vendredi 25 mars 2011


Développement : 2011, année charnière

L’année 2011 représente une phase charnière dans la mise en œuvre du programme 2010-2014 ; c’est la deuxième année de son exécution mais surtout c’est celle où il atteindra sa vitesse de croisière.



L’année 2011 représente une phase charnière dans la mise en œuvre du programme 2010-2014 ; c’est la deuxième année de son exécution mais surtout c’est celle où il atteindra sa vitesse de croisière. Les grands projets ont été lancés ; d’autres le seront.
La décision des pouvoirs publics de dynamiser les activités productives trouvera sa pleine concrétisation en 2011 comme l’attestent les enveloppes financières qui leur ont été consacrées. Le cas le plus typique concerne la relance  du secteur industriel, dans son ensemble. Depuis l’accession de l’Algérie à son indépendance, ce secteur a bénéficié d’une priorité absolue puis après la mise en œuvre des réformes, il a connu des restructurations et des reconversions successives. Cette approche ne lui a pas permis de se développer et de se moderniser pour améliorer ses capacités et, surtout, de créer les conditions de sa compétitivité dans un monde de plus en plus globalisé. Aujourd’hui, il s’agit de le tirer de sa léthargie afin qu’il contribue à la croissance économique, à la création d’emplois et à dégager, cet objectif est très important, des excédents à l’exportation. D’ailleurs, les objectifs des pouvoirs publics est de faire passer la part dans le PIB de 5 % à 10 %, à l’horizon 2014.
Pour atteindre ces objectifs vitaux pour l’économie nationale, des mesures ont été prises ces dernières années. La création du Fonds national d’investissements (FNI) doté d’une enveloppe de 150 milliards de dinars. Ce fonds a une vocation stratégique indéniable. Il est déjà opérationnel. C’est ainsi, par exemple, qu’il va financer le développement de la production de Saidal. En effet, il a été décidé de donner un coup de fouet à cette activité pour limiter la facture des importations qui ne cesse d’augmenter.
En outre, des mesures capitales ont été également décidées à travers la mise à niveau de 14 EPE d’importance certaine. Ces EPE peuvent constituer le noyau dur de l’industrie pour changer progressivement la structure de la croissance économique qui est tirée essentiellement par la dépense publique. Dans le sillage de cette opération, des centaines de PME/PMI vont être mises à niveau également.
Dans le cadre du programme 2010-2014, l’Etat va consacrer 2000 milliards de dinars à l’industrie. Des projets structurants vont être réalisés, par exemple, dans la pétrochimie et la production d’électricité. A cela, s’ajoute le projet de créer 100.000 PME/PMI à l’horizon 2014 ; cela veut dire que 20 000 PME/PMI verront le jour annuellement. Les dernières mesures en faveur de la croissance et de l’emploi des jeunes ont pour finalité l’émergence de petites entreprises qui vont densifier le tissu économique et ce, dans tous les secteurs.
Il est important pour l’avenir économique de l’Algérie de développer et moderniser l’industrie. Pour ce faire, l’apport des IDE et du secteur privé national est incontournable. Le pays doit densifier et diversifier l’économie pour la soustraire définitivement à la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. C’est la raison pour laquelle, les mesures prises pour la sortir de  sa léthargie sont vitales et doivent s’inscrire dans une stratégie industrielle globale.
R.T.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire