mercredi 25 février 2015

Adoption d'un nouveau programme des énergies renouvelables

Le gouvernement a adopté, récemment, un programme de développement des énergies renouvelables dans une version actualisée qui prévoit de produire 22.000 MW sur la période 2015-2030 avec une part de près de 27% dans la production d'électricité, indique lundi le ministère de l'Energie dans un communiqué.
La révision de ce programme porte essentiellement sur le développement du photovoltaïque et de l'éolien à grande échelle, sur l'introduction des filières de biomasse (valorisation des déchets), de la cogénération et de la géothermie et sur le report du développement du solaire thermique (CSP) jusqu'à 2021 en raison de ses coûts encore élevés, précise le ministère.
Par filières technologiques, le solaire photovoltaïque participera à la réalisation de ce programme à hauteur de 13.575 MW, l'éolien à 5.010 MW, la biomasse à 1.000 MW, la cogénération à 400 MW et la géothermie à 15 MW.
La réalisation de ce programme permettra d'atteindre, à l'horizon 2030, une part de renouvelables de près de 27% dans le bilan national de production d'électricité.
En outre, le volume de gaz naturel épargné par les 22.000 MW en renouvelables, atteindra environ 300 milliards de m3, soit un volume équivalent à 8 fois la consommation nationale de l'année 2014.
C'est que le programme adopté en 2011 avait connu une première phase consacrée à la réalisation de projets pilotes et des tests des différentes technologies disponibles, explique la même source.
Durant cette période, des éléments pertinents concernant les évolutions technologiques des filières considérées sont apparus sur la scène énergétique et ont conduit à la révision de ce programme.
Il s'agit principalement d'une meilleure connaissance du potentiel national en énergies renouvelables (solaire et éolien notamment), de la baisse des coûts des filières photovoltaïque et éolienne qui s'affirment de plus en plus sur le marché mondial de l'énergie renouvelable considérer ainsi que les coûts encore élevés de la filière CSP induisant une croissance très lente du développement de ce marché à travers le monde.
Le parachèvement d'une réglementation nationale cohérente et attractive en direction des investisseurs figure aussi parmi les nouveaux éléments ayant conduit à cette actualisation.
La réalisation de ce nouveau programme est ouverte aux investisseurs des secteurs public et privé nationaux et étrangers.
La mise en œuvre de ce programme bénéficie de l'apport substantiel et multiforme de l'Etat qui intervient notamment à travers le Fonds national des énergies renouvelables et cogénération (FNERC), alimenté par un prélèvement de 1% de la redevance pétrolière.
Un mécanisme d'encouragement basé sur les tarifs d'achat garantis est également mis en place par la réglementation: Ainsi, le producteur d'énergie renouvelable bénéficie de tarifs d'achat qui sont garantis pour une durée de 20 ans pour les installations en photovoltaïque et en éolien.
Les filières ne bénéficiant pas des tarifs d'achat garantis seront financées par le Fnerc à hauteur de 50% à 90% du coût d'investissement selon la technologie et la filière retenues, précise le communiqué.
Les retombées de ce programme seront significatives en termes de création d'emplois, d'industrialisation, de développement technologique et d'acquisition de savoir-faire, contribuant ainsi à la croissance et à la modernisation économique du pays et à la préservation de l'environnement.
En somme, l'intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique national constitue un enjeu majeur dans la perspective de préservation des ressources fossiles, de diversification des filières de production de l'électricité et de contribution au développement durable.
APS

Economie du Savoir : Investir dans la ressource humaine, une nécessité

 Les participants au colloque international sur "L’innovation et l'évaluation des ressources humaines au Maghreb", ont insisté, au terme de leurs travaux lundi à Mostaganem, sur l'investissement dans la ressource humaine en vue de créer une compétitivité et favoriser l’économie du Savoir.
Les présents au colloque ont insisté, dans leurs recommandations, sur l'impérative stimulation des ressources humaines à acquérir de nouvelles technologies, à promouvoir la qualité et à impliquer tous les acteurs, dont les opérateurs économiques, les chercheurs et les instances gouvernementales, dans la mise en place d'une stratégie et d'un nouveau plan d’économie basés sur le Savoir. Les recommandations ont porté également sur la création de concepts et de stratégies spécifiques au monde arabe en matière de gestion de la petite et moyenne entreprise avec la mise en place de nouveaux systèmes de créativité, ainsi que sur la révision de l’enseignement à l’école et à l’université en vue de l’adapter au développement technologique du Savoir.
Les participants au colloque ont insisté, lors de la deuxième et dernière journée de cette rencontre, sur l’amélioration cognitive et comportementale des fonctionnaires pour leur inculquer les notions, les bases et les principes de gestion qualitative, ainsi que la détermination des points faibles et des besoins avant de tracer tout programme.
Initié par le laboratoire "Politique industrielle et développement d’initiatives" de la faculté des sciences commerciales et de gestion de l’université de Mostaganem, ce colloque a regroupé des universitaires d’Algérie, de France, de Jordanie, du Maroc, de Mauritanie, du Soudan et de Tunisie.
APS

Dispositifs d’aide à l’emploi à Boumerdes : création de près de 9.500 PME, employant 50.000 personnes

Près de 9.500 petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées, ces dernières années à Boumerdes, au titre de différents dispositifs publics d’aide à l’emploi, ayant contribué ainsi à la création de 50.000 postes d’emploi, a-t-on appris, lundi, auprès du wali.
"Nous escomptons, à moyen terme, doubler ce nombre de PME à travers la wilaya, afin d’atteindre un objectif de 100.000 emplois (directs et indirects) dans différents secteurs d’activités », a indiqué, à l’APS, M. Kamel Abbas.
Il a souligné que ses services œuvrent actuellement à la promotion de la PME" , en vue de la "création d’un tissu industriel diversifié, englobant tous les secteurs de la production, dont notamment l’agroalimentaire et les prestations de services dans les domaines de la pêche et l’aquaculture, le tourisme, le bâtiment et les travaux publics".
Le nombre des projets de jeunes promoteurs, agréés au financement par les banques à Boumerdes après le feu vert de la commission locale d’étude et de financement (CLEF), a baissé de moitié en 2014 par rapport à 2013, a-t-on, par ailleurs, indiqué au niveau de la coordination locale de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) .
Les banques ont financé près de 540 projets, sur un total de 790 dossiers réceptionnés en 2014, contre un millier de projets financés en 2013, a-t-on précisé de même source, expliquant cette baisse par l’annulation d’un nombre d’activités de la nomenclature des domaines éligibles au financement, dont le transport et la location de véhicules et l’obligation de l’intégration d’un diplôme dans la spécialité désirée, dans le dossier de l’intéressé.
 Cette condition a conduit au "gel" d’un grand nombre de dossiers, est-il signalé. Selon la même source, les projets financés, en 2014, devraient contribuer à la création d’au moins 1.300 postes d’emploi permanents, en plus d’un grand nombre d’autres emplois provisoires.
Par créneau d’activités, le secteur des services vient en tête de liste des projets financés (340), suivi par le secteur de l’industrie (100), le BTPH (50), et l’artisanat (40), alors que le secteur agricole est à la traîne avec seulement 14 projets financés.
APS

