vendredi 11 mars 2011


Salon national de l’entrepreneur local : L’Université au service de la PME




Reporté à plusieurs reprises, le Salon national de l’entrepreneur local SNEL, tant attendu par les jeunes, a enfin ouvert ses portes, hier, au niveau de Riad-El-Feth, à Alger. C’est, Mustapha Rahmani, directeur technique et chargé du marketing, CPM consulting et directeur du Salon qui a procédé à son inauguration. Pour lui, « le principal objectif du SNEL est de faire émerger un pole d’excellences pour les PME et mettre en exergue le rôle que peut avoir l’université dans la création et développement des petites entreprises ». 
Cette manifestation qui durera quatre jours, est consacrée au thème de la création des PME et à la mise à niveau des petites et moyennes entreprises déjà existantes. En plus d’une exposition comptant une trentaine de participants, le Salon organise des conférences. Des ateliers de travail développant le processus et mécanismes d’adhésion des centres des recherches universitaires sont également au programme. Des professionnels décortiqueront plusieurs problématiques inhérentes au secteur telles les solutions bancaires, la contrefaçon ou encore l’investissement étranger et son impact sur le producteur local. 
Selon le représentant de la Caisse nationale d’assurance chômage, « cette occasion sera exploitée par les entrepreneurs pour faire la lumière sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés et préconiser les solutions idoines ». Cet événement sera marqué par l’organisation du concours de la meilleure PME à l’échelle nationale. Afin de réussir ce concours, les organisateurs ont prévu un stand qui chapeauté par M Kamel Merarda. Pour lui, l’idée « serait de mettre en place un bureau dédié à l’entreprenariat au sein même de l’université algérienne en liens avec les laboratoires de recherches ou avec chaque chair universitaire ». 
 Pour revenir au concours, il dira qu’il est dédié et orienté vers les universitaires, futurs chefs  d’entreprises. Selon le même organisateur, « ce concours, similaire à un concours d’accès à un doctorat, sera motivé par la création d’une entreprise innovante. Bien entendu les critères de mise en œuvre ou même de sélection d’un tel concours restent à déterminer par des personnes compétentes en la matière ». 
Selon un autre organisateur du Salon, le bureau pourrait, dans l’avenir avoir la responsabilité d’animer un réseau d’acteurs ciblés (entreprises locales, les bureaux de l’ANDI et de l’ANSEJ, les représentants du service économique de la wilaya, les maîtres de conférences et responsable de laboratoire de recherche universitaire) afin de mettre en œuvre une thématique de concours pertinente, par exemple, en lien avec les besoins de développement de la région concernée. 

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