jeudi 24 janvier 2013






Vœux 2013
à Monsieur le Président de la République,
FRANÇOIS HOLLANDE



Monsieur le Président de la République,

L’année 2012 s’est achevée sur un voyage en Algérie, qui marquera et nous en sommes certains un nouveau point de départ au service des relations franco-algériennes, cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie.

Effectivement, les deux pays partagent une longue histoire et ce passé a longtemps alimenté des conflits mémoriels auxquels il est nécessaire de mettre un terme. Ainsi, Maison de l’Algérie s’inscrit dans cette lignée et apportera tout son soutien dans cette démarche progressiste.

Maison de l’Algérie est aujourd’hui prête à assumer un grand nombre de missions et à relever les défis de demain.
Pour cela, Maison de l’Algérie s’appuie sur les compétences de l’ensemble des femmes et des hommes qui compose l’association et qui, chaque jour, agit avec constance et détermination.

Au cours de cette nouvelle année 2013, Maison de l’Algérie mènera plusieurs actions pour lesquelles nous vous associerons car nous connaissons votre engagement et votre attachement quotidien pour le développement de ces relations, notamment celles en prise avec la jeunesse. Comme vous, nous considérerons que la jeunesse est un atout pour le développement d’un pays, et c’est d'autant plus vrai avec cette jeunesse franco-algérienne qui est un pont entre les deux pays.


Permettez-moi, au nom de Maison de l’Algérie, de vous adresser Monsieur le Président de la République, ainsi qu’à l’ensemble de votre gouvernement, nos vœux les plus chaleureux pour cette nouvelle année. Que 2013 soit une année marquée par les réussites, la confiance et l'esprit de cohésion dans nos actions dans le cadre du développement des relations franco-algériennes. Qu’elle soit, enfin, pour vous et vos proches, source de réussites et d’épanouissement.


Bonne année 2013 !


Sidi BENDIAB
Président Adjoint de Maison de l’Algérie

mercredi 23 janvier 2013

Les supporters algériens affichent leur optimisme à Pretoria


PRETORIA - Les supporters algériens installés à Pretoria (Afrique du Sud) affichaient mardi un très grand optimisme à quelques heures de la rencontre devant opposer dans la soirée (19h00 algérienne) l’équipe algérienne à son homologue tunisienne.
L’ambiance dans les hôtels ayant accueilli la veille un premier groupe de 260 supporters des Verts est pour ainsi dire à "100 % algérienne", l’emblème national étant visible sur les façades de toutes les structures d’accueil.
Revêtus de casquettes et d’écharpes aux couleurs nationales, les supporters algériens réaffirment avec fierté leur soutien aux Verts juste avant de prendre le bus vers la ville de Rustenburg, à 120 km de Pretoria, où doit se dérouler le derby maghrébin.
Impressions recueillies auprès des supporters à Pretoria :
- Mekhlouf Halliche, 60 ans (oncle du joueur de l’E.N) : "Je viens d’Alger pour supporter les Verts. Nous sommes bien accueillis, les conditions d’hébergement sont excellentes. Je suis optimiste et souhaite la victoire des Verts, de façon à passer au second tour.
Je suis déjà venu en 2010 (pour la coupe du Monde, NDLR). L’Afrique du Sud est un pays merveilleux qui mérite d’être visité. Cela vaut la peine de faire un tour de safari ou de visiter les mines de diamant, par exemple. L’ambiance est formidable ici, nous formons une belle famille, avec les jeunes, les moins jeunes, hommes et femmes de toutes les villes algériennes".
- Cherif Bechtouch, 44 ans : "Je viens de Sétif, le voyage a été un tant soit peu fatiguant mais on récupère avec l’ambiance qui règne ici. Nous sommes avec l’équipe nationale que nous soutenons, et nous sommes prêts à nous fatiguer davantage pour encourager les Verts.
Excellents accueil et conditions d’hébergement. Nous sommes avec notre sélection pour aller le plus loin possible dans cette compétition".
- Belkalem Ferhat, 59 ans : "Je viens de Tizi-Ouzou, le voyage a été long, mais nous sommes arrivés et c’est l’essentiel. On a récupéré après la première nuitée à l’hôtel, et on est prêt à aller soutenir l’EN qui est une équipe forte tant du point de moral que physique".
- Djeffal Mohamed Amine, 44 ans : "Je suis de Constantine. Le voyage a pris du temps certes, mais il a été confortable. Tout se passe bien, nous sommes bien installés, bien pris en charge. Nous sommes enthousiastes pour ce qui est de la qualification de l’EN au second tour. C’est mon premier voyage en Afrique du Sud et j’avoue que c’est un très beau pays".
- Sarah Rimouch, 30 ans : "Je viens de Jijel, le voyage Alger-Johannesburg a été long mais l’hôtel est très confortable. Pour le match, je suis aussi optimiste que mes concitoyens masculins et inchallah on va gagner le match. Je signifierai mon soutien à l’équipe en scandant Tahia Djazair".
- Louhibi Karim, 48 ans : "Je suis d’Oran et on est tous là pour soutenir notre équipe à laquelle nous souhaitons pleine victoire. Mais je crois qu’il ne faut pas juger sur le premier match. Il faut, à mon avis, encourager jusqu’au bout les Verts et l’entraîneur qui a su insuffler la dynamique et la discipline au sein de l’équipe".
Les opérateurs de téléphonie mobile Mobilis et Nedjma contribuent à cette initiative qui permet l’accompagnement de centaines de supporters algériens en Afrique du Sud.
APS

Les marchés urbains d’Algérie ont-ils une âme ?