Promotion des investissements : appel à la formation des jeunes aux métiers de la pêche

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a plaidé, lundi à Chlef, pour l’ouverture de la formation aux jeunes dans les différents métiers en vue d’accompagner les efforts de l’Etat visant la promotion des investissements dans le secteur.
M. Ferroukhi a également lancé à partir de Chlef, où il effectue une visite d'inspection, un appel aux professionnels du secteur "pour s’organiser en associations, en vue de bénéficier des différents mécanismes de soutien mis à leur disposition, dont les assurances sociales, l’assurance maladie et la retraite".
"Il est nécessaire de préserver la ressource halieutique nationale à travers le respect de la période de repos biologique des poissons", a-t-il insisté auprès des pêcheurs locaux.
Durant sa visite dans la wilaya, le ministre s’est enquis du niveau de mise en œuvre du programme d’urgence destiné au développement des ports et des abris de pêche à Beni Haoua et Ténés, au nord de Chlef, et ce dans l’objectif de l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs et marins, notamment par la réalisation de structures administratives, de plages d’échouage, et de réseaux AEP et d’électricité.
Inspectant de nombreux projets, dont une ferme pilote d’élevage aquacole, M. Ferroukhi a également écouté les préoccupations des professionnels du secteur.
Le ministre a achevé sa visite par la distribution de décisions d’attribution de petits métiers et de camions frigorifiques à des jeunes, au titre du programme d’accompagnement de l’investissement productif dans les métiers relatifs au secteur.
Une production de plus de 10.000 tonnes/an de poissons est prévue à Chlef à l’horizon 2018, avec à la clé la création de 300 emplois permanents et d’un millier d’autres provisoires, suite au parachèvement de tous les projets programmés dans le secteur local de la pêche et de l’aquaculture, contre une moyenne de production de pas plus de 4.000 tonnes actuellement.
APS

Bouteflika: la diversification de l'économie reste une priorité pour les pouvoirs publics

 La diversification de l'économie nationale demeure une priorité des pouvoirs publics pour conforter la croissance et renforcer la résilience de l'économie face aux chocs externes, a affirmé mardi le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l'UGTA.
"La diversification et la compétitivité de l'économie du pays ne cesseront pas de constituer pour nous une priorité, pour exploiter tout le potentiel de croissance que recèlent plusieurs autres secteurs créateurs de richesses et d'emplois, et renforcer la résilience de notre économie notamment face à des chocs externes", a souligné le Président Bouteflika dans son message lu en son nom à Arzew (Oran) par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi.
"En effet, nul n'est à l'abri de chocs externes, comme la chute des prix survenue sur le marché pétrolier depuis le milieu de l'année 2014", a-t-il rappelé.
En évoquant cette forte chute des prix pétroliers, le Président a souligné que bien que le pays dispose de moyens et d'outils pour faire face à de telles situations, le gouvernement a été instruit de prendre les mesures requises pour en atténuer les effets sur le processus de développement et la croissance, et réduire, autant que possible, les impacts sur les citoyens dont notamment les couches sociales les plus exposées.
C'est dans ce sens que les secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication doivent être dynamisés, a-t-il insisté.
Il a également mis l'accent sur la nécessité d'assurer une "gestion rigoureuse et prudente" des recettes d'exportation en orientant les dépenses vers la mise en place de bases nécessaires au développement durable de l'économie nationale et en accélérant le rythme de mise en œuvre et d'approfondissement des réformes.
Pour le Président, une politique d'austérité ne sera point suffisante pour juguler la crise induite par la baisse des cours pétroliers.
Dans ce sens, il a considéré qu'attendre patiemment que les prix reviennent à leur niveau antérieur ne sera qu'un "pis-aller éphémère", ajoutant que "lorsque les puits de pétrole se seront taris, la crise n'en sera que plus dure et plus cuisante".
Dans son message, le Président Bouteflika a également abordé le Pacte national économique et social de croissance qui constitue, a-t-il affirmé, le cadre privilégié pour la conjugaison des efforts des partenaires.
L'objectif de ce Pacte, a-t-il soutenu, est une mobilisation de toutes les énergies pour promouvoir, dans un cadre consensuel, une croissance durable génératrice d'emplois et de richesses reposant sur une plus forte contribution des secteurs productifs public et privé censés, à terme, de prendre le relais du Trésor public dans le financement des programmes de  développement.
APS

dimanche 22 février 2015

TOURISME SAHARIEN : UN DES PLUS IMPORTANTS SEGMENTS DU TOURISME NATIONAL

Le tourisme saharien est l’un des plus importants segments du tourisme national, d’où l’intérêt qu’accorde l’Etat à la promotion de l’investissement dans les régions du sud du pays, a affirmé, lundi à Bechar, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni.
"Nous encourageons l’investissement, public et privé, dans le secteur du tourisme, dans le sud du pays, pour en faire un moteur de développement économique et social dans cette partie du pays, et valoriser les potentialités culturelles et naturelles des régions sahariennes", a-t-elle déclaré à la presse, en marge de sa visite de travail d’une journée dans cette wilaya.
L’actuel programme quinquennal (2015-2019) accorde une priorité à l’investissement public et privé ainsi qu’à la formation, dans le tourisme, pour combler le déficit accusé en infrastructures d’accueil, a-t-elle soutenu.
Il encourage et incite à l’investissement pour la réalisation de nouveaux projets touristiques, dans le but d’accroître le nombre de lits pour l’accueil des touristes, nationaux et étrangers, de créer la compétitivité et d’améliorer ainsi la qualité des prestations de services devant désormais répondre aux standards mondiaux, a indiqué la membre du gouvernement lors de la visite du chantier du projet d’un complexe touristique, au lieu dit Berrebi, à Taghit (97 km au sud de Bechar).
Ce projet, fruit d’un investissement privé, lancé en 2006 pour un coût de 800 millions DA et devant être réceptionné dans 18 mois, disposera d’une capacité d’accueil de 200 lits, répartis entre 100 suites et chambres, et dispose d’un restaurant de 1.200 couverts.
Ce complexe, qui s’étend sur 15 hectares, comprend aussi plusieurs servitudes en voie de réalisation, notamment un centre d’artisanat traditionnel et d’exposition, des installations sportives et de loisirs, et une palmeraie de plus de 9.000 arbres, dont 3.000 palmiers-dattiers.
Sur place, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat a insisté pour que les retards enregistrés dans la concrétisation de ce projet soient rattrapés afin de l’ouvrir aux touristes dans les plus brefs délais.
Auparavant, Mme Zerhouni a visité le chantier de réalisation d’un hôtel de 57 chambres à Bechar, en plus d’un complexe touristique en activité dans cette commune et qui dispose également de 57 chambres.
A l’hôtel Antar, à Bechar, la ministre s’est enquise du projet de rénovation de cette unité hôtelière de 232 lits.
Cette opération, qui sera lancée dans un mois avec un coût d’un (1) milliard DA, et qui a été confiée à une entreprise étrangère, permettra en plus de la rénovation et la modernisation complète de l’hôtel, qui relève de l’entreprise publique de gestion touristique de l’Ouest, l’extension de sa capacité d’accueil à une cinquante d’autres chambres, selon les responsables de cette entreprise.
L’opération donnera un nouvel élan aux efforts des pouvoirs publics en matière de mise à niveau des unîtes hôtelières publiques, notamment dans le sud du pays, au titre de la promotion du tourisme saharien, a estimé la ministre du tourisme et de l’artisanat.
La ministre a, en outre, inauguré le nouvel hôtel Saoura, anciennement Taghit, rappelle-t-on.
APS

