mardi 28 avril 2015

A ne pas rater ce soir émission spéciale "Roger hanin l'appel du coeur " à 21h50 (heure algérienne) sur Canal Algérie


Lancement d’une étude pour un rail Djelfa-Touggourt

Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé, hier à Djelfa, le lancement d’une étude de faisabilité pour la réalisation d’une ligne ferroviaire qui reliera la wilaya à Touggourt, dans la wilaya d’Ouargla, en passant par la ville de Messaâd, au sud de Djelfa.
“L'Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a reçu des instructions pour le lancement d’une étude de faisabilité pour la réalisation de cette importante ligne ferroviaire, qui va apporter une cohésion et une communion culturelle et historique aux régions qu’elle traversera”, a souligné M. Ghoul lors de son inspection de projets de son secteur dans la wilaya, notamment ceux du secteur ferroviaire. Il a estimé que “cette voie ferrée va compléter les lignes déjà programmées, à l’instar de celles d’Ouargla-Ghardaïa et Laghouat-Djelfa, tout en joignant les lignes Hassi Messaoud-Ouargla, Biskra-El Oued-Batna-Constantine”. Le ministre des Transports a entamé sa visite, à Djelfa, par le chantier de la station ferroviaire mixte du chef-lieu de wilaya, où un exposé lui a été présenté sur le secteur local des transports, dont les projets ferroviaires.
Il s’agit, en l’occurrence, des projets de 4 lignes ferroviaires en cours de réalisation, d’une longueur de 325 km, dont la ligne Djelfa-Boughezoul (140 km) et Djelfa-Laghouat (110 km), alors que deux autres lignes traversent le nord de la région, outre deux projets, en étude, relatifs à la réalisation de deux autres lignes entre Djelfa-El Beïdh, en passant par Aflou, et une ligne Djelfa-M’sila, en passant par Boussaâda. Par ailleurs, M. Ghoul a assuré que le projet de l’aéroport de Djelfa “bénéficie de toute l’importance requise”, signalant des instructions en vue du parachèvement des études analytiques de l’espace de sécurisation.
Liberté

IMPORTATION DE VÉHICULES Sellal et Benyounès veulent sévir

Le Premier ministre et le ministre du Commerce
Toute l'astuce était d'enclencher une importation massive de véhicules, entre la date de l'annonce de cette loi par le ministère de l'Industrie le 31 mars et sa mise en vigueur et sa publication au Journal officiel le 15 mars dernier.
Sans citer de noms, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pointe du doigt les agissements douteux de certains concessionnaires automobiles. Ces derniers ont procédé à l'ouverture de domiciliation bancaire pour importer des véhicules avant l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation. «Certains concessionnaires automobiles, filiales de constructeurs étrangers, avec la complicité de banques commerciales privées ont procédé à des domiciliations bancaires d'importation durant la période du 23 mars au 9 avril de volumes de véhicules sans rapport avec la moyenne enregistrée pour la même période de 2014, évaluée à 613 millions d'euros» indique-t-il dans la lettre qu'il a adressée en date du 22 avril au ministre des Finances et au gouverneur de la Banque d'Algérie.
Le fait est que cela a été possible, dans la mesure où ces concessionnaires avaient l'information de la mise en place d'une nouvelle réglementation, d'un nouveau cahier des charges relatif à l'importation de véhicules. Elle prévoit, entre autres, la conformité aux normes internationales des véhicules qui doivent entrer en Algérie. Toute l'astuce était d'enclencher une importation massive de véhicules, entre la date de l'annonce de cette loi, par le ministère de l'Industrie le 31 mars et sa mise en vigueur et sa publication au Journal officiel le 15 mars.
Il faut savoir que l'Abef avait signifié aux banques la suspension des domiciliations d'importation de véhicules le 09 mars. Mais cela n'avait pas empêché ces concessionnaires de trouver une banque privée qui avait accepté de leur ouvrir des lignes de crédits dans ce sens.
M.Sellal le dit bien dans sa lettre «une banque commerciale privée a procédé à l'ouverture d'une lettre de crédit à un concessionnaire qui a fermé son compte auprès d'une autre banque qui, par respect de la nouvelle réglementation, lui a refusé l'ouverture de la ligne de crédit». Il va sans dire, que ces manoeuvres procurent à leurs initiateurs, une avance et un confort commercial important, et dénote d'une concurrence hautement déloyale. Le fait qu'ils contournent la nouvelle réglementation, leur donne la possibilité de constituer des stocks de véhicules et de se placer dans une position plus avantageuse que leurs concurrents. Ceci étant, le ministère de l'Industrie chargé d'élaborer la nouvelle réglementation sur l'importation de voitures, avait prématurément annoncé l'entrée en vigueur de cette loi. C'est précisément cette annonce qui a poussé les concessionnaires à accélérer leurs importations. Par ailleurs, le Premier ministre a signifié par le biais de la même lettre, aux ministres des Finances, Mohamed Djellab et au gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, de «prendre les mesures nécessaires, dans le strict respect de la nouvelle réglementation, pour une maîtrise de l'importation de véhicules neufs et combattre toutes formes de manoeuvres visant son contournement».
De son côté, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, s'est prononcé de façon ferme ce dimanche, lors d'une conférence de presse en marge du lancement de la campagne «consommons algérien», sur ces agissements des concessionnaires. Il rappelle que les lois de la République existent et qu'elles seront appliquées avec toute la rigueur. Il précisera qu'en face de ces tentatives de contournement de la nouvelle réglementation, le gouvernement favorise la consommation du produit national et qu'à ce sujet, il est bien décidé à réduire les importations. Et ce, en dépit de la requête émise par l'association des concessionnaires automobiles, adressée au Premier ministre, pour l'obtention d'une période probatoire de 12 mois, afin de régulariser toutes les importations lancées avant l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.
L'expression

L'OPÉRATION «CONSOMMONS ALGÉRIEN» LANCÉE HIER Un argument pour booster la production nationale

