mercredi 28 mars 2012

Témoignage à l’ère du temps

A l’heure de la consternation, les champs font place aux batailles. Oh là ! J’ai ouïe dire que le monde ici- bas n’était plus que fracas ! Mais je crois entendre dans les recoins des esprits songeurs qui peuplent notre planète un air de changement. A l’heure des débats, j’ai le cœur qui palpite, la gorge sèche et je pense que l’humain a atteint l’apogée de son indignation. Et le mépris exercé depuis toujours par nos élites politiciennes à notre égard me pousse à rédiger ces lignes. La parole de la jeunesse est rare. Les bons mots se trouvent difficilement. L’orgueil m’a empêché de m’exprimer. Est- ce véritablement de l’orgueil ? Non, ce n’est qu’un malaise, une peur d’écrire résultant du climat instauré par le pouvoir en place depuis tant d’années afin que nous nous taisions. « L’écriture est d’un autre temps ! Elle date de Rousseau ou Robespierre ! » Ou est seulement réservé à quelques élites pompeuses de l’Académie Française croyant être écrivain comme l’expliquait si bien Monsieur Desproges. En renfort des politiciens, les grands médias nous ridiculisent, nous les jeunes, à croire que nous ne sommes qu’un troupeau triste et insignifiant sans aucune histoire ni consistance dont l’objectif premier est de cliquer sur internet, faire du buzz avec des conneries, fumer du shit, se bourrer la gueule et finalement utiliser ces éléments comme prétexte pour ne pas prendre en considération notre parole au moment des débats sur les sujets les plus importants qui concernent notre présent et notre avenir.

Nous ne sommes pas stupides ! Voilà pourquoi j’écris sur papier, sortir la plume reste selon moi l’arme la plus efficace. J’espère que ce message parlera à bon nombre de lecteurs et vous poussera à faire usage de cet exercice car votre parole compte plus que tout ! La situation est critique et on le sait. Les gouvernements jouent avec nos nerfs et détruisent le sens même de ce qu’est la vie. Le capitalisme est un mode de fonctionnement économique absurde et inhumain. Nous ne sommes que de la bouillasse bonne à vivre dans la crasse et les restes ! Leurs fausses paillettes couleur d’argent qu’ils déversent sur les peuples pour recouvrir la merde doré qu’ils ont chiés pour nous calmer imaginent nous aveugler en détournant nos pensées de la triste réalité. En vain ! Voilà ce que nous sommes pour ces gens, rejetés et invités à rejoindre les rangs dès que notre révolte de jeunesse se sera apaisée au fil des années. La révolte ne cessera jamais de battre dans mon cœur ! Notre génération sera celle qui pourra clamer haut et fort : « On l’a fait ! ». Un monde meilleur est possible ! Le ton monte. Je sens déjà vibrer sous moi le grondement des pas des résistants sur le béton des rues de Paris. La révolte gronde. Les médias le cachent si mal. La peur s’intensifie du côté des dirigeants et leur haine proportionnellement. Les peuples souffrent, meurent, s’effacent. Le danger reste, s’accroît. Nous atteignons un tournant. Deux choix s’offrent à nous : se résigner ou résister ! J’en appelle au bon sens. J’en appelle à l’être humain. Combien de guerres, de meurtres, d’abominations faut-il encore pour qu’une prise de conscience générale à l’échelle planétaire s’impose. L’espèce humaine survit, mais ne meurt pas. C’est donc l’instinct de survie qui nous maintien. L’humain aspire à la vie, pas à la mort. Des élites capitalistes nous font souffrir du pire du pire au pire de ton quotidien : toi citoyen Français plus ou moins pauvre voire moyen.

La vie est faite pour vivre. La vie est faite pour toi, pour moi, pour nous. La vie est faite de choix mais seulement de tes choix. La vie n’est pas faite pour suivre les choix qu’une société inhumaine t’impose insidieusement. Alors oui, il y a des valeurs fondamentales. Elles se résument à la vie, la paix, à ce que l’humain vive dans la plus parfaite harmonie avec le monde qui l’entoure et prospère. Ne considères- tu pas que les notions imposés par les sociétés depuis la nuit des temps telles que le « travail-argent-profit » par exemple est à remettre en cause ? Seul le « travail-passion » propre à chacun doit être de rigueur. Les mots tels que « travail » et « patron » trouvant leurs racines communes dans l’argent, NON ! Oui j’irai le plus loin où les idées permettent d’aller. La vie depuis ta naissance ne devrait- elle pas se résumer à vivre ?! Vivre ce que ton cœur, tes passions t’invitent à découvrir sans pression, sans stress, sans argent… Simplement vivre ton aventure d’être humain puis laisser tes découvertes à tes descendants qui prendront le relais. C’est ça le progrès ! Or tout le système capitaliste dans le lequel nous vivons incite l’humain à une chose : sa destruction par lui- même. La déchéance, le racisme, la dépression et autres maladies psychologiques ou physiques, les guerres, les suicides. Tout vise à la destruction de soi et des autres. Tout vise à ta destruction car si simple soit- il : le mal c’est mal et faire ou vivre dans le mal te fait du mal.

Ma définition du mal serait l’attitude porté par un être doté d’une intelligence, d’une conscience dont ses actes conscient ou inconscient entraînent la destruction de son espèce et donc de lui-même. La valeur première de la société actuelle est l’argent. Du papier, du chiffre qui réveillent les aspects les plus repoussants de l’être humain, l’envie de possession, de pouvoir et se répercutent au niveau de tous les comportements (in)humains à l’échelle planétaire. Ma vision de la situation et de ce que doit être la vie ne tombe pas du ciel. Elle est l’accomplissement d’une réflexion à l’ère du temps. A l’aube du 21ème siècle, la véritable question est : laissons-nous s’éteindre notre espèce car oui nous ne sommes qu’une espèce vivante parmi d’autres sur cette planète ou décidons- nous de mener le début d’une révolution mondiale visant à vivre, aimer, aider et arrêter de se détruire et détruire notre Terre ?

Si l’utopie s’empare des peuples, elle devient réalité.

 

Florent Le Bon.

Un jeune de 20 ans des quartiers Est de Paris.

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