MOSTAGANEM . ZONE D’EXPENSION TOURISTIQUE " RAMDANE PLAGE"


L’aménagement de la zone d’expansion touristique "Ramdane Plage" dans la commune de Benabdelmalek Ramdane à l’est de Mostaganem sera lancée prochainement, dans la perspective d’en faire un pôle touristique d’excellence, a-t-on appris auprès de la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya.
Cette zone touristique s’étendant sur une superficie globale de 182 hectares dont 166 ha aménageables sera doter de 4.020 lits. Une fois en service, elle pourra générer quelque 8.600 emplois.
L’étude destinée à l’aménagement de la zone "Ramdane plage" a été confiée à un bureau étranger.
Les travaux d’aménagement de la ZET de "Cap Ivy" dans la même commune ont été lancés dernièrement avec la pose de voieries et réseaux divers (eau potable, assainissement, électricité et gaz).
Cette zone, qui s’étend sur une superficie de 883 ha dont plus de 105 aménageables pourra accueillir 3.264 lits et pourvoir 6.708 postes d’emploi.
Les deux zones d’expansion touristique "Cap Ivy" et "Ramdane plage" font partie de 15 ZET au niveau national ayant obtenu l’aval du plan d’aménagement touristique par décret gouvernemental.
Les études sont en cours pour des deux autres ZET à Kharouba dans la banlieue-est de Mostaganem et à Stidia (15 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya).
La wilaya de Mostaganem dispose ainsi de 16 zones d’expansion touristique s’étendant sur une superficie globale de 4.339 ha dont 1.779 aménageables. (APS)

M’SILA : DES JEUNES VEULENT CREER UN CLUB DE STREET WORKOUT

Plusieurs groupes de jeunes de la ville de M’sila mettent la dernière main à la création du premier club algérien de Street Workout, a-t-on constaté mardi.
Les férus de ce sport de rue, mélangeant gymnastique et musculation, tentent à travers, notamment, les réseaux sociaux, faire adhérer le maximum de jeunes à ce projet de création d’un club de Street Workout dans la capitale du Hodna.
Un appel qui ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd puisque, selon Hicham, un jeune précurseur d’une vingtaine d’années, 60 personnes se sont manifestées et participent déjà à la mise en place de toutes les conditions nécessaires à la création d’un club spécialisé.
Ce sport qui commence à être répandu, notamment depuis la diffusion sur Youtube d’images de l’entraînement de celui qui se fait surnommer "Hannibal For King", considéré comme un des pères fondateurs du Street Workout. Une vidéo, affirme fièrement Hicham, qui a été vue plus de 15 millions de fois.
Ne demandant aucun moyen particulier, le Street Workout se pratique en utilisant un banc public, le revêtement en tartan-turf d’un terrain de jeux, voire une barre horizontale faisant partie du mobilier urbain. Le jeune Hicham soutient qu’avec une simple barre située à mi-hauteur, des "figures extraordinaires" peuvent être inventées.
Ne se contentant pas de "sonner le ralliement" de leurs pairs, les jeunes m’silis adeptes de ce sport de rue se disent ‘’sur le point de créer une association’’ avant la mise en place, si leur projet trouvait une oreille attentive auprès des responsables locaux, d’une ligue spécialisée qui serait la toute première en Algérie.
En attendant, il est de moins en moins rare de rencontrer, au détour d’une promenade dans la capitale du Hodna, de jeunes athlètes au torse sculptural exécuter d’improbables figures en s’appuyant sur un simple poteau d’éclairage.(APS)