Les marchés sont l’âme d’une ville, dit-on. Au-delà de la fonction strictement économique, ceux d’Algérie respectent-ils la dimension culturelle, environnementale, urbanistique, voire esthétique que ces lieux sont censés représenter ? Assurément non, s’accorde-t-on à constater.
Qui peut visiter une ville sans faire un détour par son marché principal ? Si ce réflexe est quasi universel, c’est qu’en plus d’y faire ses emplettes, le visiteur y découvre une ambiance typique exhalant des senteurs particulières. C’est l’endroit idéal pour sentir le pouls d’une ville.
Qu’en est-il des marchés des villes algériennes, du moins ceux de la capitale ? Quelle impression laissent-ils chez quiconque s’y rend ?
Qu’il s’agisse du marché de Lâakiba (ex-Belcourt), de celui des Trois Horloges (Bab-El-Oued) ou encore d’El-Madania (ex-Salambier), le constat largement partagé est le même : il ne s’agit plus que de dépôts disgracieux de marchandises, souvent limitées aux légumes et fruits de saison et presque partout, des excroissances anarchiques imposées par l’informel, même si celui-ci est aujourd’hui énergiquement combattu par les autorités publiques.
Peu ou pas d’espaces sont dédiés à l’artisanat alors qu’ailleurs dans le monde, relève-t-on, des villes ont bâti leur renommée grâce à leurs marchés, à l’instar de celui d’Alep (Syrie), du Grand Bazar d’Istanbul (Turquie), de Djamâa El-Fena à Marrakech (Maroc) ou encore des souks de Tunisie.
"Si j’étais touriste étranger et que je voulais repartir chez moi avec des souvenirs, je devrais chercher ailleurs que dans les marchés tant le choix y est limité ou inexistant", se désole une cliente.
Le célèbre marché de "Djamâa Lihoud", re-baptisé Amar Ali, offre une bien triste photographie : l’anarchie, qui a profité et profite à l’informel, a pris le dessus et les récents travaux de rénovation n’ont pas arrangé les choses : plutôt que de se développer, ce site se dégrade. Plus de la moitié de ses occupants s’est reconvertie à l’informel.
"La toiture en tuiles construite du temps de la colonisation a été remplacée par des tôles en zinc : l’été, on suffoque et la marchandise est vite avariée (...) sans compter que cela fausse le décor initial", fulmine un locataire.
Si, sous d’autres cieux, des commerces sont souvent érigés aux alentours du marché de quartier, c’est parce qu’il représente un concentré d’animation, un point de chute incontournable et une attraction touristique de choix. On y trouve des produits d’artisanat et des articles du terroir (épices, tissus, articles de l’artisanat, etc.).
En Algérie, le "principe" est pour le moins ignoré. Dans la Basse Casbah, les échoppes d’artisanat ferment une à une autour de "Djamâa Lihoud". Il suffit d’emprunter la ruelle menant de l’ex-rue de la Lyre vers la rue Abderrahmane Arbadji (ex-Marengo) pour constater les portes closes de certains locaux, alors que d’autres, jadis dédiés à des activités artisanales, servent, désormais, à écouler des produits plus "modernes", le plus souvent "made in ailleurs" mais de piètre qualité.
"Avant, dans cette seule rue, il y avait plus d’une centaine de boutiques, toutes spécialisées (dinanderie, épices, vannerie, bois, cuir...). A présent, leur nombre ne dépasse pas la vingtaine", déplore Ahmed, résidant de la rue Sidi Driss Hamidouche (ex-Casbah).
"Toute cette partie était occupée par des vendeurs de poissons, il n’en reste plus rien !", ajoute-t-il avant de confier que s’il continue à vendre des épices, c’est uniquement par attachement à une activité héritée de père en fils.
Heureusement, des métiers résistent encore comme celui de la torréfaction, entretenu par la famille Khelifaoui, une "curiosité" pour les autochtones et les étrangers qui n’hésitent pas à immortaliser les lieux par une photo souvenir.
Cassure fatale dans les circuits traditionnels
Ce laisser-aller "n’a pas lieu d’être", regrette Abderrahmane Khelifa, historien et archéologue de formation, estimant qu’il est le résultat d’une "interruption réglementaire" des circuits traditionnels alimentant les marchés, entreprise pendant la période coloniale et que les pouvoirs publics n’ont pas cru bon de reconduire après l’indépendance.
"Ceci a conduit à la disparition progressive des centres historiques, comme la Casbah d’Alger, la Médina de Tlemcen, les vieux Ksour du Sud, les marchés hebdomadaires", explique-t-il.
"La déferlante du plastique et la +modernisation+ des outils" ont fait le reste et remplacent les objets traditionnels par de nouveaux, plus accessibles mais de bien moindre qualité", se désole cet historien.
Au Maroc à titre d’exemple, ajoute-t-il, l’Etat soutient le développement de l’artisanat en allant jusqu’à infliger des amendes aux cadres qui ne respectent pas l’habit traditionnel y compris lors de réunions officielles. Les Algériens, en visite en Tunisie, observent pourtant cet attachement au patrimoine.
"Comment voulez-vous que nos artisans continuent à produire si ce qui représente leur gagne-pain ne se vend pas ? Combien sont-ils à porter encore le burnous ou la babouche traditionnels en ville ?", s’interroge, dépité, l’historien.
A la lumière de ce constat, serait-ce donc accessoire d’aborder les aspects esthétiques, culturels des choses lorsque la survie de familles entières s’en trouve menacée ? D’aucuns se refusent, heureusement, à cette fatalité en défendant ces dimensions nécessaires à la sauvegarde de l’identité algérienne.
APS

L’Algérie décidée à reprendre le processus d’industrialisation (ministre)


Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement, M. Chérif Rahmani, a souligné mardi à Constantine que la finalité de la nouvelle politique industrielle de l’Algérie ’’vise à instaurer les bases d’une véritable puissance économique régionale, en rupture avec toutes les formes de dépendance, en s’orientant résolument vers la reprise du processus d’industrialisation’’.
S’exprimant lors d’une rencontre régionale sur la production industrielle, organisée au palais de la culture Malek Haddad de Constantine et regroupant les responsables du secteur et les opérateurs de 16 wilayas du nord-est du pays, M. Rahmani a affirmé que le gouvernement mettra tous les moyens pour ’’réinventer l’industrie nationale et combattre la primauté de l’importation qui tend à marginaliser la production locale’’.
Le ministre a fait état de la détermination des pouvoirs publics, d’atteindre progressivement, l’optimisation croissante de l’appareil productif national, dont le taux d’utilisation est estimé à l’heure actuelle à 50 pour cent.
Pour ce faire, l’Etat préconise d’urgence, ’’le bannissement des contraintes qui entravent l’action des opérateurs économiques et déprécient la volonté des managers du secteur industriel productif, d’aller de l’avant, dans le sens de la croissance et du développement des produits et des savoir-faire.
Mettant en exergue le constat du recul du secteur de l’industrie, le ministre a exposé les grandes lignes de la stratégie de redéploiement de la production de biens manufacturés, par la mise en place de pôles d’excellences spécialisés, selon les vocations régionales et les ressources locales, aussi bien humaines, que technologiques et matérielles.
M. Chérif Rahmani a souligné que les rencontres régionales, à l’instar de celle-ci, devront prochainement, aboutir à la tenue d’une conférence nationale sur la production industrielle qui se chargera d’établir une ’’feuille de route’’ pour la relance du secteur de l’industrie, estimant d’ores et déjà, qu’il ne s’agit plus ’’d’effacer tout et de reprendre à zéro’’, car a-t-il considéré, ’’Il faut construire sur la base des ressources, des expériences et des acquis accumulés depuis les années 1970, en tirant les leçons des échecs et valorisant les atouts qui sont nombreux, en particulier en matière de compétences, que ce soit dans le secteur public, ou le secteur privé’’. Ces deux secteurs, sont désormais ’’complémentaires’’ et ’’bénéficient des mêmes avantages en se soumettant aux mêmes règles’’, a encore expliqué le ministre.
Dans la perspective de la relance du secteur de l’industrie, le ministre a évoqué en outre, le volet relatif à la mise à niveau des entreprises, rappelant qu’une enveloppe de 360 milliards de dinars a été allouée pour ce chapitre, appelant à aller de l’avant dans la mise à niveau qui devra à terme, permettre de ’’décomplexer’’ les opérateurs acceptant le jeu de la compétitivité et le verdict du marché.
Le ministre qui a rappelé que ’’seules 800 entreprises sur plus d’un million de PME que compte le tissu industriel se sont lancées dans l’épreuve de la mise à niveau, a souligné que ’’l’enjeu final, n’est rien d’autre que l’avenir de l’économie nationale et sa souveraineté’’.
M. Rahmani a préconisé la concertation entre tous les partenaires, publics, privés, syndicalistes, établissements financiers, formation, enseignement supérieur, recherche, tous appelés à faire de la prochaine decennie une decade de ré-industrialisation.
La rencontre a donné lieu à la tenue de deux panels, consacrés respectivement au ’’développement et potentialités industrielles à l’échelle du territoire’’, et à la ’’problématique de la production industrielle territoriale’’.
Des propositions qui devront être lues en plénière, elles devront concerner la réorganisation des zones industrielles et zones d’activités, les PME et la sous-traitance, ainsi que l’investissement.
APS

lundi 21 janvier 2013

DISPOSITIF ANSEJ (source Ministère des Finances)


DISPOSITIF ANSEJ


  1. Cadre légal et réglementaire
    • Article 16 de la loi de finances complémentaire 1996, modifié  et complété par l’article 224 de la loi de finances pour 2002.
    • Articles 101 et 102 de la loi de finances complémentaire 2009.
    • Décret présidentiel n°96-234 du 02 juillet 1996, relatif au soutien à l’emploi des jeunes, complété par le D P n° 11-100 du 06 mars 2011.
    • Décret exécutif  n° 96-295 du 08 septembre 1996 fixant les modalités de fonctionnement du compte d’affectation spéciale n° 302-087 intitulé « fonds national de soutien à l’emploi des jeunes », modifié et complété par le DE 03-74 du 23 février 2003 et le DE n° 04-231du 04 aout 2004.
    • Décret exécutif  n° 96-296 du 08 septembre 1996 portant création et fixant les statuts de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, modifié et complété par le DE n°01-162 et le DE n°03-288 du 06 septembre 2003, et le DE n° 11-102 du 06 mars 2011.
    • Décret exécutif n°98-200 du 09 juin 1998  portant création et fixant les statuts du fonds de caution mutuelle de garantie risques / crédit jeunes promoteurs, modifié et complété par le DE n° 03-289 du 06 septembre 2003.
    • Décret exécutif n°03-290 du 06 septembre 2003 fixant les conditions et le niveau d’aide apporté aux jeunes promoteurs, modifié par le DE n° 11-103 du 06 mars 2011.
    • Décret exécutif n° 10-157 du 7 Rajab 1431 correspondant au 20 juin 2010 modifiant et complétant le décret exécutif n°03-290 du 9 Rajab 1424 correspondant au 6 septembre 2003 fixant les conditions et le niveau d’aide apportée aux jeunes promoteurs.
  2. Population ciblée 
Les prêts accordés dans le cadre du dispositif ANSEJ concernent les catégories de citoyens âgés entre 19 et 35 ans. L’âge du gérant pourra être porté à 40 ans lorsque l’investissement génère au moins 03 emplois permanents.
  1. Montant de l’investissement
  2. Le montant de l’investissement doit être Inférieur à 10 000 000 DA.
  3. Le seuil minimum des fonds propres dépend du montant de l’investissement, il est fixé comme suit :
Niveau 1 : 1% lorsque le montant de l’investissement ≤ 5 millions DA
Niveau 2 : 2%lorsque le montant de l’investissement est supérieur à 5 millions  DA et inférieur ou égal à 10 millions DA.

