lundi 28 février 2011


Près de 250.000 nouveaux stagiaires rejoindront ce matin les établissements de la formation professionnelle au niveau national au titre de la rentrée professionnelle 2010-2011 (session février).

Près de 250.000 nouveaux stagiaires rejoindront ce matin  les établissements de la formation professionnelle au niveau national au titre de la rentrée professionnelle 2010-2011 (session février).        
Au total, 246.000 nouveaux stagiaires rejoindront les établissements  de la formation professionnelle, tous modes de formation confondus (formations résidentielle et par apprentissage).        
Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour accueillir ces nouveaux  stagiaires, répartis entre 68.000 en formation par apprentissage, près de 65.000  en résidentielle, 18.827 autres en formation en cours du soir et 4000 en formation  diplômante à distance, selon les responsables du secteur.       
Les postes de formation disponibles sont programmés en fonction des besoins  exprimés par chaque wilaya et les spécificités recherchées en matière de développement  pour assurer l'adéquation formation-emploi.        
S'agissant de la formation en milieu rural, 6.460 nouveaux stagiaires  rejoindront les établissements de la formation destinés aux femmes et jeunes  filles dans les zones enclavées.        
Par ailleurs 10.500 stagiaires suivront une formation professionnelle  dans les établissements privés.        
Sur le plan qualitatif, le ministère de tutelle a prévu de diversifier  l'offre de formation. Le programme pédagogique de cette rentrée compte 222 spécialités  couvrant 20 branches professionnelles, dont 138 spécialités demandées par les  différents départements ministériels.        
Parmi ces 222 spécialités, 5 nouvelles spécialités sont programmées pour la rentrée, à savoir la menuiserie d'agencement, le suivi de  réalisation de chantier (bâtiment), le traitement d'eau, la transformation des  dattes, la préparation en confiserie, la chocolaterie et la biscuiterie.        
En outre, l'encadrement et les structures du secteur de la formation  professionnelle ont été renforcés par 1.150 nouveaux postes budgétaires, dont  80 % sont consacrés aux enseignants formateurs, et par l'ouverture de 32 nouveaux  établissements.         
L'objectif de la politique de la formation professionnelle est de "répondre  aux exigences de l'économie nationale, par la disponibilité de spécialités en  adéquation avec les besoins du marché national".
Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels  assure avoir mobilisé "tous les moyens humains et matériels nécessaires" afin  de faciliter l'inscription des jeunes demandeurs de formation.        
Le programme de formation sera, d'autre part, renforcé dans les secteurs  d'activités qui sont considérés comme étant les moteurs de la croissance économique,  notamment le bâtiment et travaux publics (BTP), ainsi que le secteur du tourisme.        
Une formation d'alphabétisation-qualification professionnelle, destinée  aux jeunes âgés de plus de 15 ans et n'ayant jamais été scolarisés, est proposée  aussi pour cette rentrée.        
L'alphabétisation-qualification professionnelle, ouverte aux candidats  ayant déjà achevé avec succès leur cycle d'alphabétisation, vise à dispenser  un enseignement de base et un savoir-faire aux bénéficiaires.        
D'autre part, des formations-passerelles sont offertes pour cette rentrée  au profit des jeunes chômeurs diplômés de secteurs confrontés au problème d'insertion  professionnelle.        
Ce dispositif de formation permet de passer d'un niveau de certificat  d'aptitude professionnelle(CAP) à un autre supérieur, en l'occurrence un certificat  de maîtrise professionnelle, puis à un diplôme de technicien et de technicien  supérieur.        
Il constitue une "mesure incitative" en direction des stagiaires et  vise à faciliter l'insertion des diplômés dans le monde du travail et à leur  ouvrir de nouvelles perspectives en matière de promotion socioprofessionnelle.        
Il existe, par ailleurs, un autre dispositif de formation destiné aux  jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire. Il consiste à donner  une préformation à ces jeunes qui n'ont pas le niveau scolaire requis en vue  de leur incorporation dans les différentes spécialités de formation professionnelle.        
Cette préformation donnera l'opportunité aux jeunes concernés de bénéficier  de cours pour une remise à niveau d'une durée de 6 mois à une année avant d'être  orientés vers des spécialités en formation résidentielle ou par apprentissage  selon leurs choix et en tenant compte de leurs capacités physiques et intellectuelles.       
Les jeunes bénéficiaires sont ceux qui ont quitté l'école avant la quatrième  année moyenne, soit le niveau minimum requis pour bénéficier d'une formation.

Formation pour 26.000 femmes au foyer
Plus de 200.000 femmes ont déjà bénéficié du programmes de formation depuis 2004.
Près de 26.000 femmes au foyer rejoindront aujourd’hui les établissements de la formation et de l'enseignement professionnels au niveau national au titre de la rentrée 2010-2011 (session février).        
"Le secteur a offert pour cette rentrée au total 25.900 nouveaux postes  de formation destinés aux femmes au foyer afin de répondre à la forte demande  de cette population pour bénéficier d'une  formation dans certains métiers liés aux spécialités de pâtisserie, couture, et de coiffure, a-t-on appris samedi  auprès d'un responsable du ministère.         
Plus de 200.000 femmes au foyer ont déjà bénéficié de programmes de  formation professionnelle depuis le lancement de ce mode de formation en 2004,  alors que le nombre ne dépassait pas 10.000 durant l'année 2004, selon des responsables  du secteur.        
En matière de formation et d'accompagnement en faveur de la femme au  foyer, le secteur prévoit des postes pédagogiques dans les établissements de  formation à l'échelle nationale au profit de toutes les femmes sans exception, même celles n'ayant aucun niveau d'instruction, a-t-on précisé.         
Par ailleurs, le ministère a également offert, pour cette rentrée, 6.460  nouveaux postes de formation aux femmes et aux jeunes filles dans les zones  enclavées.        
Quelque 350 sections détachées ont été ouvertes dans les régions  rurales et les zones isolées.