BLIDA : UNE REGION PROPICE AU DEVELOPPEMENT DE L’APICULTURE

Avec son capital de savoir faire humain et ses sites floristiques propices au développement de la filière apicole, la wilaya de Blida est bien placée pour prétendre au rang de leader national en matière de production mellifère.
"L’avancée acquise par la région en apiculture est due à l’anciennet et à la grande expérience de nombre d’apiculteurs locaux, qui ont exercé ce métier durant de longues années", estime, a cet égard, le président de l’Association des apiculteurs de Blida, M. Mohamed Hamzaoui.
"C’est cette grande expérience qui leur a inspiré l’idée de la création d’une association visant à préserver ce métier et à enseigner aux jeunes générations les techniques et méthodes d’élevage", a t-il souligné.
Selon ce responsable, un rôle majeure est dévolu à l’Association des apiculteurs de la wilaya, implantée à Chiffa , depuis une vingtaine d’années, en matière de formation des agriculteurs, notamment les jeunes universitaires porteurs de projets , qui bénéficient d’une formation pratique adaptée de plusieurs mois.
Une moyenne de 250 apiculteurs, en majorité de jeunes universitaires, est formée annuellement par l’Association, indique, en outre, M Hamzaoui. Il a souligné que cette formation leur est prodiguée par des apiculteurs rodés, qui leur "dispensent des cours pratiques sur les abeilles, leurs caractéristiques, leur mode de vie, leur nourriture, mais surtout la meilleure façon d’obtenir le plus de miel possible".
Le succès de ce mode de formation a été tel, que l‘association a introduit une requête auprès du ministère de tutelle pour l’aider à la prise en charge de la forte demande dont elle était l’objet. Cette demande a eu pour conséquence la désignation de l’Institut de formation agricole de Médéa pour l’hébergement et la restauration des jeunes en formation, auxquels des attestations de fin de stage reconnues sont également remises, a-t-il précisé.
Près d’un millier d’apiculteurs, dont 200 professionnels vivant exclusivement de ce métier, sont recensés à Blida.
Les données fournies par l’association font part d’une production de 10 kg par ruche chez les apiculteurs professionnels de Blida, contre 5 kg/ ruche chez les apiculteurs amateurs. La wilaya compte près de 40.000 ruches actuellement.
Un goût des plus savoureux caractérise le miel de Blida qui, outre sa pureté, est doté de valeurs nutritionnelles et curatives indéniables.
"Il (miel) est tellement sollicité, que la quantité mise en vente est vite épuisée au niveau du point de vente de l’Association", assure M.Hamzaoui.
Ce goût à la saveur particulière lui est donné par la multitude de fleurs et végétaux butinés par les abeilles, qui ont une palette de choix exceptionnelle en la matière, grâce à la richesse et à la diversité floristiques de la région et des wilayas environ nantes.
Le type de miel ainsi obtenu est lié à la nature des fleurs butinées, à l’exemple de celles d’eucalyptus, d’agrumes, de thym, avec l’expérimentation ces 5 dernières du miel du jujubier, obtenu par une transhumance des ruches jusqu’à El Bayadh, a révélé cet apiculteur.
M. Hamzaoui n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer la vente de certains produits de "substitution au miel", selon son expression, tant locaux que d’importation, présentés en tant que "miel pur".Il a insisté, à ce propos, sur l’importance de ne pas faire d’amalgame entre le miel pur produit par les abeilles et le miel industriel, obtenu avec des ajouts de sucre et autre fructose.
Aussi, a-t-il lancé un appel en direction des autorités concernées pour l’organisation du marché national du miel, parallèlement à la création d’une marque déposée pour chaque produit de cette filière, afin d’éviter au consommateur de tomber dans le piège de ces tricheurs, fort nombreux, et de "séparer le bon grain de l’ivraie".
APS

IL SE RENDRA À ORAN ET OUARGLA LE 24 FÉVRIER PROCHAIN Sellal réinvestit le terrain le terrain

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal
Le Premier ministre avait préféré rester en «retrait» des manifestations de In Salah.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal reprendra bientôt son «bâton de pèlerin» pour se rendre le 24 février à Oran et Ouargla. Ce déplacement coïncide avec la célébration de l'anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, mais il est aussi vraisemblablement effectué pour contrer l'initiative de l'opposition qui appelle à des marches dans toutes les wilayas.
M.Sellal animera des meetings en compagnie du secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, présent également à cette grande fête des travailleurs.
Ces sorties interviennent alors que la controverse et les manifestations contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste grondent toujours. Aussi, le Premier ministre aura la lourde tâche d'apporter des réponses à plusieurs problèmes et revendications citoyennes. Et ce n'est pas un hasard que la date du 24 février, commémorant le double anniversaire de la création de l'Ugta et de la nationalisation des hydrocarbures, ait été choisie par le Premier ministre pour se rendre à l'ouest et au sud du pays, Ouargla notamment. capitale du Sud, Ouargla est également la wilaya la plus riche du pays, mais l'une des plus frondeuses depuis ces dernières années. En compagnie de Sidi Saïd, M.Sellal doit annoncer plusieurs mesures d'apaisement en direction de la jeunesse de cette wilaya à l'occasion de l'anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Le Premier ministre n'est pas le seul à investir le terrain. En collaboration avec la Centrale syndicale, les partis proches du pouvoir vont tous monter au créneau pour contester la démarche de l'opposition.
Le FLN, le RND, le TAJ, le MPA et le PT marqueront eux aussi cette date par des sorties sur le terrain. Aussi, la scène politique sortira de sa léthargie lors de la date symbolique du 24 février.
Une journée qui s'annonce mouvementée sur la scène nationale.
L'opinion publique assistera à deux sorties spectaculaires entre deux adversaires. L'opposition et la coalition se disputeront, le même jour, le terrain pour tenter de gagner la bataille.
Suite à la grande manifestation à laquelle a appelé la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique (Cnltd) le 24 février prochain, les partis au pouvoir ne comptent pas se croiser les bras.
Ces derniers se préparent à une véritable offensive commune en guise de représailles.
L'expression

Plus de 11 milliards de DA pour des études sur la réhabilitation de 50 sources thermales

Un montant de 11,5 milliards de DA a été dégagé pour réaliser des études sur la réhabilitation de 50 sources thermales pour le quinquennat 2015-2019 parmi les 259 sources recensées en 2014, a indiqué le directeur des stations et des activités thermales au ministère du Tourisme et de l'artisanat, Djamel Alili.
Cette enveloppe sera consacrée à la réalisation d'études pour la réhabilitation de 50 sources thermales et le développement des activités du tourisme thermal, a précisé le même responsable.
Il a ajouté que 259 sites thermaux ont été recensés à la faveur d'une étude effectuée en avril 2014 afin d'actualiser la liste de ces sites. Un recensement remontant à 1985 fait état de 200 stations, a-t-il indiqué.
Ces études ont permis, selon le même responsable, de procéder à la classification de ces sites selon leurs caractéristiques pour la réalisation de projets touristiques au titre du plan quinquennal 2015-2019".
M. Alili a révélé également que 18 projets de réalisation de stations thermales étaient en cours de réalisation alors que 14 autres projets étaient à l'arrêt pour des raison liées aux autorisations où au financement".
Concernant les opérations de réhabilitation relevant du secteur public, le même responsable a fait savoir que les pouvoirs publics ont consacré "12 milliards de DA pour la modernisation de 8 stations thermales dont celles de Hammam Righa (Ain Defla), le centre de thalassothérapie de Sidi Fredj (Alger), Hammam Guergour (Sétif) et Hammam Salihine (Biskra).

