mercredi 31 octobre 2012

Prise en charge des cancéreux L’Etat prend une série de mesures


Un Conseil interministériel s’est tenu, hier, au siège de la pharmacie centrale. Sous la présidence du Premier ministre, il a regroupé les ministres de la Santé, des Finances, du Travail et de la Solidarité nationale.
La rencontre avait pour objectif de prendre des décisions concrètes pour mettre fin aux problèmes de prise en charge dont souffrent les cancéreux. A l’issue de ce conseil, plusieurs décisions ont été prises, notamment l’accélération de la réalisation des projets de centres anticancéreux (CAC). Il a été décidé que leur achèvement ne devrait pas dépasser le premier semestre 2013. Autre mesure : l’offre de soins en matière de radiothérapie devra être considérablement augmentée par l’ouverture, bientôt, des centres de Batna et Sétif ainsi que du CHU de Constantine en phase de construction. Grâce à ces acquis, l’offre de soins en matière de radiothérapie devra être doublée dans un délai n’excédant pas le premier semestre 2013. Concernant l’importation, il a été décidé de lever toutes les entraves d’ordre procédural concernant l’achat des médicaments en général, et en particulier ceux destinés aux cancéreux. Cette décision, à effet immédiat, devra rendre l’ensemble des centres d’oncologie plus efficients en matière de prise en charge des malades. Et pour enrayer les difficultés que rencontrent les cancéreux qui suivent un traitement ambulatoire et qui, jusque-là, se déplacent au niveau des Pharmacies centrales des hôpitaux pour se procurer les médicaments, le conseil interministériel a décidé d’autoriser les officines à dispenser certaines formes sèches (comprimés) de médicaments ainsi que certains antalgiques (médicaments anti-douleur) étant entendu que « ces médicaments seront remboursés par la sécurité sociale », a précisé le ministre de la Santé. En matière d’équipements de radiothérapie, les accélérateurs linéaires, dans la mesure où il n’existe que deux fabricants dans le monde, il a été décidé de prendre toutes les mesures pour les inciter à être plus présents en Algérie afin d’assurer une meilleure maintenance et un meilleur service de fonctionnement des équipements. D’autres points ont été abordés au cours du conseil, notamment la mise en place d’un comité permanent ayant pour mission de suivre et de veiller à l’application de ces décisions. Ce comité devra, par ailleurs, rendre compte, chaque mois, de l’état d’avancement des décisions prises par le conseil interministériel.
Mokhtar Kedada
L'expression

L’Orchestre symphonique Algérie-France se produira le 1er novembre


L’Orchestre symphonique Algérie-France, sous la direction artistique de Amine Kouider, se produira les 31 octobre et 1er novembre au Palais de la culture, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
Le premier concert sera dédié à la presse et aux sponsors, le second au grand public. C’est ce qu’a affirmé, lundi dernier, le chef d’orchestre, lors d’une conférence de presse animée à la bibliothèque du palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger. Ce concert s’inscrit, selon lui, dans une dynamique de rapprochement entre l’Algérie et la France. « Notre projet a pour but de renforcer le partenariat entre nos deux nations dans le domaine culturel », fera-t-il savoir dans ce cadre, estimant que cette manifestation a permis de réunir des femmes et des hommes des deux pays autour d’une rencontre musicale qui a mis en valeur les richesses humaines et artistiques de nos deux peuples. La musique, selon lui, est un vecteur de message de paix et un moyen de rapprochement des cultures. « Beaucoup de Français ont assisté au concert que nous avons donné à la salle Gaveau, à Paris, le 19 mars dernier, dans le cadre du 50e anniversaire de la signature des accords d’Evian », a-t-il argumenté. Sur un autre plan, le maestro, nommé artiste pour la paix de l’Unesco, a indiqué qu’à l’avenir, il travaillera de manière régulière en Algérie. Responsable à l’Institut français d’Alger, M. Voisin a mis l’accent sur le message de paix et de fraternité que véhicule cette initiative. « Certes, on ne peut pas mettre un terme à la guerre des mémoires ni oublier les atrocités, mais nous voulons construire un avenir, parce que la musique n’est pas un instrument politique, mais de rencontres entre les peuples », a-t-il précisé. Au grand bonheur des amoureux de la musique, l’orchestre en question a concocté un programme aussi riche que varié. C’est dire que les mélomanes auront le loisir d’écouter de la musique classique algérienne et française. L’Orchestre symphonique Algérie-France, pour rappel, a été créé l’année dernière. Il est constitué d’une cinquantaine de musiciens professionnels, placés sous la direction artistique du chef d’orchestre Amine Kouider. Il a pour mission de réunir des artistes professionnels algériens et français, participer aux cérémonies du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, favoriser la mixité culturelle à travers diverses actions artistiques ainsi que promouvoir l’entente et l’amitié algéro-françaises.
Djamel O.
L'expression

Les tours de Tipasa et Blida inscrits au calendrier de l’Africa Tour


La Fédération algérienne de cyclisme (FAC) a inscrit les tours cyclistes de Tipasa et Blida au calendrier de l’Africa Tour, indique mardi un communiqué de l’instance fédérale.
En plus des deux traditionnels rendez-vous, en l’occurrence le Tour d’Algérie et le Circuit International d’Alger, les tours de Tipaza (3 étapes) et Blida (3 étapes) viendront compléter le programme annuel déjà tracé par la FAC pour le développement de la pratique cycliste en Algérie.
"Cette opération unique dans les annales de l’histoire du cyclisme algérien s’est réalisée grâce à l’étroite collaboration de l’Union Cycliste Internationale (UCI)", précise la même source.
Avec l’entrée en vigueur de ces deux compétitions cyclistes, les équipes algériennes auront à marquer plus de points dans le classement général de l’Africa Tour.
Programme de la FAC inscrit à l’Africa-Tour :
  • -Tour d’Algérie11 mars au 15 mars 2012 (5 étapes)
  • -Circuit International d’Alger 16 mars 2012
  • -Tour de Tipasa 18 mars au 20 mars 2012 (3 étapes)
  • -Tour de Blida 21 mars au 23 mars 2012 (3 étapes)
APS

