vendredi 25 mars 2011

Faire le monde de demain


Tous les indices politiques, économiques et sociaux sont réunis, la consistance des résultats dans divers secteurs le prouve. L'objectif est le même : garantir la vie, la paix, la stabilité de la collectivité et réduire les facteurs de vulnérabilités. Cela pour acquérir un développement efficace, valable et crédible, tout est question d'appréciation, de priorité, d'équilibre, voire de morale. Si on évalue, à chaque exercice, les coûts sociaux et économiques déboursés par l'Etat, c'est toute la notion de progrès qui est mise en route dans sa pleine substance au profit des générations. En essayant  de cerner les importants sujets qui constituent l'essentiel des préoccupations, on trouve des éléments conciliants en présence, que ce soit dans l'analyse ou dans la mise en œuvre des solutions pour parvenir à satisfaire les besoins. D'autant que, dans le discours officiel, il est toujours soutenu la primauté de l'amélioration des conditions de vie et l'attachement à faire émerger une économie solide. C'est dans ce contexte, qu'en haut lieu, l'accent est mis sur le développement économique, la stabilisation  et la régulation du marché interne et l'équilibre de la balance de paiement. Ces trois axes constituent le moyen le plus sûr et le plus radical pour la paix, la justice, le progrès, la liberté et la dignité pour tous. C'est une nécessité vitale pour l'avenir, notamment que l'Algérie avec ses potentialités et ses ressources naturelles peut profiter des contradictions découlant de la mondialisation. La solution est   d'effacer les écarts pour donner au pays le temps de se développer au sens le plus large possible, mais aussi de supprimer les maux au sein de la société.La question économique est maintenant au cœur de toutes les préoccupations dans le dessein d'offrir une image plus rassurante aux investissements. A ce titre, l'Algérie à opter pour le recours au "capital productif" plutôt qu'au "capital argent" (crédit), d'abord en remboursant sa dette extérieure par anticipation ; ensuite en exigeant que les IDE s'accompagnent de "paquet" technologique et de transfert du savoir-faire, en d'autres termes de nouvelles technologies, et d'une certaine conception de processus de production. L'Algérie a besoin de ce modèle économique radicalement distinct de celui qui a prévalu par le passé. Naturellement, il faut entendre par là une réduction importante de la part de l'Etat dans l'appareil productif et dans les importations. L'avantage d'une telle option, c'est qu'elle peut faire avancer l'économie nationale. Sans doute, avec le programme quinquennal 2010/14, l'Algérie étonnera ceux qui aujourd'hui semblent  ignorer  qui ce qui est universel n'a ni lien ni racine.

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