mardi 11 mars 2014

Un budget spécial proposé en 2014-2015 pour la formation des formateurs

Un budget spécial proposé en 2014-2015 pour la formation des formateurs

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nourredine Bedoui, a annoncé, lundi à Aïn Temouchent, qu’un budget spécial sera proposé en 2014-2015 pour la formation des formateurs.
Initié sur orientation du gouvernement, ce chapitre budgétaire sera consacré à la mise à niveau des formateurs des différents établissements du pays, a précisé le ministre, à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.
Partant des besoins du secteur, notamment ceux liés à la qualité de la formation, cette mise à niveau est devenue inéluctable pour assurer une bonne formation aux stagiaires du secteur, a expliqué le ministre, soulignant la nécessité de faire appel à d’anciens professeurs de l’enseignement professionnel pour assurer cette tâche.
"Le secteur de la formation doit être au cœur de tout projet et au cœur du programme de développement national afin de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée qui prendra en charge ces programmes", a indiqué le ministre, rappelant que le gouvernement a prévu, dans l’ensemble des marchés de réalisation de projets de développement par des entreprises étrangères, l’obligation de former la main-d’œuvre nationale comme mesure d’accompagnement.
S’agissant de la nouvelle loi sur l’apprentissage qui remplacera celle de 1981, M. Bédoui a précisé que cette loi constitue "une fierté pour l’Algérie", car elle rapproche l’apprenti de l’entreprise économique. Adoptée par le Conseil des ministres, cette nouvelle loi est marquée par deux décisions importantes du président de la République, portant respectivement, sur l’augmentation du présalaire attribué aux apprentis et la révision de la limite d’âge de l’apprenti, soit de 30 ans proposée initialement à 35 ans.
Pour le ministre, ce mode de formation est générateur immédiat d’une main-d’oeuvre qualifiée pour toutes les spécialités, pour peu que toutes les parties concernées jouent le jeu. "D’ici quatre ou cinq années, il n’y aura aucun jeune algérien sans qualification", a-t-il assuré.
M. Bédoui a entamé sa tournée par la visite de l’institut national spécialisé de formation professionnelle Ouaddah-Benaouda, au chef-lieu de wilaya, où il s’est enquis des conditions de formation des stagiaires, parmi lesquels figurent 27 Africains, dont deux filles, de différentes nationalités.
Sur place, le ministre a assisté à la signature de deux conventions entre le directeur du secteur et ceux de la pêche, de l’emploi et l’ANEM, pour la formation, par apprentissage, de jeunes dans différentes filières de pêche, de jardinage et d'horticulture.
Au CFPA Bouzidi-Larbi d’Ain Temouchent, M. Bédoui a pris connaissance de l’avancement des travaux de réhabilitation de cet établissement, ouvert en 1982 et faisant fonction, auparavant, d’institut. Une enveloppe de 29,226 millions de dinars a été allouée à ces travaux qui enregistrent un taux d’avancement de 30%.
Au CFPA d’Ain Larbâa, où plusieurs filières agricoles sont prises en charge, le ministre a fait part d’un projet futur portant spécialisation de certains centres dans l’agriculture.

APS

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