faire la prière collective pour certains, individuelle pour d'autres. Après la prière, place au dîner. Chacun mange à sa manière. Il y a ceux qui le font par étape. Ils entrecoupent leur repas par de petits plongeons à la mer. Le f'tour terminé, les familles se répartissent les desserts. C'est le début des amitiés qui se poursuit autour d'un bon thé et du kalbelouze. Après le f'tour, les bambins vont profiter des aires de jeu et les parents de la douceur de la mer.

Après le f'tour à la Sablette, on digère à Ardis
Il est 21 heures passées. Du nouveau monde commence à affluer petit à petit. Ceux qui ont dîné au bord de mer sont rejoints par ceux qui ont dîné chez eux. Hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux, ils viennent en masse après le f'tour pour profiter de la «sahra». Ça grouille comme dans une fourmilière. Et la Sablette commence à devenir trop exiguë pour accueillir tout ce monde. C'est le moment choisi par certains pour quitter les lieux. Ils vont à quelques centaines de mètres plus loin. Précisément au centre commercial Ardis. Dans cet hypermarché on fait ses courses, du lèche-vitrine, on profite des loisirs disponibles ou tout simplement, on se promène en bord de mer. C'est le cas de Nassim accompagné de sa femme et de ses quatre enfants. «Depuis le début de Ramadhan, je viens pratiquement tous les soirs», affirme-t-il. Pourquoi a-t-il choisi ce centre commercial pour passer ses soirées? «La sécurité», rétorque-t-il d'un air soulagé. «C'est bien éclairé, il y a des agents de sécurité dans tous les coins et recoins, c'est fréquenté par les familles. Alors pourquoi s'en priver? Ça nous change», atteste-t-il. La sécurité n'est pas la seule chose qui attire Nassim. La gratuité fait également partie des motivations. Comme dans la promenade de Sablette, on peut passer une soirée sans dépenser un rond. «Ici, le parking est gratuit, on peut se promener dans les allées du centre commercial, en bord de mer ou tout simplement s'asseoir sur les bancs», témoigne ce fonctionnaire dont le maigre salaire ne lui permet pas de faire des folies en termes de loisir, surtout en ce mois de la flambée des prix. Plus loin, au milieu du parking, un groupe de jeunes danse. Leurs amis sont assis en face, des gobelets de thé et cigarette à la main. Ils discutent, se racontent des blagues... Ce groupe d'amis a l'air heureux. «On est contents d'être là, cela nous change des cafés du quartier», nous font savoir ces jeunes qui viennent de la cité Sorecal de Bab Ezzouar. Heureux de trouver enfin un endroit qui leur permet de sortir de leur quartier. «Ce nouveau quartier, c'est un très bel acquis pour les Algérois mais on n'aurait jamais pu y venir s'il n'y avait pas le tramway. En Algérie, si tu n'as pas de voiture tu ne peux pas te déplacer le soir. Heureusement que maintenant,
il y a le tram...», se réjouissent-ils. Un autre groupe est attroupé sur les rochers. Il fume le narguilé. Leur ami est, lui, caché derrière eux pour rouler un joint!

Le tramway plein à craquer
Pas loin d'eux, une autre bande d'amis est là. Ayant remarqué que nous sommes journalistes, ils viennent nous parler. Eux, sont de Belouizdad. Et c'est aussi grâce au tramway qu'ils sont là. Ces jeunes Belouizdadis sont aussi là pour se défouler. Mais, ils ont un autre objectif. «On est là pour nous rincer les yeux. Il y a de belles filles qui viennent ici», attestent-ils tout sourire. Un groupe de jeunes filles se dirige vers l'entrée du centre commercial. Sur leur trente-et-un, ce groupe d'amies est là pour faire du shopping et prendre un café entre filles. Il est presque 22h30. La prière des tarawih vient de s'achever. C'est aussi l'heure du début du spectacle du cirque Amar qui a installé son chapiteau au niveau de ce centre commercial, devenu beaucoup plus une «mini-médina». C'est le moment de nous éclipser après ce tour dans cette oasis au milieu de la baie d'Alger. La foule a doublé. Il n'y a presque plus aucune place dans les immenses parkings. Les embouteillages de l'ex-Moutonnière ont gagné les artères de ces parkings. On est bloqué, on ne pourra pas bouger à cause de cette circulation, alors on décide de continuer jusqu'au shour. Et c'est la même foule avec la même ambiance qui est là. Les Algérois sont heureux, ils font enfin face à la mer, après lui avoir tourné le dos pendant longtemps...
L'expression

mercredi 16 juillet 2014

Marsat Ben M’hidi (Tlemcen) : des projets pour améliorer les services touristiques

Marsat Ben M’hidi (Tlemcen) : des projets pour améliorer les services touristiques

