mercredi 8 juin 2011

L’université au service de l’industrie

Les plateformes technologiques pour une meilleure performance



Mohamed Ouanezar
Le Centre des recherches en anthropologie sociale et culturelle (CARSC) organise, depuis hier à Oran, une rencontre autour de «L’université au service de l’industrie». Plusieurs chercheurs, industriels, ingénieurs et universitaires ont pris part aux travaux de cette importante manifestation scientifique qui se déroule durant deux journées entières. Au programme de cette rencontre nationale, plusieurs présentations de spécialistes et chercheurs autour «Des pôles d’excellences universitaires et les services communs en relation avec le monde de l’industrie», la présentation des expériences de directeurs de centres de recherches et de développement autour de projets de recherches ciblés, etc. Des thèmes pratiques issus d’expériences personnelles ou de résultats de recherches qui dénotent le lien étroit entre le monde de la recherche en université et celui de l’industrie. Une relation étroite et corollaire qui résulte d’une «prise de conscience de l’importance des établissements de l’enseignement supérieur en tant qu’acteur stratégique dans le développement économique national et régional». Pour les organisateurs, «l’apport des établissements universitaires est dans l’accroissement des compétences et des connaissances des populations actives et dans la contribution de la production et la gestion de l’innovation à travers le transfert technologique», note-t-on. Les organisateurs entendent sortir avec des recommandations quant à «cerner les problèmes et définir les options possibles dans la gestion des partenariats université-industrie», note-t-on encore. Cela contribuera, également, à échafauder «des politiques institutionnelles et nationales pour la mise en place d’un cadre approprié pour la gestion des fonds extrabudgétaires, celle des droits de la propriété intellectuelle ou le développement structurel». Dans ce cadre, on évoquera longuement le cas des plateformes technologiques qui constituent un concept adapté aux besoins des deux pôles, université et industrie, dans lequel des banques de données, des transferts technologiques et autres échanges d’informations sont disponibles. Mais pas uniquement, ces plateformes technologiques sont également talonnées par d’autres structures qui compensent le manque à gagner dans d’autres disciplines et d’autres domaines d’actions et d’intervention. Le but étant de «mutualiser les équipements, partager les ressources intellectuelles et les moyens de la tutelle ministérielle au bénéficie des entreprises et de leur développement technologique, en leur permettant des accès à des formations, des équipements et à une expertise avantageuse».  

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