jeudi 5 juillet 2012

Le président Bouteflika au Monde : l’Algérie "pourrait se féliciter" du niveau de ses relations avec la France


CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l’Algérie "pourrait se féliciter" du niveau atteint par les relations multiples qu’elle entretient avec la France.
"Au moment où nous nous apprêtons à célébrer le 50e anniversaire de l’indépendance, l’Algérie pourrait se féliciter du niveau atteint par les relations multiples qu’elle entretient avec la France et ce dans de nombreux domaines d’activités", a estimé le chef de l’Etat dans un entretien au journal français le Monde, à paraître mercredi et qui a consacré un numéro spécial à l’Algérie, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance nationale.
"De fait, l’Algérie se réjouit de voir que, malgré certaines vicissitudes et turbulences enregistrées, parfois de manière récurrente, dans la conduite des rapports algéro-français, une nouvelle dynamique marque aujourd’hui les relations bilatérales", a assuré le président Bouteflika.
"Cette dynamique nouvelle, a-t-il poursuivi, qui a récemment bénéficié du soutien des plus hautes autorités des deux pays, permettra aux relations algéro-françaises d’enregistrer un saut qualitatif qui les mettra à la hauteur du potentiel et des ambitions partagées par les deux pays".
"En même temps, nous devons transcender les difficultés du passé pour donner à notre démarche un ancrage solide qui résiste aux péripéties du temps et aux turbulences de l’histoire et ne jamais se détourner de l’objectif prioritaire qui consiste à inscrire le développement de nos relations, j’insiste, dans une perspective historique et non pas seulement conjoncturelle", a ajouté le chef de l’Etat.
"Il a y a lieu, à mon sens, a-t-il dit, de donner à la coopération bilatérale une nouvelle impulsion dans l’esprit de la Déclaration d’Alger du 2 mars 2003, qui a tracé les orientations et lignes directrices qui permettent d’instaurer +un partenariat d’exception+, ayant vocation à poser comme modèle de coopération dans la région et dans les relations internationales".
Le président Bouteflika a estimé que dans cette perspective "ambitieuse", la pris en charge de la dimension humaine "doit constituer une priorité pour une articulation harmonieuses des relations algéro-françaises", affirmant qu’il reste "persuadé" que les deux pays "peuvent mieux faire" sur la plan de leurs relations économiques.
Il a, dans ce cadre, estimé que ces dernières "ont été maintenues à un niveau appréciable, ces dernières années, si l’on se réfère au volume des échanges commerciaux, à la présence des entreprises françaises en Algérie et aux partenariats qui se sont noués et à ceux qui sont en cours de discussions entre les opérateurs des deux pays".
Le chef de l’Etat a, cependant, déploré que ces relations économiques, "restent en deçà des capacités et des potentialités des deux pays", relevant que le renforcement "doit apporter, dans le contexte actuel de la crise, des réponses aux deux principaux défis des deux gouvernements, la relance de la croissance pour l’un et la diversification de l’économie pour l’autre".
Il a également fait valoir que "le partenariat devra connaître un essor accentué, bénéficiant des dispositions des accords conclus entre les deux pays visant à promouvoir et encourager les investissements, tout en évitant la double imposition des entreprises".
"En outre, a-t-il ajouté, les entreprises étrangères ont l’opportunité de bénéficier des dispositions du marché financier local pour le financement de leurs investissements en Algérie".
"Nous avons bon espoir que, dans un avenir proche, l’Algérie et la France trouveront le moyen de faire en sorte que leurs relations soient hissées conformément à la volonté exprimée par les plus hautes autorités des deux pays, au niveau souhaité par les deux peuples", a conclu le chef de l’Etat.
APS

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