La plage "Marsat Ben M’hidi", située à 125 km du chef lieu de la wilaya de Tlemcen, dans la zone frontalière algéro marocaine, se transforme à chaque saison estivale, en une destination touristique drainant de millions d’estivants.
Dès le début de juillet, des familles algériennes venant de différentes wilayas et de l’étranger affluent à Marsat Ben M’hidi pour profiter de ses plages au sable d’or notamment "Moscarda 1" et "Moscarda 2 ". Dénicher une chambre d’hôtels ou une maison à louer, une tente aux centres de camping sans une réservation préalable de plusieurs mois relève de l’impossible, estiment des estivants.
Les statistiques de la protection civile qui veille à la sécurité et la surveillance des plages, indiquent que la moyenne d’affluence des estivants sur les plages de Marsat Ben M’hdi varie entre 5 et 6 millions par an.
Cette ruée a des répercussions sur la disponibilité des sites d’hébergement, entraînant une flambée des prix de location. L’habitant saisit cette aubaine pour louer sa maison ou son logement à des prix astronomiques, donnant le tournis.
Pour améliorer l’hébergement des estivants et veiller à leur bien-être, la commune de Marsat Ben M’hidi a déployé des efforts notamment  pour renforcer le réseau d’AEP avec la réalisation d’un forage à Boukanoune et raccorder la ville au réseau du gaz naturel épargnant aux estivants et habitants les peines des bonbonnes de gaz butane .
Une foire économique et commerciale se tient tout au long de la saison estivale, pour mettre à la disposition des estivants toutes les denrées alimentaires
et autres produits nécessaires à leur séjour. Des espaces de vente de produits d’artisanat, notamment des poteries de la région de Bider, accueillent des touristes désirant garder un souvenir de leur passage dans cette région d’une beauté incomparable.
Par ailleurs, la plage de Marsat Ben M’hidi a été retenue, en 2008, comme plage-pilote parmi 14 autres sites du littoral national dans le cadre de la concrétisation du schéma d’orientation de développement touristique de l’horizon 2025.
La direction du tourisme a programmé plusieurs projets pour renforcer les capacités du parc hôtelier dont un village d’excellence touristique à Moscarda d’une capacité de 800 lits. Ce parc comprend un hôtel haut standing cinq étoiles, des bungalows de haute gamme, des villas, en plus des sites récréatifs, des espaces de repos, des restaurants en plus de la mise en valeur des sites naturels pittoresques de la région.
Par ailleurs, la plage de Port Say a bénéficié d’un nouvel abri de pêche d’une capacité d’accueil de 194 bateaux dont 65 petits métiers, deux sardiniers et 3 palangriers et 124 plaisanciers . Cette infrastructure, réalisée dans une région disposant d’un patrimoine halieutique important, permettra de booster l’activité économique  locale.
En plus de ces programmes touristiques prometteurs, de nouveaux projets routiers sont en cours de réalisation dans cette zone frontalière  dans le but d’améliorer le trafic surtout en été où la densité de la fluidité est en hausse engendrant des accidents.
Parmi ces projets, figure la voie côtière reliant dans son premier tronçon les villes de Marsat Ben M’hdi à Ghazaouet, sur une distance de 58 km selon le responsable de la direction des travaux publics. Le projet, lancé en février 2013, a été subdivisé en quatre tranches afin d’accélérer la durée de réalisation fixée à 24 mois.
Le deuxième projet concerne le dédoublement de la RN 7 entre Maghnia et Marsat Ben M’hidi, sur une distance de 60 km et d’un coût de 10 milliards de dinars. Ce projet devra contribuer à une meilleure fluidité de la circulation et de lutter contre des points noirs et réaliser une pénétrante à l'autoroute
APS

La sécurité est garantie au niveau des sites touristiques du sud du pays (ministre)

La sécurité est garantie au niveau des sites touristiques du sud du pays

La sécurité est garantie au niveau des sites touristiques du sud du pays, a déclaré mardi la ministre du Tourisme et de l'artisanat Nouria Yamina Zerhouni, en marge d'une visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Répondant à une question d'un journaliste sur la baisse du nombre des touristes qui ont visité le sud du pays, Mme Zerhouni, a indiqué que cette situation a été induite par la situation sécuritaire dans les pays du Sahel. "Les touristes étrangers craignent de se rendre en Algérie en raison de ce qui se passe dans la région du Sahel", a-t-elle précisé.
"Le Sud algérien est sécurisé et la sécurité est garantie au niveau des sites touristiques de cette région du pays qui demeure une destination très prisée par les étrangers en raison de la beauté des paysages qu'elle recèle et de l'hospitalité des gens du Sud", a précisé la ministre. "L'amélioration de la situation au niveau des pays du Sahel encouragera les touristes étrangers, qui hésitent à visiter notre Sud, à revenir en Algérie", a-t-elle ajouté.
APS

La formation des gestionnaires, une des conditions pour relancer le tourisme (ministre)

La formation des gestionnaires, une des conditions de la relance du tourisme (ministre)