Les entreprises économiques productives seront encouragées
Le projet du crédit à la consommation qui devra être soumis au Premier ministre, sera applicable «probablement» avant le prochain Ramadhan.
Une Journée nationale s'est tenue hier à Alger sous le thème «consommons algérien» en présence du ministre du Commerce Amara Benyounès, lequel était entouré d'une pléiade de ministres des départements concernés ainsi que de divers responsables des secteurs économiques.
Le projet du crédit à la consommation, qui devra être soumis au Premier ministre, sera applicable «probablement» avant le prochain Ramadhan, a affirmé Benyounès lors d'un point de presse qui a ponctué les différentes déclarations inaugurant la Journée nationale sur la situation du marché algérien. Cette formule de crédit ne sera ouverte qu'aux Algériens résidant dans le pays, a-t-il dit précisant que le remboursement du prêt ainsi contracté ne devra pas dépasser 25% du revenu mensuel afin d'éviter aux ménages de s'endetter outre mesure.
Appelant les producteurs à parfaire leurs produits en qualité, design, conditionnement et autres aspects, il dira que le consommateur algérien est désormais adepte de la notion qualité-prix du produit qu'il achète. Il a ajouté que «si les besoins nationaux en produits agroalimentaires sont quasiment couverts par la production nationale, il n'en est pas de même pour d'autres secteurs dans lesquels le consommateur recherche la qualité sinon, a-t-il averti, il se tourne vers le produit importé.
Le ministre a insisté sur la protection du financement de l'emploi, en achetant «made in Algeria» au lieu de soutenir l'emploi à l'étranger, en achetant le produit d'importation. Parlant des efforts déployés par les différents secteurs d'exportation, le ministre a cité celui des dattes, produit algérien par excellence, qui a atteint à peine 39 millions de dollars en 2014 alors que la verrerie avait dépassé ce seuil pour la même période, ce qui signifie selon lui, qu'il faut développer l'industrie. Benyounès a, par ailleurs, indiqué qu'il ne s'agit pas d'interdire les importations (60 milliards de dollars) mais de les limiter au strict minimum nécessaire. Il a également insisté sur la nécessité pour chaque importateur d'accompagner son activité d'un investissement industriel. Il a ainsi regretté que «certains opérateurs travaillent depuis plus de 20 ans dans l'importation pour une valeur de 100 à 200 millions de dollars» par an sans aucun investissement industriel, martelant que «cette situation est inadmissible» en soulignant qu'il est temps pour eux de créer une activité industrielle.
Le ministre a affirmé que les entreprises économiques productives seront encouragées au titre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2015. Il a indiqué que toutes les questions liées à l'encouragement des entreprises économiques en Algérie seront examinées au titre de la LFC 2015. Il faut savoir que le taux de l'IBS (production ou prestation de services) est fixé par la loi de finances 2015 au taux unique de 23% alors qu'auparavant il était de 19% pour les entreprises activant dans la production des biens, le bâtiment, les travaux publics et le tourisme et à 25% pour les entreprises activant dans le commerce et les services.
Les plus grands importateurs sont indéniablement les entreprises publiques, a dit le ministre qui a déclaré que «nous n'allons pas interdire l'importation de bananes ou de kiwis» mais limiter, voire interdire, celle des produits qu'on peut fabriquer chez nous.
L'expression

Le foncier industriel disponible à Oran pour les projets viables

Le foncier à usage industriel est disponible pour les opérateurs économiques porteurs de projets "viables et générateurs d'emploi", a déclaré dimanche le wali d'Oran, Abdelghani Zaâlane.
"L'investissement dans le secteur industriel sera toujours encouragé", a affirmé le chef de l'exécutif après avoir inauguré le 8ème Salon du véhicule utilitaire et industriel, au Centre des conventions d'Oran (CCO) Mohamed Benahmed.
"Il n'y a pas de déficit en terme de foncier à Oran, mais le développement de la wilaya exige une exploitation réfléchie du potentiel existant", a expliqué M. Zaâlane, rappelant que l'aide de l'Etat est destinée à promouvoir la production nationale et la création d'emploi.
"Les opérateurs réellement inscrits dans cette démarche ont accès à tous les dispositifs de facilitation", a-t-il souligné, évoquant notamment le foncier et les avantages fiscaux et parafiscaux.
A l'issue de sa visite au Salon du véhicule utilitaire et industriel, le wali s'est également félicité de la présence de plusieurs entreprises de production algériennes à cette manifestation économique.
Les mesures de l'Etat ont été aussi mises en avant par le président de l'Assemblée populaire de la wilaya (P/APW), Abdelhak Kazi-Tani, rappelant à ce titre que le ministère de l’Industrie et des Mines vient de lancer la 7ème édition du concours d’octroi du prix national de l’innovation pour récompenser et encourager les petites et moyennes entreprises (PME) innovantes.
Près de 40 marques de véhicules utilitaires sont présentées à la nouvelle édition du Salon du véhicule utilitaire et industriel qui se tient jusqu'au 29 avril au CCO.
Un salon parallèle, dédié exclusivement au service après-vente, à la pièce de rechange, aux accessoires et au contrôle technique, est également animé avec la participation d'une trentaine d'entreprises spécialisées.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à la nouvelle édition de ce Salon organisé par la Société "Somex International Plus", basée à Alger, en partenariat avec la direction du CCO.
APS

Baisse de la facture des importations des véhicules au 1er trimestre 2015



Les importations algériennes des véhicules ont poursuivi leur baisse en valeur et en quantité durant le premier trimestre 2015, apprend-on auprès des Douanes algériennes.
La facture des importations par les concessionnaires a été évaluée à 1,3 milliard de dollars (usd) durant les trois premiers mois de 2015, contre 1,58 milliard usd à la même période de 2014 (-17,76%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Quant au nombre des véhicules importés, il a atteint 95.075 unités au 1er trimestre 2015 contre 117.486 unités durant la même période de l'année d'avant (-19,08%).
Les marques européennes, notamment françaises et allemandes, occupent toujours la tête de la liste des importations, suivies des marques asiatiques essentiellement japonaises et sud-coréennes.
Ce nouveau recul des importations des véhicules confirme la tendance baissière des importations des véhicules entamée dès 2013 après un record enregistré au cours de l'année 2012 avec 605.312 unités importées.
En 2014, la facture des importations des véhicules avait baissé de 13,56% en s'établissant à 6,34 milliards usd (439.637 véhicules), contre 7,33 milliards usd (554.263 unités) en 2013.
Le recul des importations s'explique, selon les professionnels, par une chute de la demande générée essentiellement par l'orientation des dépenses des ménages vers l'immobilier, et ce, particulièrement, pour les logements de type location-vente de l'Aadl.
A rappeler que l'arrêté ministériel, fixant le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d'exercice de l'activité des concessionnaires de véhicules neufs, a été publié récemment au Journal officiel.
Cet arrêté, venu en application des dispositions du décret exécutif de février 2015 portant sur cette activité, définit le cahier des charges à respecter pour la délivrance des agréments d'exercice des activités de concessionnaires de véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et engins roulants neufs.
Les nouvelles mesures stipulent, entre autres, que les véhicules importés doivent répondre aux normes de sécurité prévues par ce cahier des charges.
Outre les aspects sécurité, les nouvelles exigences viennent renforcer les droits du consommateur, instaurer des dispositifs conformes aux normes de sécurité pour les usagers de la route et une régulation du marché à travers une plus grande transparence dans l'intérêt des consommateurs et de l'économie.

