vendredi 20 juillet 2012

ANIMATIONS CULTURELLES DURANT CET ÉTÉ

Le Grand Prix consacré au lauréat du Festival d'Oran s'appelle désormais l'«Ihr Dahabi» après qu'il ait été baptisé au nom de «Ahagar Dahabi».

Le Festival d'Oran du film arabe, Fofa 2012, se tiendra du 5 au 15 septembre de l'année en cours, c'est-à-dire dans moins d'un mois et demi. La décision, qui vient tout juste d'être avalisée par le ministère de tutelle, arrive à point nommé puisque la tenue du festival a été programmée au moment où la ville d'Oran grouille d'estivants et de touristes contrairement aux deux dernières éditions tenues pendant la période hivernale. Cela dit, les férus de cinéma profiteront au maximum des projections des films anciens et nouveaux.
A cet effet, la wilaya d'Oran est fin prête pour abriter une rencontre de stature internationale puisqu'elle est devenue une escale importante réunissant annuellement les cinéphiles, réalisateurs, producteurs, acteurs autour d'un seul objectif: le cinéma arabe et son avenir à la lumière des mutations rapides que connaît ces dernières années le Monde arabe. Plusieurs pays arabes, dont l'Egypte, le Maroc, la Tunisie et le Liban ont d'ores et déjà confirmé leur participation à la 6e édition du Festival d'Oran qui sera dédiée exclusivement à la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie. Le Festival du film arabe est, d'un autre point de vue, devenu un repère culturel qui prend de l'ampleur chez les jeunes en quête de formations accélérées. En effet, l'édition de 2011 a servi de tribune pour la formation de plusieurs dizaines de jeunes amateurs du 7e art. Leur formation, sanctionnée par la remise de diplômes d'honneur, a été assurée par d'éminents hommes de cinéma arabes qui ont animé plusieurs ateliers. Les formations ont été axées autour de l'interprétation, la mise en scénario, la décoration, le maquillage, les prises de plans et la réalisation. Dans l'un de ces ateliers, le cinéaste algérien, Karim Traïdia, a apporté sa touche en formant plusieurs jeunes dans la réalisation des films de «One minute».
De tels films peuvent être réalisés à l'aide de petits outils comme le portable, le caméscope. Le Festival d'Oran est, donc, cette rencontre culturelle qui continue à redonner à la ville son dynamisme culturel malgré les réserves émises par certains qui estiment qu'El Bahia n'est, matériellement, pas encore prête à abriter des activités d'envergure internationale faute de moyens techniques dans les salles de cinéma.
Le Festival du film arabe, dont l'initiative revient à Hamraoui Habib Chawki, a vu le jour en 2007. Le ministère de la Culture a pris le relais depuis 2010.
En 2011, plusieurs changements ont été apportés dont le Grand Prix consacré au lauréat qui est passé à «L'Ihr Dahabi, Lion d'Or» après qu'il ait été baptisé au nom de «Ahagar Dahabi». Le Festival d'Oran du film arabe vient clôturer une série d'activités culturelles concoctées en vue du mois de Ramadhan et des soirées d'été. En effet, le mois de jeûne est, comme de coutume, synonyme d'intenses activités culturelles dans la ville des Deux Lions. Toutes les institutions culturelles de la ville des Deux Lions sont à pied d'oeuvre ces derniers jours en vue d'être au rendez-vous le jour du coup d'envoi des soirées ramadhanesques. L'agenda culturel du Théâtre régional est à la fois riche et varié, ce dernier propose un riche plateau composé d'une vingtaine de pièces de théâtre et des galas de musique, apprend-on auprès du service de la programmation. En effet, une dizaine de troupes, venues des théâtres régionaux des wilayas de Sidi Bel Abbès, Mascara, Saïda, Bordj Menaïel, Béjaïa, Sétif, Guelma et Batna se succéderont sur les planches du Théâtre régional d'Oran, a-t-on expliqué, indiquant que le coup de starter à ces festivités sera donné le premier jour du mois de jeûne avec la présentation de la séduisante pièce intitulée «El Hasla» de Mahi Benamara. Cette dernière est mise en scène par Medjahri Habib. Ce n'est pas tout puisque le Théâtre régional d'Oran, en collaboration avec la municipalité d'Arzew, proposera, à l'effet des soirées ramadhanesques, plusieurs autres plateaux musicaux animés par d'illustres artistes et troupes de la chanson algérienne. L'humour et la comédie, pour lesquels les Oranais sont fins connaisseurs, ne sont pas en reste, étant donné que plusieurs spectacles de ce genre égayeront les habitants et les visiteurs d'El Bahia. Pour sa part, la municipalité d'Oran s'est mise à pied d'oeuvre en vue d'animer les soirées ramadhanesques. Plusieurs activités culturelles et artistiques sont, à cet effet, concoctées comme le Festival du rire, le chant religieux et autres soirées musicales.

L'expression

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