La ministre du tourisme et de l'artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, a mis en exergue, mardi à Tizi-Ouzou, l'importance de la formation des gestionnaires des établissements touristiques dans la relance du secteur du tourisme.
"L'Algérie compte actuellement 11 centres de formation en hôtellerie et une école nationale qui forme des techniciens supérieurs en hôtellerie. Il est également prévu l'ouverture, en septembre prochain à Alger, d'une école supérieure en hôtellerie qui sera gérée par des étrangers pour former des futurs cadres gestionnaires, aux normes internationales. A moyen terme, il y aura 17 établissements spécialisés en hôtellerie, qui dispenseront une formation, selon les normes internationales", a souligné la ministre lors d'une visite de travail dans la wilaya.
Mme Zerhouni a également rappelé que l'Etat a mis en place un plan pour promouvoir la destination Algérie et l'organisation, dans ce cadre, en avril prochain d'un salon international du tourisme avec la participation de plusieurs pays et de nombreux professionnels du secteur du tourisme. A cela s'ajoute la participation de l'Algérie à des salons à l'étranger pour faire connaitre les sites et les potentialités touristiques de l'Algérie, a-t-elle ajouté.
A propos des prix élevés pratiqués au niveau des établissements touristiques, Mme Zerhouni a expliqué que cette situation est induite par le nombre insuffisant de ce type d'infrastructure. "L'Etat a mis en place des mesures de facilitation et d'encouragement de l'investissement dans ce secteur pour augmenter le nombre de lits", a-t-elle précisé en faisant savoir que le nombre de lits qui existent actuellement au niveau national est de seulement 99.000 lits.
"Toutefois  la concrétisation des projets inscrits à l'indicatif du secteur du tourisme permettra d'injecter, à moyen terme, un total de 100.000 nouveaux lits, ce qui aura pour effet la réduction de la tarification et l'amélioration de la qualité de service", a-t-elle ajouté.
En matière de diversification de l'offre touristique, beaucoup plus axée sur le balnéaire et le sud algérien, Mme Zerhouni a indiqué que son département a lancé une opération de recensement des sources thermales existantes au niveau national pour étudier la possibilité de les inclure dans de futur sites de stations thermales.
L'encouragement et la promotion du tourisme de montagne, des Hauts-plateaux et culturel figurent aussi sur la feuille de route du ministère du tourisme, a rappelé Mme Zerhouni.
APS

DES EXTENSIONS SONT PRÉVUES DANS LES CINQ PROCHAINES ANNÉES : Alger aura 40 km de lignes de métro d'ici 2020

Le métro d'Alger, la fierté des Algérois
 
Les travaux de contrôle de la réalisation du génie civil ont été confiés à deux groupements algéro-hispano-sud-coréen et coréo-indonésien.
Le plan d'extension du métro d'Alger pour le relier avec sa banlieue prendra bientôt forme, avec le lancement des travaux de nouvelles lignes. El Harrach-Aéroport et Aïn Naâdja-Baraki sont les deux nouvelles lignes dont les travaux de contrôle de la réalisation du génie civil ont été confiés provisoirement à deux groupements algéro-hispano-sud coréen et coréo-indonésien.
Selon les explications de l'Entreprise Métro d'Alger (EMA) qui en a fait l'annonce, les prestations de contrôle et de suivi de réalisation des travaux de génie civil, gros oeuvre des lignes et stations du tronçon El Harrach-Aéroport ont été attribuées au groupement algéro-hispano-sud-coréen (Saeti/ DongMyeong/ Eurostudios) pour un montant global de 1.9 milliard de DA. Quant aux travaux relatifs à la ligne et stations du tronçon Aïn Naâdja-Baraki, ils ont été confiés au groupement coréo-indonésien (Dohwa-Yooshin). L'enveloppe de réalisation de ce tronçon s'élève à 1.1 milliard de DA. Le tronçon de la ligne du métro reliant El Harrach à l'Aéroport international d'Alger s'étend sur 10 km, alors que celui reliant Aïn Naâdja à Baraki est d'une longueur de 3.5 km. Selon les responsables du secteur, l'ensemble des extensions prévues permettront au métro de la capitale d'atteindre une dimension linéaire de 40 km d'ici 2020. L'Algérie mène depuis quelques années différents travaux pour moderniser et dynamiser le secteur des transports, notamment urbain et interurbain, même si les délais de livraison ne sont pas toujours respectés. De nombreux projets ont abouti dans le but de faire de ce secteur, un secteur plus efficace et plus compétent dans sa contribution au développement économique du pays, sachant que le transport reste un des piliers fondamentaux du développement à long terme. Dans ce contexte, il convient de rappeler que l'Aéroport international d'Alger devrait prochainement se doter d'une nouvelle aérogare. Le projet de 700 millions d'euros a été confié au groupement de la China State Constructing Engineering Corporation (Cscec) dont les travaux débuteront bel et bien en 2014 et devront être achevés en 2018. Le tramway n'est pas en reste, puisque la ligne reliant Bordj El-Kiffan à Dergana sur 7 km devrait être mise en service avant la fin 2014. Sachant que le dernier prolongement mis en service en avril dernier, reliant Bordj El-Kiffan à Café Chergui sur 4 km comporte six stations. Le linéaire du tramway devrait relier dans un futur proche la station des Fusillés (Ruisseau) à Dély Brahim (Alger-Ouest). Concernant le transport maritime urbain de voyageurs, engagé comme une nouvelle voie de transport pour désengorger la capitale, il verra sa première ligne reliant le port d'Alger au port de pèche et de plaisance d'El-Djamila (ex-la Madrague, Aïn Benian) ouverte dès l'acquisition, en cours, d'un bateau de 280 passagers.
L'expression