La Casbah de Mostaganem sera classée prochainement secteur préservé

La Casbah de Mostaganem qui comprend le vieux quartier Tijditt sera classée secteur préservé en vertu d'un décret exécutif qui sera promulgué prochainement, a indiqué dimanche la directrice de la culture de la wilaya.
Une rencontre s'est tenue la semaine dernière au niveau du secrétariat général du Gouvernement pour l’examen du projet de classement après la levée de réserves ayant un rapport avec différents ministères, a précisé à l'APS Mme Fatima Bekkara.
Une fois le décret promulgué, la direction de wilaya des équipements publics procédera à une étude pour l’aménagement et la restauration de la Casbah de Mostaganem témoignant de la civilisation musulmane et de l’époque ottomane, a-t-on annoncé à la wilaya.
L’étude, qui nécessite une enveloppe de 500 millions DA au titre du programme complémentaire, porte sur des aspects relatifs à la restauration et à l'aménagement de vieilles bâtisses relevant des domaines et du privé, à l’instar de maisons, de bains maures, de  ruelles, de souks et de mausolées.
Le plan de protection et de restauration de ce site historique s’étendant sur une superficie de 103 hectares permettra de transformer la Casbah de Mostaganem en pôle touristique d'excellence, un espace regroupant des monuments et évoquant des traditions et coutumes de la région, a-t-on souligné.
Cet espace sera subdivisé, selon l’étude, en quatre zones. La première comprendra les quartiers El Arsa, la deuxième Tebbana, Derb et le village, la troisième hai (quartier) Tijditt, Souika foukania, El Maqser, Titeldjine et Qadous El Meddah.
La quatrième zone sera composée de oued Ain Sefra et Behair.
Hai Tijditt constitue le premier noyau de la ville de Mostaganem,  appelé anciennement par les berbères Tikedjit, avant de connaître une extension avec l’arrivée des musulmans où Mostaganem devint une ville au tissu urbain comportant un cachet musulman.
Parmi les vestiges historiques introduits dans l’opération de restauration, figurent l’ancienne mosquée mérinide, la mosquée Sidi Yahia, Dar El Kaïd, Dar El Mufti, Ksar El Bey Mohamed El Kebir, la maison des poètes, Dar El Kadi, cinq bains maures, un rempart, Bab El Bhar, Bab El Djrad et sa forteresse.
APS

lundi 27 avril 2015

Admirer le magnifique paysage de notre beau pays l'Algérie : je vous assure qu'on ne s'en lasse pas de revoir ce reportage "Algérie,La mer retrouvée" Thalassa de France 3, c'est simplement le plus beau pays du monde l'ALGÉRIE!!!

ALGÉRIE, LA MER RETROUVÉE

Emission Thalassa sur France3
 "On se réapproprie notre espace marin… Cette mer est restée vide pendant trop longtemps".
C'est un géant méditerranéen, qui a longtemps tourné le dos à la mer.L'Algérie redécouvre aujourd'hui son littoral et Thalassa nous emmène pour un voyage inédit tout au long de ces 1600 kilomètres de côtes.
D'ouest en Est, les paysages algériens offrent une variété fascinante.
D'Oran jusqu'à Annaba, le voyageur traverse des reliefs lunaires, des forêts épaisses, des marais multicolores et des dunes à perte de vue. De ces côtes méconnues, Thalassa propose une exploration inédite.
La grande majorité des algériens vivent le long des côtes. Pourtant certaines plages restent désertes et les bateaux sont rares. Pourquoi ce paradoxe ? À cause de cette "décennie noire" qui a ensanglanté le pays. Depuis les années 90, la population a gardé des réflexes de prudence.
Pour faire revivre le littoral, la société civile se mobilise.
L'équipe de Thalassa a suivi 4 de ces algériens ordinaires et extraordinaires. Pour eux, la mer est une évidence. Ils seront nos guides.
"Les gens de Tipaza connaissait la mer mais pas la plongée et c’est une femme qui est venue leur apprendre. On m’a adoptée et respectée" .
Samia est plongeuse et féministe. C’est la première femme à avoir gagné ses galons de moniteur en Algérie. D'ouest en est, elle nous emmènera sur les meilleurs spots de plongée.

"Regardez cette belle crevette rouge : on dirait qu’elle me parle ! Du sel, du poivre : elle n’a besoin de rien d’autre, c’est extra frais !" .
Abdel le cuisinier partira pour un tour d'Algérie des plus fameuses recettes de poissons.
"Sans la nature : pas de futur ! " : Nous suivrons Karim l'écolo, dans ses ballades à couper le souffle. L'Algérie est un pays jeune et c'est une force, si chacun trouve sa place.

"Avec ma musique, je fais passer des messages… ça peut décomplexer la jeunesse et faire avancer les esprits".  : Mohammed, la nouvelle star du raï, veut faire bouger les choses avec ses chansons.

Une plongeuse, un cuistot, un écolo et un chanteur : avec eux nous irons de surprise en surprise.

Nous embarquerons avec la jeunesse dorée et avec une femme capitaine de pêche qui n’a peur de rien :"il faut changer les mentalités et expliquer que tout est possible".
Nous irons aussi à la plage avec les vacanciers... et les policiers. Nous verrons les coulisses d'une incroyable criée silencieuse. Nous grimperons dans la casbah d'Alger, et nous plongerons dans des grottes inexplorées.
D'ouest en Est, c'est parti pour un voyage de plus de 1600 kilomètres. Une découverte des côtes de l'Algérie, ce pays qui avait tourné le dos à la mer. Et qui, aujourd'hui, la retrouve.

Source France 3.fr

Vive remerciement à l'équipe de Thalassa de France 3 pour ce magnifique reportage

2E RÉSIDENCE D'ARTISTES PHOTOGRAPHES DE TOUDJA Béjaïa: un pôle incontournable de la photographie

Des paysages de cartes postales
«Créer un espace d'expression pour la photographie en Algérie, qui fasse, à terme, de Béjaïa, une référence en la matière est la grande ambition de ce projet cher à Rafik Zaïdi et son complice Hocine Zaourar.»
Dans la région de Toudja se tient depuis jeudi dernier la deuxième édition de la résidence d'artistes photographes sous l'égide d'Aglae édition en partenariat avec l'Association algérienne de rayonnement culturel (Aarc) et en collaboration avec les associations Géhimab de Béjaïa et Jeste de Toudja. Sous forme de workshop qui consistera à réaliser des travaux photographiques autour du thème de l'eau dans la région de Toudja. Une deuxième édition qui invite les artistes photographes à parcourir la belle région de la vallée de la Soummam et différentes régions d'Algérie (Alger, Tlemcen, Oran, Tipasa, Tizi Ouzou, Béjaïa). Une édition qui voyage et plonge depuis jeudi dernier et jusqu'à lundi prochain dans l'univers de l'eau à travers différentes écritures photographiques. Après avoir pris ses quartiers le mercredi dernier en fin d'après-midi dans la belle «résidence d'été», sise à la station balnéaire de Tighremt dans la côte ouest à 40 km de Béjaïa, les artistes photographes ont entamé leur résidence à Toudja dès le lendemain matin, soit le jeudi dernier. Une visite guidée du musée de l'eau est suivie par une randonnée pédestre sur les allées des chemins de l'eau.
Un exposé a été donné par Alloua Benkhider sur l'histoire des sources de Toudja, captées, pour rappel, depuis 2000 ans par les Romains. Un déjeuner champêtre (couscous) a été offert pour les participants et les invités de la résidence dans sa première journée à Agni L'kser. «L'Aarc, est partenaire dans cette action, on a coorganisé avec l'association Aglaé cette belle et louable initiative, on intervient sur le plan financier notamment.
Cette résidence, fort intéressante pour la formation des artistes photographes, nous a fait découvrir une très belle région... L'Aarc adhère entièrement à ce genre d'activités pour faire découvrir et immortaliser les beaux paysages de notre vaste pays» nous a fait savoir Chafia Skenazene la représentante de l'Aarc dans cette manifestation.
De son côté, Rafik Zaïdi, le fondateur de cette résidence nous livre sa vision et surtout la portée de la résidence, à court, à moyen et long terme «c'est une résidence que j'ai moi-même mise en place en ma qualité de photographe professionnel.
Comme la photo n'a pas beaucoup de visibilité, on essaye de donner aux artistes photographes la possibilité de se former avec des professionnel, des gens qui ont roulé leur bosse à travers le monde... une formations destinée aux Algériens... on veut perpétuer cette manifestation pour qu'à l'avenir ça va être une référence... la rencontre entre photographes est la meilleure formation possible, étant donné que la plus grande carence dans ce domaine c'est qu'on n'a pas d'école publique de photographie, car j'estime que c'est à l'Etat de prendre en charge la formation photographique...», nous a-t-il déclaré avant de nous expliquer la portée du projet.
«C'est différent d'autres résidences à l'instar des résidences d'art..., c'est une autre approche, une autre vision... pour nous on veut expliquer c'est quoi l'éditing, c'est quoi le reportage... nous fixons notre travail sur le reportage en particulier. Comment le photographe doit agir, comment réfléchir pour ramener un bon travail dans un délai très court? Voilà en substance nos objectifs qui ont comme finalité de faire de Béjaïa un pôle photographique, pour à partir des expériences de ces résidences, les premières rencontres internationales de photographes, on veut faire de Béjaïa un centre de rayonnement d'Afrique.
En outre, «cette rencontre souhaite aussi mettre en lumière le rôle de l'artiste dans la société avec la volonté de donner à voir et à réfléchir, tout en abordant différentes esthétiques, différents questionnements sur le paysage, l'environnement, le territoire et la présentation du quotidien» peut-on lire dans le communiqué de presse de la manifestation.
L'expression

