jeudi 8 novembre 2012

La jeunesse, au cœur du débat des partis politiques


Des leaders de partis politiques ont axé mardi, au titre du troisième jour de la campagne électorale pour les élections locales (APC-APW) prévues le 29 de ce mois, leurs discours sur le volet jeunesse, rappelant que la majorité des candidats choisis dans leurs listes sont des jeunes.
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a affirmé à Tiaret que les prochaines élections locales constituent "un important tournant pour le développement et la stabilité du pays".
M. Ouyahia qui animait un meeting à la salle omnisports "Belarbi Abdellah" a ajouté que sa formation politique a imposé à ses candidats de "s’engager à établir un contact permanent avec les citoyens, à gérer rationnellement les deniers publics et à être solidaires avec les élus des APC et des APW, loin de la démagogie".
Il a souligné, à ce propos, que 50 % des listes des candidats du RND sont constituées d’universitaires, dont la majorité sont des jeunes, et ce "afin d’impulser, a-t-il dit, une dynamique à la gestion des affaires municipales et la prise en charge des problèmes et des préoccupations des citoyens".
Le secrétaire général du RND a insisté également sur la nécessité d’assurer une "bonne et rationnelle gestion" des communes et d’œuvrer à résoudre les problèmes des citoyens, en coordination avec les autorités de wilayas, "pour éviter le mécontentement de la population qui se traduit par les incidents et des destructions de biens publics".
Pour sa part, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a affirmé à Bouira que son parti ne croit pas à une rupture entre les générations, mais plaide pour une complémentarité des forces.
"Au FLN, nous ne croyons pas au conflit de générations, mais à une mise en synergie de l’expérience des ’’grands’’ avec l’énergie et la fougue de la jeunesse, dans le but de garantir la continuité du message de Novembre", a souligné M. Belkhadem dans un meeting animé à la maison de la culture.
Pour lui, il est "temps d’ouvrir la voie à la jeunesse pour lui permettre d’accéder à des postes de responsabilité et acquérir, par la même, l’expérience requise par la gestion des affaires publics".
Le SG du FLN a par ailleurs, assuré que "la majorité des candidats sont des jeunes", précisant que les futurs élus aux Assemblées locales "doivent gérer autrement et mieux qu’avant leurs communes, en adaptant les programmes de développement et leurs méthodes de prise en charge des préoccupations des citoyens aux spécificités de chaque circonscription".
De son côté, le président de Jil Jadid (JJ), Djilali Sofiane a appelé, depuis la commune de Rahmania (Ouest d’Alger) les jeunes à aller voter massivement le jour du scrutin, afin de choisir les élus qui prendront en charge leurs préoccupations.
M. Sofiane qui a opté pour une sortie de proximité, a écouté les doléances des jeunes qui s’articulent notamment autour de l’absence des postes de travail et le problème foncier.
Il a dans ce cadre, fait savoir que les problèmes traversés par la jeunesse ne peuvent se régler qu’à travers la construction d’un Etat de droit et de justice, d’où l’importance, a-t-il dit d’aller voter le jour J.
De son côté, le président du parti du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé depuis Ain Defla les citoyens à aller massivement aux urnes le 29 novembre prochain afin de "signifier leur désir de changement".
M. Touati qui animait un meeting à la salle Ibn Badis, a estimé qu’une participation massive aux prochaines élections locales constitue une occasion à même de "changer les choses et permettre au peuple de prendre son destin entre ses mains".
Selon le président du FNA cette participation sera "l’unique moyen de mettre un terme au diktat de certains responsables d’APC" qui, a-t-il dit, "se sont autoproclamés comme étant les tuteurs du peuple".
Il a en outre, affiché son regret du fait qu’"aucun investissement n’ait été fait pour une formation solide du citoyen", déplorant, en guise d’illustration, l’absence de l’éducation civique qui, a-t-il fait remarquer, aurait pu donner une autre "dimension" au citoyen.
APS

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