ON Y PENSE 50 ANS APRÈS L'INDÉPENDANCE DU PAYS : Alger veut changer de nom... à ses rues

Ces endroits portent encore, pour certains, des noms de gloires du colonialisme
 
Rue des Fusillés, Ruisseau ou Oued Kniss?
Ce n'est que cinquante ans après l'indépendance du pays que le ministère de l'Intérieur prépare un travail «titanesque» d'appellations nouvelles pour débaptiser des noms de rues, lieux, édifices publics.
Ces endroits portent encore, pour certains, des noms de gloires du colonialisme ou des appellations du «lieudit». Les exemples ne manquent pas pour illustrer cet illogisme qui heurte le sentiment nationaliste et fait main basse sur l'identité du peuple algérien Une conférence-débat s'est tenue hier au Centre de presse d'El Moudjahid pour examiner les efforts entrepris par les pouvoirs publics dans ce sens. En plus de la presse nationale écrite, radiophonique et télévisée, étaient présents à cette conférence, pilotée par Mme Fatiha Hamrit, directrice de la gouvernance au sein du ministère de l'Intérieur, des représentants de différents ministères et organismes concernés comme ceux de l'Intérieur, l'Habitat, les Moudjahidine, de la Défense... pour ne citer que ceux-là.
Le représentant du ministère de l'Intérieur, Ali Boulerbah, qui préside le groupe de travail chargé de cette mission a assuré, dans son intervention, que les moyens humains et matériels existent pour mener à bien cette action gigantesque et répondre aux besoins de cette opération. Il ne donnera toutefois aucun chiffre quant à son coût ou le nombre de personnes engagées dans cette entreprise qui doit durer six mois. L'opération de baptisation, a-t-il ajouté, doit être précédée d'un travail préparatoire qui consiste à collecter le maximum de données et d'informations urbaines et géographiques de la ville.
A cet effet la commune doit disposer des plans de la commune et d'un état des lieux avec une localisation des voies dénommées et non dénommées.
Les intervenants sont la commune et les services techniques de la daïra, les moyens et outils que sont un fichier numérique, documents cartographiques et photographies aériennes pour les communes non couvertes par une cartographie.. Il y a lieu de citer des situations aberrantes connues de tous et révélées par un universitaire présent à la conférence. Il s'agit d'un défaut d'harmonisation dans l'appellation des lieux par trois entreprises nationales de transport à propos d'un point focal de la capitale. Il s'agit d'un point de l'ouest immédiat du centre d'Alger. Pour le métro, il s'agit de la «Rue des Fusillés», pour le tramway c'est toujours «Le Ruisseau» alors que le téléphérique qui mène au Palais de la culture à partir de cet endroit, lui préfère le nom de «Oued Kniss»!?
Cet exemple est suffisamment édifiant pour comprendre la nécessité urgente d'une action de réhabilitation des noms de rues et avenues de la capitale.
La représentante du ministère de l'Habitat a été abordée par L'Expression dont le journaliste avait déjà fait remarquer au ministre précédent du secteur, les fâcheuses appellations de cités nouvelles par le nombre de logements qu'elles renferment, (400 logements, 125, 245 etc...) Manquons-nous à ce point de dates historiques, de noms de héros, de savants, de fleurs, de sites... pour se rabattre sur de simples chiffres? Voyons messieurs!.
L'expression

SELLAL PRESSE SES MINISTRES : "Je veux des rapports détaillés"