CRÉDIT À LA CONSOMMATION Comment éviter le surendettement

Les prêts bancaires accordés, pourront financer la totalité du prix du produit national acheté
Une instrumentation sera mise en place pour vérifier les capacités de remboursement de l'emprunteur.
Les banques disposeront d'une totale liberté pour l'octroi d'un prêt de consommation qui pourrait atteindre 100% du produit national acheté, a assuré le directeur de la réglementation et des affaires juridiques auprès de ce ministère, El Hadi Bakir..
Ce haut responsable du ministère du Commerce, a indiqué que les prêts bancaires accordés dans le cadre du crédit à la consommation, pourront financer la totalité du prix du produit national acheté par l'emprunteur et seront assortis de taux d'intérêt non bonifiés, ce, sans qu'aucune «quotité finançable n'ait été retenue». Afin de s'assurer de la solvabilité du consommateur-emprunteur, les banques vont mettre en place une instrumentation leur permettant de vérifier si le client dispose suffisamment de capacités de remboursement du crédit demandé. Les revenus de l'emprunteur devront assurer le remboursement du crédit durant les délais fixés par le décret exécutif relatif au crédit à la consommation. Sa durée est supérieure à trois mois et ne devrait excéder en aucun cas les soixante mois.
Se prononçant sur les taux d'intérêt qui seront appliqués à ces crédits dédiés exclusivement aux produits nationaux, El Hadi Bakir a indiqué qu'ils seront fixés par les banques selon la réglementation en vigueur. Il expliquera qu'étant des crédits libres, ces prêts «ne bénéficieront pas d'une bonification particulière de l'Etat».
Bakir a par ailleurs ajouté à l'APS, que tous les produit fabriqués ou assemblés en Algérie sont concernés par cette nouvelle disposition. Sur ce point, il a fait savoir que l'exigence d'un «taux d'intégration précis, pour définir les produits concernés par le crédit à la consommation», a été supprimée.
Les entreprises éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers ou a des revendeurs qui les vendent avec facturation. «Le champ est ouvert à toutes les entreprises productrices nationales afin de ne pas affaiblir le dispositif mis en place mais aussi pour encourager les industries naissantes et relancer la production nationale», a encore défini Bakir. Cependant, des taux d'intégration pourraient être fixés, plus tard, pour certains produits, avance-t-il. «Au besoin, dit-il, si nous identifions un produit qui nécessitera un taux d'intégration précis, un dispositif réglementaire sera défini par des arrêtés ministériels pour en fixer le taux». Avalisé récemment par le gouvernement, le décret exécutif relatif au crédit à la consommation sera mis en oeuvre dès sa publication au Journal officiel prévue avant juin prochain. Une «Centrale des risques» a été juridiquement déjà créée pour accompagner le crédit à la consommation a encore le commis de l'Etat. Son rôle est d'assurer de la solvabilité de tout postulant au crédit afin de réduire, voire éliminer tout risque d'impayé ou de surendettement de l'emprunteur.
Rassurant, quant à la réussite de cette opération espérée par nombre de citoyens, Bakir a indiqué que «tout le dispositif est fin prêt pour le lancement du crédit à la consommation».
L'expression

Il a rencontré, jeudi, quatre ambassadeurs “Le FCE est prêt à jouer le rôle d’intermédiaire”

Le président du Forum des chefs d’entreprise a reçu, jeudi, les ambassadeurs de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de Suisse et de Tunisie. Ali Haddad a assuré l’ambassadeur d’Allemagne, Götz Lingenthal, que le FCE “est prêt à jouer le rôle d’intermédiaire et œuvre à intensifier la coopération économique entre les deux pays”. Le FCE peut fournir une base de données et des explications sur le cadre législatif qui permettront aux entreprises d’avoir une idée plus précise sur l’économie algérienne et les opportunités à explorer. L’ambassadeur a indiqué que les entreprises allemandes sont intéressées par le marché africain.
L’Algérie, à travers le Forum des chefs d’entreprise, a-t-il estimé, peut les accompagner dans leurs investissements dans le continent africain. Götz Lingenthal a informé de la visite en Algérie du 11 au 13 mai prochain du président de la Chambre arabo-allemande du commerce et de l’industrie avec une délégation d’une quinzaine de chefs d’entreprise.
M. Haddad et M. Lingenthal ont convenu d’organiser une rencontre avec les membres de cette délégation, le 12 mai. Même, discours avec l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Andrew Noble. M. Haddad a assuré de la disponibilité du FCE à accompagner les entreprises britanniques qui souhaitent investir en Algérie. En recevant l’ambassadeur de Suisse, Berset Kohen Muriel, les chefs d’entreprise membres du FCE ont plaidé pour un rapprochement avec les entreprises suisses connues pour leur savoir-faire dans certains secteurs tels que l’agroalimentaire et les biens d’équipement. Avec l’ambassadeur de Tunisie, M. Haddad a  rappelé que l’Algérie veut faire de l’Afrique son marché de prédilection et veut s’appuyer sur la Tunisie qui a une longue expérience sur ce continent. Le président du Forum des chefs d’entreprise a rencontré plus d’une dizaine d’ambassadeurs de pays étrangers. Avec chacun d’eux, M. Haddad a plaidé pour la construction d’alliances afin de consolider et d’élargir les échanges et de diversifier le tissu productif algérien à travers des partenariats de production.
Qui mieux qu’un chef d’entreprise pour convaincre un autre chef d’entreprise, c’est la stratégie que le FCE semble adopter. D’autant que les discours politiques demeurent jusqu’à présent inaudibles pour les investisseurs étrangers. Au-delà des rencontres, en Algérie, le FCE se déploie à l'international. L’objectif est de drainer davantage d’investissements et de partenariats vers l’Algérie, prospecter des opportunités d’investissement à l’étranger et soutenir les efforts des entreprises algériennes à l’exportation.
Pour rappel, M. Haddad avait, entre autres, conduit une importante délégation de chefs d’entreprise pour prendre part au Congrès égyptien pour le développement économique qui s’est tenu les 13, 14 et 15 mars dernier à Charm el-Cheikh en Égypte. Le FCE a participé également, le 5 mars 2015 à Tunis, à la conférence “Investment & Entrepreneurship”, co-organisée par la Chambre de commerce tuniso-américaine et le PNB-Napeo (North Africa Partnership for Economic Opportunity). Une importante délégation de chefs d’entreprise a pris part à Dakar (Sénégal) à la 8e édition du Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (Fogeca). M. Haddad a même installé le membre honoraire du FCE à Dubaï. Le FCE prévoit d’installer d’autres délégués dans les pays avec lesquels les échanges économiques sont importants.
Liberté

