vendredi 2 mai 2014

CRÉATION DE MICROENTREPRISES : 10.000 jeunes sont demandeurs

L'Union générale des commerçants et des artisans algériens (Ugcaa) a appelé, hier à Alger, à exonérer les artisans d'impôts pour la relance de l'artisanat.
Le nombre des demandeurs d'emplois, pour la création de microentreprises à travers le pays, est de 10.000 demandeurs, a estimé, hier, le président de la Fédération nationale des artisans et de l'artisanat (Fnaa), Redha Yaïci, soulignant qu'Alger compte, à elle seule, 17.000 artisans. M.Yaïci appelé à la nécessité de structurer le secteur de l'artisanat, de renforcer la formation et l'apprentissage et de réactualiser la nomenclature des spécialités. Le président de la Fnaa a estimé nécessaire la création d'un conseil d'administration pour la gestion des dépenses et des fonds consacrés à l'organisation d'expositions et de Salons nationaux et internationaux par ce secteur pour davantage de transparence. Le cap des 150.000 microentreprises créées dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes a été franchi en 2014.
De son côté, le Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises (Fgar) a accompagné, depuis sa création en 2004 jusqu'à la fin du premier trimestre 2014, plus de 1100 entreprises dans différents créneaux à l'échelle nationale, a-t-on appris hier auprès de cet organisme. Au total, une enveloppe de plus de 29 milliards de DA a été déboursée pour garantir les crédits accordés par les banques aux 1 111 petites et moyennes entreprises (PME), selon un bilan du Fgar. Ces projets couverts par le Fonds ont permis la création de 45.666 emplois durant cette période, ajoute la même source. Le secteur de l'industrie a bénéficié de garanties au profit de 600 projets, dont 185 projets dans l'industrie agroalimentaire, alors que les garanties accordées au secteur du Btph (bâtiment, travaux publics, hydraulique) concernaient 200 entreprises.
Les secteurs des services et de l'agriculture viennent en troisième position avec quelque 300 projets garantis. Par ailleurs, l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (Ugcaa) a appelé, hier à Alger, à exonérer les artisans d'impôts pour la relance de l'artisanat. L'exonération des artisans d'impôts est à même de donner un nouvel élan à l'artisanat pour contribuer au développement économique, a indiqué Djamel Ghezali, chargé de la communication à l'Ugcaa lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le président de la Fédération nationale des artisans et de l'artisanat M. Yaïci. Le secteur de l'artisanat et des métiers peut contribuer à hauteur de 30% dans la production nationale, en cas de garantie de toutes les conditions nécessaires à sa promotion, a souligné M.Ghezali. Il a, à cet effet, insisté sur l'importance accordée par le secteur à la réalisation du développement économique, à la garantie d'emplois permanents et à la promotion de la destination Algérie. L'Ugcaa et la Fnaa ont présenté des propositions au ministère du Tourisme et de l'Artisanat et à celui des Finances pour la relance de l'artisanat, un secteur qui reflète «notre identité et notre culture», a-t-il estimé.
Parmi les objectifs du secteur, M.Ghezali a cité «l'encouragement de l'artisan et son accès aux matières premières à travers la création d'un dépôt pour ces matières, très coûteuses pour l'artisan qui recourt à leur importation.» L'Ugcaa propose également la création d'un marché pour la commercialisation des produits artisanaux tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, outre la lutte contre la contrefaçon et la création d'un guichet unique pour les artisans au niveau des zones de transit dans les aéroports et les ports pour faciliter l'exportation de leurs produits vers l'étranger.

L'expression

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