Avantages accordés par le dispositif :
  1. Un prêt non rémunéré :
    • 28% du coût global de l’investissement lorsque celui-ci est ≤ 5 000 000 DA ;
    • 29% du coût global de l’investissement lorsque celui-ci est supérieur à  5 000 000 DA  et égal ou inférieur à 10 000 000 DA.
  2. Une bonification des taux d’intérêtpour les crédits bancaires obtenus (60%, 80% et 95% du taux débiteur appliqué par les banques selon la nature et l’implantation du projet) ;
Ces bonifications sont payées à partir du Fonds National de soutien à l’emploi de jeunes (compte d’affectation spéciale n°302-087). 
Les aides seront gérées par l’ANSEJ dans la limite des fonds mis à sa disposition par le Ministre chargé de l’Emploi.
Autres avantages : (nouvelles mesures)
  • Jeunes diplômés du système de formation professionnelle, pour l’acquisition de véhicules atelier : PNR d’un montant de 500.000 DA ;
  • Jeunes  diplômés de l’enseignement supérieur, pour prise en charge du loyer des locaux destinés à la création de cabinets groupés : PNR d’un montant de 1.000.000 DA ;
  • Lorsque le projet est réalisé dans le cadre des cabinets groupés, le seuil de l’investissement fixé à 10 millions DA est cumulé en fonction du nombre de promoteurs.
  • Jeunes promoteurs, pour la prise en en charge du loyer des locaux destinés à la création d’activités de production de biens et de services : PNR d’un montant de 500.000 DA ;
  • Un différé de 03 années à  été accordé pour le remboursement du principal du crédit bancaire et un différé d’une année pour le paiement des intérêts.
  •  
  • Les intervenants
    1. l’Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes:
         Elle a pour missions essentielles :
  • La gestion des dotations du fonds national, notamment les aides à la bonification des taux d’intérêts ;
  • Le soutien, le conseil et l’accompagnement des bénéficiaires dans la mise en œuvre de leurs activités ;
  • Le suivi des investissements réalisés.

    •  Comités locaux de sélection, de validation et de financement des projets :
 Il est créé au niveau des antennes locales de l’ANSEJ, des comités de sélection, de validation et de financement des projets, présidés par les directeurs des antennes locales de l’ANSEJ.
  •  Commission nationales de recours :
Il est au niveau de la Direction Générale de l’ANSEJ, une commission nationale de recours, chargées de statuer sur les recours présentés par les jeunes promoteurs, dont les projets ont été rejetés par les comités de sélection, de validation et de financement au niveau des wilayas.
  1. Le fonds de caution mutuelle de garantie / risques crédit jeunes promoteurs:
Objet du fonds:
Le fonds a pour objet de garantir les crédits de toute nature, accordés aux jeunes promoteurs ayant obtenu l’agrément de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes.
Ressources du fonds :
  1. dotation initiale en fonds propres :
-L’apport en capital de l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes ;
-L’apport du trésor public ;
-L’apport en capital des banques adhérentes ;
-Une partie du reliquat non utilisé du fonds de garantie des activités industrielles et commerciales. 
    Cotisations versées par les bénéficiaires et par les banques ;
  1. Produits de placements financiers des fonds propres et des cotisations ;
  2. Dons, legs et subventions ;
  3. Dotations complémentaires en fonds propres.
Capital du fonds : dans le cadre de la loi de finances complémentaire  pour 2009, la dotation du fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs a été portée à 40 milliards de DA (elle était de 20 milliards de DA).
  1. Les banques et établissements financiers
  2. Intervention financière de l’Etat
Dans le cadre du dispositif ANSEJ, l’intervention financière de l’Etat se résume comme suit :
  • Prêt non rémunéré, entre 28% et 29% du coût global de l’investissement (selon le coût du projet) ;
  • Une bonification du taux d’intérêt des crédits est accordée aux jeunes promoteurs prise en charge par le compte d’affectation spéciale n° 302.087, est fixée respectivement à 60%, 80% et 95%, selon la nature et la zone géographique d’implantation du projet. (article. 102 de la LFC 2009) ;
  • L’apport du Trésor public (dotation initiale en fonds propres du fonds de garantie).

La concertation pour exploiter tous les gisements

La création d’emplois et d’activités fait partie des priorités affichées par les pouvoirs publics pour lutter contre le chômage et améliorer l’insertion socioprofessionnelle des jeunes notamment.