Véhicules utilitaires et industriels C’est parti pour le 8e Salon d’Oran

C’est parti pour le 8e Salon d’Oran
Les concessionnaires de véhicules utilitaires et industriels ont un grand rendez-vous à partir d’aujourd’hui à Oran, à l’occasion de la tenue simultanée de deux grands Salons. Une rencontre stratégique pour les professionnels de ce segment de l’utilitaire, en souffrance sur le marché local, qui a subit un ralentissement de près de 10%  en 2014 par rapport à 2013.

Le Centre des conventions d’Oran (CCO) abrite, en effet, durant quatre jours, deux Salons : le premier dédié aux véhicules utilitaires et industriels (Ouest VUVI 2015), qui en est à sa 8e édition, alors que le second (9e du genre) est orienté vers le service après-vente, les équipements de garage et autres services et cible les professionnels.
Cette manifestation est organisée par la Somex International Plus en partenariat avec le CCO. «La dernière édition avait accueilli plus de 15 000 visiteurs professionnels», souligne Abdelkader Rezzoug, directeur du Salon, qui a animé, hier, une conférence de presse. «Une quarantaine de marques mondiales de premier ordre participent à ce Salon du véhicule utilitaire et industriel de l’Ouest. Les professionnels des transports en tous genres, les artisans de différents corps de métier auront à leur disposition une multitudes de véhicules adaptés», note M. Rezzoug.
Le visiteur a l’embarra du choix. Les acteurs majeurs activant en Algérie sont quasiment tous là : Sovac Volkswagen, Renault Algérie, Renault Trucks, Toyota Elevators, Ford Trucks, Ford Utilitaires, Citroën Utilitaires, Hyundai HMA, Hyundai Tiziri, KIA Motors, Chevrolet et Goodyear. La production nationale sera bien évidement présente avec la participation, entre autres, de Fapobenas (pompes à béton), UFMATP,  Naftal (lubrifiants et graisses), Friction TEC (batteries), Carvifroid (équipement et aménagement de véhicules spéciaux, ambulances, véhicules-ateliers...).
Cette édition accueillera 6 nouvelles marques, dont une première exposition de Foton Algérie. C’est dire que la concurrence est rude sur un marché sous tension. «Les gammes de véhicules exposés vont du minitruck au pick-up aux camions légers destinés à tout type d’activité, camions de transport de marchandises, tracteurs routiers, remorques, citernes, bus et minibus, matériel de levage, de travaux publics et de bâtiment», indique M. Rezzoug.
Sur le segment du service après-vente, équipement de garage et services, plus de 30 entreprises seront présentes. Les créneaux vont de la pièce de rechange à l’entretien des véhicules en passant par l’équipement de garage. Seront également présentes les banques El Baraka et ALC pour proposer des acquisitions en leasing.
Comme de coutume, des offres de remises spéciales Salon seront proposées. Il est à souligner que ce Salon intervient quelques jours après la publication du fameux arrêté ministériel fixant le cahier des charges relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire en véhicules neufs.
Outre les nouvelles normes de sécurité instaurées ainsi que des obligations d’investissement en Algérie pour les concessionnaires, la nouvelle réglementation stipule qu’en cas de paiement de la totalité du montant par le client, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule utilitaire ou l’engin roulant dans les 7 jours qui suivent.
En cas de non-respect des termes de la commande, les deux parties peuvent convenir d’une solution à l’amiable. En cas de refus du client de la solution proposée, le concessionnaire doit, sous huitaine, reverser au client l’acompte ou le montant intégral versé avec une pénalité de 10% du prix du véhicule ou de l’engin roulant. Ces dispositions seront appliquées dès octobre prochain. 
EL WATAN

MASCARA : RENFORCER LE PARTENARIAT ENTRE LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVE POUR UNE ECONOMIE COMPLEMENTAIRE


Les participants au colloque national sur le partenariat entre les secteurs public et privé, organisé lundi à l’université de Mascara, ont insisté sur le renforcement de ce partenariat "pour une économie complémentaire en Algérie".
L’universitaire de Mascara, Senoussi Benaoumeur a estimé que le secteur public en Algérie, qui dispose de gros moyens matériels, peut réaliser un bond sur le plan de la production et des services et améliorer la qualité, s’il coopère avec le secteur privé qui jouit de l’esprit d’initiative et de la rigueur dans la gestion financière et administrative.
Dr Ounis Abdelmadjid de l’université de Boumerdès a soutenu, pour sa part, que la coopération entre les deux secteurs public et privé nationaux et étrangers est susceptible d’offrir les moyens financiers pour réaliser des projets, acquérir les techniques et l’expérience et prétendre à l’exportation vers l’étranger.
Les entreprises publiques doivent entrer en partenariat avec des entreprises étrangères au lieu de les concurrencer, a préconisé l’universitaire Faycel Mokhtarir de Mascara soulignant qu’il leur est possible de récupérer des parts du marché et d’obtenir d’autres, avec la promotion de la production s’appuyant sur des méthodes de gestion modernes et des techniques d’amélioration de la qualité et des coûts.
Les enseignants et chercheurs de plusiers universités du pays ont à débattre lors de cette rencontre de deux jours, initiée par la faculté des sciences économiques et commerciales et sciences de gestion en collaboration avec le laboratoire de gestion des collectivités locales et du développement local de l’université de Mascara, de plusieurs thèmes liées à la coopération et le partenariat entre les secteurs public et privé national et étranger et d’expériences internationales réussies dans ce domaine.
    APS

TLEMCEN : PLUS DE 1.000 PROJETS DE DEVELOPPEMENT PROPOSES

Plus de 1.000 projets de développement à travers différentes communes de la wilaya de Tlemcen, ont été proposés lors des rencontres de consultation entre les élus des assemblées populaires communales et les représentants de la société civile, a-t-on appris mercredi du wali.
Ces projets proposés avec l’implication des citoyens dans le cadre de la démocratie participative seront financés sur fonds de solidarité et des collectivités locales qui soutient les communes dépourvues de recettes, a indiqué Saci Ahmed Abdelhafid lors d’une rencontre de concertation entre l’administration et les présidents d’APC, en présence du président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW).
Après avoir rappelé le nombre d’associations agréées qui a dépassé 1.080 dans la wilaya, le wali a exhorté l’assistance à profiter de cet acquis par la tenue de rencontres et d’assises avec les représentants des associations pour connaitre leurs préoccupations et leurs suggestions, dans la perspective d’établir la confiance entre l’administration et le citoyen et la recherche de moyens susceptibles d’améliorer le cadre de vie de la population.
Le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), Lakhdar Amara a présenté, à cette occasion, un exposé sur les mesures de mise à niveau du service public administratif, signalant que la wilaya de Tlemcen a enregistré, ces dernières années, la réalisation de 13 nouveaux sièges de dairas et 20 autres de communes, en plus de l’équipement de 515 salles d’attente des structures publiques et la réalisation de 32 annexes communales pour atteindre un total de 109 en vue d’améliorer le service public.
Des présidents d’APC ont mis en exergue les résultats positifs de la démarche de démocratie participative, entrée en application dans les réunions périodiques avec les citoyens.
APS

Boumerdes: équipement de la halle aux poissons de Zemmouri après une attente de 4 ans

 L’équipement de la halle aux poissons de Zemmouri, à l’est de Boumerdes, a été entamé récemment après plus de quatre (4) ans de l’achèvement de l’infrastructure, a-t-on appris du directeur de la Pêche et des ressources halieutiques de la wilaya.
L’équipement de cette halle aux poissons a été entamé depuis près de deux (2) semaines, en vue de sa mise en exploitation, très attendue par les pécheurs locaux, "au plus tard au mois de juin prochain", a indiqué à l’APS Kadri Cherif.
Selon lui, le retard accusé dans l’équipement de cette structure marine est dû essentiellement à l’"infructuosité des appels d’offres concernant cette opération, et à l’absence d’un bailleur de fond national répondant aux critères compris dans le cahier de charges du projet".
Ce projet "pilote" au niveau national a été réalisé, en conformité avec les normes internationales en vigueur en matière de conservation et de commercialisation des produits de la mer, pour un cout estimé à 100 millions Da, dans le cadre d’un programme centralisé visant la dotation des wilayas du littoral du pays en halles à marée, a ajouté M.Kadri.
Cette halle aux poissons, réalisée au sein du port de Zemmouri El Bahri, sera dotée d’une technologie de pointe, notamment en matière de techniques de communication et de vente aux enchères, grâce à un portail en ligne (site web) faisant la promotion de tous les produits de la mer proposés à la vente, avec la possibilité donnée aux mareyeurs de faire leurs transactions sans déplacement aucun, a-t-il ajouté.
Cet espace commercial sera, en outre, morcelé en de nombreux carreaux destinés à l’exposition et à la vente des produits halieutiques, tandis que des tableaux électroniques afficheront, au fur et à mesure, la mercuriale des différentes espèces de poisson mises en vente. Des unités de conservation et de production de glace y sont, également, prévues.
Ce projet vise à "mieux organiser le marché du poisson, au double plan de l’offre et de la demande, en vue d’atténuer la spéculation entourant actuellement les cours de ce produit", a-t-on signalé de même source.
Parallèlement, il est escompté une collecte de statistiques relatives aux espèces halieutiques, à la production, à la commercialisation et aux quantités stockées.
"Nous fondons un grand espoir sur la mise en exploitation, dans les plus brefs délais, de cette structure", a déclaré à l’APS Lahcen, un vieux pêcheur rencontré au port de Zemmouri, et membre de l’association locale des pêcheurs, en soulignant le rôle "crucial" attendu de cette halle à poissons dans la régulation du commerce des produits halieutiques, de la sardine notamment, principal produit de la côte de Zemmouri, dont la renommée a dépassé les limites territoriales de la wilaya.
D’autres pêcheurs ont expliqué leur "hâte" d’exploiter cette structure, par leur crainte de la voir se "dégrader avec le temps", ont-ils estimé.
La wilaya de Boumerdes dispose d’une façade maritime de 90 km de long, émaillée de 9 plages d’échouage et de 3 ports principaux, abritant une flottille de pêche estimée à 400 unités et employant plus de 4.000 pêcheurs et artisans.
APS

SOUK AHRAS .; LA GESTION ELECTRONIQUE GENERALISEE EN 2016


 Le système de gestion électronique du budget des communes sera introduit "en 2016" dans les 1.541 communes du pays, a affirmé, mercredi à Souk Ahras, Mohamed Ferrari, cadre au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Intervenant au cours d’une journée d’étude consacré au "nouveau cadre budgétaire des collectivités locales", organisée à la salle Miloud-Tahri de Souk Ahras, en présence des chefs de daïras, des présidents et des secrétaires généraux des APC, ainsi que les directeurs de l’administration locale des wilayas, de Tébessa, El-Tarf et Souk Ahras, M. Ferrari a souligné que ce nouveau cadre "vise essentiellement à améliorer les performances de la gestion budgétaire dans les collectivités locales".
L’intervenant a souligné, en présence du directeur des finances locales au ministère de l’Intérieur et de représentants du ministère des Finances et la Cour des comptes, que le nouveau cadre budgétaire des communes est destiné à permettre aux communes de gérer les dépenses publiques conformément au nouveau code communal.
De son côté, le directeur des finances locales au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Azzedine Kerri, a souligné que le nouveau cadre budgétaire des communes sera "généralisé pour permettre aux gestionnaires locaux de se conformer aux dispositions du nouveau code communal, avant de rappeler que l’ensemble des préoccupations liées à cette question ont été évoquées lors des différentes rencontres régionales".
Le wali de Souk Ahras, Saâd Agoudjil, avait auparavant mis l’accent, au cours de son allocution d’ouverture de la rencontre, sur "l’unification nécessaire des interprétations du nouveau cadre budgétaire des communes", ainsi que sur "une définition claire des attributions".
Une rencontre régionale similaire, prévue à Annaba, regroupera les cadres des wilayas d’Annaba, de Skikda et de Guelma, a-t-on précisé.(APS)

Un Conseil supérieur pour orienter et suivre les décisions arrêtées par l’Etat au bénéfice de la jeunesse, annonce M. Abdelkader Khomri

Un Conseil supérieur de la jeunesse, chargé d’orienter et de suivre les  mesures arrêtées par l’Etat au bénéfice de cette frange de la société, est sur le point d’être créé, a annoncé, dimanche, M. Abdelkader Khomri, précisant que ce projet est actuellement aux mains du Premier ministre.
Prenant part à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de la Jeunesse indique que contrairement à l’ancienne structure, au sein de laquelle siégeaient notamment des représentants de partis politiques, ce conseil va regrouper principalement des représentants des mouvements associatifs.
Commentant la situation de chômage à laquelle restent confrontés de nombreux jeunes, dont il précise qu’ils représentent, aujourd’hui, 55% de la population Algérienne, M. Khomri rappelle que les conditions existent désormais pour leur faciliter l’accès à la terre au crédit.
Signalant que de grandes opportunités existent dans l’agriculture pour procurer de l’emploi à de nombreux jeunes sans activité, il estime que la grande question est de savoir comment procéder pour amener ces derniers à s’investir dans ce secteur porteur.
Il affirme, par ailleurs,  que le soutien de l’Etat à l’entreprenariat a déjà permis de créer plus de 4.800 entreprises pourvoyeuses de quelque 880.000 emplois , parmi lesquels, précise-t-il, 25% ont été créés dans l’agriculture. 
Radio algérienne

vendredi 17 avril 2015

Energie: le plan du gouvernement permettra l’émergence d’une industrie forte dans le renouvelable (CDER)