Le Premier ministre
 
Lassé par les réclamations des citoyens et les retards accusés dans les projets, le Premier ministre a sommé ses ministres de lui faire une analyse approfondie sur tous les secteurs.
Le Premier ministre ne veut rien laisser au hasard lors de ses prochaines sorties sur le terrain. «Je veux des rapports détaillés», avait-il insisté auprès de ses ministres. M.Sellal a, en effet, donné instruction pour faire le point sur les projets en cours de réalisation et les chantiers en voie de lancement. Le patron de l'Exécutif veut être informé du moindre détail avant d'aller sur le terrain. Lassé par les réclamations des citoyens et les retards accusés dans les projets, le Premier ministre a changé de méthode en sommant ses ministres de lui faire une analyse approfondie sur tous les secteurs. Cette instruction a donné du pain sur la planche à son équipe. Des audiences et des réunions sectorielles ont été multipliées ces derniers temps au niveau des départements. Les ministres ont convoqué les responsables au niveau des différentes échelles pour établir un rapport précis. Ils ont même renforcé leur présence sur le terrain pour constater de visu la réalité du secteur et prendre acte des insuffisances et des défaillances. Contrairement aux années précédentes, des visites ministérielles sont annoncées presque au quotidien à travers les régions du pays. En prévision des prochaines sorties du Premier ministres, son équipe met les bouchées doubles pour déblayer la piste. Voulant traduire rapidement les promesses électorales sur le terrain, le gouvernement a mobilisé cette année le maximum de ses cadres pour veiller au moindre petit soin. D'ailleurs, les ministres risquent d'être privés de congé cette année. «Nous n'avons aucune information sur le congé, on continue à travailler en espérant bénéficier d'une pause», nous a confié un membre du gouvernement. En plus des sorties sur le terrain, les ministres doivent examiner le projet de loi portant sur le programme quinquennal.
«L'avant-projet de loi est finalisé, nous allons le débattre lors de la prochaine réunion du gouvernement», nous a précisé la même source. Interrogé sur le coût global de ce programme quinquennal, notre source indique que le gouvernement va d'abord examiner et évaluer les projets avant d'arrêter le plafond. Les ministres en charge des différents secteurs auront à exposer, à tour de rôle, leurs besoins, des projets à lancer et des estimations financières pour leur réalisation.
A l'issue de cette réunion, le montant officiel du budget alloué au nouveau plan quinquennal sera arrêté. Les secteurs de l'habitat, avec 1,6 million de logements annoncés, de l'agriculture, de l'industrie, des transports et des travaux publics sont les secteurs qui seront privilégiés, encore une fois, dans ce nouveau programme. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait bien annoncé, lors de sa visite dans la wilaya de Batna, que le prochain plan quinquennal accorderait la priorité à «l'amélioration de l'infrastructure de base et à l'entrepreneuriat, d'une manière générale, conformément aux engagements pris dans ce sens». En plus du plan quinquennal, la loi de finances 2015 est un autre chantier sur lequel travaille l'Exécutif. Ce dernier doit finaliser tous ces dossiers avant la rentrée sociale de septembre. Une fois achevés, les projets feront l'objet d'un Conseil des ministres que présidera le président de la République.

L'expression

Un village de loisirs ouvrira ses portes mardi au Palais des Expositions à Alger

Un village de loisirs ouvrira ses portes mardi au Palais des Expositions à Alger

Un village de loisirs, installé au Palais des Expositions (Safex, Alger), offrant un éventail d’activités et programmes de détente d’ordre artistique, scientifique et sportif, ouvrira ses portes mardi soir au large public, a annoncé dimanche à Alger le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khemri.
Le village des loisirs pour lequel une enveloppe budgétaire de 20 milliards de centimes a été consacrée, est d’une capacité d’accueil allant de 4.000 à 6.000 personnes par jour, selon les estimations de M. Khemri, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse pour présenter ce projet initié par son département ministériel à l’égard de la jeunesse et des familles.
Les activités et autres prestations programmées au profit des visiteurs du village des loisirs, qui sera ouvert chaque soir jusqu’au 31 août, seront proposées à titre gracieux et comporteront des circuits pour vélos tout terrain (VTT), de rollers et de karting, l’escalade ainsi que des ateliers de peinture, de fabrication de masque, de céramique et poterie, outre des animations musicales et des tournois de jeux de société, a expliqué le ministre.
Le village sera composé de plusieurs "Houma" (quartier en arabe dialectal) où au niveau de chacune un programme de détente et de loisir spécifique est proposé, ainsi que d’une piscine, une patinoire et un espace pour des observations astronomiques, entre autres, a-t-il ajouté, relevant que l’espace sera encadré par quelque 1250 encadreurs.
M. Khemri a tenu à souligner que ce programme de loisirs a été initié dans "le souci de satisfaire les besoins de modernité et de diversité exprimés par la société algérienne en matière d’activités de distraction et de détente", précisant que ce village représente "une action structurante et transversale, appelée à être améliorée et généralisée à l’ensemble du territoire national".
Il a ajouté que les principaux objectifs du village sont de "permettre au large public l’accès à la pratique des activités de loisirs, donner l’opportunité aux jeunes et aux familles de découvrir de nouvelles activités de loisir et leur offrir des moments de détente et de convivialité", soulignant que "la détente et les loisirs forment un besoin essentiel pour l’homme qui élimine l’oisiveté et par conséquent, la passivité de la société".
Pour M. Khemri, "les Algériens ont retrouvé la joie de vivre ensemble car ils ont retrouvé la sérénité et la confiance en l’avenir depuis quelques années".
Abordant, par ailleurs, le plan d’action du ministère de la Jeunesse pour les cinq années à venir, le ministre a cité, notamment, des programmes pour redynamiser et moderniser les moyens de détente et de loisirs en direction des jeunes car, a-t-il noté, "une forte demande de loisirs est exprimée chez la jeunesse algérienne", soulignant la nécessité de coordonner les efforts avec d’autres départements ministériels pour répondre à cette demande.
Il a, à ce propos, cité comme exemples les projets de réalisation de trois complexes de loisirs dans la wilaya d’Alger qui seront élargis à d’autres wilayas, de plusieurs centres de détente et de loisirs à l’échelle nationale, l’organisation des voyages à l’intérieur du pays au profit des jeunes pour leur faire découvrir les richesses naturelles et culturelles de l’Algérie, et un Rallye Alger-Tamanrasset.
Le ministre a, aussi, cité des idées de projets discutées récemment avec le secteur de la Culture, pour développer, par la formation, des métiers liés à la culture et aux arts au niveau des différentes structures de jeunesse.
Interrogé sur la situation du parc d’attraction de Ben-Aknoun, M. Khemri a reconnu que l’ensemble de ses équipements ne fonctionnaient plus, affirmant la volonté de son département ministériel à assurer le rééquipement de cet espace de détente avec la collaboration du ministère de tutelle, à savoir le secteur de l’Agriculture et du Développement rural.
APS

