vendredi 31 octobre 2014

Entrée en vigueur de l'accord sur la formation des professionnels de la pêche

Entrée en vigueur de l'accord sur la formation des professionnels de la pêche

Le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques a entamé, jeudi à Alger, l'application de l'accord-cadre signé, en septembre dernier, avec le ministère de la Formation professionnelle, visant le développement des qualifications des professionnels des filières de la pêche et de l'aquaculture.
Aux termes de cet accord-cadre, qui s'inscrit dans les objectifs du plan quinquennal de développement 2014-2019 en matière de valorisation de la ressource humaine du secteur, une première convention a été signée jeudi entre la Direction de la pêche et des ressources halieutiques et la direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger.
"Cette convention permettra l'intégration des jeunes professionnels de la pêche dans le développement économique, en leur permettant de bénéficier des mesures de soutien et d'accompagnement inscrites dans le cadre des activités de la pêche et de l'aquaculture", a expliqué le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, en marge de la cérémonie de la signature.
Le ministre a souligné que d'autres conventions seraient signées entre les directions de son secteur et celles de la formation professionnelle dans toutes les wilayas concernées, permettant le développement des filières de la pêche et de l'aquaculture, les métiers y afférents ainsi que le recyclage des professionnels du secteur.
M. Ferroukhi a expliqué que ces conventions s'inscrivent dans le cadre du plan opérationnel lancé par son département pour la concrétisation du "Plan Aquapêche 2020", visant la formation des jeunes dans les différents métiers de la pêche et l'aquaculture afin de moderniser le secteur.
L'accord-cadre relatif aux développements des qualifications des professionnels et au renforcement des compétences des travailleurs de la pêche et l'aquaculture avait été signé, le 15 septembre dernier, entre les ministères respectivement de la formation professionnelle et de la pêche.
Les deux parties ont décidé de mettre en place un partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l'adaptation de l'offre de formation aux besoins du marché de travail, d'un côté, et les nouvelles techniques dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, de l'autre.
APS

Réflexion sur une nouvelle formule pour dynamiser le dispositif de soutien à l'emploi des jeunes

Réflexion sur une nouvelle formule pour dynamiser le dispositif de soutien à l'emploi des jeunes

Le ministre de Travail, l'Emploi et la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, a affirmé jeudi à Laghouat qu'une réflexion était engagée par le ministère sur une nouvelle formule visant à dynamiser le dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ).
"Cette formule permettrait aux demandeurs de crédits, via cette agence, de générer davantage d'emploi, tout comme elle élargirait, pour les diplômés universitaires notamment, les opportunités de création de micro-entreprises et de développement des nouvelles technologies", a indiqué le ministre lors d'une visite de travail dans cette wilaya.
M. Ghazi a en outre annoncé, que les bénéficiaires du dispositif de l'ANSEJ qui rencontrent des difficultés dans la concrétisation de leurs projets, auxquels ils seraient toujours attachés, bénéficieront d'un rééchelonnement et de report de l'échéance de remboursement du crédit.
Par la même occasion, le ministre a mis l'accent sur le rôle de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) dans l'accompagnement des chefs d'entreprises, tant au plan juridique que de celui de l'amélioration des conditions de travail et du respect des droits des travailleurs, en soulignant, à ce titre, l'importance du secteur économique dans l'atténuation du chômage.
Lors de la mise en exploitation du centre de réserve de confection de la carte Chiffa, M. Ghazi a annoncé le lancement prochain, en coordination avec les établissements hospitalo-universitaires, d'un programme de recyclage et de formation continue en direction des cadres techniques de la sécurité sociale.
Plus de 10 millions de cartes Chiffa ont été établies par les services de la Caisse nationale des assurances sociales, au bénéfice de plus de 33 millions d'assurés sociaux et ayants droits, a fait savoir le ministre.
Le centre de production de la carte Chiffa de Laghouat, qui présente une capacité de 400 cartes/heure, constitue un établissement de réserve au centre national implanté à Ben-Aknoun (Alger). Il sera exploité en cas de panne ou de saturation de ce dernier, selon les explications fournies sur place.
Ce centre garantira ainsi la continuité des prestations des services des assurances sociales, notamment la base des données centrales et les réseaux d’information concernant la carte Chiffa, a-t-on ajouté.
Le ministre du travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a ensuite visité le projet de nouveau siège de wilaya de la Caisse nationale d'assurance chômage, devant être équipé avant la fin de 2014.
M. Ghazi a instruit les parties concernées pour qu'une aile de ce siège abrite temporairement la direction locale de l'Emploi, en attendant que celle-ci dispose de son nouveau siège.
Il a par ailleurs visité une crèche d'enfants qui a été créée par le biais du dispositif de l'ANSEJ et qui compte  90 enfants et a généré 15 emploi.
Le ministre a ensuite lancer le projet de réalisation d'un siège de la Caisse nationale d'assurances des non-salariés (CASNOS).
Au terme de sa visite de travail d'une journée dans la wilaya, M. Ghazi a visité, dans la commune de Bennacer Benchohra, le projet d'un complexe industriel privé, constitué notamment d'une briqueterie, d'une unité de fabrication de pylônes électriques et d'une unité de recyclage de plastique.
Ce groupement, d'une capacité théorique de 800 milles tonnes/ an, génère 500 emplois lors de sa réalisation et 1.480 emplois une fois entièrement en exploitation, selon sa fiche technique.
APS

Le Premier ministre lance les travaux de l'extension de l'aéroport international d'Alger

Visite de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya d'Alger
La construction d'une extension de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, d'une capacité de 10 millions de passagers par an, a été officiellement lancée jeudi par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
"C'est un projet grandiose, il représente l'avenir de l'Algérie", a déclaré M. Sellal après avoir procédé à la pose de la première pierre des travaux de réalisation de ce nouveau terminal d'une capacité de 10 millions de passagers par an.
Inscrite dans le cadre du schéma directeur d'aménagement de l'aéroport d'Alger, la nouvelle aérogare est localisée entre le terminal 1 (international) et le nouveau salon d'honneur. Il sera réalisé sur une superficie de 73 hectares, selon la fiche technique du projet.
Les travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise, qui s'est engagée à livrer le projet dans un délai de 40 mois, soit en 2018. L'enveloppe financière de ce projet est de 90,299 milliards de dinars.
Le projet sera financé sur les fonds propres de la société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) et par des crédits bancaires remboursables sur vingt ans, ont assuré les responsables de la SGSIA.
Lors de cette visite de travail, M. Sellal, accompagné de plusieurs ministres et du wali d'Alger, a également inspecté le chantier de la nouvelle tour de contrôle de l'aéroport, dont la réception est programmée pour décembre 2015.
Plusieurs projets de modernisation de l'aéroport d'Alger ont été par ailleurs présentés au Premier ministre, dont une liaison au réseau ferroviaire et une connexion au métro d'Alger.
Une nouvelle aérogare internationale pour renforcer le trafic aérien
ALGER - La nouvelle aérogare de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, dont la première pierre des travaux de réalisation a été posée jeudi par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, répond à la nécessité de renforcer davantage le trafic international.
D'une capacité de 10 millions de passagers par an, ce projet, qui devra entrer en activité en 2018, s'inscrit dans le cadre du schéma directeur d'aménagement de l'aéroport d'Alger.
La réalisation de cette nouvelle aérogare, dont le coût est estimé à 90,3 milliards de dinars, est financée à travers un montage financier entre la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) et le Fonds national d'investissement (FNI) par le biais d'un prêt à taux bonifié.
La première étape du schéma directeur d'aménagement de l'aéroport d'Alger se fait du côté ouest de l'aéroport, soit la nouvelle aérogare, alors que la seconde étape concerne le côté est, à savoir la réalisation d'une troisième aérogare d'ici à 2032, avait indiqué récemment à l'APS le P-dg de la SGSIA, Tahar Allache.
Ainsi, l'ancien salon d'honneur, l'actuelle l'aérogare pour les vols domestiques, l'actuelle tour de contrôle et l'actuelle aérogare destiné au Hadj serviront d'assiette foncière à ce projet à partir de 2032.
A partir de 2018, le trafic domestique sera transféré vers l'actuelle aérogare internationale dont une partie sera réservée aux voyageurs à destination des lieux saints de l'Islam.
En outre, l'aéroport sera desservi d'ici à 2020 non seulement par une ligne de métro venant d'El Harrach passant par Bab Ezzouar mais aussi par une ligne ferroviaire venant également de Bab Ezzouar.
La SGSIA consacrera, au niveau de cette nouvelle aérogare, les surfaces nécessaires aux compagnies aériennes pour assurer les correspondances et faciliter le dispatching des passagers en partance vers d'autres destinations.
Il s'agira de réunir les conditions matérielles et techniques pour accompagner et répondre aux besoins des compagnies désireuses de mettre en place un hub au niveau de l'aéroport d'Alger, explique-t-on.
S'étalant sur une superficie de 73 hectares, la nouvelle aérogare est réalisée par l'entreprise chinoise CSCEC qui s'est engagée à livrer le projet dans un délai de 40 mois, soit en 2018.
Il est prévu dans ce nouveau projet l'emploi d'équipements modernes en termes de fiabilité, d'économie d'énergie d'eau et d'adaptabilité aux voyageurs à mobilité réduite.
Par ailleurs, la SGSIA est en cours de négociations avec la société d'investissement hôtelière SIH pour lancer la construction de deux hôtels à proximité de l'aérogare.
APS