M. Laksaci incite les banques à soutenir une croissance hors hydrocarbures à deux chiffres


Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) a appelé mardi à Alger les banques commerciales exerçant en Algérie à accompagner le pays dans sa démarche vers une croissance hors hydrocarbures durable qu’il estime réalisable à deux chiffres.
"Une croissance hors hydrocarbures à deux chiffres est possible en Algérie et sans recours aux financements extérieurs. Il faut puiser dans l’épargne nationale mais il faut aussi que les banques commerciales jouent efficacement leur rôle en tant qu’intermédiaires financières", a-t-il préconisé lors de sa réponse aux questions des députés concernant le rapport sur les indicateurs monétaires et financiers de 2011.
Les banques activant en Algérie devraient ainsi "s’impliquer dans le financement de l’investissement et du logement surtout que l’épargne des ménages est très élevée", a-t-il recommandé. Il a annoncé que la BA venait de lancer une étude pour définir le taux de croissance hors hydrocarbures potentiel en Algérie.
Le gouverneur n’a pas manqué de rappeler que "l’Etat algérien a été le premier agent économique à donner l’exemple en matière d’absorption de l’épargne à travers l’investissement et le paiement anticipé de la dette extérieure".
Cette démarche a "fortement contribué à la stabilité macro-économique du pays et a permis une croissance hors hydrocarbures à plus de 9%" en 2010, s’est-il réjoui.
Sur la gestion des réserves de change, évoquée lors des débats, M. Laksaci a expliqué que la diversification des natures de placements de ces réserves, suggérée par certains députés, "est possible à long terme mais pas dans la conjoncture financière internationale actuelle".
Le non recours par l’Algérie aux placements commerciaux à l’international, pourtant très rentables, est "justifié par le souci de réduire les risques sur ses réserves", a-t-il argué.
Environ 64% des placements des réserves de change de l’Algérie, actuellement à plus de 190 milliards de dollars, sont investis en bons souverains, 14,9% en bons gouvernementaux et 8% dans une institution financière internationale, a-t-il détaillé.
Evoquant le système de flottement dirigé du taux de change du dinar, critiqué par certains députés, il a souligné que l’équilibre du taux de change effectif réel du dinar était un élément fondamental de la programmation financière et monétaire chapotée par la BA et un facteur de confiance pour les investisseurs étranger, car il leur facilite l’analyse des prix.
En outre, la crise internationale a montré que l’intervention des banques centrales au niveau du marché interbancaire de change était nécessaire, a-t-il ajouté.
Quant à la question du marché parallèle des devises, soulevée avec récurrence par les membres de l’APN, M. Laksaci a insisté sur l’aspect illégal et frauduleux du marché parallèle des changes en annonçant des incitations futures au profit des bureaux de change exerçant en Algérie.
Condamnant les "transactions illicites qui se font au niveau du marché parallèle des devises et qui encouragent la fuite des capitaux et l’évasion fiscale", M. Laksaci a annoncé des "mesures incitatives" au profit des bureaux de change et aux ménages pour les inciter à recourir au marché légal des devises.
Les ménages profiteront, à titre d’exemple, d’incitations relatives à la "convertibilité courante du dinar", donc au droit de change, a-t-il dit sans donner plus de détails.
Quant aux bureaux de changes dont l’activité est régie par deux directives de la BA (08-96 et 13-79), ils doivent bénéficier prochainement d’un "relèvement de la marge de rémunération (sur les commissions) estimée actuellement à 1%", selon le gouverneur.
Par ailleurs, le taux d’inflation, un autre indicateur financier qui a fortement préoccupé les députés, ne devrait pas être réduit à la mesure de l’indice des prix à la consommation car ce sont deux choses distinctes, selon le gouverneur.
"L’inflation calculée par l’ONS n’est pas l’inflation qui est surtout due à l’évolution de la masse monétaire. Durant le premier semestre 2012 nous avons assisté à une hausse de l’indice des prix à la consommation mais à une contraction de la masse monétaire", a-t-il fait remarquer.
Cette baisse est "un indicateur positif qui réduit l’inflation monétaire", a-t-il soutenu en précisant que l’évolution de la masse monétaire contribuait à hauteur de 61% au taux d’inflation.
Outre les prix à la consommation et le dysfonctionnement du marché, la hausse des réserves de change et des crédits à l’économie alimente donc l’inflation en Algérie, a-t-il souligné.
Evoquant le système de paiement bancaire moderne, introduit en Algérie depuis 2006, M. Laksaci a fait un franc constat d’échec.
"Depuis l’introduction du nouveau système de paiement, la demande sur le cash s’est emballée, c’est contradictoire et nous ne nous attendions pas à cela (à.) c’est peut être un phénomène socioculturel", a-t-il reconnu.
M. Laksaci a annoncé au passage que les billets vétustes de 200 DA, émis depuis 1983, seront entièrement absorbés de la circulation par banque d’Algérie avant la fin de l’année.
Prenant la parole à son tour, le président de l’APN Mohamed Larbi Ould Khelifa s’est réjoui des indicateurs macroéconomiques contenus dans le rapport de conjoncture de la BA, présenté lundi aux députés ainsi que des performances du secteur bancaire.
Il a également salué la politique de désendettement menée par l’Algérie depuis une dizaine d’année parallèlement avec une politique prudentielle de gestion des réserves de change.
APS

mardi 30 octobre 2012

9ÈME FESTIVAL NATIONAL DE POÉSIE POPULAIRE À TISSEMSILT «L'amour de l'Algérie»

La wilaya de Tissemsilt s'apprête à accueillir mercredi prochain la neuvième édition du Festival national de la poésie populaire et de la chanson bédouine, a-t-on appris des organisateurs. Cette manifestation dédiée cette année à «L'amour de l'Algérie» se tiendra à la Maison de la culture Mouloud Kacim Nait Belkacem avec la participation record de 30 troupes dans l'art bédouin et de près de 100 poètes et poétesses représentant 41 wilayas, a précisé le commissaire du festival, M.Mohamed Dahel. La cérémonie d'ouverture de cette édition, qui s'inscrit dans le cadre du programme des festivités du Cinquantenaire de l'Indépendance nationale, devra rendre hommage à plusieurs artistes moudjahidine de Tissemsilt et d'autres wilayas du pays. Le programme de cette manifestation de cinq jours comporte une conférence sur l'histoire du pays avec la participation de moudjahidine de la région, de poètes et de chouyoukh du chant bédouin. Elle sera axée principalement sur les sacrifices consentis par les population de cette région durant la guerre de Libération nationale. Des ateliers sur le folklore, encadrés par des experts et des enregistrements audio-visuels avec les anciens interprètes de cet art, dans le cadre de la préservation de ce patrimoine immatériel, seront également organisés à cette occasion. Des universitaires animeront, eux aussi, des communications traitant des différentes réalisations de l'Algérie durant les 50 dernières années. Une trentaine de troupes de chant bédouin et une centaine de poètes venus de 37 wilayas du pays ont pris part, l'année dernière, au 8e festival national de la poésie populaire et du chant bédouin.
L'expression

Hillary Clinton hier à Alger : «nos relations sont Extrêmement fortes»


Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger la secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, qui effectue une visite de travail en Algérie. L'audience s'est déroulée au siège de la présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, M. Abdelmalek Guenaïzia, du ministre de l'Énergie et des Mines, M. Youcef Yousfi, et du ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel. Cette visite «intervient dans le sillage de la première session du dialogue stratégique algéro-américain, qui s'était tenue le 19 octobre à Washington et qui avait donné une impulsion remarquable à la concertation politique entre les deux pays», avait indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Les entretiens qu'a eus la secrétaire d'État américaine à l'occasion de son séjour à Alger ont porté sur «la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays, ainsi que sur les questions de l'actualité régionale et internationale», a précisé la même source.
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Le Chef de l’État offre un déjeuner en l'honneur de Mme Clinton
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a offert, au palais du Peuple à Alger, un déjeuner en l'honneur de la secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Rodham Clinton.
De hauts responsables de l'État et des membres du gouvernement ont pris part à ce déjeuner.
La visite de Mme Clinton est la deuxième de l’année après celle effectuée en février dernier.
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Situation au Mali
Mme Clinton : “Des discussions très approfondies”
La secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, a indiqué avoir eu avec le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, des discussions «très approfondies» sur la situation qui prévaut actuellement dans la région du Sahel, et plus particulièrement au nord du Mali.
«Nous avons fait le point sur nos relations bilatérales extrêmement fortes et nous avons souligné le fait que nous venons tout juste de tenir une excellente conférence de dialogue stratégique qui s'est tenue la semaine dernière à Washington, comme nous avons eu des discussions très approfondies sur la situation dans la région (Sahel) et surtout la situation qui prévaut dans le nord du Mali», a déclaré à la presse Mme Clinton à l'issue de l'audience que lui a accordée le Chef de l'État.
«J'ai beaucoup apprécié l'analyse du Président Bouteflika qui est fortement enrichie de sa très longue expérience de la région pour faire face à la situation très complexe et aux problématiques très compliquées au nord du Mali, mais aussi pour faire face aux problèmes du terrorisme et de trafic de drogue dans la région», a-t-elle souligné.
«Nous sommes convenus d'assurer le suivi de ces discussions par le biais des experts en mode bilatéral et dans le cadre de concertations avec les partenaires de la région, avec l'Union africaine, la CEDEAO et les Nations unies, pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes», a-t-elle ajouté.
La secrétaire d'État américaine s'est déclarée «très heureuse» de «pouvoir être de retour en Algérie et d'avoir des consultations très approfondies avec le Président Abdelaziz Bouteflika», tout en rendant hommage au Chef de l'État pour son «hospitalité» et pour «ce moment qu'il m'a consacré», a-t-elle dit. «Je remercie le Président (Bouteflika) pour ses remarques très utiles par rapport à ces différentes situations, et je me réjouie de pouvoir continuer ces discussions avec lui pendant le déjeuner», a-t-elle encore relevé.
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Renforcer les perspectives du dialogue stratégique
La secrétaire d'État américaine, Mme Hillary Rodham Clinton, a entamé, hier, une visite de travail dans notre pays. La responsable de la diplomatie américaine a été accueillie à son arrivée, à l'aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci. Cette visite s’inscrit dans le prolongement de la première session du dialogue bilatéral stratégique entre l’Algérie et les USA qui s'était tenue le 19 octobre à Washington.
Ce dialogue, faut-il le rappeler, a conféré une impulsion remarquée à la concertation politique entre les deux pays. La secrétaire d'État américaine aura, à la faveur de son séjour à Alger, à examiner avec ses partenaires algériens, les voies et moyens susceptibles de consolider le partenariat économique et sécuritaire, ainsi que les questions d’actualité régionale et internationale.
 L’agenda de Mme Clinton, compte tenu de la conjoncture présente, retient en guise de consultations avec ses interlocuteurs algériens, selon la porte-parole du département d’État, Mme Victoria Nuland, les questions d’ordre bilatéral et régional, la nécessité de persévérer dans le processus des discussions à propos de la coopération économique et sécuritaire menées dans le cadre du dialogue stratégique algéro-américain. Cette visite constitue, certainement, une nouvelle étape dans la dynamique de rapprochement initiée par les deux pays, au double plan bilatéral, mais également régional, tant il est reconnu que l’Algérie est considérée comme un acteur privilégié.
La coopération et le partenariat entre les deux pays furent mis en exergue par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, lors de la première réunion du Dialogue stratégique dans la capitale fédérale. Il a, notamment, indiqué que «les relations entre l’Algérie et les États-Unis ont pris, ces dernières années, une ampleur et une importance telles que leur impulsion, dans un cadre formalisé, s’est imposée naturellement, et ce au moment où les menaces s’étendent et les facteurs d’incertitude se multiplient dangereusement à travers le monde». Au chapitre économique, les États-Unis sont le premier client de l’Algérie avec plus de 15 milliards de dollars d’importations en 2011. De ce fait, les entreprises américaines gagneront à tirer profit des potentialités considérables de l’Algérie, en prospectant les opportunités de partenariat hors hydrocarbures. Le champ de la coopération a devant lui des perspectives réelles, à même de lui garantir une place appréciable dans les différents segments de l’activité économique.
L’Algérie et les USA conçoivent, à travers l’instauration de leur dialogue stratégique, la riposte aux défis communs, avec notamment la lutte contre le terrorisme, et parallèlement, la situation qui prévaut au nord du Mali, victime d’une crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire et humanitaire).
L’approche, pour ce qui concerne le traitement de la crise malienne, trouve une convergence avérée entre Alger et Washington dans l’effort de recherche d’une solution globale capable de garantir la stabilité et la préservation de l’intégrité territoriale de ce pays voisin avec qui nous partageons un peu plus de 1.400 km de frontière.
M. Bouraib
EL MOUDJAHID

lundi 29 octobre 2012

Film d’animation : nécessité de créer une synergie entre jeunes créateurs et producteurs


L’émancipation du film d’animation en Algérie est tributaire de plusieurs facteurs financiers et techniques adossés à une "culture" du genre, "quasi inexistante" en Algérie, estiment des réalisateurs et producteurs de films d’animation.
A la faveur d’une table ronde organisée, dimanche, à la cinémathèque d’Alger à l’occasion d’une journée consacrée à la présentation du festival autrichien "Ars Electronica", dédié à l’art numérique et à la promotion de la création numérique, la situation du film d’animation algérien, les moyens d’assurer son développement et le cadre de travail des artistes, ont été évoqués, entre autres.
La communication entre producteurs algériens de films d’animation dont le nombre est assez réduit, leur relation avec les jeunes talents (scénaristes et dessinateurs), était le point sur lequel les orateurs ont insisté pour dire toute son importance pour garantir une relance réussie de ce genre cinématographique.
Les volets formation, encadrement et initiation au langage technique spécifique pour préparer un story-board ou la réalisation d’un film ont également été abordés par les producteurs qui ont mis en avant la nécessité de créer une dynamique dans ce domaine pour pouvoir faire face aux difficultés qui freinent la production de ces films en Algérie et pouvoir, par la suite, créer un marché et même une industrie du film d’animation.
En déplorant l’existence d’un "décalage" entre les jeunes créateurs et le monde professionnel, les producteurs étaient unanimes à plaider pour franchir cette "barrière virtuelle" qui sépare deux parties complémentaires et empêche les jeunes talents de s’exprimer, d’étaler leur art et de nourrir leur don.
‘‘ Les talents existent. Les idées proviennent des jeunes créateurs. Nous devons créer une synergie avec ces jeunes et également penser à communiquer davantage et se réunir plus souvent entre producteurs", a indiqué à ce propos le responsable de "Dynamic Art", le prodcteur-réalisateur Djilali Beskri, lauréat du "Pharaon blanc", la plus haute distinction annuelle de l’Association internationale du film d’animation (Asifa).
Pour ce qui est du statut du film d’animation en Algérie, M. Beskri a estimé que la réalisation de ce genre de film était "difficile" et "sinueuse", car "la culture du film d’animation est inexistante chez nous" et "les réalisateurs et les producteurs qui se comptent sur les doigts d’une main sont dispersés".
La table ronde s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Autriche à Alger, Aloisia Worgetter, du directeur de la cinémathèque d’Alger, Lyès Semiane, d’étudiants de l’école nationale des beaux-arts d’Alger et de la jeune réalisatrice autrichienne Viktoria Metschl, chargée de la présentation du festival "Ars Electronica".
Sept films d’animation étrangers ayant obtenu des prix à l’édition de l’année 2011 du festival et quatre autres algériens ont été projetés durant l’après-midi à la cinémathèque d’Alger.
Ces films seront présentés à travers tout le réseau de la cinémathèque algérienne à partir de lundi à Oran, mardi à Sidi Bel Abbès, mercredi à Tlemcen, vendredi à Bejaia et enfin samedi à Tizi Ouzou.
L’objectif de ces rencontres est de faire connaître le festival "Ars Electronica" au public algérien et pour étudier les voies et moyens de faire participer des films d’animation algériens aux prochaines éditions du festival, a expliqué Mme Metschl.
APS

Mme Clinton en visite de travail lundi à Alger


La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Rodham Clinton, effectuera lundi une visite de travail en Algérie, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Cette visite intervient "dans le sillage de la première session du dialogue stratégique algéro-américain, qui s’est tenue le 19 octobre en cours à Washington et qui a donné une impulsion remarquable à la concertation politique entre les deux pays", a ajouté la même source.
Les entretiens qu’aura la secrétaire d’Etat américaine à l’occasion de son séjour à Alger "porteront sur la consolidation du partenariat économique et sécuritaire entre les deux pays ainsi que sur les questions de l’actualité régionale et internationale", a précisé le ministère.
APS

Manuel Valls : concrétiser une nouvelle étape de la relation entre la France et l'Algérie



samedi 27 octobre 2012

Une caravane littéraire qui sillonnera toute la capitale : Faire aimer les livres