Modernisation du complexe de Hammam Salhine, une expérience modèle
Le complexe de Hammam Salhine a bénéficié d'une enveloppe d'un milliard de DA pour sa réhabilitation et sa modernisation, selon son directeur Amara Mohamed.
Ce montant a été affecté, selon le même responsable, "aux travaux d'extension, de modernisation et d'équipement de ce complexe qui s'étend sur une superficie de 30 hectares.
Le complexe bénéficiera également d'une opération de rénovation totale des structures d'hébergement (chambres, restaurants, salles de soins...), a-t-il indiqué.
Le complexe thermal Hammam Salihine recèle d'importants atouts touristiques qui lui valent une forte affluence de touristes tout au long de l'année, a encore soutenu M. Amara.
Dans le cadre d'un partenariat avec l'entreprise de l'Office national algérien du tourisme (ONAT) et des représentants des oeuvres sociales de certains secteurs, le complexe thermal Hammam Salihine accueille tout au long de l'année des fonctionnaires et leurs familles, a-t-il ajouté.
Pour le directeur de l'ONAT de Biskra, il s'agit d'encourager le tourisme intérieur à travers des partenariats avec les oeuvres sociales de différents secteurs et de permettre aux citoyens de découvrir leur pays à des prix concurrentiels.
Précisant que la capitale des Ziban recelait de nombreuses sources thermales, le responsable a souligné la nécessité de tirer profit de cette richesse touristique pour réaliser des complexes thermaux.
APS

samedi 21 février 2015

RENCONTRES PROFESSIONNELLES TUNISO-ALGERIENNES le Mercredi 25 Février 2015/ 09h-18h / Palais de la Culture « Moufdi Zakaria » à Alger


Association nationale des échanges entres les jeunes (ANEJ) : Bab El Amel pour une meilleure insertion des jeunes dans le monde de l’entreprenariat

Rencontre des jeunes entrepreneurs

La lutte contre le chômage, une priorité


Bab El Amel, un projet lancé par l’Association nationale des échanges entres les jeunes (ANEJ), se veut un parrainage des jeunes qui veulent se lancer la création de leur propre entreprise. Mais comment y parvenir lorsque l’on a que l’idée en tête et peut-être un diplôme universitaire ? Face à cela, plusieurs embûches se dressent devant le porteur du projett. Et c’est là qu’intervient l’ANEJ pour notamment coacher, suivre et conseiller les jeunes à créer leur entreprise. Le président de l’association, satisfait du coaching entrepris jusque-là a organisé, hier, à Alger, une première rencontre entre ceux ayant bénéficié des conseils de l’ANEJ issus des wilayas d’Annaba, Bejaia, Tizi Ouzou et Adrar. Ali Sahli, président de l’ANEJ, a voulu, par le biais de cette rencontre, appelé les jeunes à saisir les opportunités qu’offrent les différents dispositifs d’aide pour créer leur propre entreprise. « Notre rôle est d’accompagner et de former les jeunes porteurs de projets ou d’idées », a-t-il noté. De son côté, Nadjib Boucetta, membre de l’ANEJ, a développé le projet « Bab El Amel » lancé par l’ANEJ et étalé sur trois années (2012-2015). Il s’agit, selon lui, d’offrir aux jeunes un meilleur accompagnement auprès des banques. Les témoignages des entrepreneurs en herbe ayant réussi à se frayer un chemin dans le monde de l’entrepreneuriat évoquent tous des réussites. De la confection en passant par les matériaux de construction, la réparation des grues, l’agriculture ou la collecte de lait, tous les jeunes qui ont investi dans ses créneaux sont satisfaits.

Vers une convention Anej-Angem pour faciliter l’accès des jeunes aux microcrédits


L’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej) et l’Agence nationale de la gestion des micro-crédits (Angem) signeront prochainement une convention pour faciliter l’accès des jeunes aux micro-crédits, a indiqué, hier, à Alger, le président de l’Anej, Ali Sahel. « Notre demande de convention a été reçue favorablement par le directeur général de l’Angem, ce qu’on devrait prochainement formaliser afin de faciliter l’accès de nos accompagnateurs et les jeunes porteurs de projets aux antennes de cette Agence à travers les wilayas », a indiqué Sahel à l’APS en marge d’une rencontre nationale des jeunes entrepreneurs accompagnés par l’Anej. Il a émis le souhait que cette action soit généralisée avec tous les organismes d’aide à la création de micro-entreprises, notamment l’Anej et la Cnac. A noter qu’à travers ses accompagnateurs, l’Anej intervient auprès des jeunes porteurs de projets de micro-entreprises pour les accompagner techniquement et sur le plan administratif afin de réussir le lancement de leur entreprise. Présent à la rencontre, le directeur général de l’Angem, Mohamed El Hadi Aouaidjia, a expliqué que l’agence vise à « s’appuyer sur le mouvement associatif et faire un travail de proximité auprès des jeunes demandeurs ou bénéficiaires du microcrédit ».

Ali Sahli, président de l’ANEJ

« Nous avons coaché 800 jeunes »


, l’ANEJ se veut un facilitateur, un coach chargé de leur faciliter les procédures parfois complexes.
Combien de jeunes l’ANEJ a-t-elle accompagnés dans leurs projets ?
La mise en œuvre du projet Bab El Amel en 2012 a permis de coacher 800 jeunes à l’échelle de quatre wilaya pilotes. Il s’agit d’Annaba, Tizi Ouzou, Bejaia et Adrar. Nous avons finalisé 310 dossiers au niveau bancaire. 100 jeunes sont devenus des entrepreneurs. Notre rôle est l’accompagnement et le suivi. Nous accueillons des jeunes qui veulent monter des projets. On arrête alors un agenda pour le mettre en place.
Est-ce que les femmes sont aussi intéressées ?
Les femmes s’intéressent à tous les corps de métier. Nous avons 30 projets montés par des femmes en cours de finalisation dans le domaine des travaux publics et du bâtiment. Il y a même une femme qui veut ouvrir une boucherie à Annaba.
Vous travaillez avec les différents dispositifs de lutte contre le chômage…
Nous allons entamer des négociations avec eux pour faciliter l’accès aux jeunes aux différentes antennes de l’ANEJ.
L'HORIZON
Plus d'info sur le projet Bab El Amel
http://www.anej.asso.dz/bab_amel.php

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA À LA JEUNESSE ALGÉRIENNE "Ne succombez pas à l'illusion"