Visite du Premier ministre dans la wilaya d'Alger: lancement de plusieurs projets de développement

Visite de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya d'Alger

La construction d'une extension de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, d'une capacité de 10 millions de passagers par an, a été officiellement lancée jeudi par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a inspecté plusieurs autres projets de développement de la capitale.
"C'est un projet grandiose, il représente l'avenir de l'Algérie", a déclaré M. Sellal après avoir procédé, au cours d'une visite de travail dans la wilaya d'Alger, à la pose de la première pierre des travaux de réalisation de ce nouveau terminal.
Implantée dans la partie ''ouest'' de l'actuel Terminal, cette extension devrait avoir une capacité de 10 millions de passagers par an.
Inscrite dans le cadre du schéma directeur d'aménagement de l'aéroport d'Alger, la nouvelle aérogare est localisée entre le terminal 1 (international) et le nouveau salon d'honneur. Elle sera réalisée sur une superficie de 73 hectares, selon la fiche technique du projet.
Les travaux de réalisation ont été confiés à une entreprise chinoise, qui s'est engagée à livrer le projet dans un délai de 40 mois, soit en 2018. L'enveloppe financière est de 90,299 milliards de dinars.
Le projet sera financé sur les fonds propres de la société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) et par des crédits bancaires remboursables sur vingt ans, ont assuré les responsables de la SGSIA.
Lors de cette visite de travail, M. Sellal, accompagné de plusieurs ministres et du wali d'Alger, a également inspecté le chantier de la nouvelle tour de contrôle de l'aéroport, dont la réception est programmée pour décembre 2015.
Plusieurs projets de modernisation de l'aéroport d'Alger ont été par ailleurs présentés au Premier ministre, dont une liaison au réseau ferroviaire et une connexion au métro d'Alger.
Auparavant, M. Sellal a visité le chantier du grand Opéra d'Alger, un don de la République de Chine à l'Algérie fait à l'occasion de la visite d'Etat du président Bouteflika à ce pays en février 2004.
Implantée dans la commune d'Ouled Fayet et dotée notamment de 1.400 places, l'Opéra est réalisée à 75% et sa réception est programmée pour juillet 2015, selon les responsables du projet.
En prévision de la mise en service de ce futur Opéra d'Alger, M. Sellal a instruit les responsables concernés de désigner une entité de gestion et de procéder à la formation des personnels.
Le Premier ministre a par ailleurs inspecté les chantiers de l'aménagement de Oued El Harrach (partie avale) et de la promenade des Sablettes, dans la commune de Hussein Dey où il a reçu des explications sur l'état d'exécution des travaux.
S'agissant d’Oued El Harrach, aménagé à 50% sur 18 km, M. Sellal a demandé l'inscription ''immédiate'' d'un projet de marina, à hauteur du centre-ville d'El Harrach et la création d'un EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) pour la gestion des sites de loisirs.
Trois piscines en plein air seront livrées sur la rive droite de l'embouchure de Oued El Harrach en décembre prochain, a annoncé le directeur de la wilaya des Ressources en eau, Smail Amirouche.
Il a en outre affirmé qu'au mois de juillet 2015, les Algérois pourront accéder aux différentes structures de loisirs sur les dix premiers kilomètres (des Sablettes jusqu'à Sidi Moussa) de cet oued réhabilité.
Quant à l'aménagement de la promenade des Sablettes, en partie inaugurée en juin dernier, M. Sellal a demandé l'arrêt des constructions de structures de services sur le compte de l'Etat (restaurants, cafés, parkings...) et de les confier aux opérateurs privés dans ''le respect des procédures en vigueur en matière de marchés publics''.
APS

mercredi 22 octobre 2014



Pour créer une startup, il faut le talent et le financement. En Algérie, le talent existe, le financement fait cruellement défaut dans le domaine des TIC. C’est la conclusion du premier Forum N’TIC Magazine consacré à l’entreprenariat dans le domaine des TIC. Le cadre incitatif pour la création et l’accompagnement de startup dans le domaine des TIC est insuffisant, relèvent à l’unanimité les intervenants au Forum N’TIC Magazine autour du développement des Technologies de l’Information et de la Communication en Algérie. Pour sa première édition organisée lundi dernier à l’hôtel Sofitel d’Alger, le Forum N’TIC Magazine placé sous le thème « Lancer sa start-up en Algérie : illusion ou réelle opportunité à saisir ? » a été l’occasion d’établir un état des lieux sur la question. Une première idée fuse, il faut mettre en place un cadre juridico-fiscal spécifique aux startups technologiques.

Si la culture entrepreneuriale a progressé ces dernières années, notamment au sein de la communauté des ingénieurs, il n’en demeure pas moins que pour la création d’une startup technologique en Algérie, il faut beaucoup de temps pour franchir de nombreux obstacles, souligne Mouloud Koudil, Directeur de l'Ecole Supérieure d'Informatique (ESI). Une enquête menée en 2008 au sein de cette école d’excellence, sur l’entreprenariat, révèle que la quasi-totalité des étudiants ingénieurs veulent rester à l’Ecole poursuivre les études ou partir à l’étranger pour conquérir de nouveau horizons.
Perspectives brouillée pour les ingénieurs
"De peur d’affronter le monde de l’entreprise, les étudiants ingénieurs se réfugiaient dans la poursuite des études ou pensent partir vers l’étranger", témoigne M. Koudil qui explique cette attitude par les perspectives brouillées devant ces "entrepreneurs  potentiels".  Après un travail de sensibilisation, les choses ont évolué positivement, notamment avec des porteurs de projets étrangers, selon lui.
Ce manque de perspectives continue, néanmoins, à grever l’esprit d’entreprendre. "Les talents existent, mais le financement et l’accompagnement fait gravement défaut", lance Louai Djaffer, co-fondateur du site Emploitic. Les différents  dispositifs d’aide à la création d’entreprises tel que l’ANSEJ et la CNAC sont insuffisamment conçus pour le domaine des TIC, a-t-il relevé relatant son expérience de la création de son entreprise à l’aide du dispositif ANSEJ. Selon lui, l’écosystème de ces dispositifs d’aide à la création d’entreprises est verrouillé face aux startups technologiques.
"La startup dans le domaine des TIC n’a pas besoin de grands équipements, elle cherche à alimenter sa trésorerie pour financer l’acquisition d’un patrimoine immatériel", résume un jeune entrepreneur. Selon lui, le dispositif ANSEJ propose une fourchette de 100.000 à 300.000 DA de fonds de roulement. "C’est très insuffisant pour répondre au besoin d’une startup technologique. C’est un véritable frein au démarrage", a-t-il noté. Sans omettre de pointer du doigt les lourdeurs administratives déjà assez contraignantes.
Accompagner les porteurs de projets TIC
Tous les intervenants ont souligné la nécessité d’accompagner les porteurs de projets par un fonds d’investissement dédié, ou créer une "Ansej spéciale TIC". Un fonds d’investissement institutionnel, FAUDTIC a été créé en 2009 pour prendre en charge l’investissement dans le domaine des TIC, avec une dotation initiale de 5 milliards de DA. "Malheureusement, depuis sa création, aucun projet n’a été pris en charge", a souligné Ali Kahlane, PDG de la société Satlinker et membre du Cercle d'Action et de Réflexion autour de l'Entreprise (CARE).
Ces obstacles à la création de startups technologiques se fait grandement ressentir par sa faible  participation au PIB national. L’Algérie enregistre l’un des taux les plus faibles au monde dans ce domaine avec 5 % du PIB, contre 40 % aux USA, 37 % en Allemagne, 35 % en France et 9 % au Maroc, a révélé M. Kahlane, précisant que 4 % de la contribution du numérique au PIB est le fait de la téléphonie mobile.
Pourtant, les perspectives de croissance dans le secteur technologique sont immenses. Le lancement de la 3G mobile, en décembre 2013, a permis de nouvelles opportunités d’investissement notamment dans le commerce électronique, le cloud computing, les applications mobiles.
Maghreb Émergent
 

samedi 18 octobre 2014

14 milliards DA alloués au secteur de la jeunesse dans le cadre du projet de loi de finances 2015

14 milliards DA alloués au secteur de la jeunesse dans le cadre du projet de loi de finances 2015

Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri,  a indiqué jeudi à Alger que "le projet de loi de finances 2015 a prévu un budget de l'ordre de 14 milliards DA pour son secteur", annonçant un nouveau programme pour la création de grands complexes de loisirs au profit des jeunes.
Lors d'une réunion avec la commission des finances et du budget de l'APN, dans le cadre de l'examen du projet du budget de l'Etat 2015, M. Khomri a souligné que "le PLF prévoit un budget de l'ordre de 14 milliards DA à la gestion du secteur", ajoutant que "les efforts seront focalisés sur le parachèvement des programmes déjà inscrits et le lancement d'un nouveau programme ministériel de réalisation de grands complexes de loisirs, adaptés à la géographie des régions devant les abriter".
Dans son exposé, M. Khomri a affirmé que les jeunes constituent "le coeur battant de la nation", estimant que "leurs réactions notamment à l'égard des derniers soubresauts qui ont secoué la région arabe ont renforcé le concept et l'importance du développement pacifique", selon un communiqué de l'APN.
Le ministre a ajouté que le secteur "veut rompre avec l'ancien mode de construction des maisons de jeunes et des centres de vacances qui doit désormais répondre aux normes internationales", affirmant que son département "oeuvre, en coordination avec le ministère de l'Intérieur, à la recherche d'assiettes foncières pour le lancement des travaux de réalisation de ces projets ambitieux".
M. Khomri a rappelé "l'action en cours pour la tenue d'une consultation élargie à laquelle prendront part le mouvement associatif, des parlementaires, le Conseil économique et social (CNES) et toutes les forces politiques pour élaborer une politique pour les jeunes".
Le président de la commission, Berrabah Zebar a souligné l'importance de ce secteur, eu égard "aux missions dont il est investi, la mise en place d'une stratégie pour la garantie de l'unité nationale et l'élargissement des activités des entreprises relevant de sa tutelle, et l'intensification de l'activité de proximité, la prise en charge des centres de vacances et la modernisation des techniques de formation et de l'activité juvénile".
Lors du débat les membres de la commission ont défendu plusieurs  revendications, dont "la nécessité de prendre en charge les préoccupations des jeunes issus des zones démunies et enclavées et d'élaborer des études approfondies des grands projets avant leur réalisation".
"Dans le but de permettre aux jeunes de prendre connaissance des expériences réalisées ailleurs, notamment dans le domaine scientifique, un jumelage est prévu entre les universités algériennes et ses homologues étrangères".
APS

Installation de la commission préparatoire de la Conférence nationale socio-économique de la jeunesse

Installation de la commission préparatoire de la Conférence nationale socio-économique de la jeunesse

La commission préparatoire de la Conférence nationale socio-économique qu’organisera le ministère de la Jeunesse au mois de novembre, a été installée lundi à Alger par le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khemri.
L’installation de la commission, composée de représentants de départements ministériels, du mouvement associatif et de la société civile, s’est déroulée en présence, entre autres, de la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Esseghir Babès, et le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi Saïd.
M. Khemri a indiqué que la Conférence nationale socio-économique de la jeunesse qui représente la première des neuf conférences thématiques sur la jeunesse prévues tout au long de l’année, représente une "rencontre de concertation et d’échanges avec l’ensemble des acteurs concernés ou impliqués dans la problématique de l’insertion des jeunes".
Il a ajouté que la Conférence dont les travaux se dérouleront en quatre ateliers thématiques, sera une opportunité pour faire une évaluation "objective" et "rigoureuse" sur tout ce qui a été réalisé en terme d’insertion socio-économique de la jeunesse et de développement de leur autonomisation, et pour ouvrir de nouvelles pistes.
Le ministre a ajouté que la Conférence permettra aussi d’évaluer les mécanismes d’aide et d’accompagnement des jeunes et de définir les nouveaux secteurs à exploiter pour l’épanouissement à la fois, de la jeunesse et de l’économie de l’Algérie.
A ce propos, il a cité comme exemples, les secteurs du tourisme, de l’agriculture et des services qui représentent, selon lui, de "grands gisements" et des "leviers importants" pas suffisamment exploités, appelant à faire de ces secteurs des "secteurs captifs" pour la jeunesse algérienne.
Il a indiqué que les débats de la future Conférence "porteront sur des dossiers de fond autour de l’insertion des jeunes", relevant que l’intérêt de cette rencontre est de "pouvoir associer l’ensemble des parties prenantes à l’enrichissement et la valorisation des politiques et des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour une insertion socio-économique des jeunes réussie et durable".
A propos des mécanismes d’aide et d’accompagnement des jeunes, M. Khemri écarté l’hypothèse qui estime qu’ils ont fait de la jeunesse algérienne une "jeunesse assistée", affirmant, qu’"il y a eu beaucoup de réussite et beaucoup d’entreprises performantes ont été créées" dans ce cadre.
Indiquant que "le taux de non remboursement des crédits (inscrits dans le cadre desdits mécanismes) est de -8%", le ministre a recommandé aux membres de la commission préparatoire de la Conférence d’évaluer les résultats obtenus par les mécanismes d’aide et d’accompagnement en se basant sur des statistiques et des données concrètes.
APS

Entretien avec Abdelkader Khomri, ministre de la Jeunesse : « Nous avons demandé une évaluation du dispositif Ansej qui sera présentée le 13 octobre »

khomri

L’État n’est-il pas en train de fabriquer une jeunesse assistée à travers notamment le dispositif Ansej ?
Je crois que la démarche est universelle ! Dans tous les pays du monde, il y a des accompagnements pour le développement de l’entreprenariat. L’Algérie se distingue, peut-être, par un effort un peu plus fourni que d’autres pays. Cela ne veut pas dire qu’on aide un jeune à devenir assisté. Dans le débat général, il y a une tendance qui consiste à dire que les jeunes sont en train de profiter des crédits. Je pense qu’il faut faire la part des choses. J’ai tenu une réunion avec le responsable de l’Ansej et j’ai vu qu’il y avait des résultats. Beaucoup de jeunes ont réussi à créer des entreprises et ils ont trouvé leur place dans l’environnement social. Mais il y a également des jeunes qui n’ont pas la chance de réussir par manque d’expérience et de performance parfois. Et lors de la conférence nous allons essayer de décrypter les raisons de cet échec.
Pouvez-vous nous citer des entreprises championnes issues de l’Ansej ?
On me dit qu’il y a beaucoup d’entreprises. J’ai demandé à l’Ansej de nous lister toutes les entreprises qui ont atteint une belle performance dans différents domaines. Je n’ai pas encore la liste. On me parle d’une entreprise de nettoyage à Alger dont je n’ai pas le nom exact. Et il y a de nombreuses entreprises dans le domaine de la communication et dans les prestations de services.
Donc, il n’est pas nécessaire de revoir ce dispositif ?
S’il y a lieu de faire des correctifs, il faudrait que ce soit la base d’une évaluation rigoureuse. Une évaluation chiffrée avec le nombre des entreprises qui ont réussi, des crédits accordés, des crédits remboursés…. Il faut faire un travail profond pour éviter toute approche superficielle. Et on me dit déjà qu’il y a une tendance assez bonne concernant ces mécanismes. Nous avons demandé une évaluation qui sera présentée le 13 octobre.
Les jeunes algériens souffrent d’un profond malaise et beaucoup d’entre eux finissent par quitter, légalement ou clandestinement, le pays…
Il faut se poser la question : est-ce que les jeunes quittent l’Algérie pour l’emploi ou pour d’autres raisons ? Cela dit, je pense que c’est un phénomène qui peut être largement réduit si on crée les conditions d’une vie moderne, développée, qui permet aux jeunes de s’insérer. Outre les problèmes de fond dont celui de l’emploi, nous sommes très en retard dans la prise en charge des besoins en loisirs et en divertissement. Nous avons programmé, en 2015 et peut-être 2016, la mise en place de grands complexes de loisirs. Ensuite, il faut réhabiliter et moderniser les salles de cinéma. La ministre de la Culture est en train de travailler sur ce dossier. Et il faut créer de l’ambiance. Il faut qu’on crée une ambiance culturelle et d’animation dans nos villes. Oran nous donne l’exemple.
Est-ce que le gouvernement s’est fixé des échéances ?
Nous avons cinq années devant nous avec une enveloppe (financière) assez importante et des options de réformes. Mais une vie moderne n’est pas uniquement le fruit de l’effort du gouvernement. C’est le fruit de l’effort de toute une société. Il faut que tout le monde s’implique. A Paris par exemple, 90% de l’animation nocturne est le fait de troupes libres. Il faut qu’on arrive à créer les conditions pour que nos villes s’animent de manière assez libre. Je pense qu’il y a un effort qui a été consenti en matière de développement de l’infrastructure. Celui-ci permet une plus grande circulation de la population. Le métro et le tramway vont avoir un impact sur la ville, de manière assez bonne.
Donc la jeunesse se sentira mieux chez elle en 2019 ?
Je souhaite que la jeunesse soit plus épanouie, mieux intégrée, moins sujette à la pression du chômage, plus impliquée dans l’effort de développement national. Mais je n’ai pas la prospective en détails. Dans l’économie ou dans l’évolution d’une société, il n’y a pas de déterminisme. Ce n’est pas linéaire. En 2019, personne ne peut vous prévoir les choses avec précision. Cela étant dit, je pense que l’effort fourni par le gouvernement et les résultats de l’ensemble de ses politiques peut réellement améliorer la situation. Il est impossible de vous dire comment sera la situation. Les sociologues appellent cela du déterminisme et ce n’est pas bon.
Les jeunes algériens se désintéressent de plus en plus de la politique…
Il y a une désaffection du politique qu’il s’agisse des institutions ou de la vie politique. Et ce n’est pas de la faute du gouvernement. C’est quoi la démocratie ? Les partis doivent mobiliser et canaliser. Cela étant dit, cette désaffection n’est pas un phénomène propre à l’Algérie. Dans beaucoup de pays démocratiques, la participation des jeunes à la vie politique n’est pas assez forte. Cela ne veut pas dire que nos jeunes ne discutent pas ou ne suivent pas la politique. J’ai assisté à des débats assez pointus entre des jeunes qui ne sont pas dans des partis ou dans le mouvement associatif. Il n’y a qu’à voir ce qui se dit sur internet et précisément sur les réseaux sociaux.
Les jeunes ne sont pas acteurs dans la sphère politique dite partisane mais ils s’intéressent beaucoup à la politique. D’ailleurs, les jeunes algériens avaient eu une position très juste, responsable, très consciente, claire et salutaire vis-à-vis du printemps arabe. Ce qui se passe dans les pays touchés par le printemps arabe le démontre. Ce n’est pas moi qui le dis. Il y a des pays qui n’existent plus. Personne n’a dit à nos jeunes de faire quoi que ce soit. Ils ont préservé leur pays. Ils ont dit unanimement : on veut que notre pays évolue pacifiquement.
En janvier 2011, il y a eu beaucoup d’émeutes et de nombreuses immolations…
Il n’y a pas eu grand-chose ! Nous avons dit non à tous ceux qui nous insultaient et qui poussaient à adhérer à ce printemps arabe.
Vous parlez de l’opposition ?
Non, je parle des acteurs du printemps arabe. Les jeunes ont refusé de se mêler à cette marmelade. Et là je profite de l’occasion pour saluer leur position qui est très responsable. Elle est la base d’un consensus politique pris en charge par les partis.
Doit-on comprendre que les jeunesses tunisienne, libyenne, égyptienne n’ont pas eu une position très juste ?
Je dis que les résultats sont là. Les jeunes ont exprimé un besoin de démocratie. Qu’ils se mobilisent contre les dictatures, cela est tout à fait légitime et naturel. Mais que des pays soient détruits derrière ces slogans et ces besoins de démocratie, c’est autre chose.
Vous avez annoncé des procédures réglementaires de retrait des droits autorisant l’organisation du concours « Miss Algérie » aux organisateurs après les déclarations de Geneviève De Fontenay. Y aura-t-il une Miss Algérie 2015 ?
Nous n’avons pas annulé le concours. La jeune fille élue a eu l’occasion de s’exprimer sur tous les plateaux de télévision. C’est une bonne chose pour l’Algérie. S’il y a des organisateurs qui s’intéressent à ce concours, qui sont sérieux et qui présentent toutes les conditions pour que ce concours soit organisé, je ne vois aucun inconvénient à le maintenir. 
Vos détracteurs critiquent le fait qu’un responsable âgé de plus de soixante ans soit ministre de la Jeunesse…
C’est un non-sens qu’on critique un ministère ou un ministre qui s’occupe d’un dossier stratégique sur ces questions-là. Il faut le critiquer, plutôt, sur la qualité de l’action.
Contrairement à beaucoup de ministres, vous n’avez pas encore une page sur Facebook ou un compte sur Twitter…
Moi, je ne regarde pas les pages des ministres. Donc, je n’ai aucune idée sur les ministres qui en ont ou pas. Je dois dire que j’ai un grand intérêt pour cette question. Car les réseaux sociaux sont un grand moyen d’écoute. Personnellement, je ne veux pas avoir une page promotionnelle où il y a toutes les activités du ministre. Je veux une page plus interactive. J’ai donc demandé à un groupe de jeunes de faire un concept. Je leur ai demandé une page qui ne soit pas uniquement consacrée à l’activité du ministre. Il faut qu’on construise autre chose qui soit plus dynamique.
TSA