Des diplômés en chômage intégreront la formation professionnelle
Les établissements de la formation et de l'enseignement  professionnels accueilleront aujourd’hui, des jeunes diplômés du secteur, confrontés au problème d'insertion professionnelle, afin de bénéficier d'une formation-passerelle, au titre de la rentrée de la formation 2010-2011 (session février).          
"Afin de répondre à la forte demande de jeunes diplômés du secteur  et chômeurs, pour qu'ils puissent bénéficier d'un diplôme supérieur, quelque  2.500 postes destinés à la formation-passerelle sont offerts pour cette rentrée",  a indiqué à l'APS une source responsable du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels.        
La formation-passerelle s'adresse particulièrement aux jeunes ayant  obtenu des diplômes de formation, au cours de trois années, et qui demeurent  confrontés au problème d'insertion professionnelle.        
Elle est programmée également au profit des jeunes diplômés ayant acquis  trois années d'expérience professionnelle et qui souhaitent suivre une formation  de niveau supérieur par rapport à leur formation de base.        
Ce dispositif de formation permet de passer d'un niveau à un autre supérieur.  Il s'agit de passer d'un niveau de certificat d'aptitude professionnelle (CAP)  à un certificat de maîtrise professionnelle puis à un technicien et à un technicien supérieur.        
Une instruction a été donnée aux directeurs de wilayas de la formation  professionnelle pour renforcer les structures par l'ouverture de sections de  formation destinée à cette catégorie de la société afin de prendre en charge  cette "forte demande", a-t-on expliqué.       
Ce dispositif de formation, qui a été lancé, en octobre dernier, dans  certaines structures de formation, sera généralisée à partir de cette rentrée.        
La formation-passerelle avait déjà été intégrée dans le programme  de la formation continue du secteur, mais a été auparavant destinée uniquement  aux travailleurs dans le cadre de la mise à niveau ou de la promotion.        
Ces passerelles sont considérées comme des "mesures incitatives" en  direction des stagiaires et visent à "faciliter" l'insertion des diplômés dans le monde du travail et à leur "ouvrir" de nouvelles perspectives en matière  de promotion socioprofessionnelle, a-t-on ajouté.        
Quelque 20 spécialités dans 11 branches professionnelles seront ouvertes  à cette rentrée, parmi les 113 spécialités liées à ce dispositif de formation  et définies dans le programme pédagogique de la formation.        
Il s'agit notamment de l'informatique, des techniques administratives  et de gestion, du bâtiment et des travaux publics, de l'artisanat traditionnel,  de l'électricité, de l'électronique, de l'hôtellerie et du tourisme et de la  construction mécanique.

Pré-formation pour 31.000 jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire

Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels  accueillera ce matin  des jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire, au titre de la rentrée professionnelle 2010-2011 (session février).        
30.995 postes de formation ont été pourvus pour la rentrée de cette  année au profit des jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire,  a-t-on appris samedi du ministère.        
Ce dispositif consiste à donner une pré-formation aux  jeunes qui n'ont  pas le niveau scolaire requis en vue de leur incorporation dans les différentes spécialités de formation professionnelle, a-t-on indiqué .        
Cette pré-formation permettra aux jeunes concernés de bénéficier de  cours pour une remise à niveau d'une durée de 6 mois à une année avant d'être  orientés vers des spécialités en formation résidentielle ou par apprentissage  selon leurs choix et en tenant compte à leurs capacités physiques et intellectuelles.        
Il s'agit des jeunes qui ont quitté l'école avant la 4e année moyenne,  soit le niveau minimum requis pour bénéficier d'une formation, a-t-on ajouté.        
A cet effet, le ministère a sélectionné, pour la rentrée, 60 spécialités  sur les 80 existantes dans le programme pédagogique élaboré à l'intention  de cette catégorie. L'agriculture, l'artisanat, le bâtiment et les travaux publics, la construction  métallique, l'hôtellerie, le tourisme, les industries agroalimentaires, les  métiers de services, figurent parmi les spécialités retenues.
 

dimanche 27 février 2011

Une approche plus réfléchie
 

 
Les nouvelles mesures décidées par le président Abdelaziz Bouteflika en moins de trois jours (Conseil des ministres et message à l'occasion de la célébration de la nationalisation des hydrocarbures), visent à donner un coup de fouet à l'ensemble de la relance, à encourager la voie aux investissements et à prendre en charge la problématique de la jeunesse en matière d'emploi et de logement. Déjà, les premiers effets commencent à se faire sentir au sein des populations, soulignant ainsi l'intérêt d'une telle option et d'une telle " toilette " des responsabilités et des mécanismes, qui ne correspondaient plus aux impératifs politiques, sociaux et économiques. Il importait en outre que tout cela fût clarifié par le chef de l'Etat pour assurer les populations de disposer, dès lors, d'un environnement adéquat et surtout de dégager " les plus-values " auxquelles aspirent les jeunes. Une nouvelle politique de développement semble se mettre en route qui, en réaction aux préoccupations, exprime la volonté de l'Etat d'orienter et d'assumer le suivi et sa propre contribution en se réservant le " devoir " à répondre aux attentes de la société. Par ailleurs, cette nouvelle étape définit de manière explicite les secteurs réservés à l'Etat et, en corollaire, ceux ouverts à l'initiative du secteur privé. Une clarté des choses afin que ne subsiste plus les handicaps pour les décisions et les mesures applicables et qui tiennent compte, en outre, de la situation économique et sociale actuelle avec ses nouvelles priorités et des exigences de l'environnement national, tel qu'il est généré par la politique nationale de développement. Certains grands principes ayant présidé à l'annonce de ces nouvelles mesures semblent se dégager plus particulièrement. Un des points essentiels, qui rejoint le souci des citoyens, réside dans la " redéfinition de la politique publique en matière de promotion de l'investissement, du concours de l'Etat à la relance de l'outil industriel public, d'appui à la mise à niveau des entreprises privées nationales, sur des encouragements diversifiés à l'entreprise et à la production locale, la création d'emplois et la réduction du niveau du chômage ". Un éclaircissement apporté sur la place que peuvent occuper les secteurs publics et privé et sur les grandes contributions de l'Etat afin de répondre ensemble aux espoirs exprimés, de part et d'autre, par les populations, de voir assurer  l'égalité et la justice sociale et l'obtention automatique des avantages offerts dans ce sens. On n'omettra pas, toutefois, de mentionner que tout cet arsenal de mesures économiques, sociales et politiques, demande à être complété par des "outils" d'accompagnement spécifiques  pour que l'effort concédé ait le maximum d'effets positifs dans l'intérêt du pays et de la Nation. Selon les directives du chef de l'Etat, il est clair que cette relance se poursuit loin de toutes les contraintes. Un enjeu pour l'avenir du pays. Les progrès accomplis durant ces dernières années par l'économie nationale se sont, malgré une conjoncture mondiale défavorable, poursuivis. Les indicateurs généraux, à l'exception toutefois du chômage et un déficit en matière de logement, sont en effet favorables et la situation dans d'autres secteurs s'est améliorée, de l'aveu même des différentes institutions internationales financières et économiques. Toutefois, si l'amélioration de l'économie est tangible, on relèvera que le secteur de l'industrie sera également l'objet d'une attention soutenue à travers la mise en œuvre d'un " programme de relance de l'industrie nationale " dont l'objectif est de porter,  à l'horizon 2014, la part de l'industrie dans la production intérieure brute à 10 % contre moins de 6 % actuellement, ce qui sera supérieur à la moyenne des autres pays du continent. Le gouvernement algérien est conscient de ne pas être au bout de ses peines. En effet, les difficultés subsistent et s'accompagnent d'une nouvelle demande de la société de plus en plus exigeante. Ainsi, face à cette nouvelle demande, notamment sociale, l'Etat s'engage à supporter une lourde charge financière en prestations diverses destinées à fournir l'appoint. C'est dire que rien ne " freine " la détermination du président Bouteflika de satisfaire les besoins des populations et du pays. Ainsi, il a instruit le gouvernement à faire preuve d'imagination pour éviter tout imprévu et tempérer une certaine tension sociale, perceptible dans la population, et ce avec des actions concrètes et visibles. Le développement,  est-il besoin de le rappeler, est un tout, et ne saurait s'accommoder à l'absence d'initiative ou de la négligence envers les préoccupations des populations. Aussi le " travail " dans tous les sens reste le plus précieux capital de la phase actuelle.                 B. C.