Saisissant l'opportunité de la Journée nationale du chahid qui coïncide avec le 18 février de chaque année, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message exclusivement à la jeunesse algérienne, l'exhortant à ne pas succomber aux discours extrémistes qui noircissent le tableau des réalisations de l'Algérie indépendante. «Nos jeunes ne doivent pas se laisser entraîner par les voix qui veulent remettre en cause les acquis et réalisations du pays tant par le passé que présentement.
Ils ne doivent pas non plus, pour quelque motif idéologique ou politique que ce soit, succomber à l'illusion car l'Algérie par la grâce d'Allah, est fortement attachée à ses principales composantes identitaires avec à leur tête l'islam», a indiqué, le chef de l'Etat dans son discours à l'occasion de cette glorieuse journée du Chahid. M.Bouteflika a souligné le fait que la véritable bataille de la jeunesse algérienne «est celle qui doit mettre fin au sous-développement et dans laquelle elle saura faire face aux bouleversements violents qui secouent de nombreuses parties de notre monde». «De même que nous avons pu vaincre, par le passé, la tyrannie de l'occupant en opposant un front uni à l'ennemi, nous sommes en mesure, aujourd'hui, de relever les défis qui se posent à nous tant à l'intérieur qu'à l'extérieur grâce à notre détermination et notre volonté», a poursuivi le chef de l'Etat. Dans ce contexte, le président de la République s'est dit convaincu que «telle est la foi de notre peuple dans tous les combats qu'il entreprend (...) pour consacrer la mémoire de ceux qui ont placé les intérêts suprêmes du pays au-dessus de toute autre considération».
«C'est à la mesure de la symbolique de cette journée que s'apprécient les valeurs d'abnégation et de sacrifice et c'est en pareil événement que l'opportunité se présente à nous pour renouer avec ces valeurs et oeuvrer à en imprégner davantage nos jeunes afin de les préparer à relever les défis avec autant de détermination», a-t-il ajouté.
«L'Algérie qui a fortifié son unité et consacré son indépendance grâce à de grands sacrifices est en mesure d'ancrer dans l'esprit des générations qui se succèdent la volonté renouvelée de défendre avec ardeur ce précieux acquis non pas par le simple fait de glorification mais aussi et surtout par la consécration du concept de patriotisme global et l'attachement aux valeurs pour mener le pays sur la voie de la modernité dans un cadre de démocratie et de justice où seront préservés la dignité, la liberté et les droits de tout un chacun», a souligné le chef de l'Etat.
L'expression

Lancement de 23 nouvelles zones industrielles avant la fin du premier semestre 2015

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb a annoncé, mardi à Sidi Bel-Abbes, le lancement de  la réalisation de 23 zones industrielles à travers le pays avant la fin du premier semestre en cours.
"Nous allons lancer les travaux de réalisation de la première partie de 23 nouvelles zones industrielles avant la fin du mois de juin prochain. Les études seront entamées au plus tard au mois de mars", a déclaré M. Bouchouareb à la presse en marge de sa visite de travail à Sidi Bel-Abbes.
"Sur un total dépassant la quarantaine de zones industrielles, ces 23 nouvelles zones seront concrétisées dans les normes, offrant des espaces propices au développement de bases industrielles productives et compétitives", a souligné le ministre.
Les deux zones industrielles de Sidi Bel-Abbes, l'une sur un espace de 100 hectares et une extension de 60 hectares pour l'autre, seront les premières zones lancées dans cette première vague de zones industrielles au nombre de 23, soit avant juin prochain, a fait savoir M. Bouchouareb.
Pour les deux nouvelles zones de cette wilaya, qui connait déjà une opération de réhabilitation de son unique zone industrielle, ainsi que l’aménagement d’un nombre de zones d’activités, les travaux seront assurés par des entreprises locales, a-t-il encore souligné, tout en saluant les efforts et la croissance réalisés par les opérateurs industriels publics et privés.
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie et des Mines a annoncé le lancement d’un recensement du foncier industriel inoccupé à travers le territoire national, en prévision de la réorientation de ces espaces pour le lancement des industries productives appelant à réduire la facture des exportations.
"Le foncier industriel récupéré accueillera des investissements productifs, capables de satisfaire nos besoins nationaux, notamment pour certains produits importés", a soutenu le ministre.
Le ministre a annoncé également que la production nationale en matière de matériel de construction sera privilégiée, dans le cadre des programmes de l’habitat et de la promotion de la production nationale, appelée à se conformer aux exigences de compétitivité et à s'adapter au développement technologique.
APS

Bechar : plaidoyer pour un programme "spécial investissement et formation" dans le tourisme saharien

Des opérateurs économiques à Bechar plaident pour un programme "spécial investissement et formation" dans le tourisme au Sud, afin de mettre le secteur au diapason des exigences actuelles des utilisateurs.
Ce programme, qui devra s’étaler sur cinq années, doit être dirigé vers l’encouragement et l’intensification des investissements, tant publics que privés, pour la réalisation de grandes structures hôtelières et autres unités d’hébergement répondant aux normes et standards internationaux, estime Othmane Hamadi, ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Saoura. 
"Nous souhaitons que ce programme soit élaboré en partenariat avec les pouvoirs publics, locaux et nationaux, et les différents opérateurs économiques dans le sud et d’autres régions du pays, pour aboutir à une feuille de route dédiée uniquement à la réalisation de nouvelles infrastructures hôtelières dans les régions du sud, et, en parallèle, prendre en charge le volet formation dans les différents segments de prestations hôtelières et de tourisme", a-t-il déclaré à l’APS.
Le renforcement des liaisons aériennes, du Nord vers le Sud, et de l’étranger vers cette région, durant la saison touristique dans le Sahara, ainsi que l’encouragement et l’incitation des différents organismes de voyages et de tourisme à promouvoir la destination saharienne, sont d’autres propositions formulées par le même operateur économique qui active dans les secteurs des transports, de l’automobile et des matériaux de construction.
Les aéroports du Sud, à l’instar de ceux de Bechar, Adrar, Timimoune et de Béni-Abbes, doivent, au cours des cinq prochaines années, pouvoir disposer de dessertes avec l’étranger, pour pouvoir faire venir des groupes de touristes dans ces régions à partir de l’Europe notamment, a-t-il ajouté.
La relance des circuits touristiques des différentes régions du Sud, spécifiquement celui de la Saoura, et l’organisation d’événements nationaux et internationaux dédiés au tourisme, à l’art et à la culture en général, ainsi qu’aux sports du désert, à l’exemple du ski sur sable, sont aussi des activités à mettre sur l’agenda de ce programme spécial investissement et formation dans le secteur du tourisme, a indiqué, pour sa part, Mohamed Belagraâ, propriétaire et directeur général du complexe touristique "El-Djazira" à Bechar.
La revivification des différents circuits touristiques dans le désert constitue un atout jugé important pour une véritable relance des activités touristiques dans le Sahara, où il est souhaité un soutien de l’Etat pour la promotion de ces circuits devant permettre aux touristes, nationaux et étrangers, de connaitre les différentes facettes et la beauté des sites du sud, a-t-il estimé.
Les investissements effectués actuellement par l’Etat, en matière de rénovation et de mise à niveau des hôtels dans la région du sud-ouest, notamment à Adrar et Bechar, démontre la volonté des pouvoirs publics de combler le déficit en hébergement et restauration hôtelière, selon les normes internationales, et la mise à niveau des hôtels pourra être un début de lancement de ce programme spécial, a souligné M. Belgraa lors de la visite, lundi dernier, à son complexe de la ministre du tourisme et de l’artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, dans le cadre d’une visite de travail dans la wilaya de Bechar.
Actuellement, rien que pour la wilaya de Bechar, huit (8) projets de nouveaux hôtels et complexes sont en voie de réalisation, dans le cadre de l’investissement privé, pour un cout de plus d’un milliard DA, dénotant ainsi une réelle volonté des opérateurs économiques d’investir dans l’un des secteurs les plus porteurs dans la région, ont fait remarquer les mêmes operateurs économiques.
Un certain engouement est également perçu pour la création de nouvelles agences de voyage et de tourisme dans la wilaya où quatre (4) nouvelles structures du genre sont proposées à l’accréditation de la tutelle, et viendront s’ajouter aux cinq (5) en activités actuellement dans la région, selon les responsables locaux du secteur du tourisme.
Un institut national supérieur de formation professionnelle (INSFP), consacré à la formation de techniciens-supérieurs dans les métiers du tourisme et de l’artisanat traditionnel, est en réalisation au chef lieu de la commune de Béni-Abbès (246 km au sud de Bechar), en plus de l’ouverture, depuis plus d’une année, d’une spécialité de formation de guides locaux et nationaux de tourisme au niveau de l’INSFP de Bechar, dans la perspective de renforcer l’encadrement des activités touristiques, a-t-on signalé à la direction locale du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.
En 2014, un total de 43.724 touristes dont 1.385 étrangers, ont séjourné dans les différentes zones touristiques de la wilaya de Bechar. Ce chiffre pourra connaitre une augmentation sensible, dans les deux prochaines années, à la faveur de l’ouverture de nouvelles unités hôtelières, notamment à Taghit et Béni-Abbès, régions les plus prisées par les touristes.
APS