lundi 13 octobre 2014

CARE : L’économie algérienne face aux défis de la mondialisation

Le Cercle d'Action et de Réflexion autour de l'Entreprise (CARE), avec le soutien de la Délégation de l’Union Européenne en Algérie, organisera, mercredi prochain, à Alger une rencontre portant sur la promotion et le développement économique de l'Algérie à l'international sous l’intitulé : « L’économie algérienne face au monde : besoin d’une relation plus harmonieuse ». L’économie algérienne moderne a toujours été une économie ouverte et fortement en adéquation avec les échanges internationaux. Aujourd'hui, face à un environnement international en mutation rapide, source d’opportunités mais également  de menaces, elle peine à s’adapter. Et, alors même qu’elle est considérée, vue de l’extérieur, comme fermée et peu accueillante, les acteurs économiques et sociaux internes trouvent, pour leur part, le marché national excessivement ouvert. La nécessité d’adaptation est pourtant bien là, ne serait-ce qu’à travers le commerce des hydrocarbures, une ressource naturelle qui a jusque-là, contribué à structurer les échanges extérieurs du pays et dont l’épuisement n’est pas à exclure.  Un des axes de cette adaptation sera certainement celui du rôle plus actif que les entreprises seront appelées à jouer pour lesquelles il existe un besoin manifeste de commencer à explorer le sujet pour mieux se positionner dans ce débat incontournable. La discussion sera animée par M. Mouloud Hedir, économiste et ancien directeur général du Commerce extérieur. L’Algérie, forte de son héritage historique,  de ses ressources énergétiques et financières, cultive les attributs d’un développement durable. Les profondes réformes, dont l’urgence n’est plus à signaler, se heurtent à une attitude devenue, de report en report des processus, un blocage de plus en plus insupportable avec, en arrière-plan, une rente qui permet à l’État de maintenir en état de fonctionnement des systèmes cliniquement végétatifs au regard des normes internationales. En gros l’État ne pense pas encore à se succéder (au sens de sa reconstruction) ni à opérer les recentrages indispensables à une politique d’adaptation aux contraintes de la mondialisation.
Que l’on prenne cela par le biais des dispositifs mis en place ou par le clair-obscur des réformes de l’entreprise et du système bancaire, l’observateur le plus averti s’interroge sur les raisons de la persistance de la faible visibilité des structures économiques. Il serait bon d’instaurer un cadre de réflexion par le biais de  l’organisation des rencontres économiques en invitant les personnes connaissant le monde de l’entreprise, l’élite universitaire, les spécialistes de l’économie, de la finance, du commerce, les syndicats et cadres d’entreprise devant déboucher sur des idées-force pour l’enrichissement de la relation politico-économique rénovée sur des bases plus saines qui peuvent se révéler comme le déclic d’une nouvelle émergence d’un gouvernement économique des entreprises qui constitue l’expression des nouveaux défis de la mondialisation, cela suppose de parer aux contraintes relatives à la bonne gouvernance selon une vision nouvelle partagée et harmonisée techniquement, économiquement et socialement dont dépendra l’avenir du nouveau visage à donner à l’économie algérienne génératrice de PIB hors hydrocarbures, le reflet réel d’une économie compétitive, de croissance, d’emploi, de pouvoir d’achat, et de technologie.
EL MOUDJAHID

Le 1er Forum Jeunesse Algérie aura lieu en novembre à Alger

ForumJeunesse-Algérie


Le Forum Jeunesse débarque pour la première fois en Algérie, programmé du 25 au 28 novembre à Alger, avec pour thématique « Citoyens actifs pour le développement durable ».
Organisé à l’initiative de plusieurs organisations, telles le Réseau algérien des droits de l’enfant, l’Étoile Culturelle d’Akbou, l’Association des Nomades ou Femmes en Communication, le Forum Jeunesse Algérie souhaite donner la parole aux jeunes et leur permettre de s’exprimer sur le développement durable et la citoyenneté.
Avec 250 participants nationaux et étrangers, l’événement réunira pas moins de 11 pays du Bassin méditerranéen, en l’occurrence le Maroc, la Tunisie, La Libye, la Mauritanie, L’Egypte, le Liban, la France, l’Italie, la Grèce, l’Espagne  et l’Algérie.
Forum Jeunesse Algérie espère lors de cette première édition mettre en réseau de jeunes engagés pour aboutir à une plate-forme de propositions stratégiques communes, présentant les intérêts et les aspirations des jeunes Méditerranéens pour le développement durable.
Cette rencontre sera notamment marquée par une ambiance d’échange et de rencontres, pour le développement et le partage d’idées, en plus des ateliers programmés autour de la principale thématique :
Atelier A/- Citoyenneté et développement durable : les modes d’action des jeunes
  • Thématique A-1 : Le volontariat, un outil du développement humain
  • Thématique A- 2 : La e-citoyenneté, nouvelle forme d’engagement des jeunes
Atelier B/- Partenariat société civile et pouvoirs publics
  • Thématique B-1 : La participation des jeunes dans les politiques de développement local, gage de bonne gouvernance
  • Thématique B-2 : Le développement des capacités et l’éducation des jeunes pour une meilleure compréhension des enjeux  du développement durable
Atelier C /- Intégration, droits humains et économie sociale et solidaire
  • Thématique C-1 : La jeunesse et les droits des femmes
  • Thématique C-2 : Emploi, entrepreunariat et économie verte, une réponse à la problématique du chômage des jeunes
Atelier D/- Dialogue, culture, réseaux et échanges interculturels des jeunes
  • Thématique D-1 : La mobilité des jeunes dans l’espace méditerranéen
  • Thématique D-2 : Patrimoine, culture et expression de la citoyenneté

Pour participer à Forum Jeunesse Algérie, il faut répondre aux critères suivants :
  • Etre fortement engagé sur les questions de citoyenneté et de développement durable, dans un cadre associatif ou de façon plus informelle,
  • Etre ressortissant des 11 pays du Bassin Méditerranéen participants au forum qui sont: le Maroc, la Tunisie, la Lybie, la Mauritanie, l’Égypte, le Liban, la France, l’Italie, la Grèce, l’Espagne et l’Algérie ,
  • Etre âgé de 20 à 30 ans,
  • Avoir  pris le temps de prendre un minimum de connaissances sur le Forum et les thématiques qu’il traitera,
  • Maîtriser la langue arabe ou le français,
  • Avoir une lettre de parrainage signée par l’association à laquelle vous adhérez ou démontrez clairement votre motivation et votre engagement ;
  • Déposer sa candidature avant le 10 octobre 2014.
Une fois inscrit, le participant recevra un message de confirmation. La liste finale des candidats retenus sera mise en ligne à partir du 15 octobre 2014 sur le site internet du forum, www.forumjeunesse-algerie.com.
 

LES REVENUS DES PAYS DE L'OPEP SERONT RÉDUITS : Comment le plan quinquennal sera-t-il financé?

Comment le plan quinquennal sera-t-il financé?
Le projet de loi de finances 2015 porte notamment sur la nécessité de rationaliser les dépenses publiques et d'encourager l'investissement dans les secteurs de production hors hydrocarbures car les risques de chute du prix du pétrole ne sont pas à écarter.
Mi-septembre dernier, le ministre de l'Énergie, Youcef Yousfi, a évoqué les inquié-tudes du gouvernement concernant la baisse des prix du pétrole qui se poursuit depuis le début de l'année. Mais même si par la suite il a atténué ses propos, il n'a pas nié des fluctuations de prix attribuées aux mouvements des cours de monnaie et aux opérations boursières habituelles.
Et c'est ce qui affecte l'économie de l'Algérie engrangent de la sorte moins de devises nécessaires pour financer le plan quinquennal 2015/2019 auquel l'Etat a alloué une enveloppe de 262 milliards de dollars, comme annoncé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de la 17ème réunion gouvernement-Ugta-patronat.
Cette inquiétude, vraie ou supposée du gouvernement, tient au fait que le Sahara Blend, le brut de référence algérien, a chuté de près de six dollars en août, soit 100,86 dollars contre 106,74 dollars en juillet. Le baril du pétrole est même descendu à 90 dollars. De quoi se poser des questions sur les sources de financement des projets inscrits dans le plan d'investissement, à commencer par ceux contenus dans le projet de loi de finances de 2015. Or, sans investissements, l'objectif de porter la croissance économique de l'Algérie à 7% serait hypothéqué ce que rejette Sellal. Ce dernier insistant sur le fait qu'il a élaboré le projet de loi de finances sur la base de prévisions solides. Tout le programme quinquennal aurait ainsi tenu compte des prévisions des prix du pétrole dans les cinq prochaines années. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que de rejeter les thèses pessimistes car il a besoin d'un niveau de prix de pétrole élevé pour écarter les menaces qu'un scénario contraire ferait peser sur le maintien de la paix sociale rendu possible grâce à l'argent du pétrole. Le Premier ministre a relevé, à ce titre, que 30% du PIB de l'Algérie, soit environ 60 milliards de dollars, sont orientés annuellement aux transferts sociaux en plus des montants consentis par l'Etat au secteur économique au titre des subventions indirectes pour les prix de l'énergie et de l'eau.
Cette politique est-elle tenable à long terme? Rien n'est mois sûr si l'on se réfère aux prévisions du FMI selon lesquelles un baril de pétrole à moins de 100 dollars constituerait un danger pour l'économie algérienne. Les recommandations du Fonds monétaire international incitent l'Algérie à limiter ces subventions aux seules couches défavorisées alors qu'actuellement, les subventions bénéficient même aux titulaires de revenus élevés. Aussi, pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, le gouvernement compte sur la création de l'emploi dans divers secteurs pour réduire le nombre des citoyens dépendant des subventions. Le gouvernement table aussi sur d'éventuels succès économiques pour des raisons politiques afin d'apporter de nouvelles sources de légitimation à son pouvoir et se montrer avec davantage d'arguments pour justifier son action dans un contexte où de nombreux opposants jettent l'anathème sur l'équipe dirigeante.
«Nous ne nous dirigeons pas vers des horizons inconnus» a répondu Sellal à ceux qu'il qualifie de partisans de la critique destructive qui sèmeraient une ambiance de pessimisme sur l'avenir de l'Algérie en fustigeant toutes les actions économiques du gouvernement. Lorsqu'il s'agit d'attaquer le gouvernement sur les tendances de sa politique énergétique, les opposants, parmi les politiciens et les économistes, n'hésitent pas à viser son objectif portant sur l'exploitation du gaz de schiste censé remplacer dans quelques années les pertes de production et de revenus générés par les autres sources d'énergie.
Or, le gouvernement y voit une opportunité pour clamer que sa politique économique est viable même à long terme et que la subvention de l'économie n'est pas en danger. Ainsi, ce sont toujours les sources d'énergie qui risquent de monopoliser les débats y compris sur la scène politique et ce pendant de nombreuses années encore.
l'expresssion

dimanche 12 octobre 2014

Mise en place du projet de la métropole d'Oran

Mise en place du projet de la métropole d'Oran

La mise en place du projet de la métropole d'Oran a été décidée samedi lors d'un atelier de présentation des acteurs en charge de ce projet, en présence du président de l'APW d'Oran et de représentants de la société civile.
Les acteurs de ce projet sont l'Atelier parisien d'urbanisme "APUR"(France), le bureau d'études d'architecture et d'urbanisme de Blida (URBAB) et la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya d'Oran (DUC).
"L'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) a été choisi par la wilaya d'Oran pour accompagner l'équipe du projet d'Oran et l'URBAB de Blida et de la DUC de la wilaya d'Oran pour gérer le futur projet métropolitain d'Oran dont la décision de son élaboration a été élaborée le 17 juillet dernier", a indiqué le président de l'APW d'Oran, M. Abdelhak Kazi Tani.
"Il faut réaliser les études du projet de la nouvelle ville de 200.000 habitants, que s'apprête à accueillir Oran, entre Misserghine, Aïn El Beïda et Es-Sénia et sortir avec un projet de type Eco-cité de type Post-kyoto", a souligné dans son intervention sur le projet du grand Oran "Pour une métropole méditerranéenne en devenir", le Pr Aziz Belkhatir.
Cet universitaire, consultant et expert en urbanisme a estimé que "l'action locale, en droite ligne avec les aspirations des citoyens, doit être au rendez-vous pour donner du ciment à ce projet de ville de deuxième génération, soit une véritable greffe urbaine qui doit intégrer toutes les dimensions d'une ville moderne".
Un éco-quartier labélisé frappé du sceau du développement durable doit s'asseoir sur un ensemble de pratiques (norme high quality environnemental "HQE"), avec différentes cibles à savoir la qualité des constructions (bâtiments intelligents, efficience énergétique, bonne gestion des ressources naturelles (...), a ût-il expliqué.
"Il faut travailler sur un nouveau plan directeur d'architecture et d'urbanisme (PDAU) appuyé sur une dynamique de projets et d'édictions de règles, avec en prime la mise en place d'un système d'information géographique (SIG), le pilotage et l'évaluation des projets et actions mis en £uvre dans le cadre des opération d'urbanisme du Grand Oran", a-t-il suggéré.
M. Belkhatir a insisté sur la participation des acteurs du pilotage de ce projet, appelant à l'adhésion des citoyens par des idées nouvelles dans le cadre d'un mode de gouvernance "où chacun doit apporter sa contribution afin d'éviter les travers de certains villes de deuxième génération, comme la ville "Ali Mendjeli" de Constantine".
Le directeur de développement à l'APUR (France), M. Renaud Paque a présenté le savoir de son bureau d'études qui a réalisé le projet du Grand Paris, celui de Médeline (Colombie) et Rabat (Maroc).
Le président de l'APW, M. Abdelhak Kazi Tani a mis en exergue l'importance de ce nouveau pôle urbain de 1.300 hectares devant abriter plus de 200.000 habitants, annonçant la signature d'un protocole d'intention entre l'APUR et l'URBAB pour créer un groupement d'études pour la réalisation de ce projet.
APS

vendredi 3 octobre 2014

Mouton de l’Aïd : le triptyque ‘‘le plus cornu, le plus beau et le plus cher’’ rythme le quotidien à M’sila

Mouton de l’Aïd : le triptyque ‘‘le plus cornu, le plus beau et le plus cher’’ rythme le quotidien à M’sila

Dans la wilaya de M’sila, réputée par la qualité des moutons qui y sont élevés, le quotidien est rythmé, à moins de deux jours de l’Aïd El Adha, par le triptyque du mouton ‘‘le plus cornu, le plus beau et le plus cher’’.
Les marchés à bestiaux et tous les espaces de vente ouverts çà et là sont carrément pris d’assaut depuis plusieurs jours par les habitants de la région de M’sila, mais également par des acheteurs venant de Bordj Bou Arreridj, de Batna, de Skikda, de Constantine et même de Médéa et d’Alger.
A ces derniers clients, toujours pressés de conclure, les habitants du Hodna reprochent d’acheter ‘‘naïvement’’ sans prendre la peine de (bien) négocier les prix.
 Une critique d’autant plus fondée, semble-t-il, que ces acheteurs ‘‘lointains’’ sont devenus la cible préférée des maquignons et des intermédiaires qui guettent leur venue pour réaliser des affaires plutôt juteuses.
Veiller à proposer un bélier suffisamment cornu, avec, si possible, des cornes en ‘‘tire-bouchon’’, bien nettoyé, à la toison irréprochable, et le tour est joué. Certains clients n’hésitent pas à mettre la main à la poche (même s’ils doivent y aller de 80.000 dinars), Quand bien-même prennent-ils quelques minutes pour faire semblant de tergiverser.
Certains clients n’en finissant pas d’admirer leur ‘‘trophée’’, approchés par l’APS au chef-lieu de la wilaya, à Aïn Lahdjel, à Aïn Lahdjel ou encore à Magra, soutiennent qu’en insistant pour acheter un mouton affublé de belles cormes, ils ne font que ‘‘suivre l’exemple du Prophète (QSSSL)’’.
A M’sila, les moutons aux belles et longues cornes est communément appelé ‘‘Mokrane’’. Ici, l’on affirme pouvoir déterminer la région d’origine de la bête grâce à ses cornes et leur forme. Les béliers de la race d’Ouled Djellal, les plus prisés, ont des cornes parfois à double courbure. Les doubles courbures
des cornes prouvent, affirme-t-on, que le bélier est suffisamment âgé pour être immolé et que, surtout, il est bien portant. Toutefois, sa viande, que l’on reconnait ‘‘moins savoureuse’’ que celle d’un agneau, nécessite des heures et quelques ‘‘astuces’’ lors de la cuisson.
C’est pourquoi le mouton dépourvu de cornes reste également de la fête. Il est localement demandé car apprécié pour sa viande délicieuse et la variété de mets que sa chair tendre permet de préparer.
Le plus beau mouton, chez les m’silis, est celui dont la toison blanche vire un peu vers le jaune. C’est, ici, une "marque de fabrique", au même titre que le mouton brun, à la toison noire, même si ce dernier est très rare sur les marchés du Hodna.
Les éleveurs professionnels de la wilaya de M’sila affirment que 90 pour cent du poids du mouton cornu et haut sur pattes sont exclusivement de la viande sans graisse. Une constante dans le monde de l’élevage qui fait, soutiennent des éleveurs, que les commerçants d’Alger et de Tipasa pèsent le mouton avant de le vendre.
Les citoyens qui viennent de toutes les régions du pays, en quête d’un mouton à ‘‘pedigree’’ apprécient également la qualité de la viande du mouton de M’sila.
Le bétail dans cette région steppique se nourrit en effet d’armoise, ce qui rend sa viande inégalable, affirme-t-on. Au faits des techniques d’élevage, les commerçants et les maquignons de M’sila affirment aussi que les clients venant d’autres régions, notamment d’Alger, ‘‘ne savent pas différencier entre un mouton engraissé et une bête nourrie de végétation des steppes’’.
Il reste que le mouton le plus beau et aux plus belles cornes, c’est toujours le mouton le plus cher. Il faut en effet débourser entre 70.000 et 90.000 dinars pour s’offrir ce type d’animal.
Abdelkader B., un jeune architecte venu spécialement de Batna, ‘‘armé’’ de ‘‘seulement’’ 40.000 dinars, fait contre mauvaise fortune bon coeur. Lui, il est à la quête d’un mouton ‘‘f’hal’’ (mâle vigoureux), même de petite taille.
Il s’intéresse du coin de l’£il à un interminable conciliabule entre un maquignon à l’air malicieux et un acheteur venu du côté de Boumerdes (si l’on se fie à la plaque d’immatriculation de son véhicule, rempli d’enfants trépignant d’impatience).
Lorsque les deux hommes se serrent la main, pour signifier que le marché est conclu pour un bélier cornu à 88.000 dinars, Abdelkader sourit en haussant les épaules et glisse, un peu comme pour se consoler : ‘‘quand on n’a pas ce qu’on aime, il faut aimer ce qu’on a’’.
 APS

Industrie agroalimentaire : Deux consortiums d’exportation créés


Des entreprises se sont constituées en groupement d’entreprises d’intérêt économique sans engagement de capital.

Le secteur de l’agroalimentaire connaît une nouvelle réorganisation. Des entreprises se sont unies et ont fédéré leurs expériences en vue de transformer la concurrence en coopération. Une démarche qui permettra de renforcer la production nationale et de booster les exportations. Des entreprises se sont constituées en groupement d’entreprises d’intérêt économique sans engagement de capital. C’est le statut juridique donné aux deux consortiums mis en place dans le cadre du projet de création et de développement des consortiums d’exportations dédiés à l’industrie agroalimentaire. Le premier consortium regroupe une dizaine d’entreprises spécialisées dans l’alimentation animale, à savoir tout ce qui est transformation de viande, de poissons et même les produits laitiers. Alors que le deuxième est dédié au secteur céréalier. Les deux consortiums sont en train de finaliser leurs plans d’action. Dans le cadre de ce projet pour lequel un budget de 400.000 euros a été consacré, trois autres consortiums sont en phase de constitution. C’est ce qui ressort de la première évaluation du projet en question organisée, hier à la résidence d’El Mithak, par le ministère de l’Industrie et des Mines en collaboration avec l’Onudi, le partenaire qui apporte son assistance technique et l’ambassade de France qui lui est le partenaire financier. Après sa mise en œuvre, en février 2012, le résultat du projet est jugé « probant » et « prometteur ». « Ce projet est très prometteur. Notre objectif est d’optimiser les ressources et de fédérer les synergies. Le résultat ne peut être immédiat, mais sera palpable à moyen terme », a souligné le représentant de l’Onudi, Galtieri précisant que « ce projet expirera en 2015, espérant la pérennité aux consortiums ». La secrétaire générale du ministère de l’Industrie et des Mines, Kherfi, a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre les entreprises pour, surtout, arriver à reconquérir une place sur le marché international. Pourquoi le secteur de l’agroalimentaire ? La SG a indiqué que « les exportation hors hydrocarbures ont connu une évolution non négligeable en passant de un milliard de dollars en 2009 à 2 milliards de dollars en 2013. Le secteur de l’agroalimentaire détient la première place ». Et d’ajouter : « C’est un secteur important du fait qu’il dépasse 50% du portefeuille de la production industrielle du pays. Il contribue à hauteur de 55% du PIB. C’est un secteur dynamique comptant à la fin 2012 plus de 20.000 entreprises et plus de 150.000 emplois, soit 40% de la population active ». Sur ce nombre, une vingtaine d’entreprises ont adhéré, pour l’instant, à ce processus de consortium. Un travail de sensibilisation est en train de se faire pour convaincre les entreprises à s’inscrire dans cette optique qui vise la promotion de la production nationale à l’international. A titre indicatif, l’adhésion au consortium constitue une démarche volontaire. Dans ce contexte, Mme Kherfi a souligné que « la démarche d’exportation doit être intégrée à celle de l’industrie et du développement de la production nationale ». Elle va sans dire que le premier de ces chantiers « est la diversification de l’offre exportable, qui passe par la nécessité d’articuler la croissance des exportations aux secteurs porteurs à haute valeur ajoutée ». Il s’agit, d’après elle, de bâtir une croissance économique sur une demande interne et une demande externe. La SG conclut, en avançant, que cette « stratégie sera déclinée dans le cadre d’un plan national de développement des exportations intégrant la réalisation de diagnostics de toutes les filières et l’analyse des perspectives de croissance sous filières et la mise en place d’un plan d’actions prioritaires portant sur l’instrumentation du dispositif institutionnel de pilotage et le développement des entreprises exportatrices ».
HORIZON

BECHAR : 304 KM DE FIBRE OPTIQUE EN REALISATION


Une opération de pose de 304 km de fibre optique, destinée à l’amélioration des prestations de téléphonie et d’accès à l’Internet, est en cours de réalisation à travers neuf (9) localités de la wilaya de Bechar, a-t-on appris mercredi auprès de la direction locale du secteur.
Retenue dans le cadre de la politique de généralisation de la fibre optique et de l’utilisation des TIC dans les concentrations de plus de 1.000 habitants, cette opération concerne les localités de Lahmar, Mougheul,Tabelbella, Mrija, Zaghmra, Ougarta, Hassi-Menounat, Bchir et El-Bayadha, a-t-on précisé à la même direction.
Ce projet s’inscrit au titre des efforts de modernisation des réseaux de communication du secteur et la prise en charge des préoccupations des populations des zones éloignées des grands centres urbains de la wilaya, en matière d’accès aux réseaux des technologies de l’information et de la communication, notamment le téléphone filaire et l’internet, a-t-on signalé.
Depuis le début de l’année en cours, 1.700 nouveaux abonnés au réseau téléphonique filaire et 1.500 autres au réseau internet, ont été enregistrés à travers la wilaya.
Cette dernière a bénéficié aussi de la mise en service de 27 stations du système multiservice MSAN (téléphonie, internet et télévision), ce qui a permis la mise en place d’une offre de 95.827 équipements et l’augmentation des moyens de raccordement à l’internet à 30.950 nouveaux équipement, a-t-on souligné.
En matière de téléphonie mobile, le secteur projette aussi la réalisation de 44 nouvelles stations de base de l’opérateur public ‘‘Mobilis’’ dans le but de mettre un terme aux zones d’ombres dans la couverture des localités éloignées et éparses, à l’exemple du ksar de Bent Echark a l’extrême sud de la wilaya de Bechar.
APS