Le programme des énergies renouvelables, actualisé récemment par le gouvernement pour augmenter les capacités à 22.000 MW à l’horizon 2030, devrait permettre l’émergence d’une industrie forte dans le renouvelable en Algérie, a indiqué Nourredine Yassaa, directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER).
La réalisation de nombreuses centrales programmées dans le cadre de ce programme pourrait placer l’Algérie comme un acteur régional et international dans le domaine de l’industrie du renouvelable, a estimé M. Yassaa lors d’une rencontre organisée par l’Ecole nationale polytechnique sur la transition énergétique.
Ce plan représente, selon lui, une réelle opportunité pour exceller dans le domaine de la fabrication des équipements nécessaires à cette industrie et aussi dans l’engineering, l’étude, le montage, le suivi et la maintenance.
Pour autant, il a considéré que la réussite de cet ambitieux plan est tributaire de l’implication des secteurs privé et public qui doivent être privilégiés dans les projets du renouvelable en application de la politique du gouvernement visant à promouvoir le concept de «consommer algérien».
Aussi, ce programme devrait conduire à la création d’entreprises de taille importante en mesure de réaliser des projets, et ce, de l’étude jusqu’à la réalisation avec des multinationales.
Comme il doit permettre l’émergence d’une filière de sous-traitance dans les branches métallique, aluminium, les panneaux et chauffe-eaux solaires ainsi que dans le verre et le câblage.
Depuis la mise en place en 2011 de l’ancien programme national de développement des énergies renouvelables, il a été recensé la mise en service, en 2014, d’une centrale solaire photovoltaïque pilote de 1,1 MW à Ghardaïa et d’une éolienne de 10 MW à Adrar qui viennent s’ajouter à la centrale hybride solaire-gaz de 150 MW à Hassi R’mel.
Une vingtaine de centrales photovoltaïques seront installées, en 2015, dans le sud et les Hauts-Plateaux, selon le ministère de l’Energie. L’industrie du renouvelable a aussi connu un saut qualitatif par la mise en service par le groupe privé Condor d’une unité de production de panneaux photovoltaïques d’une capacité annuelle de 50 MW.
Quant à l’entreprise nationale de l’industrie électronique (ENIE), elle envisage de lancer en 2015 une chaîne d’encapsulation des panneaux solaires photovoltaïques avec une capacité de production annuelle oscillant entre 5 et 10 MW.
Une société mixte , Aures Solaire, détenue par un privé algérien et un groupe français conformément à la règle 51/49 sur l’investissement étranger, devait commencer la production des panneaux solaires photovoltaïques en 2014 avec une capacité annuelle de 25 MW.
D’autres entreprises privées ont déjà commencé la fabrication des accumulateurs électrochimiques ou batteries solaires mais en faible capacités de production à l’instar de Bergan-Energy, en attendant la croissance de la demande.
APS

Le FCE dévoile ses propositions pour la relance économique



 Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) a dévoilé, mercredi à Alger, une série de propositions à même de contribuer à la relance économique du pays, tout en estimant que l'ouverture de l'investissement dans tous les secteurs d'activité au privé national était une "nécessité".
"Nous devons encourager l'initiative privée dans tous les secteurs d'activité", a plaidé le président du FCE, Ali Haddad, dans une conférence de presse tenue à l'issue d'une réunion de cette organisation patronale qui a adopté une série de propositions d'ordre économiques pour être soumises au Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Ces propositions résultent d'un cycle de rencontres, initié par le FCE au cours de ces derniers mois avec plusieurs institutions publiques notamment et durant lesquelles ont été soulevés les problèmes de l'entreprise et de l'investissement.
"Aucun secteur d'activité, mis à part celui de la sécurité, ne doit rester verrouillé au privé national", a renchéri Brahim Benabdessalam, vice-président du FCE, estimant qu'"il n'y a pas un pays dans le monde qui s'est développé sans la dominance du secteur privé dans son économie".
Pour le président du FCE, l'Algérie détient un important potentiel d'entreprises privées lesquelles peuvent, selon lui, contribuer fortement au développement du pays et à son émergence économique, affichant la volonté et l'engagement de son organisation à participer à la mise en oeuvre de cette démarche.
"Notre objectif est d'atteindre un taux moyen de croissance du PIB de 8% à l'horizon 2020", a souhaité M. Haddad, relevant que l'ouverture de l'investissement au privé national devient un impératif pour diversifier l'économie du pays.
"La situation économique du pays est difficile aujourd'hui (...), nous n'avons pas d'autres choix que d'aller vers l'industrie et l'agriculture", a-t-il insisté.
Les propositions du Forum, qui doivent être présentées au Premier ministre dans une quinzaine de jours, sont axées autour de cinq principaux volets:
le financement de l'entreprise, la fiscalité, l'environnement de l'entreprise, la politique nationale des prix et les subventions.
Sur le plan fiscal, cette organisation suggère de lancer une "opération d'assainissement fiscal" devant permettre d'intégrer le secteur informel dans la sphère légale et de faire profiter, ainsi, à l'économie des "sommes colossales" dissipées dans le "marché noir" en les drainant vers les banques.
Le FCE préconise aussi de réduire à 5% le taux de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour les activités de biens et services, l'éliminer pour l'IBS réinvesti et l'augmenter à 30% pour les activités d'importation de biens et services, alors que l'IBS est actuellement à 23% pour tout type d'activité.
En outre, il suggère de créer un Fonds d'investissements doté d'un capital équivalent à 10 milliards de dollars dans une première phase, qui sera chargé d'accompagner les investissements nationaux.
Le Forum propose, par ailleurs, de réviser la politique nationale des prix et des subventions de façon à limiter ces subventions aux seules couches défavorisées.
Selon les pronostics du FCE, son programme devrait se traduire par la réalisation d'un taux de croissance de 8% dans cinq ans et la création de  60.000 nouvelles entreprises chaque année et de deux millions d'emplois dans le secteur économique (industrie, agriculture, BTP et services).
Il projette également d'augmenter la part du secteur industriel dans le PIB jusqu'à 15% dans les cinq années à venir avec une réduction de 10 milliards de dollars de la facture des importations.
APS