L’établissement Arts et Culture a initié, sous la houlette d’une équipe dynamique de jeunes et ce dans le cadre de son programme hebdomadaire de rencontres littéraires
L’établissement Arts et Culture a initié, sous la houlette d’une équipe dynamique de jeunes et ce dans le cadre de son programme hebdomadaire de rencontres littéraires, un ambitieux projet de lecture théâtrale avec le public algérois qui sera, une fois n’est pas coutume, convié à assister à travers toutes les communes que compte la ville d’Alger à la représentation d’une pièce adaptée en arabe dialectal avec l’introduction de courts passages du texte original d’un célèbre auteur turque du XXe siècle.
C’est le jeune Mohamed Walid Grine, qui n’est autre que le digne fils de l’écrivain ­—qui suit ainsi tout naturellement les traces de son père ­— qui est à l’origine de ce projet original de lecture littéraire avec l’intention fort louable de perpétuer la tradition de leurs ainés pour promouvoir chez le jeune public le goût de la littérature en allant sur le terrain se produire sur les scènes des centres culturels deux ou trois fois par mois. La pièce interprétée par six personnages, mardi dernier au centre culturel d’El Biar, ne prétendant pas faire une représentation théâtrale classique est une simple lecture d’une œuvre intitulée Nhar Qussit Chlaghmi de l’écrivain turc Omer Seyettin, un brin provocatrice et titillant les codes sociaux très tenaces dans les sociétés musulmanes. Adaptée d’un recueil de nouvelles, le court texte, dont le jeune Mohamed Walid Grine joue sur la scène le narrateur, à savoir celui qui raconte l’histoire pendant que le protagoniste principal interprète son double, interpelle le public sur un fait de société qui perdure encore par-delà les époques. En effet, le personnage principal décide pour imiter les occidentaux de se couper les moustaches, juste pour se distinguer de ses congénères stambouliotes parce que cela fait chic. L’auteur, qui était considéré dans son époque comme le Maupassant turc, situe son histoire dans le contexte d’une société aux mœurs conservatrices où le fait de se couper la moustache est le symbole de la perte de la virilité. La pièce montre comment, à travers les personnages des parents, de l’ami et de l’imam, tout l’entourage du narrateur réagit de manière différente en fonction de la mentalité des uns et des autres. Cette adaptation qui est écrite dans un arabe dialectal prenant et communicatif permet d’interagir avec le public, d’autant que le texte original que notre jeune auteur, titulaire d’un magister en traduction, a travaillé sur un style très simple tentant  d’attirer l’attention du spectateur sur une réalité sociale qui ne devrait plus avoir cours. La morale de l’histoire étant que le fait de se couper la moustache ne signifie en aucune façon la perte de la virilité mais le geste qui pouvait apparaitre dans la société stambouliote comme scandaleux et catastrophique était pour un homme tout à fait anodin et banal. Le message que voudrait véhiculer cette troupe est celui de transmettre une parole de tolérance et de respect de la diversité des idées et de la différence. A remarquer que ce jeune auteur montre un intérêt certain pour tout ce qui a trait au domaine littéraire et à la traduction d’auteur comme Dino Buzzati, Edgar Allan Poe et surtout Maupassant. En faisant adaptant les dialogues en arabe algérien, il donne au texte initial plus de crédibilité et de réalisme surtout si l’on tient compte de l’itinéraire de cet auteur turque dont le texte des nouvelles a été découvert par ce jeune metteur en scène pendant ses vacances en Turquie. Le parcours d’un écrivain de talent qui s’était engagé dans l’armée  pour se tourner vers l’écriture de textes au style fluide qui parlent des classes moyennes et du statut des femmes avec une littérature sans fards ni artifices dans une langue que tout au long de son existence  ­— de 1884 à 1929 — il avait en véritable précurseur voulu moderniser.
Lynda Graba
EL MOUDJAHID

La jeunesse doit être fière d’appartenir au grand peuple algérien (Mario Lana)


 
La jeunesse algérienne doit être fière d’appartenir au grand peuple algérien qui a combattu et vaincu le colonialisme français et qui a soutenu le combat d’autres peuples contre le colonialisme notamment en Afrique, a souligné Maître Mario LANA, avocat au barreau italien, ancien défenseur des militants du FLN durant la révolution algérienne et actuel président de l’Union des Juristes Italiens pour la Protection des droits de l’Homme.
"J’ai un message à adresser à la jeunesse algérienne, elle doit être fière d’appartenir à un grand peuple, auquel je suis très lié depuis plus de 50 ans", a dit à l’APS maître Lana, qui vient d’être honoré par l’Algérie pour son combat aux côtés des Algériens qui luttaient alors contre le colonialisme français pour le recouvrement de leur liberté et leur dignité durant la Révolution.
Maître Lana qui avait épousé la cause algérienne, a poursuivi après l’indépendance son soutien à l’Algérie dans la reconstruction du pays le faisant en se rendant fréquemment en Algérie et en s’exprimant en faveur des thèses algériennes dans les fora internationaux.
Ce Florentin aujourd’hui, nonagénaire exhibe ses distinctions obtenues de l’Algérie, dont il dit que c’est son second pays après l’Italie, bien mises en valeur dans son bureau d’avocat à Rome et qui les lui ont été remises récemment par l’ambassadeur d’Algérie, en Italie, Rachid Marif, lors d’une réception à son honneur.
Outre le message adressé aux jeunes algériens, "L’ami fidèle " de l’Algérie, comme il se qualifie, veut adresser un autre message à l’Etat français, demandant de reconnaître sa "responsabilité" entière vis-à-vis des crimes coloniaux commis contre le peuple algérien.
"L’Etat italien a reconnu sa responsabilité pour avoir colonisé la Libye et commis des crimes contre le peuple libyen, la France qui avait occupé l’Algérie pendant 132 ans et perpétré des crimes abominables contre le peuple algérien, doit s’excuser pour cela, c’est son devoir de le faire, et j’espère qu’avec la venue au pouvoir des socialistes en France, cette question sera close, comme l’avait promis le président François Hollande lors de sa campagne électorale pour les dernières présidentielles dans son pays", a-t-il souligné.
Maître Lana qui a affirmé poursuivre "dans l’humilité" d’accompagner le peuple algérien dans son œuvre de développement du pays, en Algérie et partout dans le monde, notamment en Italie, mais aussi en France, a indiqué qu’il ne cessait de mobiliser les forces de progrès pour aider l’Algérie, "pays émergent", à "se développer davantage dans tous les domaines".
Dans ce cadre, il a proposé pour renforcer les liens économiques et d’affaires entre les opérateurs économiques algériens et italiens, et entre l’Algérie et l’Italie, "premier partenaire économique et commercial de l’Algérie en Europe, la création d’une Chambre commerciale mixte entre les deux pays".
"Ce projet me tient à cœur, de mon côté je suis en train de sensibiliser les opérateurs économiques italiens quant à l’importance de cette structure, pour renforcer les liens économiques entre les deux pays et je souhaite qu’elle verra le jour prochainement", a-t-il dit, ajoutant que "l’excellence" des relations politiques entre Alger et Rome, "doit être reflétée dans leurs liens économiques".
Le 5 septembre dernier, Maître Mario Lana, avait été honoré par l’Algérie, pour avoir été "toujours au côté de l’Algérie, dans toutes ses prises de positions", lors d’une cérémonie à Alger, organisé par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH).
"Il faut dire que c’était un avocat chevronné, un ami et un soutien éminent de l’Algérie. Il était parmi le groupe d’avocats qui ont défendu les militants et les combattants du FLN devant les tribunaux européens", avait alors indiqué M. Rezzag Bara, conseiller auprès de la présidence de la République. "Mieux encore, à l’indépendance, il a toujours été au côté de l’Algérie, dans toutes ses prises de positions anticolonialistes et anti-impérialistes", avait-il souligné.
APS

jeudi 25 octobre 2012

Rapport sur l’emploi des jeunes : de mauvaises réponses à de bonnes questions !


Est-ce la volonté du MEDEF de voir le RSA des jeunes avancer de 25 ans à 18 ans ?
 Le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur l’emploi des jeunes ne comporte aucune réelle simplification du système qui pourrait enfin inciter les chefs d’entreprise à embaucher un jeune.