TLEMCEN : UNE CINQUANTAINE D’EXPOSANTS AU SALON DE LA PRODUCTION AGRICOLE LOCALE



Une cinquantaine d’exposants participent mercredi au salon de la production agricole locale, organisé au parc national de "Lalla Setti" à Tlemcen dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la vulgarisation agricole.
Les produits agricoles du terroir de la wilaya de Tlemcen (fruits, légumes, miel) et autres tels que l’huile d’olive sont mis en valeur lors de la célébration de cette journée placée sous le slogan "l’agriculture familiale, base de la sécurité alimentaire", traduisant les efforts consentis en matière de vulgarisation agricole et de formation continue des agriculteurs, éleveurs et opérateurs d’autres filières y afférant.
Cette rencontre constitue une occasion pour les agriculteurs pour s’échanger les expériences et prendre connaissance des différents programmes de soutien initiés par l’Etat pour cette frange professionnelle, a souligné le directeur des services agricoles.
La grande diversité de fruits, de légumes, de lait et dérivés, de viandes et dérivés exposés dénote d’un grand savoir-faire acquis par ces agriculteurs hommes et femmes qui activent soit dans des exploitations collectives ou familiales, a souligné M. Fettouhi Mohamed en citant l’exemple d’une agricultrice, en l’occurence Madame Hadj Ali Samira qui fait de l’élevage bovin et ovin et l’aquaculture en plus de la production des fruits et légumes sur une superficie de 30 hectares à Maghnia.
Cette participante a réussi grâce aux différents programmes d’aide de l’Etat, à sa grande volonté et la formation continue dont elle a bénéficié, d’assurer une production laitière, aquacole et maraichères de grande qualité.
Son stand au salon, garni de produits du terroir, a attiré un grand nombre de visiteurs qui ont été conivés tous à des dégustations.
Par ailleurs, le DSA a indiqué que la campagne labours-semailles a démarré dans de très bonnes conditions dans la wilaya de Tlemcen ciblant plus de 170.000 hectares. Il a également affirmé que les semences et engrais sont disponibles au niveau de la coopérative des céréales et de légumes secs (CCLS).
APS

Le FMI satisfait de la situation économique et financière de l'Algérie

Le FMI satisfait de la situation économique et financière de l'Algérie

Le chef de la mission du FMI en Algérie, Zeine Zeidane, a estimé, mercredi à Alger, que la situation économique et financière de l'Algérie était relativement favorable tout en mettant l'accent sur l'importance d'une plus grande maîtrise du déficit budgétaire.
"L'activité économique s'est raffermie en 2014 et la croissance du PIB réel devrait s'élever à 4% contre 2,8% en 2013", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue de sa mission de consultations en Algérie au titre de l'article IV des statuts du FMI.
De même, le secteur des hydrocarbures devrait connaître une expansion, pour la première fois, en huit ans, alors que la croissance dans les autres secteurs "demeure porteuse" notamment dans les BTP et les services, a indiqué M. Zeidane qui est conseiller au département du Moyen-Orient auprès du FMI.
En outre, il a observé une poursuite du repli de l'inflation qui devrait se situer sous les 2% à la faveur, notamment, du "resserrement de la politique monétaire".
"L'Algérie se trouve dans une situation enviable car elle a constitué, au fil des années, une marge de manoeuvre considérable sur les plans de sa situation financière extérieure et budgétaire grâce à sa richesse en hydrocarbures", a-t-il souligné.
M. Zeidane s'est dit, cependant, préoccupé par la poursuite de la progression du déficit budgétaire qui devrait se creuser à 6% du PIB en 2014 en raison de la baisse des recettes d'exportation des hydrocarbures et du maintien d'un niveau élevé des dépenses.
Quant au Fonds de régulation des recettes (FRR), si son solde demeure considérable, il devrait accuser un repli pour la deuxième année consécutive, a avancé le représentant du FMI, préconisant "une plus grande discipline en matière de dépenses" à travers la mise en place d'une règle budgétaire pour gérer les recettes provenant des exportations des hydrocarbures.
"Les autorités algériennes devraient, particulièrement, plafonner le recours aux disponibilités du FRR pour la couverture du déficit budgétaire et définir un prix de référence de baril proche de celui du marché", a-t-il estimé.
"La situation budgétaire actuelle n'est pas alarmante, mais l'Algérie risque de basculer vers une position négative à long terme", selon M. Zeidane.
Interrogé sur la position du FMI quant à l'abrogation de l'article 87bis du code de travail par les autorités algériennes , il a considéré, tout d'abord, que la masse salariale demeurait "très importante" en Algérie.
A cet effet, a-t-il poursuivi, le gouvernement devrait "améliorer la maîtrise de cette masse salariale et réduire la rigidité du marché de travail à travers la mise en place de mesures et dispositifs de soutien et d'accompagnement des chômeurs".
Il a, en outre, réitéré la proposition faite par l'institution de Bretton Woods de limiter la règle 51/49% relative à l'investissement étranger aux secteurs stratégiques, notamment les hydrocarbures et les TIC.
Sur ce point, il est à rappeler que le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, a annoncé l'élargissement de cette règle au commerce de gros et de détail.
-Aucun décaissement sur le prêt accordé par l'Algérie au FMI-
Par ailleurs, il a fait savoir qu'aucun décaissement sur le prêt accordé par l'Algérie au FMI n'a encore été effectué.
L'Algérie a décidé, en octobre 2012, de participer à l'emprunt lancé par le FMI à travers un montant de 5 milliards de dollars pour renforcer les capacités de prêts de cette institution face aux grands besoins financiers de plusieurs pays dont ceux de l'Union européenne qui traversaient une grave crise financière, rappelle-t-on.
Cette participation a été opérée sous forme d'accord d'achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS).
Questionné sur les résultats du 4ème appel à la concurrence nationale et internationale pour les opportunités de recherches et d'exploitation des hydrocarbures, le représentant du FMI a considéré que les pouvoirs publics devraient relancer rapidement le processus d'attribution de périmètres et de maintenir un rythme annuel pour l'organisation de ces appels d'offres.
Ce 4ème appel à la concurrence pour les opportunités de recherches et d'exploitation des hydrocarbures, dont la séance d'ouverture des offres s'est tenue mardi dernier, s'est soldé par l'attribution de quatre périmètres sur les 31 mis en adjudication.
APS

jeudi 2 octobre 2014

M. Bouchaoureb évoque à Istanbul la stratégie de développement industriel de l'Algérie

M. Bouchaoureb évoque à Istanbul la stratégie de développement industriel de l'Algérie

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, s'est entretenu lundi à Istanbul avec plusieurs responsables du Forum économique mondial avec qui il a évoqué les principaux objectifs de la stratégie de développement industriel de l'Algérie.
M. Bouchouareb s'est, dans ce sens, entretenu avec le Professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Conseil exécutif du Forum économique mondial  ainsi qu'avec MM.Philippe Rosler, directeur exécutif et membre du Conseil d’administration  et Miroslav Dusek, directeur Moyen-Orient et Afrique du Nord, en marge des travaux  de la réunion spéciale du Forum économique mondial, à Istanbul.
Le ministre a évoqué, à cette occasion, avec ses interlocuteurs les  principaux objectifs de la stratégie de développement industriel de l'Algérie,  qui a, a-t-il dit, pour ambition de moderniser le tissu industriel national,  conformément aux standards internationaux d'excellence et de compétitivité.
La nouvelle approche des pouvoirs publics en matière de relance et de  développement industriel porte également sur la promotion de l'économie numérique,  la mise en place d'instruments et modes de financements flexibles et modernes  et l'encouragement de l'innovation, a-t-il ajouté.
Il s'agit aussi de faciliter la création d'entreprises, d'améliorer  l'attractivité de l'Algérie pour les investisseurs étrangers et d'encourager  la délocalisation d'entreprises internationales de référence vers l'Algérie.
M. Bouchouareb a mis en exergue le fait qu’une dizaine de secteurs à  fortes synergies sont identifiés pour la mise en £uvre de cette nouvelle politique  à savoir l'industrie automobile et mécanique, la pharmacie et l'industrie chimique  et pétrochimique, le traitement de l'eau et l'environnement, l'industrie agroalimentaire,  le transport ferroviaire, l'industrie textile et le BTPH.
Il a souligné que l'Algérie présente toutes les caractéristiques pour  figurer dans un horizon proche parmi les pays émergents et que le rôle de l'industrie  est de donner corps à cette ambition, rappelant l'objectif d'atteindre une croissance  économique de 7% d'ici à 2019.
Evoquant la restructuration du secteur public marchand, le ministre  a affirmé que cette action est "décisive" avec le choix de l'autonomisation  des entreprises et l'encouragement de l'initiative et de l'innovation.
Il s’agit d’organiser les filières en groupes industriels favorisant  ainsi les complémentarités.   Il a aussi rappelé que cette restructuration intervient suite à un processus  d'assainissement à la faveur duquel les entreprises publiques seront désormais  en mesure de nouer des partenariats, pour permettre à ces entreprises d'atteindre  la taille "critique pour l'avantage concurrentiel" et, aussi, avoir "la flexibilité  et la réactivité pour s'adapter aux changements".
Cette réforme inclut "une modulation des avantages accordés en fonction  des politiques de l'Etat, un encouragement de l'investissement étranger ainsi  qu'une facilitation et un accompagnement des investisseurs", a-t-il expliqué.
Dans le même contexte, le principe du 51/49%, lié à l’investissement  étranger a été maintenu et élargi au commerce de gros et de détail, a ajouté  le ministre.
Par ailleurs, il a relevé que l'Europe, qui n'a jamais souffert de rupture  d'approvisionnement venant de l'Algérie, apprécie le pays à sa juste valeur  comme une source fiable et de fort potentiel, exprimant son souhait de voir  ce partenariat énergétique devenir le "déclencheur d'une nouvelle dynamique  qui ouvrira de réelles perspectives stratégiques à l'industrie algérienne tout  en stimulant le développement scientifique et technologique".
Pour sa part, le Professeur Klaus Schwab, tout en rappelant sa dernière  rencontre avec M. Bouchouareb, s’est félicité de la participation de l'Algérie  à la réunion d’Istanbul, ce qui lui permettra de "mieux faire connaitre son  expérience de développement industriel et de saisir les opportunités de partenariat  pouvant se présenter".
Il a souhaité a cet égard que l'Algérie soit représentée régulièrement  au forum annuel de Davos ainsi que dans toutes les autres rencontres organisées  au niveau africain ou arabe.
Il a, à ce titre, souhaité qu’une délégation conduite par M.Philippe  Rosler se rende prochainement en Algérie.   Le Forum économique mondial se déroule du 29 au 30 septembre 2014 en  présence d'un millier de participants, notamment les représentants des gouvernements,  des milieux d'affaires et de la société civile de plusieurs pays d'Europe, du  Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et de l'Asie centrale.
Cette rencontre est axée sur quatre thématiques principales: l'avenir  de la région MENA, la prochaine présidence du G20 par la Turquie, les dynamiques  de changement dans les secteurs de l'énergie, la construction d'économies inclusives  ainsi que les infrastructures comme plate-forme de croissance.
Le séminaire a pour principal objectif d'aider les investisseurs à s'adapter  aux modifications en cours au sein des économies nationales.
APS

