jeudi 19 juillet 2012

Festival l’été en musique d’Alger : concert démentiel de Houari Dauphin


 
 Houari Duaphin à l’esplanade d’Alger.
C’est l’un des plus célèbres prénoms de la ville d’Oran. Il se prénomme Houari. Comme Blaoui ou encore Benchenet. C’est Houari Dauphin ! Il était heureux comme un «poisson» dans l’eau, lundi soir, sur l’Esplanade de Riad El Feth d’Alger.

Effectivement, nous avons découvert un Houari Dauphin très dynamique  et  très «agressif» - musicalement parlant - et en super forme…olympique. Il était devenu, sans jeu de mots, Houari «requin». Et, de surcroît, Houari a réussi à drainer des dizaines de milliers de personnes. Tous aficionados du raï ! Aussi, a-t-il fait danser, se déhancher, chanter et s’éclater un bon public en or.
Le raï du président
Le raïman au catogan a été l’auteur d’une belle et bonne prestation. Honnêtement «goupillée». Car Houari a respecté son public et a offert une playlist très festive, et cela durant plus d’une heure et demie ! Ainsi, cette bête, enfin ce «mammifère» de scène a délecté la foule sentimentale, comme dirait Alain Souchon, avec ses titres-phares comme Ma Doum Ila Rabi, Chaâl N’kalache Omri, Madabia, Ham Denia, N’kri Omri Fi Sheraton, Maâraftchi Hak, C’est ma vie, Ghadi Neweli Mahboul et surtout ses hits tels que Ma Maya, Liah Diri Haka (sans cheb Abdou), Je t’écris - interprété mot par mot par son fan-club -, Je pense à toi… Bref, le public  a communié et chanté en chœur, pour ne pas dire en «cœur»… sur la main avec Houari.
Il a évolué sur scène avec un big band, sous la direction orchestrale du maestro, compositeur et producteur, Amine Dehane, veillant au grain en matière de partition et autre tablature. Contre toute attente, Houari Dauphin a remercié le public avec déférence, et fera une big dédicace au primus inter pares en Algérie : le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. «Je formule une dédicace pour notre président Abdelaziz Bouteflika ! Longue vie à notre président !» La première partie a été assurée par Noura Gnawa de Béchar, ayant décliné un récital traditionnel et saharien avec des titres comme Ya Banga, El Gnawi, Lala Mimouna, Laâfou ou encore Allel Soudani.

 
K. Smail
 

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