La SNVI bénéficie d'un crédit de près de 92 mds de DA pour financer ses investissements

L’Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI) a signé, jeudi à Alger, une convention de crédit de 91,748 milliards de DA avec un syndicat bancaire mené par la Banque nationale d’Algérie (BNA).
Signée par les P-dg de la SNVI et de la BNA, respectivement Malek Salah et Omar Boudiab, cette convention porte sur le financement du plan de développement de cette entreprise industrielle, qui porte sur un programme d'investissement et de formation ainsi que la mise en £uvre de partenariats ciblés avec des leaders mondiaux notamment les constructeurs allemand Mercedes-Benz et français Renault.
Outre la BNA comme chef de file, le consortium bancaire est composé de quatre (4) autres banques publiques: BEA, CPA, BADR et CNEP Banque,
Présent à la cérémonie de signature, le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a affirmé que cette convention constituait un acte dans la voie de la relance de l'industrie algérienne.
Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, a, quant à lui, salué la volonté du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de réhabiliter l'outil de production national. 
APS

Youcef Yousfi s'entretient avec son homologue russe sur la conjoncture pétrolière

Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, s'est entretenu, vendredi à Moscou, avec son homologue russe, Alexander Novak, sur les développements du marché pétrolier, indique un communiqué du ministère de l'Energie.
M. Yousfi a rencontré le ministre russe avec lequel il a évoqué l'évolution de la situation du marché pétrolier et l'origine des déséquilibres actuels qui le caractérisent ainsi que la nécessité de renforcer le dialogue et la concertation entre les différents acteurs du marché pétrolier.
Cette rencontre a également été l'occasion de procéder à l'examen de l'état de la relation bilatérale algéro-russe dans le domaine énergétique et les perspectives de son développement, ajoute le communiqué.
Le ministre de l'Energie, envoyé spécial du Président de la République, avait rencontré, jeudi à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, à qui il a remis un message du Président Abdelaziz Bouteflika à son homologue russe, Vladimir Poutine, relatif notamment à la situation du marché pétrolier mondial, rappelle-t-on.
Les entretiens entre MM. Yousfi et Lavrov ont porté sur les déséquilibres actuels qui caractérisent le marché international du pétrole, la forte chute des prix du brut et son impact négatif sur les revenus des pays exportateurs membres et non membres de l'Opep.
M. Yousfi a souligné au chef de la diplomatie russe que l'initiative du Président Bouteflika, basée sur le dialogue et la concertation entre tous les pays concernés, vise à trouver les voies et moyens nécessaires au rétablissement de l'équilibre du marché dans l'intérêt de toutes les parties prenantes, et de dégager une vision d'avenir claire pour l'industrie pétrolière et gazière.
A rappeler que dans le cadre de cette démarche initiée par l'Algérie face à la chute drastique des cours du brut, le Président Bouteflika a dépêché plusieurs ministres portant des messages à ses homologues de pays producteurs de pétrole en vue de parvenir à un consensus sur la nécessité de rétablir l'équilibre du marché pétrolier dans l'intérêt des pays producteurs et consommateurs.
Les messages du Président Bouteflika ont été transmis, jusqu'à maintenant, à l'Arabie Saoudite, Sultanat d'Oman, Azerbaïdjan, Kazakhstan,  Mexique et la Russie.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait également remis des lettres du Président de la République aux chefs d'Etat de pays membres de l'Association des producteurs de pétrole africains (APPA) qui sont le Nigeria, le Gabon, l'Angola, le Congo et la Guinée-équatoriale.
 APS

lundi 16 février 2015

Stratégie politique du gouvernement pour la jeunesse : Un potentiel à valoriser Un plan d’action et une stratégie de promotion de la jeunesse