Création de PME et lutte contre le chômage : Une dotation de 48 milliards de dinars pour les 48 wilayas


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Une dotation budgétaire de 48 milliards de dinars sera répartie entre les fonds d’investissement par wilaya dont la création est prévue par l’article 100 de la LFC pour 2009, a annoncé le ministère des Finances.
Dans le  communiqué parvenu à notre rédaction, on peut lire que chaque wilaya sera dotée de 01 milliard de dinars,  constitué par la ressource publique. Une décision qui favorise la création de PME et PMI au profit des jeunes entrepreneurs, surtout pour ceux qui ne disposent pas suffisamment de fonds propres pour la création ou l’extension de leurs entreprises et ce, dans le but notamment d’absorber le chômage. En effet, ces fonds installés au niveau de chaque wilaya, explique le ministère, sont chargés de participer à l’alimentation du capital de jeunes entreprises. L’objectif est aussi de donner une impulsion au développement local par la multiplication des projets d’investissements, dans la région Sud notamment où ces projets font défaut et d’augmenter l’offre de financement direction national par le développement de nouveaux produits financiers. Par ailleurs, la gestion de ces fonds sera assurée par les sociétés de capital investissement opérationnelles qui peuvent apporter du capital et offrir leurs réseaux et expériences pour la création et le développement de jeunes entreprises. Les fonds de wilaya sont donc répartis entre ces sociétés de capital investissement, selon leurs capacités et leur présence sur le territoire national de manière à couvrir l’ensemble des wilayas. En adhérant à ce dispositif, estime le ministère, ces sociétés qui prennent des risques procurent une ingénierie financière ainsi que des fonds propres pour le financement de start-up.
D’autant plus que ces sociétés sont chargées de prendre des participations dans les entreprises créées par les investisseurs. D’ailleurs, fait savoir le ministère, une convention a été signée entre ces sociétés et le ministère des Finances pour définir les modalités d’utilisation de ces fonds. Dans cette convention, il s’agira de traiter les différents aspects du mandat de gestion, dont la constitution et les mises à disposition des fonds, le champ d’intervention de ces sociétés, les modalités de leur intervention et leur rémunération. «Ces ressources apportent une double réponse en termes de levier pour le financement externe mais aussi en apport de ressources à coût nul. Les sociétés d’investissement, assistées par une expertise internationale, auront à intervenir sur leurs ressources et sur celles des fonds mis à leur disposition», conclut le ministère des Finances dans son communiqué. En outre, parmi les mesures également prises au profit des jeunes entrepreneurs, annoncées notamment au Conseil des ministres qui s’est tenu le 22 février, la création au cours de cette année de sociétés publiques de leasing destinées à alléger le coût de la location-vente des équipements pour les nouvelles PME ainsi que l’allègement des procédures y afférentes avec le concours de l’autorité monétaire et le Fonds national d’investissement.
Ajoutant à cela les 230 milliards DA de crédits bancaires, annoncés par l’Association des banques et établissements financiers, pour le financement de la création de PME-PMI et des mico-entreprises. Par ailleurs, l’Etat algérien compte également sur le concours de pays européens, l’Italie, entre autres, pour développer le segment PME-PMI dans différents secteurs.

samedi 26 février 2011

LA MESURE EST DESTINÉE AUX JEUNES
  Des terres agricoles au dinar symbolique
De nouvelles exploitations agricoles seront cédées aux jeunes avec un dinar symbolique aussi bien dans les terres publiques que dans celles du privé au profit des jeunes et sera annoncé dès la semaine prochaine. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. «Pour nous, c’est une grande décision. Elle vient de conforter la dynamique du renouveau rural engagée depuis 2008. Il est tout à fait normal d’agir pour agrandir la base productive par la création des exploitations agricoles », a t-il indiqué. Précisons que cette nouvelle démarche sera soutenue par l’État. « Elle sera accompagnée d’un crédit bonifié d’un million de dinars par hectare », a t-il ajouté. Il s’agit d’un nouveau dispositif qui est mis en place par son département pour que tous les agriculteurs détenteurs de terres puissent valoriser et créer des exploitations agricoles de différentes superficies. Abordant les difficultés que rencontrent les agriculteurs quant aux financements de leurs projets, le ministre de l’agriculture a en outre annoncé qu’il est également prévu la création d’un fonds de garantie à l’instar de ceux déjà accordés pour les PME. Ce fonds qui va de 10 à 20 milliards de dinars, a til précisé, sera créé à partir des ressources disponibles au sein des caisses de l’agriculture. S’agissant de la concession des terres qui seront livrées, notamment dans les Haut Plateaux et dans le Sud, au profit des jeunes, Rachid Benaïssa a souligné que les bénéficiaires doivent hypothéquer l’acte de concession. Estimant que cet appel est ouvert à tout le monde, l’intervenant a cependant affirmé que la priorité est accordée aux jeunes diplômés et aux connaisseurs du domaine. De plus, les bénéficiaires de ces concessions avec un 1 DA symbolique auront un délai de 10 années d’exonération de payement de la redevance, a-t-il fait savoir. Concernant le rapprochement du producteur agricole et le transformateur industriel, il est également prévu l’octroi d’un crédit fédératif bonifié. Ce qui renforcera le partenariat publicprivé et privé-privé, selon le même responsable. Le ministre de l’Agriculture a indiqué en outre qu’un processus de soutien a été mis en place pour accompagner les unités de transformation en difficulté. Toute unité de transformation ne doit pas s’arrêter car cela risque de pénaliser les agriculteurs, a-t-il dit à propos des conserveries de tomates. Considérant que la sécurité alimentaire est liée à la souveraineté du pays, l’orateur a préconisé la synergie de tous les acteurs du secteur, à savoir les producteurs, les éleveurs et lestransformateurs. Quant à la banque qui accompagnera cette opération, le ministre de l’Agriculture a fait savoir qu’il est question exclusivement de la Badr. Par ailleurs, Rachid Benaïssa a annonçé que son cabinet a créé 15 000 emplois par an ces 10 dernières années, 50 000 à 60 000 distributions d’appareils industriels particuliers dans l’agriculture.
 Fawzi Khemili 