Les recommandations remises hier par le Conseil Economique, Social et Environnemental à la Ministre de la Jeunesse dans le rapport sur l’emploi des jeunes sont le symptôme du mal français.
Il s’agit d’un bel inventaire des mécanismes administrés traditionnels que le rapport tente d’améliorer… Mais celui-ci ne remet pas en cause les strates de ce mille-feuille de circuits théoriques réputés faciliter la formation et l’apprentissage des jeunes : qu’il s’agisse de tuteurs dans l’entreprise, de parcours de professionnalisation matinées d’équivalences ou de passerelles à retrouver dans un imbroglio « kafkaïen » qui n’a de véritable logique que sur le papier. On ne trouve pas de réels apports, concrets et réalistes ; de remises en cause, de simplifications qui puissent donner un nouvel élan, que ce soit en matière de formation ou d’initiatives de toutes sortes pour aborder le monde du travail et entreprendre chacun à sa façon.
Le rapport affirme que rien ne sera vraiment possible à long terme sans croissance. Difficile de penser autrement… Mais il faut en créer ces conditions.
Certes « sécuriser les parcours professionnels », « réglementer d’avantage les stages », « renforcer la protection sociale » sont de louables préconisations.
Sauf que la lecture de ce rapport est tout sauf incitative pour un chef d’entreprise qui veut embaucher un jeune. Le problème ce n’est pas le jeune à intégrer, c’est tout ce qui va avec pour le protéger d’un hypothétique danger tentaculaire du travail. Il faut faire mieux et plus pour les jeunes c’est vrai, mais à 3 millions de chômeurs on ne va pas en créer de nouveaux, avant même qu’ils n’aient travaillé (c’est ce à quoi revient le fait de faire passer le RSA de 25 ans à 18 ans même « sous réserves ») !
Quant à « l’accompagnement » prôné tout au long du rapport, par qui ? Sous quelle forme ? Des fonctionnaires ? Un univers associatif éloigné peu familier du quotidien de l’entreprise ? Et cette multiplication des accompagnants, qui la paie ?
Pour recruter des jeunes (ou des seniors) les entrepreneurs veulent avant tout remettre en cause une complexité et une pseudo-protection à base de contrôles répressifs purement français qui étouffent plutôt que d’encourager.
Le plus étonnant dans tout cela reste la réaction des représentants du MEDEF au CESE qui se sont abstenus plutôt que de voter « contre » cet avis.
Est-ce la volonté du MEDEF de voir le RSA des jeunes avancer de 25 ans à 18 ans ? De créer un service public de l’orientation des jeunes ? De multiplier les emplois aidés ? De voir progresser l’encadrement des parcours au détriment d’une souplesse dont jamais les PME n’ont eu autant besoin ?
Est-ce la volonté du MEDEF de voir appliquer des propositions pour un monde idéal que nous n’avons absolument pas les moyens de financer (à moins de demander au Qatar !) ? … On comprend que le rapporteur Jean-Baptiste Prévost représentant de l’UNEF (Union Nationale des étudiants de France) se soit battu pour son idéal mais en revanche le silence du MEDEF est assourdissant. Avec un tel patronat, autant baisser les bras tout de suite !
ATLANTICO

L'Afrique, un explosif eldorado du XXI e siècle


L'Afrique est la jeunesse du monde. Une terre d'avenir pour l'économie mondiale », a ditFrançois Hollande  à Dakar, le 12 octobre devant l'Assemblée nationale sénégalaise. Certains, comme Lionel Zinsou, un ancien de chez Rothschild, qui a exposé sa vision au président de la République avant sa tournée au Sénégal et en RD Congo, font même un parallèle entre l'Afrique de demain et la Chine d'aujourd'hui. Avec 2 milliards d'habitants à l'horizon 2050, le quart de la population active comme en Chine aujourd'hui, disait-il récemment à « Jeune Afrique », « la région deviendra forcément l'atelier et le grenier du monde ». Face à une Europe en panne, une Chine en plein freinage économique comme l'Inde ou encore le Brésil, les prévisions pour l'Afrique sont, sur le papier, impressionnantes. Non seulement le continent a plutôt bien résisté pendant la crise financière mondiale - à l'exception notable de l'Afrique du Sud -, mais il devrait poursuivre sur sa lancée avec un taux de croissance pour l'Afrique subsaharienne, selon le Fonds monétaire international, de 5,3 % en 2013 après 5 % en 2012. Au Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), après le redressement spectaculaire de 19 % cette année au lendemain de la récession qui avait suivi les « printemps arabes », une croissance de 6 % est attendue en 2013. D'autres signes ne trompent pas. L'Afrique est le marché dans le monde affichant la plus forte progression des téléphones mobiles. A la fin 2012, six Africains sur dix avaient un appareil contre quatre sur 10 il y a trois ans. Un autre signal positif : le volume des investissements directs étrangers a très fortement progressé au cours des dernières années et reste élevé en dépit du ralentissement des derniers mois.
Et l'on peut poursuivre la liste des exemples, comme l'apparition de nouveaux dirigeants politiques décidés à lutter contre la corruption et prêts à respecter le verdict des urnes, ou l'émergence d'une nouvelle classe d'entrepreneurs. Comme en Europe de l'Est et centrale, en Amérique latine, la démocratisation est aussi en marche dans nombre de pays africains. Après la dépression post-indépendance des années 1960, après la « renaissance africaine » du milieu des années 1990, l'Afrique est-elle en train de devenir une « nouvelle frontière » pour l'économie mondiale ? Vraisemblablement pas. Le continent ressemble plus à un « Eldorado » où rivalisent les grands du XXI e siècle, Chine, Etats-Unis, Inde. Un nouveau « grand jeu » qui relègue peu à peu les anciennes puissances coloniales comme la France à un rôle économique plus secondaire. Mais à la différence de ce pays mythique d'Amérique du Sud du XVI e siècle qui aurait regorgé d'or, attirant les conquistadors, l'Afrique est - déjà -assise sur une poudrière.
En premier lieu, la croissance économique a été insuffisante pour créer des emplois, surtout pour les jeunes qui, même si les niveaux d'éducation ont progressé partout, restent souvent à l'écart de la croissance et de la mondialisation. La bombe à retardement est bien là : aujourd'hui, près de 200 millions d'Africains sont âgés de 15 à 24 ans et ce nombre aura doublé d'ici à 2045. L'Afrique deviendra bien le continent le plus jeune au monde. Ce qui, comme le soulignait récemment l'ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, lors du 12 e Forum international sur l'Afrique à l'OCDE, est« à la fois un bien et un mal ». Un bien pour la croissance, un mal si rien n'est fait pour leur assurer des emplois et une éducation professionnelle. Car aujourd'hui, 60 % de ces jeunes sont au chômage, selon les estimations de l'Organisation internationale du travail (OIT). « Les jeunes peuvent aussi se révolter », prévenait Obasanjo.
Mais cette menace n'est pas la seule. La croissance économique n'est pas uniforme pour tous les 54 pays du continent, avec une différence entre les pays producteurs de pétrole et de matière première et les pays importateurs, où la progression du PIB est à peine supérieure à 1 % par an. Les investissements, surtout ceux en provenance de l'Asie, sont très largement dirigés vers la recherche et l'extraction de matières premières. Ce qui est loin de se traduire en nouvelles perspectives économiques pour la majeure partie de la population, note une étude conjointe des institutions internationales « African Economic Outlook 2012 ». Sans parler de la « malédiction du pétrole » en cas de retournement violent des cours internationaux du brut. Comme l'Amérique latine, l'Afrique connaît une véritable ruée sur ses terres agricoles d'investisseurs étrangers non seulement indiens, chinois ou malais mais aussi de fonds d'investissement du Moyen Orient ou de banquiers de Wall Street. Une ruée qui crée des tensions avec les populations locales et menacent d'aggraver la crise alimentaire. D'après un exemple cité par l'ONG Grain, au Mali, 6 % des terres cultivables sont détenues par des intérêts étrangers dans un pays qui fait non seulement face à une sécession au nord mais où, selon la FAO, 1,5 million de personnes sont sous-alimentées, soit 12 % de la population malienne.
Facteur aggravant : nombre de pays connaissent toujours des conflits graves comme au Sahel, au nord du Mali, dans la région des Kivus en RD Congo menacée par une rébellion soutenue par le Rwanda, ou encore le conflit à peine éteint entre les deux Soudan ou les flam bées de violence dans le delta du Tana au Kenya... Dans ce contexte, le salut passera-t-il par les classes moyennes ? Pour l'heure elles demeurent fragiles, avec des revenus pour une grande fraction très modestes (de 2 à 20 dollars par jour par habitant), mais leur masse pourrait atteindre les 300 millions de personnes. Certes, comme l'affirme Hélène Quénot-Suarez dans le dernier rapport annuel de l'IFRI, il n'y a pas forcément de lien avec la montée de cette classe moyenne et la démocratisation. Mais elle pourrait constituer néanmoins l'un des vecteurs de la transformation du continent. Pour cela, il faudra non seulement des réformes de structure mais aussi investir dans la jeunesse et la formation professionnelle. Ce qui coûtera cher. Selon le proverbe africain cité par Obasanjo, « il faut quatre yeux pour faire venir au monde un enfant, mais 200 pour qu'il réussisse ».
Jacques Hubert-Rodier est éditorialiste aux « Echos »
Les Echos

Journées cinématographiques de Carthage : Cinq films algériens en compétition


Cinq oeuvres cinématographiques entre documentaires, courts et longs métrages de fiction seront en compétition aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc), prévues à Carthage (banlieue de Tunis) du 16 au 24 novembre, a-t-on appris mercredi auprès des services de presse des Jcc.
Dans la catégorie du long métrage de fiction, l’Algérie sera représentée par "Parfums d’Alger" de Rachid Benhadj et "El Taiib" (le repenti) de Merzak Allouache, lauréat d’un "Silver Hugo" au tout récent Festival international du film de Chicago.
Le court métrage "Le hublot", une fiction du jeune réalisateur algérien Anis Djaad prix du meilleur scénario en 2011 aux 2ème Journées cinématographiques d’Alger (Jca), est la seule oeuvre algérienne concourant dans cette catégorie.
Deux documentaires algériens seront aussi en lisse aux 24èmes Jcc : "Bouts de vies, bouts de rêve" de Hamid Benamra, prix du public aux 3èmes Jca, et Demande à ton ombre" de Lamine Ammar Khodja.
Une sélection panorama d’oeuvres africaines et de pays arabes récentes est, également, proposée hors compétition avec la participation de "Harraga blues" de Moussa Haddad et du court métrage "Mollement un samedi matin" de Sofia Djema, récemment primé aux Jca.
Par ailleurs, les Jcc prévoient de rendre un hommage à l’Algérie à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance par une rétrospective des oeuvres cinématographiques algériennes les plus marquantes.
Dans la section long métrage, les Jcc prévoient la projection de neuf films dont "La bataille d’Alger" de Gillo Pontecorvo, "Chronique des années de braise" de Mohamed Lakhdar Hamina et "La montagne de Baya" de Azzedine Meddour.
L’hommage à l’Algérie comporte aussi la projection de huit courts métrages récents de jeunes réalisateurs algériens dont "Le dernier passager" de Mounes Khemmar, classé parmi les 80 meilleurs productions mondiales en 2011, "Khti" (ma soeur) de Yanis Koussim ou "Garagouz" (les marionnettes) d’Abdenour Zahzah, plusieurs fois primé en 2011.
"La voix du peuple", co-réalisé par Djamel Chanderli et Mohamed Lakhdar Hamina, durant la guerre de libération, sera projeté à cette 24ème édition des Jcc pour représenter l’histoire de l’Algérie combattante.
Présenté comme le plus ancien festival de cinéma du sud, les Jcc ont été instituées en 1966 afin d’offrir aux pays du sud une alternative au monopole des compagnies internationales de distribution et d’exploitation de films.
Révélateur de talents, le festival cinématographique de Carthage prépare une édition charnière pour 2012, la première après les grands événements qui ont bouleversé la Tunisie et le monde arabe.
L’édition 2012 des Jcc est perçue par les organisateurs comme "une rupture et une possibilité de renouveau dans la continuité de l’esprit des Jcc".
APS

Protocole de partenariat entre l’université de Constantine et le groupe brésilien Andrade Gutierrez


Un protocole de coopération entre l’université Mentouri de Constantine et le groupe brésilien Andrade Gutierrez, en charge de la réalisation du viaduc Transrhumel, a été signé mercredi à Constantine en présence de l’ambassadeur du Brésil en Algérie, Henrique Sardinha.
Cet accord paraphé par le recteur de l’université Mentouri, M. Abdelhamid Djakoune, et le président du groupe brésilien, M. Clovis Martines, est destiné à "enrichir la formation des étudiants du département de génie civil de la faculté des sciences de l’ingénieur", a-t-on souligné.
Cette collaboration scientifique entre l’Algérie et le Brésil permettra de renforcer davantage les relations bilatérales entre les deux pays, a souligné à l’APS le chef de la mission diplomatique brésilienne à Alger, faisant part de "l’entière disponibilité" du Brésil à transférer le savoir-faire acquis par son pays dans plusieurs domaines.
Le protocole d’accord signé porte sur l’archivage de toutes les données techniques et architecturales relatives à la construction de ce pont qualifié à Constantine de "projet du siècle", a indiqué le président du groupe Andrade Gutierrez, annonçant l’édition, dans le cadre de ce partenariat, d’un ouvrage où seront consignées toutes les phases de la réalisation de ce projet.
Ce livre sera considéré comme un document "historique" relatant dans le détail et dans la globalité la méthodologie adoptée dans la construction du huitième pont de Constantine, a-t-il encore souligné.
L’université de Constantine représente une "opportunité historique pour une collaboration réussie entre l’Algérie et le Brésil"‘, a estimé M. Martines, rappelant que la grande tour de cette université a été conçue, en 1969, par le brésilien Oscar Niemeyer, l’un des plus prestigieux architectes du monde.
APS

L’Etat accompagnera "fortement" la reprise des activités agricoles (ministre)


TIZI-OUZOU- l’Etat accompagnera fortement les activités agricoles, qui ont été compromises par les incendies et les intempéries, a assuré mercredi à Tizi-Ouzou, le ministre de lAgriculture et du développement rural, Rachid Benaissa.
"Mais cet accompagnement ne signifie nullement une indemnisation financière des pertes subies par les agriculteurs, suite à ces aléas", a tenu à préciser le ministre, lors d’une rencontre, à la maison de la culture, avec les représentants du monde rural et agricole de la wilaya.
"Les aides aux agriculteurs sont en nature et en rapport avec l’activité agricole considérée, consistant, selon le cas, en la fourniture de plants, de ruches, d’unités d’élevage et autres soutiens destinées à reconstituer les ressources affectées", a déclaré le ministre.
M. Benaissa a précisé que cet accompagnement par l’Etat, s’est déjà concrétisé par l’octroi à la wilaya de Tizi-Ouzou d’un programme de plantation de 500.000 oliviers, destinés au repeuplement des vergers oléicoles détruits par les incendies, ou pour le développement de la filière, ajoutant que d’autres activités agricoles sont "éligibles à cette forme de soutien étatique."
"Il demeure entendu que l’indemnisation financière des dégâts agricoles occasionnés par des catastrophes, ne peut se faire que par le biais d’un Fonds spécial, ou par des assurances contractées par des exploitants agricoles", a t-il indiqué.
Soulignant l’importance de la politique du Renouveau rural dans la promotion des zones de montagne, le ministre a rappelé que cette démarche, visant à améliorer les conditions de vie des populations rurales est basée sur trois principes, qui sont "la généralisation" des plans de développement à l’ensemble du territoire national, "sans exclusion, ni distinction ", "la détection des forces et potentialités de chaque territoire ciblé", en vue de la prise en compte de ses "spécificités pour sa valorisation" ainsi que "le développement rural qui représente l’avenir du pays, en ce sens qu’il est le garant de la sécurité alimentaire"."Une réalité qu’il faudra inculquer aux jeunes pour les amener à renouer avec le travail de la terre ", a-t-il dit.
Durant sa visite, le ministre s’est rendu au village Stita, dans la commune de Makouda, au nord de Tizi- Ouzou, où il a procédé au lancement de la campagne nationale de plantation oléicole, dans le cadre de la mise en oeuvre d’un programme de projets du développement rural (PPDRI), dont a bénéficié la localité.
Faisant écho aux préoccupations exprimées, sur place, par l’animateur de ce PPDRI et le représentant du comité de ce village, le ministre s’est dit "prêt à accompagner, en synergie avec d’autres secteurs, les villageois pour apporter des solutions à leurs problèmes, à travers des actions individuelles ou collectives qui seront prises en charge dans le cadre des PPDRI ".
A Tizi-Ouzou, le ministre s’est rendu au CEM de la base 5 de la cité "Bekkar " où il a présidé la cérémonie officielle de célébration de la journée nationale de l’arbre, qui s’inscrit dans la continuité de l’opération "Campagne de fidélité, un arbre pour chaque martyr ", lancée en mars 2012, dans le cadre de la commémoration du 50eme anniversaire de l’indépendance nationale.
Le ministre a clos sa visite de travail, en inaugurant, à la maison de la culture, un Salon de la femme rurale dédié à cette catégorie sociale à l’ occasion de la célébration de sa journée nationale célébrée récemment.
APS