jeudi 16 avril 2015

Le développement du Sud nécessite de soutenir et promouvoir l’investissement



Les participants à une rencontre, mercredi à Adrar, sur ‘‘les perspectives de développement dans le Sud’’, ont mis l’accent sur la nécessité d’y soutenir et promouvoir l’investissement pour la concrétisation d’un véritable développement.
Les intervenants, économistes et experts en finance, ont mis en exergue, lors de cette rencontre initiée par la maison de l’entrepreneuriat de l’université d’Adrar, l’importance de promouvoir les investissements, tous secteurs de développement confondus, par la réunion des conditions nécessaires d’attractivité des investissements et plus de l’encouragement de l’esprit d’initiative des promoteurs, en tant que leviers ‘‘efficients’’ d’un développement durable.
Le directeur de la maison de l’entrepreneuriat, implantée à l’université d’Adrar, Dr. Ali Yousfat, a estimé que la réalisation d’un réel développement dans le Sud, solution unique de sortie des crises, requiert l’élaboration d’une approche axée principalement sur des mesures incitatives à l’investissement dans le Sud.
Cet investissement, a-t-il estimé, est ‘‘prometteur’’, au regard de la disponibilité de facteurs encourageants, naturelles et énergétiques notamment, en sus de la ressource humaine et des avantages et mesures incitatives prévus par l’Etat en ce sens.
L’économiste Bachir Mesitpha a, de son coté, tracé plusieurs points à définir dans le processus de développement dans le Sud, à commencer par la stratégie, le plan d’action et les moyens mobilisés pour atteindre les objectifs escomptés.
M. Benkhelfa Abderrahmane, expert en finances et banques, a évoqué le besoin d’une étude pragmatique pour la relance de développement dans le Sud, tenant en compte de l’effort de financement par l’Etat et son impact sur la croissance, avant de plaider pour la création de pôles économiques régionaux ‘‘pilotes’’ aptes à financer leurs propres projets, ainsi que la création d’agences régionales d’investissement chargées de renforcer les opportunités d’investissement dans le Sud du pays.
Dr. Benbahane Mohamed, directeur central à la Banque d’Algérie, a mis en relief l’impact du facteur bancaire dans la relance du développement, soulignant l’importance du passage de la mission de l’institution bancaire algérienne du simple financement à celui de consulting pour plus d’efficience et de performance des investissements.
APS

lundi 13 avril 2015

Transport : Les Hauts Plateaux seront desservis par train en 2016

Deux grands projets ferroviaires devront desservir les Hauts Plateaux. Il s’agit de deux voies ferrées, la première reliant Saïda à Moulay Slissen (Sidi Bel Abbès) et la seconde Saïda à Tiaret.

Dans le cadre du programme de développement de la région des Hauts Plateaux, deux grands projets ferroviaires ont été lancés dans la wilaya. Les deux lignes : Saida-Moulay Slissen (w. Sidi Bel Abbès) lancée en septembre 2008 et Saïda-Tiaret lancée en janvier 2011, sont en bonne voie malgré les retards accumulés par l’état du terrain et les programmes d’expropriation.
Selon le directeur des Transports : «L’achèvement des deux voies ferrées est prévu vers la fin 2016». Pour la ligne Saïda-Moulay Slissen sur une distance de 120 km et employant 1400 travailleurs, les délais de réalisation sont fixés à 76 mois, l’état d’avancement des travaux est de 76%. Deux gares de voyageurs sont prévues à Saida et à Youb.
La deuxième ligne reliant Saida à Tiaret sur une distance de 153 km pour un délai de réalisation de 61 mois, enregistre un taux d’avancement des travaux de 44%. Deux gares sont prévues une pour les voyageurs près de Boukhors et l’autre pour les marchandises à Sidi Maamar. La réalisation des deux voies incombe à Astaldi, une entreprise italienne et c’est l’agence nationale ANESRIF qui est chargée des études et des suivis de réalisation de ces deux voies ferroviaires.
EL WATAN

Chlef : des vols supplémentaires vers la France

À l’approche de l’été, les vols vers la France, à partir de l’aéroport international Aboubakr Belkaid de Chlef, seront renforcés à partir de ce mois. C’est ainsi que la ligne Chlef-Paris sera desservie deux fois par semaine (mardi et jeudi) par la compagnie Air Méditerranée.

Il en est de même pour la desserte Chlef-Marseille qui passera de deux à trois vols hebdomadaires avec la reprise du service par la compagnie Aigle Azur.
Le vol supplémentaire viendra s’ajouter aux deux navettes déjà assurées par Air Algérie en direction de la cité phocéenne.
La compagnie Tassili Airlines va également reprendre, dès cet été, son vol entre Chlef et Grenoble, ce qui va augmenter la fréquence des vols entre la capitale du Cheliff et les villes françaises citées compte tenu du nombre important d’Algériens installés dans ces régions.
A noter que plus de 50 000 passagers ont transité par l’aéroport international Aboubakr Belkaid en 2014.  
EL WATAN

Le ministre de la Pêche l’a inauguré hier Un Salon du poisson du désert à Ouargla

 
 Salon régional de l’aquaculture et de la pêche continentale, présidé par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi , 
 à la salle omnisports Ouargla

Ouargla découvre, à l’occasion de l’organisation d’un Salon halieutique, les espèces de poissons élevés dans le Sud.

De grosses pièces de poisson-chat made in Ouargla surplombent l’entrée du Salon régional de l’aquaculture, qui se déroule jusqu’à demain avec de nouvelles dégustations et découvertes. Le grand public découvre des produits de la pêche du désert grandeur nature. Le poisson de la dune, aguicheur et savamment préparé par des équipes de cuisiniers, titille les papilles et attire un public non habitué à voir de si près un produit aussi frais, brillant et authentiquement saharien.
«Pescado de la Duna» est le nom commercial de la ferme aquacole Moulay de Ouargla, qui peut élever toutes les espèces de poissons produites désormais dans des bassins nettement plus modestes que ceux des grandes exploitations, chez des agriculteurs résolument convaincus d’intégrer l’aquaculture dans leurs palmeraies pour améliorer leurs revenus et s’assurer une portion de protéines supplémentaire.
Un Salon du poisson à Ouargla, qui l’eut cru ? Et pas seulement Ouargla, qui abrite les plus importantes fermes aquacoles dédiées à l’élevage du poisson continental, mais une dizaine de wilayas d’Algérie qui ont décidé de casser un tabou. Une trentaine d’exposants venus de Ouargla, In Salah, Tamanrasset, Ghardaïa, Guelma, Sétif, Aïn Defla, Relizane, Sidi Bel Abbès et Béchar prennent part à ce rendez-vous de l’aquaculture, qui a attiré un large public dès son lancement, vu la nouveauté et l’attraction causées par l’exposition de nombreuses espèces de poissons d’élevage issus tant des fermes aquacoles du Sud-Est et de l’Ouest que  des barrages.
Le coup d’envoi de cette première édition du Salon régional d’aquaculture et de pêche continentale a été donné, hier, par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques à la coupole de La Silice, à Ouargla. Un ministre qui s’est prêté à la découverte et à la dégustation, prodiguant des encouragements à chacun, rassurant sur la ferme volonté du gouvernement à aller de l’avant avec ce projet qui relevait de l’utopie, de la chimère il y a douze ans.
Dans un point de presse organisé en marge du salon, Sid Ahmed Ferroukhi a mis en exergue «les opportunités d’investissement dans l’aquaculture et son rôle économique complémentaire, ainsi que les postes d’emploi à créer et les formes de valorisation des eaux salines du Sahara». Le ministre a souligné «l’émergence de formations spécifiques à ce secteur et les efforts du ministère dans la mise à la portée des investisseurs d’un accompagnement efficace. Il faut maintenant pousser cette activité à la valorisation et à l’échange interprofessionnel».
Questionné sur l’existence d’un éventuel programme de valorisation des autres ressources halieutiques disponibles dans le Sud, notamment l’artémia, un crustacé à haute valeur ajoutée vivant dans les chotts d’Algérie, le ministre a assuré à El Watan qu’«il y a actuellement une action d’encouragement de la production de l‘artémia et de la spiruline et même des algues et microalgues. La maîtrise des techniques d’élevage a été atteinte, des partenariats sont en cours, notamment à El Ménéa, et l’accompagnement de nouveaux
projets d’investissement se fera».
EL WATAN