DES PORTES GRANDES OUVERTES DEVANT LES JEUNES


Opportunités d’emploiLe Conseil des ministres tenu avant-hier a eu le mérite d’avoir donné un nouvel essor au marché national de l’emploi. En effet, et face à une demande de plus en plus grandissante, cette rencontre de haut niveau a pu trouver les formules idoines. Plusieurs mesures destinées à dynamiser l'accès des jeunes au monde du travail ont été prises. De ce fait, de nouvelles opportunités seront offertes à l’avenir, aux jeunes de toutes les catégories. Il s’agit, entre autres de celles formulées dans le cadre des micro-investissements. Sur ce, le Conseil des ministres a décidé de soutenir les candidats à cette formule, à travers la réduction de leur apport personnel au titre du financement de l'investissement, de l'élargissement du seuil maximal de bonification des taux d'intérêts sur le crédit bancaire et l'octroi, si nécessaire, de crédits supplémentaires. Ces mesures sont inscrites dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et de la Caisse nationale de l'assurance chômage (Cnac). Aussi et à la direction des femmes au foyer et des personnes désireuses d'exercer une activité manuelle, il a été décidé le relèvement du montant du crédit sans intérêt, alloué à l'acquisition de matières premières et de celui destiné à l'acquisition de petits matériels et équipements. Des améliorations en rapport avec les dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle ont été décidées. Il s’agit de la levée de «toute conditionnalité», même celle relative aux activités commerciales, pour l'accès aux locaux pour les jeunes réalisés dans le cadre du programme «100 locaux par commune». Dans ce cadre-là, les jeunes exerçant une activité commerciale informelle ne sont pas, pour leur part, en reste. Une enveloppe budgétaire annuelle complémentaire de 2 milliards de dinars en 2011 et en 2012, a été ainsi allouée, au titre des programmes communaux de développement (PCD) pour l'aménagement de «marchés de proximité» lesquels serviront à accueillir les activités des jeunes sans emploi.
 