mardi 15 juillet 2014

Les oubliés de Gaza

Des milliers d'habitants du nord de la bande de Gaza ont abandonné leur domicile
         Des milliers d'habitants du nord de la bande de Gaza ont abandonné leur domicile

Pas d'image de la victoire allemande à la Coupe du monde en une des quotidiens qui ont bouclé trop tôt hier soir. Les journaux se rattrapent dans leurs éditions en ligne. Ils commentent également la situation à Gaza.

« Pas de vainqueur » titre la Frankfurter Allgemeine Zeitung, non pas à propos du Mondial 2014, mais de la nouvelle flambée de violence au Proche-Orient. L'escalade entre Israéliens et Palestiniens obéit à la vieille logique du conflit proche-oriental : une attaque entraîne des représailles qui entraînent de nouvelles attaques.
Israël bombarde la bande de Gaza depuis près d'une semaine pour faire cesser les tirs de roquettes Israël bombarde la bande de Gaza depuis près d'une semaine pour faire cesser les tirs de roquettes
Une semaine d'offensive et plus de 160 morts plus tard, Israël et le Hamas savent que cette fois encore, aucun des deux ne battra l'autre. Cela augmente les chances d'un nouveau cessez-le-feu, mais il faut une médiation extérieure. Et surtout, souligne le journal, seule une solution politique est susceptible d'apporter une trêve durable.
La bande de Gaza est une double victime des révolutions arabes, écrit die tageszeitung. D'abord parce que les développements dramatiques en Égypte et ailleurs ont chassé le problème palestinien de l'agenda international. Et ensuite parce que le nouveau pouvoir égyptien a pris ses distances par rapport aux islamistes palestiniens. Un million et demi d'habitants de la bande de Gaza sont isolés du monde et tombent de plus en plus dans l'oubli. Et comme Israël a de bonnes raisons de combattre le Hamas qui ne veut pas renoncer à la violence, le prochain conflit pointe déjà à l'horizon, affirme le quotidien.
Schweinsteiger le héros
Après le match, l'émotion de Bastian Schweinsteiger et de l'entraîneur Joachim Löw Après le match, l'émotion de Bastian Schweinsteiger et de l'entraîneur Joachim Löw
C'est Bastian Schweinsteiger qui fait la une des éditions en ligne de la Süddeutsche Zeitung et Die Welt, consacrées entièrement à la victoire de l'Allemagne à la Coupe du Monde. Un joueur qui a symbolisé à lui tout seul la volonté de vaincre de l'équipe allemande, hier soir contre l'Argentine.Bastian Schweinsteiger avait remplacé au pied levé Samuel Khedira.
Plusieurs fois à terre, il s'est toujours relevé, salue la Süddeutsche. C'est lui qui a porté le match final de cette Coupe du Monde. Schweinsteiger ressemblait à un boxeur après douze rounds, écrit Die Welt. Le visage en sang après un coup malheureux sous l'œil droit, il s'est fait rafistoler à la hâte et a joué la partie jusqu'au bout. Le journal lui décerne sa meilleure note.

DW

14-Juillet : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Hollande



Pacte de responsabilité, impôts, apprentissage... Le chef de l'Etat défend son bilan et propose des pistes pour les années à venir.

L'intervention télévisée de François Hollande, lundi 14 juillet (Capture d'écran France Télévisions)Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet, le président de la République a insisté sur la "confiance" que la France doit retrouver d'elle-même. Pour y parvenir, François Hollande a présenté des pistes pour la suite du quinquennat.