La création d’emplois et d’activités fait partie des priorités affichées par les pouvoirs publics pour lutter contre le chômage et améliorer l’insertion socioprofessionnelle des jeunes notamment. A l’issue d’une cérémonie de  signature d’une convention entre plusieurs entreprises engagées dans l’initiative «Formation-Insertion des Jeunes», samedi dernier, à Oran, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh a déclaré que 90.000  projets ont été financés en 2012 dans le cadre des dispositifs de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des Jeunes et de la Caisse nationale d’assurance chômage. Par rapport à 2011, ce processus de création d’emplois et d’entreprise a connu une nette progression puisque ce sont 61.000 projets qui ont été financés dans les mêmes conditions.
Pour les spécialistes qui comparent la demande globale  d’emploi avec l’évolution de l’offre totale d’emploi sur une période donnée et qui observent les écarts, les résultats obtenus par ce dispositif sont et restent appréciables dans la mesure où ils contribuent à réduire les tensions sur le marché de l’emploi. Cependant, ils considèrent  que d’autres mesures devront être prises pour accélérer le rythme de création d’activité et augmenter ainsi le volume de l’offre d’emploi pour tenir compte des flux de jeunes quittant à différents stades  le système éducatif et répondre aux besoins de développement du pays.
La problématique de l’emploi renvoie à la problématique de l’investissement qui reste à parfaire chez nous pour se hisser à la mesure des besoins de la société algérienne en matière d’intégration professionnelle et   des moyens dont la collectivité nationale dispose. Il faut naturellement renforcer les dispositifs actuels de création d’entreprise et  conduite de projets lancés par les jeunes dans le cadre des «logiciels» ANSEJ et CNAC  qui ont le mérite d’exister et de pouvoir progresser par des aménagements successifs et des correctifs pertinents en collaboration avec les acteurs économiques et les partenaires institutionnels .
En effet, pour être clair,  il est tout à fait raisonnable d’affirmer qu’il existe encore des marges importantes de progression à explorer et exploiter pour impulser davantage ce mouvement de création d’activités et d’emploi dans toutes les régions du pays et dans de nombreux secteurs. Comment ? en tissant des accords de partenariat, d’essaimage, de sous traitance notamment avec les collectivités locales à travers l’utilisation des marché publics, des plans de développement des communes et des wilayas d’une part et les entreprises économiques publiques et privées soucieuse d’externaliser une partie de leur activité. Cette façon d’opérer aurait pour vertu non seulement d’identifier les opportunités d’activités et de projets pour les jeunes mais encore de contribuer à leur donner un plan de charge et une trajectoire durables en vue de les soutenir durant leur croissance et montée en cadence ou maturation.
Cela suppose naturellement un dialogue récurrent et de qualité au niveau local et régional entre les institutions publiques et les acteurs économiques pour mettre en lumière les opportunités susceptibles de donner corps à des projets qui «tiendront la route» et qui connaitront un faible taux d’échec ou de sinistralité comme disent les experts en la matière.
Par ailleurs, une telle perspective aurait l’avantage de mieux orienter les ressources publiques institutionnelles et bancaires vers une meilleure diversification des activités  plus en rapport avec les besoins du marché et du développement des secteurs et des régions. Cela réduirait l’effet de mimétisme qui est toujours préjudiciable à terme aux jeunes promoteurs d’abord et aux ressources publiques et bancaires engagés dans ces projets.
L’initiative «Formation-Insertion des Jeunes» fait partie de ces instruments d’intervention favorisant l’amélioration des qualifications et des compétences dans un premier temps et la faisabilité voire la viabilité de leurs projets dans un second temps. Pourquoi ? Pour la raison que ces éléments seront familiarisés à la fois à des métiers et  spécialités professionnelles  et surtout  à des grandes entreprises bien installées sur le marché.
Ce serait, pour eux, une forme d’immersion entrepreneuriale dont l’issue  favorable consisterait pour ces grandes entreprises à devenir, alors à leur tour, les donneurs d’ordre de ces jeunes promoteurs avec à la clé des contrats et des marchés de fournitures de biens ou de services leur assurant par là,des niveaux inférieurs à leurs moyennes à long termedes niveaux inférieurs à leurs moyennes à long terme la pérennité de leur emploi et de leur projet.  C’est l’esprit de la convention paraphée samedi dernier, à Oran du côté des entreprises par la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran, de l’entreprise de développement du bâtiment d’Oran, la société de réfection créée dans le cadre du partenariat algéro-italien et la direction de wilaya de l’emploi. Cette convention offre ainsi l’occasion à des jeunes de bénéficier de mesures de soutien à l’emploi par le recrutement, l’aide à la création d’entreprise, à la formation, à l’insertion ainsi que la possibilité de plans de charges.  
La question de la lutte contre le chômage et la création d’emploi ne sauraient être circonscrites ou confinées au seul périmètre de responsabilités et de missions du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ; la tâche comme l’enjeu sont considérables et stratégiques pour l’avenir et l’équilibre économique et social du pays. Par conséquent, ce sont des problématiques qui concernent et engagent la responsabilité de tous les acteurs institutionnels, agents économiques et organisations sociales ; aucun acteur, aucune entité ne peut se soustraire à cette nécessité de créer des emploi et des activités et donc à favoriser tous les investissements possibles et les formules de création de valeur dont les seules limites seraient alors l’imagination et les ressources disponibles .
il est aisé de voir comment de grandes nations industrialisées sont confrontées aux effets de la crise et à la résorption du chômage qui sévit dans leurs pays respectifs et d’observer comment les politiques publiques, les partis, les organisations patronales et professionnelles, les collectivités territoriales, le mouvement associatif,  le système bancaire, le système éducatif et bien d’autres entités se mobilisent, s’organisent, négocient et «ferraillent» pour conserver des emplois à défaut d’en créer en quantité suffisante.  
Le challenge de l’emploi est, et reste, en fait, celui de réunir les conditions favorables à une croissance soutenue et à un développement durable équitable à travers l’ensemble du pays. il s’agit d’un objectif central et stratégique et non pas d’une variable d’ajustement ou d’une conséquence aléatoire de nos pratiques économiques, aussi l’avenir des jeunes générations plaide pour une prise en charge rigoureuse et vigoureuse  de la question de l’emploi comme facteur de création de richesse et de stabilité sociale. C’est sur ce terrain que doit s’exprimer le patriotisme économique et la solidarité des générations, le reste n’est qu’écume du temps et vacuité sans lendemain.
Yacine Ould Moussa
EL MOUDJAHID

BILAN DE L'ANNÉE 2012 DE L'OXFORD BUSINESS GROUP : Le besoin de diversifier l'économie algérienne relevé

Dans son bilan annuel sur l'économie algérienne, rendu public hier, Oxford business group s'est félicité de la croissance du PIB et de l'augmentation des réserves algériennes de devises  mais regrette que l'économie du pays repose toujours sur les hydrocarbures et reste dépendante des cours du pétrole.
Le bureau a souligné «les bons résultats de l'économie algérienne en 2012» malgré «certains problèmes structurels», l'inflation et la récession qui frappent son premier partenaire commercial, l'Europe, a-t-il noté.
L'Algérie a enregistré une croissance du PIB de 2,6% en 2012 – un chiffre qui se situe dans la moyenne régionale – et devrait atteindre 3,4% en 2013, selon le FMI, rapporte Oxford business group dans son bilan.
Cette croissance «devrait rester solide à court terme, soutenue par les prix élevés du pétrole, une forte demande intérieure et une économie hors hydrocarbures en plein développement», note le bureau britannique qui craint toutefois un déficit fiscal en cas de chute des prix du pétrole.
Ledit rapport note également que les réserves de devises étrangères atteignaient fin septembre la somme de 193,7 milliards de dollars contre 188 milliards de dollars en 2011, tandis que l'excédent de la balance courante devait se situer à 8,2% du PIB à la fin de l'année 2012 en se basant sur les prévisions du FMI. Selon le rapport, «l'une des priorités majeures de l'État algérien en 2013 sera de ramener l'inflation au niveau recommandé de 4% à 4,5%, alors qu'elle atteignait 8,4% en 2012». 
Stagnation de l'intérêt des investisseurs étrangers durant les 4 dernières années. La dépendance de l'économie nationale des hydrocarbures qui représentent 97% de l'ensemble des exportations et contribuent au PIB à hauteur de 30% est qualifiée de «problème» par l'Oxford business group qui se félicite toutefois des «changements encourageants» qu'a connus le secteur de l'énergie.
Ainsi, 80 milliards de dollars y seront investis, ce qui assurera des rentrées confortables sur le moyen terme, note le rapport. Cependant, le bureau britannique s'inquiète de la stagnation de l'intérêt des investisseurs étrangers durant les quatre dernières années.
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle un projet d'amendement de la loi sur les hydrocarbures de 2005 a été lancé en janvier et présenté à l'Assemblée populaire nationale. La nouvelle loi revoit le système fiscal et le développement des réserves non conditionnelles et off shore afin de rendre le secteur plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Actuellement en discussion à l'APN, les débats principaux portent notamment sur le développement controversé des gaz de schiste auquel l'Etat semble déterminé à y recourir. L'Oxford business group se réjouit des avancées enregistrées mais insiste sur la nécessité pour l'Algérie de diversifier son économie et se félicite de la décision de l'Etat d'injecter de l'argent dans le secteur du tourisme.
«Le développement de secteurs tels que l'agriculture, le tourisme et l'industrie sera toutefois nécessaire pour que l'Algérie puisse tirer pleinement parti de son potentiel économique, réduire son chômage et améliorer le niveau de vie de sa population», conclut le rapport.
Mehdia B.
Le  Temps d'Algérie
 

La chanteuse Souad Massi / En tournée en Algérie


Souad Massi se produira à l’auditorium du Méridien, le 14 février prochain. La chanteuse algérienne, installée en France, marquera ainsi, sur invitation de l’Institut français, son grand retour sur la scène nationale avec une série de concerts à Alger, Constantine, Annaba et Tlemcen.