vendredi 25 février 2011

Emploi des jeunes : Veiller à l’application des décisions


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Réagissant aux mesures prises par le dernier Conseil des ministres notamment pour ce qui concerne l’emploi et l’investissement, de nombreux jeunes ont émis le souhait de voir ces décisions réellement prises en charge par les responsables qui ont pour mission de mettre en pratique ces mesures. C’est un réel satisfecit qui est exprimé par les uns et les autres en attendant ce qu’il adviendra sur le terrain.
ORAN: UN SATISFECIT MESURÉ Les dernières améliorations des dispositifs d’insertion existant déjà ont réconforté plus d’un. « J’espère simplement que ces facilitations accordées soient suivies d’effets sur le terrain », dira Salim, 28 ans, co-gérant d’un cybercafé au centre ville d’Oran. Un souhait qui reviendra dans beaucoup de bouches pour rappeler toutes les bonnes résolutions du gouvernement mais, à chaque fois, noyées dans une bureaucratie qui rend impuissantes toutes les démarches entreprises par les jeunes chômeurs. Pour Abdellah, 26 ans, vendeur ambulant de cacahuètes, et même s’il ne saisit pas l’importance de telles « réformes », il s’en prend aux banques et aux mille papiers exigés pour la constitution d’un dossier de prêt ou de création d’une micro-entreprise. « Je vous assure que j’ai passé plus de trois mois à réunir un dossier pour bénéficier d’un crédit pour lancer ma petite entreprise de nettoyage mais j’ai dû laisser tomber au bout du compte ».
Pour nombre de chômeurs chroniques, l’espoir s’apparente à cette volonté de l’Etat de les réinsérer dans le monde du travail pour, qu’enfin, ils puissent prétendre à un semblant d’avenir. Rachid, diplôme universitaire en poche, mais au chômage depuis deux ans, voit s’ouvrir devant lui des portes longtemps restées barricadées. « Ces mesures auraient dû voir le jour depuis belle lurette mais c’est déjà un pas en avant », affirmera-t-il. Mais pour beaucoup de jeunes, la réalité du terrain est bien loin des bonnes volontés gouvernementales. Cependant, et de l’avis général, l’exonération d’impôts pour trois ans et surtout l’inscription des entreprises de jeunes dans le planning des contrats publics locaux sont autant de mesures favorisant une réelle émergence de cette frange de la société pour peu que les règles du jeu soient respectées. 
OULED ALLAL, SIDI MOUSSA : «ON SOUHAITE QUE CES NOUVELLES MESURES SOIENT APPLIQUÉES »Les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres relatives à la création de l’emploi ont suscité un fort intérêt parmi les citoyens,  notamment chez la frange juvénile inactive. Les jeunes rencontrés à Ouled Allal ont avoué qu’ils ne sont pas encore au courant des nouvelles réformes et autres allègements. « Certes, j’ai suivi au journal de 20h00 le compte rendu du Conseil des ministres, mais je préfère avoir davantage d’informations sur les décisions relatives à la création d’emplois», confie un jeune chômeur. Pour son ami, les choses paraissent plus claires : «J’ai pris connaissance ce matin à travers les journaux que beaucoup de choses vont s’améliorer, et que celles-ci concerneront non seulement les dispositifs de création d’emplois et l’accompagnement des porteurs de projets après la phase réalisation, mais aussi les entreprises recruteuses de main-d’œuvre dans la mesure où des allégements de charges y sont prévus.
Normalement, s’ils appliquent à la lettre les décisions du président de la République, le chômage reculera fortement », assure-t-il. Son appréhension quant à l’application des mesures adoptées par le Conseil des ministres est partagée par d’autres jeunes chômeurs. «Notre souhait est que nos dossiers de création de micro- entreprises soient pris en charge sérieusement. Je ne veux pas que nos demandes soient archivées ou restent sans suite. On doit bénéficier de ces opportunités sans distinction  ni passe-droit» souhaite un autre. « J’ai un diplôme de charpentier, j’aspire à travailler et pourquoi pas me marier et fonder une famille et être à l’abri du besoin», espère un jeune fraîchement diplômé.
TIZI-OUZOU : LES JEUNES CONTENTS, MAIS…Les dernières décisions du président de la République entérinées par le Conseil des ministres ont été favorablement accueillies par de nombreux citoyens de la ville de Tizi-Ouzou, notamment les jeunes diplômés et les universitaires. Pour ces derniers, ces mesures constituent une bouffée d’oxygène. Karim en pré emploi avoue que « les dispositions en matière de recrutement définitif sont une bonne chose. Mais, on ne sait pas comment cela va se concrétiser sur le terrain avec les passe-droits et autre favoritisme ». Pour Kamel, les nouvelles dispositions pour l’encouragement du secteur agricole constituent «l’accomplissement d’un rêve de me voir enfin m’occuper des chèvres et brebis et monter ainsi ma propre fromagerie ». Mohamed, étudiant en 2e année d’architecture, estime que la décision prise par le président de surseoir au fameux décret qui avait poussé les étudiants dans la rue «n’est que justice rendue».Samira qui a sollicité un crédit dans le cadre de l’ANGEM est agréablement surprise de voir le crédit porté  à 100.000 DA, « ceci me permettra d’acquérir un matériel plus préformant que celui que j’avais initialement demandé ».Un jeune dentiste est heureux de la décision prise en matière d’aide à la location d’un cabinet «avec ce nouveau crédit, je dirai que je peux désormais exercer mon métier», dit-il. Un industriel trouve, quant à lui, que ces mesures «sont courageuses pour peu qu’elles soient appliquées.  Nous applaudissons surtout les efforts consentis en direction des jeunes».
CONSTANTINE LES INDUSTRIELS APPRÉCIENT LES NOUVELLES MESURESLes industriels de la capitale de l’Est et sa région ont longuement commenté les décisions du Conseil des ministres tenu la veille. Un responsable au niveau de l’unité de fabrication des produits laitiers (Safilait) implantée à Ain Smara nous a déclaré : «Ce sont des décisions courageuses de la part des pouvoirs publics, car tout ce qui touche aux agriculteurs nous concerne nous les transformateurs. Les facilités accordées aux agriculteurs vont nous permettre de récolter et de transformer directement le lait au lieu de l’importer en forme de poudre. Le coût de revient et la qualité seront nettement supérieurs pour nous».
Pour un gérant d’un complexe touristique, «toute nouvelle mesure est une bonne chose. Nous attendons à ce que l’impact économique du secteur du tourisme soit aussi important que les hydrocarbures comme cela se fait chez nos voisins tunisiens ou marocains. Et même si nous n’avons pas encore cette culture du tourisme, ces mesures particulièrement ce qui relève des procédures bancaires et administratives sont un grand pas en avant, à condition bien sûr de les appliquer et de faire barrage à tous les spéculateurs».
Un industriel d’une usine de peinture avoue : «Nous aimerions que les décisions prises par le Conseil des ministres soient appliquées sur le terrain, par exemple le gré à gré est une bonne chose, il faut donner la priorité aux industriels nationaux que nous sommes en matière d’aides, de foncier et de financement. On est face à une extension où l’on peut créer beaucoup de postes de travail».               

jeudi 24 février 2011


Locaux commerciaux, dispositifs Ansej, Cnac : Le gouvernement allège les conditions au profit des jeunes


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Diverses mesures tendant à l’encouragement de la création de l’emploi, la suppression des conditions liées à l’octroi des locaux commerciaux qui ont été des obstacles disqualifiant la majorité des jeunes, ont été prises, hier,  en faveur des jeunes. Le gouvernement tout en améliorant les dispositifs existants tels celui de l’ANSEJ ou de la CNAC  vient de décider un allégement des charges patronales pour le recrutement des jeunes demandeurs d’emploi. Les jeunes, qui lancent des micro-entreprises   bénéficieront, par ailleurs, de réduction de leur apport personnel au titre du financement de l’investissement. Le gouvernement a décidé dans le même ordre d’idées  l’octroi, si nécessaire, d’un crédit supplémentaire sans intérêt pour la location de local ou l’acquisition d’un véhicule aménagé en atelier, lorsqu’il s’agit d’une activité professionnelle par les diplômés de la formation professionnelle. Les jeunes ont désormais la possibilité d’obtenir des crédits entre 500.000  et  1 million DA pour   la location du local. L’entreprise créée par les jeunes sera aussi pendant une période de trois années exonérée d’impôts. Pour leur éviter un manque de plan de charge, le gouvernement a décidé une autre mesure, celle de leur réserver «un quota de contrats publics locaux». Les mesures en question touchent aussi le   microcrédit régi par l’Agence ANGEM, celui-ci bénéficiera du relèvement du montant du crédit sans intérêt, alloué à l’acquisition de matières premières et du relèvement du crédit destiné à l’acquisition de petits matériels et équipements pour les personnes désireuses d’exercer une activité manuelle.  
Enfin, et pour ce qui est du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) ouvert aux diplômés universitaires, techniciens supérieurs, la durée du contrat de placement passe de 01 année à 03 années lorsque l’employeur est une administration, avec possibilité de renouvellement alors que le contrat d’insertion des diplômés de la formation professionnelle auprès des entreprises du secteur économique pour une durée de douze mois, est désormais renouvelable. Le président de la République a insisté sur l’offre d’emplois durables aux citoyens en chômage et notamment les jeunes. Pour ce qui est de l’accès aux locaux commerciaux, le gouvernement a décidé de lever toute conditionnalité pour les jeunes réalisés dans le cadre du programme «100 locaux par communes ». Ce programme englobe près de 140.000 locaux dont la quasi-totalité n’est pas encore exploitée. Pour  la résorption du marché informel, le gouvernement a décidé aussi d’allouer une enveloppe budgétaire annuelle complémentaire de 2 milliards DA en 2011 et en 2012, aux communes  pour l’aménagement de «marchés de proximité». Ils seront destinés à accueillir les jeunes exerçant une activité commerciale informelle.

