jeudi 10 mars 2011

Le crédit Ettahadi sera lancé avant la fin du mois : «Il suffit de demander»


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La création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage et l’élargissement de la base productive agricole, constitue l’un des objectifs fondamentaux de la politique de renouveau agricole et rural.
A ce titre, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaissa, a indiqué que «toutes les motivations sont réunies pour booster, encore plus loin, le secteur de l’agriculture en Algérie».
Au cours d’une journée d’information, les responsables de wilaya de la vulgarisation, les animateurs de radios locales, les chargés de communication des organismes et services relevant du secteur agricole ainsi que les représentants de la profession agricole et des institutions financières sont «convenablement» informés sur ces dernières mesures.
Le Dr Benaissa a expliqué les modalités d’application du crédit bonifié destiné à la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage, dénommé «Ettahadi» et qui devraient être finalisées avant la fin du mois en cours.
«Nous sommes en train de finaliser les normes d’application de ce crédit avec la Banque de l’agriculture et du développement rural», a déclaré le ministre. Le crédit en question d’une valeur d’un million DA par hectare est parmi les nouvelles mesures prises par l’Etat pour augmenter la base productive agricole et créer, par ricochet, davantage d’emplois. «Pour nous, c’est une grande décision. Elle vient en effet conforter la dynamique de renouveau agricole et rural, lancée en 2008», a souligné le ministre.
Il est, donc, accordé aux jeunes investisseurs qui veulent créer de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage sur des terres relevant du domaine privé de l’Etat et sur celles appartenant aux propriétaires privés. Selon le ministre, l’exploitant qui contracte ce crédit auprès de la BADR aura une période de grâce de deux ans, sans paiement d’intérêt. Mais au-delà de cette échéance, l’investisseur qui ne rembourse pas son crédit à temps sera soumis à des conditions de paiement de taux d’intérêts.
Parmi ces conditions, M. Benaïssa a avancé que le taux d’intérêt devrait se situer entre 1% pour une année de retard, 3% pour cinq années et au-delà de 7 ans, l’exploitant paiera la totalité des intérêts. M. Benaïssa a souligné, dans ce sens, que ce dispositif viendra renforcer le crédit de campagne RFIG également sans intérêts créé en 2008, en ajoutant que la BADR, principal partenaire du secteur, «se dit prête à accompagner les jeunes investisseurs dans la valorisation de leurs patrimoines».
Afin que tout soit clair chez les jeunes exploitants où qu’ils se retrouvent, le Dr Benaïssa a insisté surtout à l’adresse des animateurs de radios locales et responsables de communication pour la véritable vulgarisation pour «contribuer à la mise en œuvre efficiente de ces mesures».
«Je ne peux pas imaginer un développement agricole et rural sans une communication efficiente», a-t-il dit. Le ministre a indiqué que son département compte mobiliser jusqu’à 6 000 vulgarisateurs sans compter les agents des instituts techniques et les vétérinaires, pour accompagner les créateurs de richesse sur le terrain. Le ministre a instruit les présents, au point de le tancer, de faire un véritable travail de communication. «Toutes les entraves doivent être levées et dites aux agriculteurs, aux nouveaux exploiteurs agricoles et d’élevage qu’il suffit de demander», a-t-il conclu.

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