samedi 3 novembre 2012

Montebourg dimanche à Alger où la polémique Longuet continue


Arnaud Montebourg est annoncé dimanche à Alger
Au lendemain du bras d'honneur du sénateur UMP et ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, protestant contre la demande de «repentance» des autorités d'Alger sur le colonialisme, le ministre français du Redressement productif a prévu une visite à Alger.
Arnaud Montebourg  devrait arriver dans la capitale algérienne dimanche, a t-on appris de source diplomatique.

Après les visites des ministres du Commerce extérieur Nicole Bricq, de la Francophonie Yamina Benguigui, des Affaires étrangères  et de l'Intérieur Manuel Valls,  Arnaud Montebourg devrait ajouter sa touche à la préparation du premier déplacement en tant que chef de l'Etat, de François Hollande, les 19 et 20 décembre, en Algérie.

Durant sa visite, Arnaud Montebourg s'entretiendra avec le ministre algérien de l'Industrie, Chérif Rahmani, ainsi que d'autres membres du gouvernement algérien. Objectif de cette visite, «poursuivre et amplifier le développement de partenariats industriels et technologiques avec l’Algérie». Un pays présenté par Paris comme «partenaire économique d’envergure, dans un esprit de bénéfice mutuel, en particulier en termes de création d’emplois et de richesses pour nos deux pays». 

Hollande et Bouteflika se sont parlés au téléphone

Cependant, les relations entre Alger et Paris restent toujours tendues. Dernier rebondissement, le bras d'honneur, mardi dernier face caméra sur la chaîne Public Sénat, de Gérard Longuet. Assumant son geste, celui-ci a soulevé un tollé de l'autre côté de la Méditérrannée. La presse locale s'est déchaînée contre l'ancien ministre du gouvernement Sarkozy, en traitant, ni plus ni moins, la droite française de «bête et méchante». Autant dire que ce geste d'humeur de Longuet, désapprouvé par la gauche française, parasite la visite de François Hollande en Algérie. 

Ce dernier se serait, d'ailleurs, entretenu avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika au téléphone. Et d'après un ministre français très averti des relations entre Alger et Paris, le président algérien ne s'associe pas à la requête de son ministre des Anciens combattants qui a ravivé les tensions entre les deux pays.
LeParisien.fr

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