mercredi 23 février 2011




L'heure est à l'éradication des stéréotypes
 

 
La réflexion se poursuit au niveau politique, c'est une évidence. Elle porte sur les pratiques et les stratégies optimales pour relever les défis et surtout d'accroître l'élan en faveur de l'amélioration des relations entre l'Etat et le peuple. Ces relations devraient se fonder sur l'accompagnement et la confiance mutuelles pour davantage d'acquis. Les pouvoirs publics sous la dictée du président Bouteflika, se mobilisent de plus en plus pour contribuer à la réalisation de cette " mutualité " et surtout de faire progresser les valeurs de la réconciliation nationale qui,  dans son essence,  contribue au rapprochement  et à l'enrichissement de la compréhension et du développement humain. La société civile en particulier a un rôle crucial à jouer dans la promotion de ces valeurs. Ce faisant, la démocratie, ou la liberté d'expression,  ne peuvent servir de prétextes ou de marche pied menant à l'anarchie et au désordre.
Il faut reconnaître les lois de la République pour ensuite se consacrer à cette démocratie, à un dialogue significatif et constructif. Ces valeurs devraient aussi être véhiculées dans les programmes des partis politiques et autres organisations, surtout qu'en face, il y a une loi fondamentale du pays qui s'applique à tous. L'heure est à l'éradication des " stéréotypes " qui nourrissent l'incompréhension  et la division, notamment qu'au sein de la quasi-totalité du peuple algérien  les mêmes aspirations sont communes : stabilité, liberté et prospérité. Il est donc possible d'assurer ensemble cette amélioration. A ce propos, d'aucuns devraient remédier à cette tendance inquiétante, en jetant les bases de l'unité nationale et des intérêts de la Nation. Il est grand temps, d'affirmer que le développement actuel du pays est une vertu, et pas une menace pour le peuple.
Comme il est temps d'insister sur le fait que cette unité commune est beaucoup plus importante que la division des rangs, car il y va de la garantie de l'avenir des générations futures.
Depuis quelques années, la réconciliation nationale est devenue la pierre angulaire d'une politique en faveur de la paix et du développement. Œuvrer de concert pour trouver des solutions innovatrices aux défis actuels du pays et pour consolider les opportunités qui s'offrent à la société, constitue aujourd'hui, un devoir pour tous. Tout cela entre dans le cadre des engagements pris par le président Bouteflika, dont le programme part du principe tirant sa force d'une forte volonté à réaliser les rêves des Algériens. Quoi qu'il en soit, il semble bien que toutes les conditions soient réunies pour que l'Algérie soit, d'ici peu, " plongée " dans l'opulence sociale et économique. Telles sont les données des diagnostics politiques, tel est l'enjeu favorable qui se dessine en faveur de la société. En arrière-plan, on devine la fermeté du président Bouteflika à influencer de ses prérogatives et de son mandat populaire sur les grands axes qui garantissent l'avenir de ce véritable espoir. A l'épreuve des faits, ses orientations récentes se sont révélées " pleines " et fortes et surtout bien accueillies par les populations.
B. C.







mardi 22 février 2011

LOGOPour une prolongation de l'accompagnement des micro-entreprises
[Aps 21/2/11]  ALGER - L'Association des banques et des établissements financiers (ABEF) recommande une prolongation de l'accompagnement des micro-entreprises, de 3 à 5 années, et l'élargissement de cet accompagnement à plusieurs aspects, a-t-on appris lundi auprès de cet organisme.
"L'ABEF propose que l'accompagnement apporté par les agences nationales de l'emploi au profit des jeunes promoteurs, dans le cadre de la création de micro-entreprises, actuellement de 3 années, soit prolongé à 5 années afin d'assurer leur viabilité", a indiqué le délégué général de l'ABEF, Abderrahmane Benkhalfa.
En effet, l'ABEF estime que l'accompagnement de ces primo-investisseurs doit se poursuivre le long de la phase de mise en exploitation de la micro-entreprise confrontée à un marché concurrentiel.
Outre la prolongation de l'accompagnement, l'ABEF propose son élargissement aux aspects managérial et commercial de la micro entreprise.
M. Benkhalfa a expliqué qu'il s'agit de mettre en place un "accompagnement actif managérial et commercial", outre le "suivi administratif", en vue de réunir les conditions pour que la micro entreprise soit "viable et compétitive".
L'accompagnement commercial doit porter, notamment, sur "la richesse des débouchés, la certification des produits de la micro-entreprise et un réseaux d'écoulement", a-t-il précisé.
Les agences nationales de soutien à l'emploi de jeunes et de gestion du microcrédit (ANSEJ et ANGEM) et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) dispensent un accompagnement personnalisé au jeune promoteur durant la réalisation du projet d'activité et le démarrage de la micro entreprise.
Cet accompagnement intervient pendant le montage des projets des jeunes promoteurs, leur passage devant le comité de sélection, de validation et de financement et durant la phase de démarrage des projets.
Le promoteur bénéficie également d'un suivi d'un conseiller animateur pendant les 3 premières années de l'exploitation de l'activité.
Les deux agences de l'emploi, l'ANSEJ et la CNAC, doivent ainsi créer autour d'elles une "pépinière de bureaux conseils" à travers le territoire national pour accompagner les jeunes entrepreneurs dans la mise en exploitation du projet d'activité, a préconisé M. Benkhalfa.
Evaluant le volet financement, il a indiqué que quelque 150.000 projets d'activités réalisés dans le cadre des deux dispositifs d'emploi (ANSEJ/CNAC), au premier semestre de l'année 2010, ont bénéficié de crédits bancaires et ont généré "plus de 900.000 emplois".
Le délégué général de l'ABEF a précisé que les "deux tiers" du financement de ces projets d'activité sont à la charge des banques, estimant à ce sujet que "les risques pèsent trop sur un partenaire par rapport aux autres".
Le taux du crédit octroyé par une banque au profit d'un jeune promoteur représente "70 %" du montant global du projet d'activité, et ce, dans le cadre d'un financement triangulaire (agence-banque-apport personnel)", a-t-il expliqué.
"S'il y a une restructuration du financement du projet d'activité, il faudrait tenir compte de l'équilibre dans le partage des risques entre le postulant (autofinancement), le financement de l'Etat (les agences d'emploi) et les banques", a-t-il dit.
M. Benkhalfa a évoqué, en outre, la nécessité de mettre en place un système de contrôle semestrielle du recouvrement des créances par filière et par secteur d'activité, assuré par les banques, l'ANSEJ et la CNAC.
[Aps   21/2/11]
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Elles seront annoncées demain en Conseil des ministres