Algérie-PENUD : signature d’un document de coopération sur la conservation de la biodiversité


Un document de projet de coopération entre l’Algérie et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), portant sur la "conservation de la biodiversité d’intérêt mondial et l’utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs culturels en Algérie", a été signé mercredi à Alger, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ce document a été signé par M. Merzak Belhimeur, directeur général des relations économiques et de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Mourad Betrouni, directeur de la protection du patrimoine au ministère de la Culture, côté algérien, et côté PNUD, par M. Mamadou Mbaye, représentant résident de cette institution en Algérie.
Les partenaires chargés de la réalisation de ce projet sont le ministère de la Culture, côté algérien, et le PNUD en tant qu’agence de mise en oeuvre, côté onusien, précise la même source.
D’un montant total de 27 251 766 dollars, dont 20 803 052 dollars fournis par le gouvernement algérien et 5 387 142 dollars provenant d’un financement du Fonds de l’environnement mondial (FEM), ce projet sera axé sur le renforcement des capacités au niveau du ministère de la Culture et sur les deux sites de démonstration, à savoir les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l’Ahaggar, ainsi que les trois parcs culturels nouvellement créés.
Ce projet s’inscrit, selon la même source, dans la continuité d’un premier projet qui a été entamé en 2004 et clôturé en 2010.
Au cours de la première phase, le PNUD et le FEM ont orienté leurs interventions sur les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l’Ahaggar, "qui constituent, en raison de l’homogénéité de leur écosystème et de l’étendue de leur superficie, un domaine privilégié pour la préservation de la biodiversité au Sahara central et, de ce fait, figurent parmi les principaux sites mondiaux pour la conservation de l’aire biotique du désert".
"Alors que la première phase du projet avait pour objectif de mettre en oeuvre une série de mesures en faveur de la préservation des avantages environnementaux, la deuxième phase vise, quant à elle, à valoriser les enseignements tirés de la première phase et de répondre aux doubles priorités de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre la dégradation des sols", souligne le communiqué.
"La solution à long terme proposée par ce projet consiste à renforcer le réseau des parcs culturels en le dotant de capacités institutionnelles et opérationnelles appropriées pour assurer, avec efficacité, la planification et la gestion des parcs culturels et atténuer les menaces et les pressions exercées sur la biodiversité et les services écosystémiques présents dans les parcs culturels", relève la même source.
Il s’agit également de "planifier, avec efficacité, le financement pour la gestion des parcs culturels, améliorer leur rentabilité et assurer une meilleure intégration des priorités de développement socio-économiques des usagers des ressources naturelles dans la gestion des parcs culturels", a-t-on ajouté.
APS

mercredi 24 octobre 2012

Des tours opérateurs britanniques à Alger pour découvrir la destination Algérie


Des tours opérateurs anglais séjourneront en Algérie du 24 au 29 octobre en vue de découvrir quelques facettes de “la destination Algérie”, a indiqué mardi le ministère du Tourisme et de l’artisanat dans un communiqué.
Dans le cadre du travail de prospection de nouveaux marchés porteurs pour “la destination Algérie”, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat organise du 24 au 29 octobre “un voyage découverte de la destination Algérie” au profit de 12 tours opérateurs représentant le marché britannique, a précisé la même source.
Les tours opérateurs anglais seront appelés à découvrir quelque facettes du tourisme en Algérie, notamment le tourisme culturel et le tourisme saharien et de mener des relations d’affaires avec des partenaires algériens dans la perspective de promouvoir à l’avenir la destination Algérie sur le marché britannique, a ajouté la même source.
La démarche de prospection de ce marché porteur se poursuivra lors du prochain salon international du tourisme à Londres en novembre 2012 et du salon international du tourisme et des voyages (SITEV 2013) à Alger, a encore indiqué le communiqué. (APS)

L’iPad mini: à partir de 329 dollars (254 euros), disponible dès le 2 novembre


Apple a présenté mardi soir à San José (Californie) son iPad mini, une version plus petite, dont l’écran fait les deux-tiers du modèle standard.
Ce nouveau modèle, très attendu, pèse 312 grammes, soit la moitié de son grand frère, et il est aussi fin qu’un stylo, a expliqué le chef marketing d’Apple Inc, Phil Schiller.
Beaucoup d’observateurs de la marque prédisaient que le prix serait fixé entre 250 et 300 dollars. Finalement, il faudra débourser minimum 329 dollars (254 euros), soit deux fois le prix du modèle de base de la Kindle Fire du concurrent Amazon.
Les premières commandes pourront être enregistrées dès vendredi et les modèles tout WiFi seront expédiés le 2 novembre.
L’écran de cette nouvelle version a une résolution de 1024×768 pixels.
“Ce n’est pas seulement l’iPad en plus petit, c’est un tout autre design”, a insisté Phil Schiller.
La surprise de la soirée, c’est que le géant américain a également présenté une nouvelle version de l’iPad standard, seulement six mois après le lancement de son nouveau modèle, avec un processeur deux fois plus rapide. (Sipa°

Coopération algéro-allemande : création de zones d’activité durable à Tipasa


La Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) de la wilaya de Tipasa, en partenariat avec Giz-Deved, a organisé une journée d’information sur le potentiel de cette wilaya du centre du pays.

Les débats ont été axés sur les possibilités de création des zones d’activité durable, notamment dans le secteur de l’agro-alimentaire.
«Tipasa, une wilaya verte», tel aura été le vœu des participants à la rencontre qui a eu lieu, dernièrement, au complexe touristique  la Corne d’or à Tipasa. Le représentant de la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Tipasa n’a pas caché son inquiétude sur la multiplication des constructions de routes et de bâtiments. «Ces constructions tous azimuts et les avancées du béton ont déstabilisé le monde rural», indique-t-il. Le directeur de l’énergie et des mines, quant à lui, est intervenu pour connaître concrètement les études des zones industrielles et la définition du cluster.
Le directeur de l’environnement a déclaré : «Nous invitons toutes les parties prenantes à s’intégrer dans notre plan d’action qui vise à la préservation de l’environnement, sans perdre de vue la création d’ emplois.» La directrice du tourisme de la wilaya a évoqué l’écotourisme et sa compatibilité avec le projet de l’économie verte. L’animateur de cette journée technique, l’expert allemand Michael Weber, s’est étalé sur les différentes approches de l’entrepreneuriat sur les plans économique, social et environnemental au niveau de la wilaya de Tipasa, en optant pour la création de zones industrielles spécialisées dans le secteur agroalimentaire et les chaînes de production. Il a parlé des différentes plantes telles énergétiques, industrielles, médicinales,  tinctoriales, à fibres, oléagineuses, à amidon et sucrières ou contenant les protéines, le bois, la figue de Barbarie, la production du fourrage concentré. Il est évident que l’implication des chercheurs de l’université est indispensable dans la mise en œuvre du processus de l’économie verte.
En plus de la diversification des activités, l’utilisation des atouts pour renforcer les potentiels de la wilaya de Tipasa est indéniable. La collaboration intersectorielle est exigée dans la mise en œuvre de l’économie circulaire durable. Les échantillons du potentiel de Tipasa ont été exposés lors de cette rencontre. L’expert allemand n’a pas manqué de souligner le besoin des opérateurs économiques allemands dans certaines matières premières, qu’il est possible de produire à Tipasa.
 
