Le Parlement a définitivement adopté, jeudi 14 février, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, le projet de loi instaurant le contrat de génération, promesse de campagne de François Hollande.
Le ministre du travail, Michel Sapin, a salué l'adoption de ce "contrat de droit commun", qui va générer des "embauches durables". L'UMP a voté contre lors d'un scrutin à main levée dans un hémicycle peu fourni. L'UDI (Union des démocrates et indépendants) de Jean-Louis Borloo s'est abstenue sur ce texte, destiné à favoriser l'embauche des jeunes en CDI et le maintien des seniors dans l'emploi.
"Ça n'est pas un contrat aidé, ça n'est pas un sas circonscrit dans le temps", a déclaré M. Sapin, appelant les élus à le "faire connaître" et à en faire "vivre l'esprit". Députés et sénateurs s'étaient mis d'accord, mardi 12 février, sur une version identique, et le Sénat l'a votée mardi soir. Thierry Repentin, ministre délégué à la formation professionnelle, a salué un texte "très largement enrichi" par les travaux parlementaires puisqu'il a "doublé de volume".
"LA FORMATION, GRANDE ABSENTE"
Gérard Cherpion (UMP) a critiqué un "dispositif onéreux et peu ambitieux", en s'appuyant sur un sondage publié mercredi qui montre que la majorité des actifs de moins de 30 ans (58 %) étaient sceptiques. Il a de nouveau pointé le financement par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Le Monde
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