Mesures exceptionnelles en faveur des jeunes


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Par Noureddine Khelassi
Des mesures de libéralisation «historiques», notamment en matière d’emploi et de logement en faveur des jeunes, seront annoncées à l’issue du prochain Conseil des ministres, a-t-on appris de sources gouvernementales. Ces mesures, jugées exceptionnelles et de grande ampleur, devraient favoriser davantage l’accès au logement et la création de microentreprises, selon des formules plus souples et plus efficaces, indiquent les mêmes sources. Parmi les mesures prises figurent l’octroi aux jeunes de prêts bancaires à taux zéro, destinés à faciliter la création d’entreprises. L’Ansej, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, sera instruite pour augmenter le seuil de base du crédit à 20 millions de dinars. Le plafond du crédit, assez restrictif, était plafonné à un million de dinars, rappelle-t-on. La participation financière personnelle sera ramenée à 1% du coût du projet proposé, au lieu des 10% exigés dans les précédentes dispositions. Les jeunes promoteurs seront en outre exonérés d’impôts durant une période de cinq ans. Les conditions d’éligibilité et les documents exigés seront en outre considérablement simplifiés, indique-t-on de mêmes sources. Des guichets uniques seront créés à cet effet. Ces mesures concernent, entre autres, les diplômés universitaires sans emploi ou en chômage de longue durée. En matière de logement, source de profonds mécontentements et de contestations régulières, des facilités de crédit seront accordées à des taux exceptionnellement bas. Les banques publiques ont été, à cet effet,  invitées à se doter de moyens de traitement en flux tendus de la demande qui sera d’évidence en nette augmentation.Par ailleurs, profitant de la célébration du double anniversaire de la centrale syndicale UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, le président de la République annoncerait d’«autres surprises», selon les mêmes sources. Il s’agirait, outre la levée officielle de l’état d’urgence et de mesures de lutte antiterroriste encadrée par la loi pénale, de décisions de libéralisation politique. Il serait question notamment de légalisation de nouveaux partis politiques et du libre lancement de titres de presse généralistes, dont la création avait été freinée, voire bloquée depuis une quinzaine d’années. Les sources ne précisent pas à ce sujet si la création de radios et de télévisions privées seraient autorisées, à court ou à moyen terme.  

lundi 21 février 2011

Commentaire : Un espoir pour les jeunes


Soutien des jeunes sans emploi à Tipasa : Le mouvement associatif investit le terrain


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Amirouche Lebbal.


Les préoccupations des jeunes sont désormais prises en charge par le mouvement associatif, notamment pour ce qui concerne la recherche d’emploi. Une initiative bien saluée par les intéressés.
Plus d’une vingtaine d’associations et d’organisations nationales activant à travers tout le territoire de la wilaya de Tipasa ont fédéré leurs forces pour faire cause commune.
Leur objectif premier est justement d’aider les jeunes chômeurs de la région à s’insérer dans le monde du travail. Selon l’un des animateurs de la société civile à Tipasa, cette dynamique est née suite aux derniers troubles ayant émaillé les localités de la wilaya, à l’instar d’autres régions du pays. Manifestement est à en croire ce dernier, le réseau associatif local est déterminé donc à investir l’ensemble des villes et villages de Tipasa afin d’orienter et de porter assistance aux jeunes. «Si dans le passé chaque association ou organisation de la wilaya activait à son compte, la donne a changé présentement.
Nous essayons, à travers les réunions que nous tenons épisodiquement entre nous depuis les récentes émeutes, d’avoir un plan d’action commun pour que les actions que nous initions soient efficaces. Ce sursaut du réseau associatif local se veut comme un mouvement appelant à l’apaisement, mais surtout une force agissante pour, d’une part sensibiliser et orienter les citoyens et de l’autre jouer un rôle de relais entre l’administration et le citoyen», explique Bechroul Zoubir, le secrétaire général du bureau de wilaya de l’UNJA.
Ce mouvement, composé d’associations, dont les vocations sont variées (sociale, culturelle, environnementale et mouvement féminin…), a déjà entamé son travail sur le terrain. «Tous les cadres associatifs et ceux des organisations activant à travers Tipasa sont tous les jours sur le terrain.
Que ce soit dans les villes, dans les régions rurales, dans les lycées ou bien dans les centres de la formation professionnelle, l’objectif est toujours le même pour nous, à savoir : contribuer d’une manière positive à la résolution des problèmes, notamment ceux des jeunes», souligne le même interlocuteur. Pour conférer davantage l’efficacité au travail de proximité entamé, des dépliants ainsi que des numéros de téléphones sont mis à la disposition de la population pour qu’elle puisse être en contact permanent avec les membres des associations en question, et ce dans le but d’intervenir de façon efficace.
Cependant, avec l’allègement des procédures pour bénéficier de l’un des dispositifs de création d’emploi, Zoubir Bechroul estime que la prise en charge des préoccupations des jeunes chômeurs est moins pénible qu’auparavant. «Il faut savoir que nous travaillons en étroite collaboration avec la direction du travail de la wilaya et les différents organismes de création d’emploi. Pour nous, c’est un avantage puisque à chaque fois qu’une nouvelle mesure incitative est mise en œuvre, nous essayons de la transmettre le plus rapidement possible au concerné, même s’il habite dans des zones éloignées», affirme-t-il.
En parlant des nouveautés, le même interlocuteur indique que toutes les idées proposées par les jeunes porteurs de projet sont prises en considération par les organismes de création  d’emploi, pour peu que leur étude technico-économique soit concluante. «En outre, des créneaux qui étaient fermés dans le passé, à l’instar du transport de marchandises, location de voitures, pour ne citer que ces deux là ont été ouverts à l’investissement des jeunes dans le cadre des dispositifs de création de l’emploi», révèle encore Bechroul Zoubir.