L’annonce a été faite par Gaëtan Pallan, directeur de l’IFd’Oran qui a déjà accueilli l’auteure de Raoui (titre éponyme de l’album qui l’a révélée), lorsqu’il était en poste à Ghaza (Palestine). Cette fois, le spectacle préparé en collaboration avec le guitariste Eric Fernandez, une création du théâtre des Salins (Scène nationale de Martigues), ambitionne symboliquement de promouvoir l’esprit de dialogue et d’enrichissement mutuel des cultures. Le public algérien se remémore sans doute les images de ses premiers passages à la télévision dans les années 1990, pour interpréter sa chanson Bye bye my  love, un clip sur les images exclusives du film Made in de Moussa Haddad. Elle chantait en anglais et en arabe (algérien) et sa prestation collait bien avec les images de ce film consacré à la jeunesse de sa génération, ses espoirs, ses déceptions, mais surtout sa volonté de vivre et de s’affirmer. Guitariste prometteuse à l’époque, avec des prouesses vocales qui évoquent l’égérie Tracy Chapman, elle a dû se résigner à l’exil pour échapper aux difficultés d’être artiste qui prévalaient durant cette période.
Aujourd’hui, si on compte ses débuts avec les troupes locales, dont le célèbre groupe de rock Atakor, la fille de Bab El Oued cumule une bonne vingtaine d’années de carrière. La révélation s’est faite avec l’album Raoui, mais ce sont, hormis sa participation à plusieurs festivals, les duos avec des chanteurs de renom qui lui ont permis d’élargir ses horizons, à commencer par Marc Lavoine avec le titre Paris et plus récemment avec Francis Cabrel (Tout reste à faire) qui a réalisé son dernier album Ô Houria. Souad Massi a également chanté avec Idir, Dabé Touré, Ismaël Lo et Forent Pagny. Diplômée en urbanisme, peut-être un peu privilégiée, Souad Massi n’est pas insensible au vécu de ses congénères et, comme dans Samira Meskina ou Houria, la condition féminine est toujours présente dans son œuvre. Mesbah laâchia nekhdem fechghal / li ydji yehgar fiya oua âliya yetmahbal  / kraht maghsil lamouaân lahouayedj ou lahdid / ntayeb ounaâdjan khayfa lahlib layfidh…., se plaint-elle dans la première chanson en mettant en avant avec un réalisme déconcertant, mais en poétisant la vie des jeunes filles accaparées par les tâches ménagères et n’ayant comme seules possibilités d’évasion que les séries télé à l’eau de rose.
Dans Le Chœur de Cordoue, la préoccupation n’est pas la même, mais elle ne déroge pas à la règle avec des complaintes intimistes comme dans ce passage : (Fi kalbi chaâli nar / nebki ma nzid namen zman ghaddar). Avec ce spectacle, elle redécouvre les sonorités flamenco qui ont sans doute marqué son passage avec les Triana d’Alger, mais aussi le chant chaâbi ou andalou qui ont dû bercer son enfance.  Autre complainte enfouie dans son répertoire, peut-être aussi dans sa mémoire profonde, le titre Tighiri (Le cri) chanté en berbère (kabyle) résonne comme un écho à sa propre condition : tighri, dassouthiou ouma sellagh….(c’est  ma voix que j’entends / je me suis retrouvée prise au piège/ je me suis retrouvée à l’orée de la forêt…), une manière de dire qu’il lui reste encore énormément de choses à explorer.

 
Djamel Benachour
EL WATAN

ACCÈS AU LOGEMENT AADL : Le salaire minimal des postulants fixé à 24 000 DA

Le postulant au logement location-vente doit avoir un revenu compris entre un montant supérieur à 24 000 dinars et égal à six fois le salaire national minimum garanti (SNMG), soit 108 000 dinars.
C’est ce qui a été précisé dans le décret exécutif n°12-432 du 25 décembre 2012 modifiant le décret exécutif n°01-105 du 23 avril 2001 fixant les conditions et modalités d'acquisition dans le cadre de la location-vente, de logements réalisés sur fonds publics ou sur ressources bancaires ou tout autre financement, paru sur le dernier numéro du Journal Officiel du 26 décembre 2012.
La fixation du salaire minimal à 24 000 DA ne devra pas concerner les souscripteurs de 2001 qui n'ont pas encore bénéficié d'un logement, a estimé un représentant des souscripteurs.
Il a souhaité que la direction générale de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) informe les anciens souscripteurs sur le salaire minimum qu'ils devront avoir. 
«Pour pouvoir bénéficier d'un logement, les postulants peuvent être éligibles, s'ils ne possèdent pas  en toute propriété, ni lui, ni son conjoint, un lot de terrain à bâtir, un bien à usage d'habitation, et n'ayant pas bénéficié, ni lui, ni son conjoint, d'une aide financière de l'Etat en vue de la construction ou de l'acquisition d'un logement», ajoute le même décret, notant que «le bénéfice de la location-vente n'est consenti qu'une fois pour la même personne».
Par ailleurs, le délégué a rappelé que l'opération d'actualisation des dossiers des anciens souscripteurs débutera le 28 janvier prochain. Une moyenne de 400 personnes seront reçues par jour et seront destinataires de lettres recommandées pour leur fixer rendez-vous, à savoir le matin ou l'après-midi.
Les souscripteurs qui ont égaré leur récépissé peuvent envoyer une lettre recommandée à l'agence pour obtenir leur numéro.
Quant aux souscripteurs qui n'ont pas reçu de lettre recommandée, ils peuvent consulter le site internet de l'agence et introduire leur numéro pour connaître la date de leur rendez-vous.  
Karima Sebai
Le temps  d'Algérie
 

Nouveau recensement général de l'agriculture : Une vision précise de l’environnement des exploitations agricoles



Le Recensement général de l'agriculture (RGA), le troisième du genre depuis l'indépendance nationale, devrait toucher l'ensemble de l'environnement des exploitations agricoles pour fournir les informations de base aux opérateurs économiques

Le Recensement général de l'agriculture (RGA), le troisième du genre depuis l'indépendance nationale, devrait toucher l'ensemble  de l'environnement des exploitations agricoles pour fournir les informations  de base aux opérateurs économiques, a indiqué, jeudi, le ministre de l'Agriculture  et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa.
"L'importance de ce recensement est énorme parce que vous ne pouvez  pas investir si vous n'avez pas les informations de base et actualisées. Donc, on ne pourra pas avancer sans cette action statistique", a estimé le ministre  lors de l'installation du comité technique chargé de la préparation et de la réalisation de cette opération. Le premier recensement qui a touché le secteur agricole en Algérie a été réalisé en 1973, dans la foulée de la Révolution agraire, suivi d'un autre en 2001.
Les précédents recensements se sont intéressé uniquement aux exploitations agricoles, alors que le nouveau va rassembler et traiter les informations liées  à l'environnement dans lequel évoluent ces exploitations, notamment les données liées au matériel agricole, à l'irrigation, aux fournisseurs d'intrants, mais  également au marché et à la transformation.
"Cette année, on va aller plus loin : nous aurons les informations statistiques et nous ajouterons tout ce qui tourne autour des filières en amont. Ces données  seront très utiles pour les agriculteurs et les grands investisseurs", a souligné  M. Benaïssa.
En 2014, le secteur disposera d'un système d'informations complet et des données actualisées pour entamer le prochain quinquennat (2015-2020).
Le RGA 2013 sera marqué par la mobilisation de 11.000 personnes dont 8.000 enquêteurs et touchera 1,150 million d'exploitations agricoles et d'élevage.  Cette opération devrait coûter environ 1,2 milliard de dinars dont 900 millions de dinars sont déjà mobilisés dans le cadre de la loi de finances de 2013. Le comité technique a jusqu'à fin août prochain pour préparer les dossiers liés à la réalisation de cette opération d'envergue sur le terrain. Il s'agit notamment de l'élaboration du calendrier des opérations, des  documents techniques ainsi que leur finalisation, et de la réalisation du plan des enquêtes des modules complémentaires, a expliqué le directeur des statistiques  au ministère, M. Hocine Abdelghafour.
Les enquêtes entrant dans le cadre de ce recensement vont porter sur  la saison agricole actuelle qui commence le 1er octobre 2012 au premier octobre  2013. La phase opérationnelle du recensement durera trois mois.  
Le comité se chargera aussi de l'analyse et de la publication des résultats et du développement d'un système de diffusion de ces résultats.
Partie prenante de ce recensement, la FAO mettra ses techniciens à la disposition du ministère et assistera le comité en termes d'analyses et de diffusion  aussi bien à l'échelle national qu'internationale.
Outre les directeurs centraux du ministère de l'Agriculture, le comité  technique comte aussi plusieurs structures comme l'Office national des statistiques  (ONS), les services du cadastre, le BNEDER, le CENEAP et l'ASAL (Agence spatiale algérienne), qui fourniront des prestations en terme de formation des enquêteurs, de données et d'études.
Le ministre a recommandé aux membres du comité d'exploiter toutes les  données et informations disponibles au niveau des offices, des comités interprofessionnels,  ainsi que les résultats des études déjà réalisées. "Il ne faut négliger aucune source d'information, notamment dans la phase préparatoire", a-t-il suggéré.