  • Le pacte de responsabilité
"L'emploi et la croissance doivent mobiliser toutes les énergies" : François Hollande estime que la reprise est "trop fragile", "trop hésitante". Pour accélérer et amplifier le mouvement, il mise sur le pacte de responsabilité avec ces 40 milliards de réductions de charges pour les entreprises sur les trois prochaines années.
Il défend le pacte de responsabilité comme l'outil principal de l'action du gouvernement contre le chômage. Parallèlement au pacte, l'Etat doit réaliser 50 milliards d'euros d'économies sur trois ans.
  • La baisse d'impôts pour les ménages
Le chef de l'Etat a confirmé une baisse d'impôt pour les ménages en 2015. Il rappelle qu'une baisse est effective dès cette année puisque "une partie de ceux qui payaient l'impôt sur les revenus n'en paieront plus". Un effort supplémentaire sera fait en 2015 pour les catégories moyennes. En revanche, François Hollande est resté très prudent sur l'ampleur de cette baisse, se limitant à évoquer "plusieurs centaines de milliers de Français qui paieront moins d'impôts".

      . L'apprentissage
Le président de la République a renouvelé son objectif de lever le plus rapidement possible les obstacles sur l'apprentissage et promet 500.000 nouveaux apprentis d'ici 2017.
  • Le Proche-Orient
Tout en reconnaissant le "droit à la sécurité d'Israël, François Hollande réclame un cessez-le-feu immédiat et appelle le pays à "la retenue". Il évoque une situation explosive. Il s'est dit favorable à la coexistence de deux Etats israélien et palestiniens.  Après les affrontements en marge des manifestation pour Gaza, dimanche à Paris, le président de la République a affiché une grande fermeté, affirmant que "le conflit ne peut pas être importé".
Le Nouvel Observateur

 
 

L’algérie représentée au défilé du 14 juillet à paris : Un pas vers la réconciliation ?

 
 Un régiment de tirailleurs algériens sur le front durant la Première Guerre mondiale.

La participation algérienne, qui aura le même format que les autres pays invités, est loin d’être anodine, l’histoire entre l’Algérie et la France étant sans commune mesure ou comparaison avec les autres nations invitées, fussent-elles d’anciennes colonies.
Pour commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale et honorer la mémoire des combattants des 72 pays concernés, dont l’Algérie, la France a invité tous les belligérants à participer au défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées. L’Algérie n’y a-t-elle pas toute sa place, elle dont des milliers d’enfants sont morts pour la défense de la France lors des deux conflits mondiaux (dont on commémore le centième et le 70e anniversaires) payant un lourd tribut par le sacrifice de dizaines de milliers de vies ?
Le secrétaire d’Etat français aux Anciens combattants nous a confirmé que la représentation algérienne sera de niveau gouvernemental et que la délégation sera également composée de quatre jeunes et de trois militaires. «Je les ai d’ailleurs déjà rencontrés lundi dernier, lors de la séance d’accueil de toutes les délégations à l’Ecole militaire, en présence du président de la République, François Hollande», affirme M. Arif. La participation algérienne, qui aura le même format que les autres pays invités, est loin d’être anodine, l’histoire entre l’Algérie et la France étant sans commune mesure ou comparaison avec les autres nations invitées, fussent-elles d’anciennes colonies.
La polémique, de part et d’autre de la Méditerranée, est venue rappeler la singularité de la relation algéro-française et combien le passé est encore douloureux. Peut-on, dans ces conditions, prétendre construire une relation «apaisée», voire banalisée, quand l’histoire n’a pas été mise à plat ? La présence d’une délégation algérienne fait polémique en France parmi les rapatriés et les harkis, et en Algérie parmi les anciens moudjahidine. Mais le débat semble circonscrit à ces cercles-là. Voire, en France, il divise rapatriés et harkis. La pétition intitulée «Non au défilé des troupes algériennes le 14 juillet 2014», mise en circulation à l’initiative du député frontiste Gilbert Collard, n’a pas eu l’ampleur escomptée puisqu’elle n’a recueilli que 18 000 signatures. Du côté des harkis, si France-Harkis a demandé l’annulation de la participation algérienne, le Comité national de liaison des harkis approuve, pour sa part, la participation de l’Algérie au motif qu’elle est «un premier pas vers la réconciliation».
En Algérie, c’est essentiellement l’ONM et le MSP qui s’opposent à la présence de trois militaires de l’armée algérienne dans la parade aux emblèmes.Les dirigeants des deux pays ont fait le choix de l’apaisement. Du côté de l’Etat français, on soutient que les manifestations du 14 Juillet sont dédiées à la commémoration de tous les sacrifices faits durant la Première Guerre mondiale. Du côté algérien on explique, pour ces mêmes raisons, la présence de notre pays à ces manifestations.
«Le peuple algérien assume toute son histoire et honore ses propres contributions à la liberté à travers le monde», avait assuré le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, dimanche dernier.
Toutefois, le peu d’impact de cette levée de boucliers de part et d’autre de la Méditerranée est à interroger. Traduit-il une certaine indifférence ? La volonté de passer à «autre chose» ? De regarder davantage le présent ? Ce qui ne saurait signifier qu’il faille oublier ou faire l’impasse sur l’histoire qui reste encore à dire et à écrire. La réconciliation doit reposer sur des fondations saines, celles d’une lecture rétrospective et commune de l’histoire et d’une reconnaissance du fait colonial et de ses méfaits.
EL WATAN