dimanche 20 février 2011

Un nouveau développement socio-économique à l'ordre du jour
 

 
Les indices de la phase en gestation, en ce qui concerne l'aspect social et économique, et à décider par le premier magistrat du pays, procèdent d'une politique de développement qui s'inscrit dans un projet de transformation radicale, et se rattache à une conception plus générale, répondant aux attentes des populations et singulièrement des jeunes.  A travers cette nouvelle stratégie, déjà définie par le chef de l'Etat lors du récent Conseil des ministres, on décèle un très grand nombre de modèles, de dispositions et de mesures qui signifient une cohérence entre les attentes et les objectifs tracés. Des engagements qui traduisent, à ne point en douter, une conception évidente et incontournable. Ils rendent de fait plus visible le sens et la relativité des solutions proposées pour chaque mesure touchant aux grandes lignes de cette nouvelle stratégie, qui en terme politique, détermine ce qui est possible à concrétiser. Un mouvement de réponses à toutes les données économiques et sociales à faire évoluer et à adapter dans une conception " alternative " qui prend en compte les marges de manœuvre et les mesures  de l'avenir et à considérer au titre du développement durable. Une nouvelle forme de mise à niveau de la société, et de prise en charge de ses préoccupations, qui imagine un autre horizon plus confortable et permet l'intégration de réponses crédibles aux différents défis. Il est facile pour certaines voix de " parler " de ce qui est mal, c'est ce qu'ils font tous les jours. Mais pour ces voix, il est difficile d'évoquer les efforts fournis par l'Etat en direction du peuple, et il faudra sans doute du recul pour qu'elles disent ce qui est la vraie nature du développement actuel, qui repose sur une modernité dominante et constructive autour de centres vertueux : progrès social, progrès économique, progrès culturel, progrès politique. Une articulation particulière sur laquelle se fixe au présent les pouvoirs publics, justement engagés à prendre en compte les aspirations nationales et de les "ajuster " au monde nouveau et lui construire un environnement qui correspond à toute la société et surtout à réduire tous les déséquilibres. Il est certain que le rattrapage dans certains secteurs, indispensables à de nombreuses situations liées à la vie des populations, va impliquer de multiples acteurs publics et privés. Des choix possibles et des orientations qui recueilleront l'adhésion des masses. L'étape à venir est certainement la plus appréciable et la plus propice à répondre à tous les impératifs du moment, révélateurs des tendances et de la réalité de la nouvelle donne nationale. L'âpreté de l'actualité, montre que la " régulation " de la société est forcément le but des pouvoirs publics. Les mesures en vigueur à celles à tracer. Elles se veulent une " claire conscience " qui propose un projet pour toute la société. La nécessité d'un nouveau développement socio-économique s'impose, elle devient à l'ordre du jour.
B. C.



jeudi 17 février 2011


L’ANDI AUTORISE 937 NOUVEAUX PROJETS 

D’INVESTISSEMENT




Tizi-Ouzou 
Plus de quatre mille nouveaux emplois seront crées, dans les prochains mois, dans les wilayas de Tizi-Ouzou et de Bouira, à la faveur de projets d’investissement qui y sont prévus avec le soutien de l’agence nationale du développement de l’investissement, ANDI, ayant délivré 937 autorisation d’investissement l’an dernier.
Le guichet unique de l’ANDI de Tizi-Ouzou a ainsi formulé des prévisions de création de 601 PME ayant reçu le quitus d’investissement pour la wilaya de Tizi-Ouzou et 363 PME pour la wilaya de Bouira. Celles-ci auront à départager les nouveaux postes d’emplois à créer et qui seront de l’ordre de 3185 pour Tizi-Ouzou, soit 84,96% des 4145 postes prévus par l’ANDI, et de 960 emplois à créer à Bouira, soit 23,16%.
Ces statistiques démontrent, néanmoins,  le peu d’engouement que suscite la création d’entreprises à Bouira sui reste à la traine comparativement aux autres wilayas limitrophes, et loin derrière Tizi-Ouzou qui occupe le sommet du podium.
Le montant global de ces investissements s’élève à plus de 18,5 milliards de dinars, dont 14,6 milliards de dinars dans la seule wilaya de Tizi-Ouzou.
Le secteur des services demeure le plus convoité par les investisseurs de Tizi-Ouzou dont la majorité opte pour les transports avec 677 projets acquis auprès de l’ANDI, soit 25,72% des demandes de quitus d’investissement. Le coût global est estimé à 540 millions de dinars, avec une offre prévisionnelle de 1791 postes d’emplois. 51 autres projets dans ce secteur devront aussi générer plus de 300 emplois. Vient en suite le secteur du bâtiment et des travaux publics avec 151 projets acquis et qui devront générer 1295 nouveaux postes d’emploi.
L’industrie, qui reste le parent pauvre des initiatives d’investissement à Tizi-Ouzou et à Bouira, commence à intéresser timidement les porteurs de projets ayant introduit 45 demandes d’autorisation auprès du guichet unique de l’ANDI, avec une prévision de créer près de 620 postes d’emplois.
Cela étant, l’aventure entrepreneuriale dans ces deux wilayas reste tributaire de la disponibilité du foncier industriel qui se dresse en un sérieux obstacle devant les porteurs de projets les plus téméraires. 

Nouvelles zones d’activité
Et c’est dans cette optique que la direction de l’énergie et des mines de Tizi-Ouzou s’est efforcée à annoncer la création de quatre nouvelles zones d’activités à Tizi-Ouzou, Bouzeguene, Draâ-El-Mizan et Fréha. Celles-ci s’ajouteront donc aux 18 ZA réparties sur le territoire de la wilaya d’une superficie globale de 458 hectares.  Mais il est utile de signaler que l’ensemble de ces zones d’activités buttent aux récurrents problèmes de viabilisation qui n’encouragent pas pour autant les porteurs de projets à s’y installer.
Pourtant, la DMI de Tizi-Ouzou, au même titre que les investisseurs d’ailleurs, n’a jamais manqué d’annoncer l’urgence et l’opportunité de mener les plans de viabilisation dans ces zones d’activités, sans que les réalisations prévues ne soient mener dans les délais. A en croire la DMI, les plans annoncés devront être réalisés durant l’année en cours pour permettre aux centaines d’investisseurs de planter leurs projets le plus tôt possible au risque de les voir, eux aussi, délocaliser vers d’autres wilayas.
Ainsi, 17 zones sur les 18 existantes, seront touchées par le programme de viabilisation en 2011. Il est ainsi prévu de toucher le maximum de terrains, sur une superficie globale de 843 hectares, soit 1521 lots. Néanmoins, la DMI a prévu de finaliser 902 lots à octroyer aux investisseurs afin de  s’y installer durablement, tandis que 585 autres lots ne seront disponibles qu’après les avoirs viabiliser en seconde étape.
Il est à signaler que cinq zones d’activités, implantées à Azazga, Draâ-El-Mizan, Boudjimâ, Ain-Zaouïa et Makouda ne sont pas aptes à recevoir le moindre projet d’investissement, ceci alors qu’une autre zone d’activité prévue à Aglagal, dans la commune de Béni-Zemenzer, dans la daïra de Béni-Douala demeure incertaine en raison du lancement du programme de révision du plan directeur d’aménagement urbain, PDAU.