M'hamed Houaoura
EL WATAN

Le DG de l’entreprise en a révélé les grandes lignes Lancement du nouveau plan de développement de l’Onat


Le tour-operator national public opère sa mue et part à la conquête de nouveaux marchés.

Du pain sur la planche pour Mohamed-Cherif Selatnia, DG de l’Onat, qui s’engage à redorer le blason du TO national public. Il s’agit, en fait, de tout un plan de développement à l’horizon 2016 dont les contours se dessinent dès à présent avec l’acquisition de 20 bus de marque Mercedes qui ont coûté pas moins d’une quarantaine de millions de dinars.
La présentation des véhicules flambant neufs s’est déroulée, hier, lors d’une virée à Tipasa durant laquelle le DG de l’Onat a surtout saisi l’opportunité pour présenter sa feuille de route. Selatnia, faut-il le souligner, est arrivé à la tête de l’Onat alors que l’opérateur venait à peine de changer de statut et de facto de mission pour se consacrer au tourisme réceptif et en faire sa priorité.
Un vent de changement qui pourrait être de bon augure si la nouvelle stratégie émise est accompagnée de moyens nécessaires mais surtout de décisions courageuses à même de bousculer les vieux réflexes qui ont pratiquement causé la perte de l’Onat. M. Selatnia semble, pour sa part, confiant et parle de développer un produit qui “répondrait aux attentes de toutes les franges de la population”. Plus facile à dire qu’à faire à plus forte raison qu’il existe un manque flagrant en matière d’infrastructures et la qualité de la prestation laisse à désirer. Paradoxalement, les hôteliers maintiennent des prix insensés (qui ne changent à aucun moment de l’année) alors que le taux d’occupation est quasiment nul. Une réalité dont tout le monde se plaint mais à laquelle personne ne semble pouvoir y remédier puisqu’elle dure depuis des années sans que cela change d’un iota. M. Selatnia, comme beaucoup de ceux qui l’ont précédé, veut pourtant y croire contre vent et marée et ose même l’impensable en voulant “conquérir de nouveaux marchés”. Il est même venu le temps, selon ses propres termes, “de renouer avec les partenaires et réaliser des économies d’échelle entre opérateurs”.
En plus simple, le nouveau patron voudrait renouer avec les voyages à forfait qui ont connu un grand succès par le passé et qui ont permis aux Algériens de bien connaître et profiter de leur pays. “Air Algérie applique actuellement des réductions de 30 et 50% sur les titres de transport en direction du Sud, et ce, durant les périodes de vacances. Nous ferons en sorte que cela soit valable pour toute l’année de manière à encourager les Algériens à voyager davantage. Nous allons proposer aussi des séjours dans le Nord pour les gens du Sud”, avancera M. Selatnia comme piste de travail pour impulser une nouvelle dynamique.
“Le tourisme domestique est indissociable du tourisme national”, soutient-il, expliquant que “si nous arrivons à monter de bons produits et les maîtriser, cela ne manquera pas de séduire aussi les étrangers”. Pour ce faire, M. Selatnia place l’élément humain au cœur même de sa politique et révèle un vaste programme de formation qui débutera dès novembre prochain (école d’El-Aurassi et l’ISGP) pour tout ce qui concerne l’accueil, les réservations et la prise en charge ainsi que le management. Il est question aussi de compléter le renouvellement du parc roulant avec d’autres minibus, véhicules de luxe (VIP) et des 4x4 pour les circuits au Grand-Sud et acquérir de nouveaux espaces d’accueil. M. Selatnia a insisté hier sur la réactivation du produit Oasis et Saoura sans occulter le balnéaire ainsi que le thermal et parle de la réalisation de villages touristiques, bungalows et autres structures plus modestes (camping) de façon à ne priver personne de passer des vacances dans son pays. L’Onat ne se désengage pas pour autant de ses missions classiques, à l’image de la vente de billetterie aérienne et maritime, la location de véhicules et la réalisation et vente de tous les supports touristiques.
Nabila SAIDOUN
Liberté

L’Algérie va bientôt mutualiser tout son potentiel en fibre optique


L’Algérie va bientôt mutualiser tout son potentiel national en fibre optique, grâce à la mise en œuvre du Plan national fibre optique (PNFO), a affirmé à Dubaï, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. "Il s’agit de la première mesure à engager afin d’assurer une meilleure utilisation de toutes les fibres détenues par les entreprises, notamment le secteur de l’énergie (15.000 km), les chemins de fer (près de 5.000 km), les télécommunications (50.000 km) et autres entreprises et organismes publics du pays, a indiqué M. Benhamadi, lors du forum mondial sur le développement des infrastructures du ‘’Large Bande’’, organisé à l’occasion du sommet mondial des TIC à Dubaï. Le ministre, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cet événement mondial, a précisé que l’Algérie "dispose d’un vaste territoire qu’il faut desservir par des infrastructures transportant les données numériques, à travers les réseaux à base de technologies de nouvelle génération filaire ou sans fil". Ainsi, "nous avons élaboré et lancé un plan ambitieux de développement de la fibre optique au niveau national (PNFO), basé sur une approche transversale pour assurer la coordination et le suivi des chantiers avec les départements ministériels chargés de l’Aménagement du territoire dans le but d’assurer le déploiement opérationnel des infrastructures numériques de façon concomitante avec les grands ouvrages structurants entrepris par les autres secteurs", a-t-il expliqué. La mise en œuvre de ce plan "s’appuie sur le principe de coordination entre les différentes parties (démarche transversale) avant et pendant le lancement et l’exécution des ouvrages avec les institutions et organismes, notamment les opérateurs télécoms, Sonatrach, Sonelgaz et leurs filiales, ainsi que les ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales, des Travaux publics, de l’Energie et des Mines, des Ressources en eau et de l’Habitat", a encore relevé le ministre. M. Benhamadi a rappelé, par la même occasion, qu’il a été procédé à l’installation de la commission nationale du haut et très haut débit, dont le rôle consiste à promouvoir l’accès haut et très haut débit aux réseaux de télécommunications à travers l’ensemble du territoire national. Il s’agit de mettre cet accès "à la portée de tous les citoyens dans le cadre d’une vision politique d’accélération de la réalisation des objectifs de développement national, notamment à l’horizon 2014", a-t-il souligné.
HORIZONS

El Jadida : l’Algérie remporte le concours des chevaux barbes


Le cheval ‘‘Baloubet’‘ (Algérie) a remporté samedi le concours international des chevaux barbes au 5e Salon du cheval qui se déroule du 17 au 21 octobre à El Jadida (190 au sud de Rabat).
‘‘Baloubet’‘ a décroché le titre du plus beau cheval de l’édition en remportant l’épreuve finale d’élevage, alors que ‘‘Souhad’‘ également d’Algérie a pris la deuxième place, devant ‘‘Nahr’‘ du Maroc.
Par ailleurs, les chevaux ‘‘Baloubet’‘ (Algérie) et ‘‘Balimate’‘ (Maroc) ont été sacrés champions des champions respectivement dans les catégories males et femelles en récoltant le plus grand nombre de points aux épreuves qualificatives et finales.
Quant à ‘‘Quaman’‘ (Algérie), il s’est classé deuxième au concours réservé aux poulains derrière ‘‘Amzun d’Urainie’‘ (France) premier et ‘‘Amzgaarou’‘ (Maroc) troisième.
Concernant l’épreuve de la plus belle femelle, le podium a été dominé par le Maroc avec ‘‘Tayaa’‘ en première loge, devant ‘‘Rayhanat Chaouia’‘ et ‘‘Outrouha’‘.
S’agissant du titre de la plus belle pouliche, celui-ci est revenu à ‘‘Balimate’‘ du Maroc devant ‘‘Afugt’‘ (Maroc) et ‘‘Amara Des Blames’‘ (France).
La 5e édition du Salon du cheval qui est organisé par la Société royale d’encouragement du cheval se tient à l’hippodrome Lalla Malika à El Jadida.
APS