EL MOUDJAHID

dimanche 20 janvier 2013

Début officiel de la CAN-2013 : Que la fête commence !


A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 10 février prochain, tous les regards des sportifs africains seront tournés vers l’Afrique du Sud qui abrite, pour la seconde fois, après 1996, le tournoi continental qui rassemblera les meilleures sélections africaines du moment.

10 des 16 sélections présentes au pays de Nelson Mandela ont remporté, au moins une fois, le trophée. L’Algérie fait partie de ce contingent grâce à son succès lors de la CAN 1990 organisée chez nous. Elle tentera dès mardi face à la Tunisie de prendre option pour la qualification aux quarts de finale. C’est l’ambition que nourrissent toutes les équipes qui se lanceront à partir des prochaines heures pour la succession de la Zambie, détentrice du titre. La CAN-2013 marque une étape importante dans le processus de progression et d’amélioration de cette compétition majeure. Ces dernières années la CAN a pris une telle envergure qu’elle n’a pas laissé indifférents ses partenaires, annonceurs, les détenteurs de droits de retransmission et encore moins les clubs européens employeurs de joueurs africains, sans oublier les instances du football international (UEFA et FIFA). La Confédération africaine de football (CAF) a opté pour un changement important dans le calendrier du tournoi.
A partir de la 29e édition, la CAN se déroulera dans les années impaires pour, dit on, ne pas «gêner» les riches et puissants clubs du vieux continent et éviter aux footballeurs africains de disputer deux compétitions de haut niveau, comme la CAN et la Coupe du monde, dans la même année à quelques mois d’intervalle. Pour remplir ce contrat la CAF a dû gérer le calendrier de la compétition, compressé pour la circonstance. La Confédération a gagné son pari, ce qui n’était pas évident du tout au départ. A présent, la fête peut commencer. L’Afrique du Sud qui a remplacé la Libye au pied levé offre toutes les garanties pour la réussite de ce grand rendez-vous footballistique. Toutes les conditions matérielles et organisationnelles sont réunies pour assurer le succès de la grande fête du football africain. Tous les grands joueurs africains seront là.
C’est une garantie de succès supplémentaire. Les Fédérations nationales qui ont accompagné cet effort de changement prôné par la Confédération recevront en retour une aide financière appréciable. La vente des droits, l’exposition médiatique, l’arrivée de plus en plus massive des annonceurs conforte l’assise financière de la Confédération qui, ainsi, peut promouvoir ses plans de développement du football continental à travers de multiples actions orientées vers les jeunes, les clubs et les Fédérations. Pendant plus de deux semaines, les seize sélections vont s’employer sur les belles pelouses du pays arc-en-ciel pour succéder à la Zambie. Les Verts caressent cet espoir même s’ils ne l’avouent pas. A l’instar des autres, eux aussi sont des compétiteurs et donc vont tout faire pour aller le plus loin possible dans le tournoi. Ils s’inspirent de l’exemple des «Chipolopolo» pour aller au bout de l’aventure. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.               
 
Yazid Ouahib
EL WATAN

E

Ghardaïa : Deux zones industrielles réhabilitées


Investissement - Les travaux de réhabilitation de deux zones industrielles et de trois zones d’activité, dans cette wilaya, seront lancés en février prochain.

Les deux zones industrielles sont situées à Bounoura qui compte 215 lots sur une superficie de 118 hectares et à Guerrara qui renferme 189 lots, dont 90 attribués, sur 112 ha, a précisé Abdelkrim Miloudi, Directeur de l'industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement (DIPMEPI).
Les travaux de réhabilitation toucheront également trois zones d’activité, sur les huit que compte la wilaya, situées dans les communes d'El-Atteuf, de Guerrara et de Berriane et totalisant 375 lots et un portefeuille foncier cumulé de 116 ha, a ajouté le directeur. Ces travaux de réhabilitation et de modernisation porteront essentiellement sur la mise à niveau des infrastructures de base, le raccordement de ces zones aux différents réseaux de gaz naturel, d’électricité, d’eau potable, d’assainissement et des télécommunications, ainsi que la réalisation de clôtures et autres systèmes de lutte anti-incendie. «La réhabilitation de ces zones permettra d’impulser l’action de développement dans la région et de mettre en place un nouveau tissu d’entreprises industrielles, en encourageant l’investissement par l’amélioration de l’environnement immédiat des entreprises», a-t-il souligné. Cinq autres zones d’activité bénéficieront également d’opération d’aménagement et de réhabilitation en vue de consolider l’infrastructure industrielle de la wilaya et d’encourager les investisseurs à s’installer dans les communes de Zelfana, d’El-Menea, de Métlili, de Daya Ben Dahoua et de Mansourah, a signalé le même responsable. Les deux zones industrielles (Guerrara et Bounoura) créées dans les années 70 et les huit zones d’activité, auxquelles s’ajoute la nouvelle zone industrielle d’Oued-Nachou, en cours de réalisation, constituent un espace important pour la promotion de la production des entreprises de Ghardaïa. La réhabilitation et la multiplication des zones d’activité et industrielle sont très bien accueillies par les promoteurs qui souhaitent la mise en place d’un organe de maintenance des infrastructures et commodités de ces zones. Le tissu industriel de la wilaya de Ghardaïa compte quelque 4 270 PME occupant un effectif de 17 680 travailleurs, selon la DIPMEPI.

APS

R. L. / APS

Traitement des dettes des PME : D’un rééchelonnement à l’autre, ça grince sur la dette fiscale




Dans la période la plus récente, les pouvoirs publics ne sont pas restés insensibles aux soucis exprimés par les représentants des patrons algériens en matière de traitement de l’endettement des PME.

Après avoir surtout profité, dans une première étape, aux fonctionnaires puis aux microentreprises à travers la série de mesures adoptées par un célèbre Conseil des ministres de février 2011, les largesses financières de l’Etat se sont étendues plus récemment aux PME algériennes. La plupart des représentants du patronat algérien s’étaient montrés très réservés vis-à-vis des mesures adoptées en faveur de la microentreprise. Les décisions prises dans le sillage des émeutes de janvier 2011 ont un caractère “purement social”, avait estimé Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise. De son côté, Zaim Bensaci, président du Conseil national de la PME, avait déploré le fait que l’Etat cherche à créer de nouvelles PME alors qu’il ne fait pas assez pour aider les entreprises privées déjà existantes et qui sont en difficulté. A ses yeux, l’Etat devrait supprimer le passif des entreprises privées performantes au lieu de “gaspiller l’argent du Trésor pour aider des entreprises publiques complètement déstructurées et qui constituent de véritables gouffres financiers”. Un message bien reçu par les pouvoirs publics et qui s’est traduit, essentiellement, par la mise en place de deux dispositifs de rééchelonnement des dettes des entreprises privées, à la faveur des deux réunions tripartites organisées en mai et septembre 2011.
Dettes bancaires : 200 milliards de dinars à rééchelonner
Le rééchelonnement des dettes bancaires des PME en situation de difficulté financière a été  la première des mesures annoncées au profit des entreprises privées.
Selon M. Karim Djoudi, le dispositif devrait concerner, au total, près de 3 000 PME et traiter un volume de dettes de 200 milliards de dinars ; 80 milliards d’agios étant pris en charge par le Trésor public.
La procédure se caractérise par une relative flexibilité en offrant aux banques une grande latitude dans la prise en charge des entreprises en proie à des difficultés de remboursement de leurs crédits.
Les crédits non performants des banques constituent l'assiette du rééchelonnement susceptible d'être accordé à l'entreprise demanderesse.
Il s'agit de créances douteuses ou pré-litigieuses, les créances contentieuses - “définitivement compromises” dans le jargon en vigueur - quant à elles sont exclues de l'assiette potentielle de restructuration. Les conventions-types de rééchelonnements précisent que la durée maximale du nouveau crédit est de dix ans assortie d'une période de grâce maximale de cinq ans durant laquelle les intérêts courants seront pris en charge par le Trésor. Les intérêts et autres commissions non perçues par les banques du fait de la défaillance des entreprises bénéficiaires du nouveau dispositif sont regroupés dans un compte appelés “agios réservés”.
Ces agios en souffrance sont effacés et intégralement pris en charge par le Trésor public.
En échange de l'effort consenti par les pouvoirs publics, les entreprises doivent seulement se dispenser de distribuer des dividendes pendant la période de rééchelonnement.
Elles doivent domicilier l'intégralité de leurs opérations bancaires auprès de la banque qui a mis en place l'opération et n'envisager de nouveaux investissements qu'après accord de leur banquier.