Industries agroalimentaires: création de deux consortiums pour la promotion des exportations

Industries agroalimentaires: création de deux consortiums pour la promotion des exportations

Deux consortiums d'exportation (groupements d'intérêt économique) en industries agroalimentaires ont été constitués pour renforcer les capacités de production des entreprises algériennes et les hisser aux niveaux des standards internationaux, a affirmé mardi à Alger un représentant de l'ONUDI, partenaire de l'Algérie dans un programme dédié à ce secteur.
Le programme de création et de développement de consortiums d'exportation en industries agroalimentaires (IAA) a été lancé en février 2012 par le ministère de l'Industrie et des Mines en collaboration avec l'Organisation des Nations-Unis pour le développement industriel (ONUDI) et l'Ambassade de France en Algérie comme partenaire financier, a précisé Gilles Galtieri en marge d'une journée d'études dédiée à l'évaluation de ses activités.
Ce projet est "prometteur" et des résultats "palpables" ont été enregistrés avec la création "juridique et formelle" de deux consortiums dans les filières de protéines animales et de céréales, a-t-il fait savoir.
Créé début 2013, le consortium AAC (Algérien agro céréales) regroupe 12 entreprises activant notamment dans la production de pâtes et de farine.
Huit entreprises spécialisées surtout dans la transformation de viandes, de poissons et de produits laitiers constituent le groupement interprofessionnel des protéines animales (GIPA), né aussi en 2013.
D'autres entreprises ont manifesté leur intérêt pour adhérer à ces groupements, selon M. Galtieri qui a estimé que le nombre d'adhérents va "bientôt" doubler.
Le budget consacré à ce projet est actuellement de 300.000 euros avec la possibilité de l'augmenter jusqu'a 400.000 euros, a-t-il indiqué, précisant que l'expertise fournie par l'ONUDI porte notamment sur l'assistance technique et l'organisation de formations et de voyages d'études aux opérateurs économiques algériens.
Le secteur de l'agroalimentaire représente 50% du portefeuille de la production industrielle du pays. Il comptait à fin 2012 plus de 20.000 entreprises et plus de 150.000 emplois soit 40% de la population active industrielle, selon Mme Kherfi Rabea, Secrétaire générale au ministère de l'Industrie et des Mines.
Les consortiums ont permis, partout où l'expérience a été tentée, d'enregistrer des résultats "remarquables" dans plusieurs pays a-t-elle souligné, estimant que les premiers résultats de l'expérience algérienne sont "prometteurs".
Trois autres consortiums sont en phase de lancement, a-t-elle annoncé.
Plus de 80 entreprises ont été sensibilisées pour adhérer à ce programme ainsi que des ministères et institutions en charge de la promotion des exportations notamment la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI) et l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), a indiqué de son côté Ali Saci, cadre au ministère de l'Industrie.
Cette "démarche participative et volontaire" devrait être élargie à d'autres secteurs d'activité, a-t-il jugé. 
Intervenant à son tour, Arezki Issiakham, président du consortium (AAC) a mis en avant la nécessité de transformer la concurrence des entreprises adhérentes en coopération et conquête de marchés, appelant au développement de la créativité.
Pour sa part, Omar Aoussi, vice président de (GIPA) a souligné l'importance de la synergie des groupes, qui contribue, selon lui, à "changer la culture de la dépendance à l'importation".
APS

Adoption à Ouargla de la charte d'adhésion volontaire du plan "Aquapêche 2020"

Ferme aquacole à Ghardaïa

La charte d'adhésion volontaire, inscrite dans le cadre du plan "Aquapêche 2020", pour le développement durable de la pêche et de l'aquaculture, a été adoptée par l'ensemble des acteurs et professionnels de la wilaya de Ouargla lors d'une rencontre de concertation, organisée mardi.
"Cette démarche qui représente le premier acte fondateur d'un nouveau partenariat entre l'administration publique et les professionnels, est appelée à contribuer aux objectifs d'un développement durable et responsable de la pêche et de l'aquaculture", a souligné le conseiller au ministère de la pêche et des ressources halieutiques (MPRH), M.Farid Nait Djoudi.
Elle vise également l'engagement collectif des professionnels, versés dans différentes filières d'activités de la pêche et de l'aquaculture, notamment dans la valorisation, la commercialisation et la conservation des ressources extraites des écosystèmes marins et continentaux, a-t-il expliqué.
Retenue dans le cadre des principes adoptés par la FAO, la charte d'adhésion volontaire du plan "Aquapêche 2020", "constitue, en outre, un acte volontaire citoyen inscrit au titre des objectifs nationaux visant notamment l'amélioration des conditions de vie des habitants, la génération d'emploi et l'exploitation responsable et précautionneuse des écosystèmes ouverts", a souligné le même responsable.
De son coté, le directeur de wilaya du secteur, M.Nadir Kourichi, a mis en exergue les différents axes d4intervention prioritaires relatifs au plan "Aquapêche 2020", à savoir la promotion des filières de la pêche, l'amélioration de l'approvisionnement du marché domestique, ainsi que la mise en place des dispositifs de soutien, la consolidation de la gouvernance et le renforcement de la gestion participative.
Le plan "Aquapeche 2020" est soumis à discussion et à enrichissement, au titre d'un processus participatif entamé depuis le 15 juin dernier avec les divers acteurs concernés, a-t-il ajouté.
Cette rencontre de concertation s'étalera jusqu'à la fin du mois d'octobre en vue d'entamer une seconde phase de consolidation des propositions et d'enrichissement du programme de développent, lors de regroupements régionaux.
APS

M. Lamamra insiste sur la nécessité d'initier des consultaions avec la communauté algérienne à l'étranger

M. Lamamra insiste sur la nécessité d'initier des consultaions avec la communauté algérienne à l'étranger

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a mis l'accent, à Montréal, sur la nécessité d'initier des consultaions avec la communauté algérienne établie à l'étranger en vue de déboucher sur une stratégie qui fixerait les droits et devoirs croisés, au dela de la gestion et de la protection consulaire, indique mercredi un communiqué du ministère.
M. Lamamra, a ainsi évoqué la necessité d'initier un processus de consultaion avec les differents segments de la communauté algérienne établie à l'étranger dans tous les pays, en vue de déboucher sur "la formulation d'une stratégie ou d'une charte de partenariat entre celle-ci et la mére patrie, et qui fixerait
les droits et devoirs croisés, au dela de la gestion et de la protection consulaire". "Un tel processus large et inclusif devrait aboutir à un cadre de concertation et la présentation dudit projet aux hautes autorités du pays pour approbation" a t-il précisé.
La déclaration de M. Lamamra intervenait à l'issue de sa rencontre avec les membres de la commnauté algérienne établie dans la province du Quebec. S'adressant aux représentants du mouvement associatif et aux autres personnalités éminentes et comptences nationales, le ministre a réaffirmé "la priorité" que l'Etat algérien accorde à la communauté nationale à l'étranger, mettant l'accent sur les efforts consentis et les moyens engagés pour "répondre de manière efficiente" aux besoins des ressortissants algériens.
Il a rappelé que le programme du président de la République comporte un segment consacré à la communauté nationale à l'étranger, et qui "se reflète pleinement dans l'action du gouvernement".
S'agissant de la communauté algérienne établie au Canada, le ministre a dit avoir "enregistré avec satisfaction que le potentiel qui la caractérise est mis, graduellement, à contribution pour le développement économique et social de l'Algérie, tout comme elle est reconnue comme agents de changement positif dans la société d'accueil".
Il a indiqué, en outre, que "les membres de la communauté qui s'intègrent de par leur compétences et expertises, dans le processus de développement national peuvent constituer un élément au service du raffermissement des liens entre l'Algérie et le Canada".
M. Lamamra a aussi, entretenu les membres de la communauté sur les grandes mutations que connait l'Algérie dans divers domaines, grâce aux réformes intiées par le président de la République.
Il a, en outre, souligné le rôle de l'Algérie au plan international et son "engagement à servir la paix, à travers la résolution des conflits par la favorisation du dialogue".
Le ministre n'a pas manqué, par ailleurs, d'aborder la densité des relations algéro-canadiennes et des opportunités existantes pour leur approfondissement et leur renforcement, axant son propos sur "l'importance de la dimension humaine, qui est placée par l'Algérie au centre de ses relations avec les pays tiers".
APS