1e Guerre mondiale : l'hommage de la France aux victimes algériennes, une reconnaissance au peuple algérien (Bouteflika)

1e Guerre mondiale : l'hommage de la France aux victimes algériennes, une reconnaissance au peuple algérien (Bouteflika)

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué l'hommage rendu par la France aux victimes algériennes de la première guerre mondiale, ainsi que sa reconnaissance des sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer son indépendance, dans un message de félicitations adressé à son homologue français, François Hollande, à l'occasion de la fête nationale de son pays.
"En décidant de rendre hommage aux milliers de victimes algériennes de la première guerre mondiale, à l'occasion de ces célébrations du 14 Juillet, vous avez su, M. le président, reconnaître les sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa souveraineté et de participer au recouvrement de la liberté du peuple français", a écrit le président Bouteflika dans son message.
"Cette reconnaissance des sacrifices du peuple algérien nous conforte dans notre élan partagé de construire, entre nos deux pays, un partenariat d'exception qui répond à nos intérêts mutuels et aux attentes de nos deux peuples", a souligné le président de la République.
"Depuis votre visite d'Etat en Algérie, en décembre 2012, nous avons su éviter les clivages suscités par un passé douloureux, en ouvrant tous les dossiers liés à la mémoire commune de nos deux peuples, dans un esprit constructif qui, j'en suis certain, permettra de consolider nos relations dans tous les domaines", a indiqué Abdelaziz Bouteflika.
"Au moment où le peuple français célèbre sa fête nationale qui coïncide, cette année, avec le centenaire de la première guerre mondiale et le soixante-dixième anniversaire du débarquement de Provence, permettez-moi de vous présenter, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations et mes souhaits de voir la France réaliser, sous votre conduite, davantage de progrès et de prospérité", a encore écrit le chef de l'Etat.
APS

lundi 14 juillet 2014

Coupe du Monde 2014 : une Allemagne quatre étoiles !

L'Allemagne peut remporter son quatrième titre de champion du monde tandis que Messi peut entrer dans la légende.

La Mannschaft remporte le Mondial en s'imposant 1-0 contre l'Argentine dans les prolongations grâce à un but de Götze à la 113e minute.

L'Allemagne a remporté sa quatrième Coupe du monde en s'imposant 1-0 contre l'Argentine grâce à un but de Mario Götze à la 113e minute. La Mannschaft a donc dû attendre la fin des prolongations pour décrocher sa quatrième étoile. Le joueur du Bayern Munich était entré en jeu à la place de Klose à la 88e minute à la place de Miroslav Klose. Le passeur Schürrle n'était pas titulaire lui-aussi au départ. Ce dernier a centré coté gauche pour Götze qui amortit cette passe de la poitrine en pleine course puis conclut de volée face à un Romero impuissant. C'est le premier titre mondial de l'Allemagne réunifiée.
L'Argentine a été dur à cuire pour les Allemands. Lionel Messi et Gonzalo Higuain ont loupé deux grosses occasions à la 47e et à la 21e minute.
Allemagne : Neuer - Lahm, Hummels, Boateng, Höwedes - Kramer (32e, Schürrle), Schweinsteiger - Ozil (120e, Mertesacker), Kroos, Müller - Klose (88e, Götze)
Argentine : Argentine : Romero - Zabaleta, Demichelis, Garay, Rojo - Mascherano, Biglia - Pérez (86e, Gago), Messi (cap.), Lavezzi (46e, Agüero) - Higuain (77e, Palacio)

Le Point


Terminé - L'Allemagne remporte sa quatrième Coupe du Monde, en battant l'Argentine au bout du suspense et de la prolongation. Il aura fallu un joli but de Götze sur un service de Schürrle, tous deux sortis du banc, à 7 minutes du terme, pour faire la différence. Cette finale ne restera pas dans les mémoires pour la qualité de jeu développée. Elle fut toutefois intense, tactique, équilibrée, et les deux formations auront eu des opportunités pour plier le match plus tôt. C'est finalement la Mannschaft, 24 ans après son dernier titre obtenu, déjà, face à l'Argentine, qui va soulever le trophée. Au terme d'une superbe édition de la Coupe du Monde, qui aura égalisé le record de buts inscrits qui datait de 1998, c'est l'équipe qui aura été la plus constante au très haut niveau qui est récompensée. Au-delà de cette victoire qui permet à l'Allemagne de rejoindre l'Italie avec 4 titres, c'est la demi-finale face au Brésil, remportée 7-1, qui restera comme le chef d'oeuvre de cette équipe.