Hassan HADDOUCHE
Liberté

LES GRANDS SERVICES PUBLICS : La qualité du service public est une revendication citoyenne


Dans les sociétés libérales, le rapport du citoyen au service public est basé sur l’exigence  de la qualité qui est un des indices du développement et du bien-être social. 
Qu’en est-il en Algérie ? D’abord, du point de vue des structures et organismes en charge  du service public, l’État, ses démembrements, les entreprises publiques économiques (EPE), les offices (EPA) ont été jusqu’à une date récente, et pour certains, ils le demeurent encore, en situation de quasi- monopole dans ce créneau d’activités. Une  telle situation n’a pas été sans conséquences  sur la qualité des prestations, la concurrence, comme facteur de stimulation des produits et services étant inexistante. S’agissant  du financement des activités liées au service public, il est pris en charge, en grande partie, ou en totalité par le budget de l’État sous formes de subventions, en contrepartie des  sujétions de service public dûment  consignées dans un cahier des charges.  Cependant, et bien que la réforme de l’administration et celle des grands services publics n’ait pas enregistré  de progrès notables (la commission nationale de la réforme administrative a été installée en 2002), l’État s’est désengagé progressivement de la gestion directe des services publics en le délégant à des  établissements publics autonomes. Ces derniers recourent à la contractualisation avec des prestataires privés ou publics, ouvrant ainsi la voie à la concurrence. L’Algérienne des eaux  (ADE) pour la distribution et l’alimentation en  eau potable, Sonelgaz pour la distribution de l’électricité, Algérie Poste et Algérie Télécom pour le traitement, l’exploitation, la distribution du courrier ainsi que les prestations des télécommunications – téléphonie fixe et mobile, internet- la télévision ainsi que la télédiffusion, les transports, l’éducation nationale, la santé publique ; constituent les principaux  services publics. Le moins que  l’on puisse dire, c’est que ces prestations  sont loin de répondre qualitativement aux besoins et aux exigences  des  Algériens. Coupures fréquentes d’électricité,  branchement des conduites de gaz naturel par des sous-traitants sans respect des normes minimales de sécurité, irrégularité dans l’alimentation en eau,  perturbations fréquentes du réseau internet en plus de la faiblesse de son débit et  celle du degré de sa  pénétration au niveau des institutions publiques et du territoire national,  anarchie dans les transports, verrouillage du service public de l’audiovisuel… Toutes ces lacunes constituent des facteurs de mécontentement qui poussent les citoyens  à se révolter à travers des formes de “jacqueries  quotidiennes”. Le manque de transparence et l’absence de communication  des gestionnaires des services publics attisent  la colère  des usagers et des citoyens de façon générale. Dans de telles conditions, l’image de l’État est ternie, son autorité s’effrite et sa crédibilité  est remise en cause. La cohésion et la stabilité  sociale se fragilisent  et la perte de confiance des gouvernés envers les gouvernants s’accentuent et s’aggravent.
Il est vrai que l’ampleur des besoins générés par la poussée démographique, la densification du tissu urbain, l’accélération de la mise en œuvre  des programmes de développement  ainsi que l’amélioration relative du niveau de vie, combinées à l’aspiration légitime des  Algériens à accéder à un minimum de services liés au progrès et au développement économique et social  de leur pays, potentialisent la demande sociale et exercent une forte pression sur ceux qui sont en charge du service public. Mais il  est vrai aussi que l’équité dans l’accès à un service public de qualité, pour l’ensemble des contribuables, doit être garantie par les pouvoirs publics. La refondation de l’État moderne au sens du respect du droit et de la moralisation de l’administration publique est une revendication citoyenne et une exigence sociale et historique.


A HAMMA
liberté

ANSEJ Tamanrasset : Plus 500 nouveaux emplois créés en 2012


M. Camio a indiqué que 377 projets, tous secteurs confondus, ont été financés en 2012, et 505 postes d’emploi ont été générés. Ce qui a coûté à la trésorerie de l’agence près de 44 millions de DA.

Les campagnes de sensibilisation menées durant l’année 2012, par l’agence de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) de la wilaya de Tamanrasset, dans les localités enclavées sont, semble-t-il, pour beaucoup dans la réussite de la politique adoptée par cette agence, particulièrement en ce qui concerne les procédures relatives à l’obtention des crédits et à la rentabilisation des projets financés.
“Comparativement aux chiffres obtenus ces cinq dernières années, l’Ansej a pu réaliser des résultats probants cette année”, a estimé, récemment, le responsable de l’Ansej, Camio Slimane, lors de la présentation du bilan des activités effectuées par son agence durant l’année écoulée.
M. Camio a ainsi indiqué que 377 projets, tous secteurs confondus, ont été financés en 2012, et 505 postes d’emploi ont été générés. Ce qui a coûté à la trésorerie de l’agence près de 44 millions DA. Avec 305 projets avalisés, le secteur des services a eu la grande part, suivi du secteur industriel avec 45 projets, puis du secteur de l’artisanat avec 14 projets et du secteur des travaux publics avec seulement 9 projets. Le secteur agricole, qui occupe la dernière position du classement en matière de dossiers approuvés, n’a enregistré que 4 projets.
Rappelons qu’en 2011, la commission d’approbation n’avait accordé son précieux aval qu’à 223 dossiers sur les 1 296 déposés.
“C’est dire qu’il y a eu une prise de conscience de la part des jeunes Tamanrassetis qui sollicitent notre agence pour obtenir le financement leur permettant de monter leur propre projet et, par ricochet, en finir définitivement avec l’hydre du chômage qui frappe la région de plein fouet, particulièrement les contrées isolées, entre autres Amguid, Tazrouk, In Guezzam, où l’on a enregistré une affluence remarquable parmi les jeunes qui s’intéressent beaucoup plus aux secteurs d’activité non saturés à l’effet de pouvoir rentabiliser leurs desseins, sans compter les avantages qui leur sont accordés par l’État”, explique l’orateur, avant de renchérir : “Cette année, nous avons axé nos efforts sur le travail de proximité et de vulgarisation sur les modalités et les dispositions prises par l’Ansej au profit des jeunes désœuvrés. Un travail qui est rendu efficace grâce aux journées portes ouvertes organisées au niveau des institutions publiques et au centre universitaire de la wilaya, mais aussi à notre présence aux stands des différents salons organisés dans la wilaya, dont le Salon national de l’artisanat et le salon de la foire internationale de l’Assihar.”
En ce qui concerne les opérations de recouvrement, M. Camio a tenu à préciser que 79% des crédits alloués aux jeunes promoteurs ont été remboursés. Au demeurant, il n’a pas manqué de mentionner que l’année 2012 a été jalonnée par la signature d’une convention entre l’Ansej et l’Office du parc national culturel de l’Ahaggar (Opnca) dans le cadre de la promotion de l’activité touristique. à commencer par le projet de réalisation d’un motel au site d’Assekrem et celui de création d’une entreprise de nettoiement et de recyclage des ordures ménagères qui sont en phase d'études.
RABAH KARECHE
Liberté

mercredi 9 janvier 2013

Hans Rosling. Le numéro un mondial de la statistique «Une nation sans statistiques ne peut pas fonctionner»


«Une nation sans statistiques ne peut pas fonctionner»







Hans Rosling, l’inventeur du célèbre Gapminder World, également connu sous l’intitulé Gapminder des OMD, que nous avions rencontré lors de son passage à  Annaba, le laisse comprendre en relevant dans cet entretien que «pour l’Algérie, beaucoup reste à faire pour parvenir à une croissance économique, l’un des objectifs majeurs du millénaire pour le développement.»

