jeudi 13 mars 2014

LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES ENTRE 2000-2013 : L'Algérie maintenue à des niveaux soutenables

Le panier des réserves de change a explosé
 
L'année 2013 a été clôturée avec une hausse remarquable du PIB à 17.521 milliards de dinars (220.6 mds de dollars), contre 4.123 mds de dinars en 2000.
Entre 2000 et 2013, l'Algérie a réussi à préserver son économie des retombées de la crise mondiale, augmenté le volume des investissements productifs, amélioré la prise en charge de la demande sociale et terminé cette période avec des réserves de change considérables de 194 milliards de dollars.
Tous les indicateurs économiques de l'Algérie sont pratiquement positifs avec une position extérieure extrêmement confortable, comparativement aux économies de la sous-région maghrébine et Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Mena).
Avec une croissance moyenne du PIB de 3,5% à 4% durant la décennie 2000-2013, dont un pic de 5,9% en 2005, l'Algérie a pratiquement amélioré substantiellement tous ses agrégats économiques, avec à la clé, une réduction à un niveau insignifiant de la dette extérieure publique à un peu plus de 300 millions de dollars comparativement aux 30 milliards de dollars de la fin des années 1990, selon des chiffres du Premier ministère.
Lors des réunions de printemps 2013 des institutions de Bretton-Woods (Banque mondiale, FMI et OMC), le FMI a classé l'Algérie comme le pays le moins endetté de la région Mena en 2012, et second plus gros détenteur de réserves de change après l'Arabie Saoudite.
Cette embellie économique et financière est, en fait, le résultat de la bonne conduite de trois plans quinquennaux de développement, appliqués pour relancer autant la production, la croissance et l'emploi, que répondre par des investissements importants à une formidable demande sociale en termes d'équipements socio-collectifs (habitat, santé, routes, transports, alimentation, accès à l'eau, services publics...).
Au final, l'Algérie a réussi à redresser et améliorer ses principaux agrégats financiers avec, notamment une hausse de 324% du produit intérieur brut (PIB) durant la période 2000 et 2013.
L'année 2013 a été clôturée avec une hausse remarquable du PIB à 17.521 milliards de dinars (220.6 mds de dollars), contre
4.123 mds de dinars en 2000, et un PIB hors hydrocarbures de 12.122 mds de dinars (152 mds de dollars) contre 2.507 mds de dinars en 2000 (31.45 mds de dollars). Entre-temps, la croissance du PIB a évolué positivement entre 3,8% en 2000 à 3,0% en 2013, avec des années de «pics» de 5,9% (2005 et 2009), au moment même d'une profonde récession en Europe, aux Etats-Unis et au Japon après l'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis en 2007.
Dans la même foulée, le PIB par habitant enregistrait une hausse fulgurante de 1.801 dollars en 2000, 3.132 dollars en 2005, 4.480 dollars en 2010 et à 5.784 dollars en 2013. Le contexte économique a ainsi évolué positivement avec des recettes d'exportations en hausse, jusqu'à atteindre en 2013, les 63.5 milliards de dollars contre 21.1 mds de dollars en 2000, ce qui a permis de redresser substantiellement l'excédent commercial durant cette période, allant jusqu'à 16 milliards de dollars en 2010 ou, année faste alors, en 2005 avec plus de 25 milliards de dollars.
Résultat: le panier des réserves de change a explosé, passant de 11.9 milliards de dollars au début de la décennie 2000 à plus de 194 milliards de dollars en 2013.
Du coup, la dette publique externe a été ramenée à fin 2013 à seulement 374.5 millions de dollars contre 20.4 milliards de dollars en 2000.
La politique de désendettement opérée dès l'année 2000 par l'Algérie lui a permis pratiquement de rebondir avec une nette appréciation de ses capacités d'autofinancement du troisième programme quinquennal de développement (2010 -2014) avec à la clé un budget de 186 milliards de dollars. Durant la même période, il y a lieu également de signaler que la masse salariale est passée de 509 milliards de DA en 2000 à 2.649 mds DA à fin 2013.
La masse salariale a ainsi évolué de 57% en 2000 par rapport au budget de fonctionnement à 62,7% en 2013, soit une hausse de 5,7%, après un «pic» de 72% enregistré en 2010, correspondant aux hausses des salaires avec paiement des rappels avec effet rétroactif depuis 2008 décidé par le gouvernement.
Enfin, les dépenses de soutien à la santé (263.7 mds de DA), l'habitat (203 mds de DA) ou le soutien des prix des produits de première nécessité (sucre, lait, céréales) avec une enveloppe de 192.5 milliards de DA (2.42 mds dollars), donne autrement un aperçu des efforts des pouvoirs publics pour une juste et équitable redistribution des richesses nationales.

L'Expression

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