Dans son plan d’action, approuvé par le Parlement, à l’issue duquel un nouveau poste ministériel pour la jeunesse a été institué dans l’exécutif, le gouvernement a placé la promotion de cette frange de la société au cœur de ses priorités, procédant par étape et agissant de concert avec les différents représentants de la société afin d’établir une politique intégrative, participative et résolument moderne à soumettre au débat devant le Parlement. Le but étant de consacrer de manière solennelle la responsabilité de la Nation envers sa jeunesse, de la soustraire des enjeux, des défis, pour l’associer au développement durable du pays en tant qu’acteur actif des changements et partenaire interactif des évolutions en permanence. Les jeunes, qui sont, comme tous les Algériens, des citoyens bénéficiant des mêmes droits et devoirs, représentent l’avenir du pays et s’inscrivent dans les mêmes objectifs de progrès, d’épanouissement et de bien-être commun.
Entre démographie et démocratie, entre multipartisme et liberté d’opinion, la jeunesse algérienne prospecte ses voies et balise ses repères entre différents courants qui ne sont pas forcément compatibles ni aves ses aspirations ni avec ses objectifs, encore moins avec les exigences de son époque par rapport  aux aînés d’hier, d’aujourd’hui et ceux à venir tant la problématique est dévoyée par des questions relevant de politiques, de pouvoirs et de gouvernance de l’exercice des différents au sein de la société, de l’Etat et de ses structures. La jeunesse, ce creuset de synergies et de forces sociales, née au cœur de grands bouleversements à tous les niveaux, dans pratiquement tous les domaines et au double plan interne et externe, n’arrive ni à creuser sa voie ni à marquer sa présence dans une époque qui est pourtant la sienne. Celle du savoir et des connaissances en tout genre, celle de la vitesse et des grandes philosophies pour façonner le monde. Certains diront que la question réside dans le dialogue politique et la représentativité au sein de la société, d’autres soutiennent que de multiples initiatives et démarches de dialogues et de concertations ont été consacrées aux jeunes en se reposant les mêmes questions au sujet d’une élite, d’une relève pour féconder les nouvelles perceptions du projet de renouveau ou mobiliser la classe politique en agissant sur les grands choix nationaux et à l’instar de beaucoup qui rejoignent l’idée du ministre de la Jeunesse, pensent que la jeunesse algérienne doit être prise en charge pour être plus épanouie, mieux intégrée, moins sujette à la pression du chômage, plus impliquée dans l’effort de développement national. C’est un impératif qui relève du domaine de l’économie certes mais aussi par l’ensemble des acteurs politiques. Autrement dit, les partis politiques doivent se mobiliser et œuvrer à canaliser les jeunes en se renouvelant pour lutter contre la désaffection des jeunes par rapport à la politique, même s’ils s’intéressent à la vie politique.  Il n’y qu’a faire un tour de zapping en visitant les sites et les réseaux sociaux pour comprendre et apprendre des choses de la jeunesse et de ses aspirations. La jeunesse, une tranche d’âge et le meilleur potentiel d’un pays, qui est la synergie des forces sociales et nationales contenant la richesse et l’avenir de la nation et au delà de ses multiples capacités de pouvoir relever les grandes performances sportives, elle possède d’autres prédilections, des innovations scientifiques, des explorations de nouveaux horizons, tant elle est à elle seule, une pépinière de découvertes et de savoir-faire. Parce que la jeunesse est cet âge du possible, c’est à juste titre que le Chef de l’Etat l’a interpelée dans son discours à la nation en 2011, l’invitant à prendre le flambeau dans une Algérie qui vient de fêter les cinquante années de son indépendance et de liberté retrouvée, en optant résolument à poursuivre l’édification des institutions de l’Etat et à répondre aux aspirations de son peuple et aux exigences de son époque. Car les jeunes ne sont pas seulement ce réservoir électoral de conjoncture, même si des partis politiques, des associations ou des grands projets ont émergés à la faveur d’initiatives de jeunesse. Ils ne relèvent pas non plus que des statistiques de scolarisés, de diplômés universitaires ou des postes budgétaires à pourvoir. Ils sont surtout des acteurs actifs dans la construction de leur pays en aspiration de davantage de promotion de l’égalité des chances, davantage de reconnaissance de leurs droits au sein de leur société pour prétendre au statut d’une jeunesse enrichissant le pays et responsable par ses actions, en changement permanent et en devenir d’un futur prospère en ce sens où elle se conjugue à toutes les dimensions positives.

Un plan d’action et une stratégie  de promotion de la jeunesse
C’est à juste titre, que le gouvernement, conscient de la nécessité de sécuriser la mémoire et l’héritage collectifs, et d’éviter les raccourcis historiques, a associé les jeunes à travers de larges consultations avec leurs représentants, afin de traduire leurs préoccupations en dotant le pays d’une véritable Stratégie politique d’Etat en faveur de la jeunesse, consolidant et capitalisant toutes les expériences et réalisations passés et non moins indispensable à la cohésion et l’unité nationales et socle pour l’épanouissement de la nation.
Le but est de créer les conditions favorables à une véritable politique en direction de la jeunesse, tout en lui en assurant la visibilité et la clarté requise en vue d’une réflexion féconde et collectivement partagée qui favorisera la mise en place d’instruments pertinents et adéquats d’évaluation et de prise en charge des dites différentes demandes. Cette stratégie d’Etat en faveur de la jeunesse, établie dans le programme d’action du gouvernement pour l’application du plan quinquennal, qui sera intégrative, participative et résolument moderne, devra être soumise au débat parlementaire afin de consacrer de manière solennelle la responsabilité de la nation envers sa jeunesse. A ce titre, le Gouvernement place la promotion de la jeunesse au centre de l’ensemble de sa stratégie et lui consacre, dans le cadre d’une coordination intersectorielle, une dynamique de soutien cohérente et intégrée, englobant les programmes d’éducation et de formation et de protection contre les fléaux sociaux, de lutte pour l’emploi, l’accès équitable au logement, à la pratique sportive, aux loisirs et aux autres biens sociaux. Il adoptera à cet égard une démarche consensuelle et participative, fondée sur le dialogue et accordant un soutien privilégié au mouvement associatif des jeunes, avec l’institution d’un cadre national approprié de concertation d’expertise et d’aide à la prise de décision. En attendant les jeunes, construisent leur avenir en se forgeant les conditions, en balisant les contraintes pour se frayer une place au sein de leur société, s’appuyant sur les instruments et les mécanismes dont ils disposent au plan législatif, juridique, politique et économique. Un dur labeur qui mérite tous les sacrifices et toutes les attentions.
EL MOUDJAHID
PLUS D'INFO JOURNAL OFFICIEL MISSION ET ORGANISATION DU MINISTERE DE LA JEUNESSE .

Quand Bouteflika étonnait ses interlocuteurs au sujet de Boko Haram

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

La scène remonte au 20 décembre 2012. François Hollande effectue une visite officielle en Algérie. Au programme : panser les plaies du passé, relancer les échanges économiques et adresser un message d’espoir à la jeunesse algérienne. Les échanges portent également sur le Mali dont tout le nord, qui partage une frontière avec l’Algérie, est alors aux mains de groupes djihadistes.

Trois semaines plus tard, la France lançait son opération Serval. « Nous n’en étions pas encore à l’intervention militaire mais nous avons transmis notre grande inquiétude au président Abdelaziz Bouteflika, se rappelle un diplomate français. Et là, il nous surprend. Le problème pour l’Afriquenous dit-il durant le tête-à-tête présidentiel, ce n’est pas le Mali c’est Boko Haram. On est tombé de haut », ajoute notre interlocuteur. « Pour nous c’était une histoire de secte au Nigeria, sans plus. On ne l’a pas vraiment pris au sérieux. »
Deux ans et plusieurs milliers de morts plus tard, une mobilisation internationale se met enfin en place pour tenter d’éteindre l’incendie Boko Haram qui, comme le prévoyait le président algérien, n’a fait que se propager.

Le Monde