mardi 27 novembre 2012

Le Sommet Bouteflika-Hollande donnera "un second souffle" aux relations algéro-françaises (Rahmani)



Le sommet prévu au mois de décembre prochain à Alger entre le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue français, François Hollande, donnera un second souffle aux relations algéro-françaises, a estimé dimanche à Alger Cherif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement.
"A partir d’aujourd’hui, je pense à un second souffle dans nos relations qui sera confirmé lors du sommet entre les deux chefs d’Etats", a déclaré M. Rahmani en s’adressant à Jean-Pierre Raffarin, émissaire du président français lors d’un point de presse conjoint.
"Nous sommes à un grand tournant dans les relations entre les deux pays car nous sommes dans un monde en transition, en changement et en crise, qui appelle à la convergence entre les deux économies et les deux politiques", a-t-il ajouté.
Face aux enjeux économiques et géostratégiques, l’Algérie et la France "sont dans l’obligation de se rapprocher", a estimé M. Rahmani à l’issue d’un entretien avec M. Raffarin sur plusieurs dossiers de partenariat.
Il a ajouté également qu’entre l’Algérie et la France, il y a un fort potentiel de coopération économique qu’il faut exploiter pour créer cette convergence économique.
"Nous avons décidé de bâtir les relations sur l’économie, sur la substance, sur le réel et le tangible et non pas sur les effets d’annonce et les discours", a poursuivi M. Rahmani.
C’est à ce titre que les deux pays ont identifié les filières économiques stratégiques sur lesquelles ils vont assurer un partage de valeur ajoutée comme la filière automobile, la pétrochimie, la pharmacie, les matériaux de construction et l’agroalimentaire, selon le ministre.
M. Raffarin a de son côté réitéré que le Sommet prévu entre les deux chefs d’Etats constituait un rendez-vous pour accélérer la mise en place des dossiers de partenariat.
M. Raffarin devrait discuter de plusieurs projets algéro-français, en prélude à la prochaine visite de M. François Hollande en Algérie.
Le vice-président du Sénat Français a affirmé par ailleurs que les entreprises françaises s’adaptaient à la réglementation algérienne régissant l’investissement étranger, en l’occurrence la règle dite des 51/49%.
APS

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