-Nombre de pays du tiers-monde ou en développement comme l’Algérie n’ont toujours pas les moyens de produire, d’analyser et de faire usage de statistiques variées et de qualité pour soutenir un développement réel. Souscrivez-vous à ce constat ?
Non, je ne partage pas cette opinion ; je pense plutôt que les données déjà existantes et suffisamment de bonne qualité sont mal utilisées et spécialement dans les pays qui ont le même niveau social et économique mais qui ne se comparent pas.  
-On dit que de bonnes statistiques améliorent la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, tous domaines confondus. L’absence de statistiques fiables, les gouvernements peuvent-ils ne pas être comptables de leurs décisions ?
Le gouvernement algérien a suffisamment de bonnes données sur la mortalité qui baisse. Ils doivent être fiers de ce qui a été amélioré (voir le lien http://www.childmortality.org/index.php?r=site/graph&ID=DZA_Algeria). Mais si vous regardez le monde Gapminder interactive www.bit.1y/11bQDga, vous trouvez que l’Algérie doit être en mesure de faire beaucoup mieux avec les ressources existantes, comme la Thaïlande, le Sri Lanka et la Tunisie qui sont  beaucoup plus faibles sur les taux de mortalité infantile au même niveau de revenu. C’est la capacité d’utiliser les données existantes qui est la principale limite !
-Plusieurs experts s’accordent à dire que les pays qui ont le plus besoin de statistiques sont également ceux pour lesquels ces statistiques sont les plus inaccessibles…
Une société qui ne tient pas à jour les livres des comptes ne peut pas fonctionner. Une nation sans statistiques peut ne pas fonctionner. Le défi consiste à faire bon usage des données  existantes, améliorer la qualité lorsque cela est nécessaire, et puis graduellement augmenter la quantité de données collectées.
-Pouvez-vous nous citer quelques-uns des pays où les politiques de développement notamment dans le domaine économique doivent leur efficacité au système des statistiques adopté ?
Je peux citer la Suède, les USA, la Chine, et la Thaïlande comme de bons exemples. La Libye (dans le passé) et aussi la Corée du Nord comme les seuls qui manipulent bien plusieurs types de données avec efficacité de collecte, utilisation et compilation de statistiques…
-Les statistiques ont un rôle crucial à jouer dans le secteur de la santé publique, car permettant de tracer avec précision et rationalité la cartographie des dépenses…
C’est important d’afficher les détails pour voir les variations des dépenses au niveau national et connaître les résultats en provinces et quartiers, entre sexe et groupes d’âge, et surtout entre les groupes de revenus différents. Sans ces analyses, les nations passeront à travers ceux qui en ont vraiment le plus besoin.
-Les bailleurs de fonds (FMI et Banque mondiale) s’appuient sur les statistiques dans les décisions d’attribution d’aides, dans le suivi de leur utilisation et les résultats en matière de développement. Les pays qui en ont le plus besoin sont également ceux dont les systèmes des statistiques souffrent du peu de crédibilité. Cet état de fait peut-il expliquer les inégalités dans la répartition des fonds ?
Je pense que le vieux concept d’un monde en développement est le principal problème. L’Algérie semble être un pays qui progresse socialement et démographiquement, mais défaillant sur le plan économique. Vous pouvez constater la comparaison entre l’Algérie, la Thaïlande, la Malaisie et le Brésil sur  Gapminder World ; www.bit.1y/11bVIoJ. Donc, il ne semble pas que l’aide étrangère soit la solution pour l’Algérie qui a une population en bonne santé et productive. Par contre, beaucoup reste à faire pour parvenir à une croissance économique, l’un des objectifs majeurs du millénaire pour le développement (OMD).  
-Votre pays (la Suède) se distingue par un système statistique des plus performants au monde. «Statistiques Sweden» (SCB) a apporté sa coopération à plusieurs pays du tiers-monde. Pourquoi pas l’Algérie ?
L’Algérie n’est pas incluse dans le répertoire des pays les plus pauvres pour lesquels la Suède donne plus de priorité.
-Quels sont d’après vous les pays en développement qui ont réalisé des avancées notables en matière statistique ?  
Les services gouvernementaux reflètent toujours la réalité de chaque pays, alors vous devez comparer le service des statistiques en relation avec le contexte social et politico-économique. J’ai été impressionné par le Bureau ougandais des statistiques où,  malgré le faible niveau économique du pays, ils font un excellent travail. Mais il n’y a aucune organisation dans les organismes de statistique, plutôt en général, je pense que ces pays ont mal exploité les données recueillies et compilées par leur agence de statistique.
-Que retenir de votre riche expérience ?
En me frottant aux chiffres pendant de longues années et en analysant les tendances de fond, j’ai fini par comprendre que les changements sociaux devancent le plus souvent les évolutions économiques, qu’il faut avoir un regard neuf et non biaisé sur les statistiques, une vision objective du monde. C’est d’ailleurs ce à quoi œuvre notre fondation Gapminder car le problème n’est pas l’ignorance, ce sont les idées préconçues, le prêt-à-penser. Le monde n’évolue pas forcément comme on le pensait...
 

Qui est Hans Rosling et en quoi consiste le Gapminder ?

Etudiant la médecine et les statistiques à l’université d’Uppsala en Suède, Hans Rosling s’est spécialisé dans le domaine de la santé publique, puis part exercer ses fonctions au Mozambique. En 1981, il découvre une maladie rare et paralysante qu’il nommera Konzo. Pour identifier l’étiologie de cette maladie, il consacrera vingt longues années de sa vie à son suivi. Ce qui lui a valu le titre de Docteur de philosophie. Hans fut conseiller de la santé auprès de l’OMS, cofonda Médecins Sans Frontières en Suède et publia un manuel de santé globale.
Théoricien, conférencier et professeur de santé internationale à l’Institut Karolinska, (Stockholm), son travail actuel consiste à dissiper les mythes courants sur le Monde en développement, faisant des comparaisons entre ce dernier et le tiers-monde sur le plan de la santé publique et de la prospérité. Ses présentations sont basées sur de solides statistiques sur lesquelles s’appuient souvent nombre d’institutions et organisations des Nations unies dans leurs programmes dans le monde.
Ces présentations sont accompagnées par de pertinents commentaires et illustrées par des visualisations et graphiques nets et fluides réalisés grâce à Trendalyzer, un logiciel révolutionnaire mis au point et développé dans le cadre de la Fondation à but non lucratif Gapminder qu’il a créée avec son fils et sa belle-fille. En 2008, les droits de Trendalyzer, outil permettant d’agréger, d’animer et d’exploiter facilement les données statistiques chiffrées avaient été acquis par Google en vue de mettre à la portée du public les données mondiales.
 
Naima Benouaret
EL WATAN

Valorisation des produits agricoles : cette labellisation qui tarde à venir



Depuis que l’Algérie s’est engagée dans la voie de l’ouverture sur le marché international, plusieurs initiatives ont été menées en faveur du développement du secteur agricole, notamment dans le domaine de la valorisation des produits du terroir.

Sous prétexte d’insuffisances qualitatives, le produit agricole algérien peine à franchir les frontières nationales si ce n’est dans le cadre de transferts illégaux menés par les réseaux de contrebande. Mais, pour une exportation en bonne et due forme, le produit agricole algérien accuse des retards énormes comparativement au produit marocain ou tunisien. C’est le cas notamment sur le marché européen qui reste hostile au produit algérien au nom des «normes sanitaires».
D’ailleurs, c’est dans l’objectif d’améliorer la qualité du produit agricole local que des partenariats ont été tissés avec des organismes spécialisés européens afin d’accompagner les producteurs algériens dans l’amélioration de leur produit et la modernisation de leurs moyens de production. Cette volonté a été réitérée en décembre dernier à la faveur d’un séminaire organisé conjointement par le ministère de l’agriculture et la Commission européenne dans la wilaya de Mostaganem sur le thème de «la valorisation du produit agricole algérien».
A l’issue des débats qui ont eu lieu lors de cette rencontre, il a été conclu que, «sur la base de cas concrets et à travers les différents échanges d’expériences, une série de recommandations a été arrêtée pour définir un plan d’action permettant de mettre en place des mécanismes de valorisation des produits agricoles en Algérie et consolider leur place sur le marché (national et international)».
L’huile d’olive, les produits de l’apiculture ou les dattes sont autant de produits visés par les programmes de valorisation en question et qui demeurent en quête d’un label propre à eux, mais qui tarde à venir.
M. Nadjah
EL WATAN